Thaïs était autrefois une militante identitaire qui voulait brouter le migrant, pardon, bouter le migrant hors de France. Comme ça a mal fini – les migrants sont entrés quand même –, elle est devenue sex coach, un métier anglo-saxon qui veut dire entraîneuse de la sexe en français.
Grâce à un stylo et à un carnet, elle peut aider énormément d’hommes valeureux (comprendre avec un gros salaire élevé) contre une toute petite somme d’argent, vraiment symbolique. Elle fait d’abord ça par amour (des riches qui sont trop malheureux) ; ensuite, faut bien bouffer.
Autant aller aux escortes pic.twitter.com/3ta4x8JEiE
— Flo (@PessileonIer) May 28, 2024
Voilà comment procéder : il suffit de suivre les consignes de la personne blonde rassurante, comme le lapin blanc dans l’histoire de Levy’s Carotte.
Nous avons retrouvé un des clients de l’agence Thas. Bertrand a appelé le numéro fétiche rose, et sa vie (sexuelle) en a été transformée. Alors qu’autrefois il avait peur des femmes, des moches mais encore plus des belles (les moches parce qu’elles sont moches, les belles parce qu’elles sont cruelles), voici qu’il fonce dans le tas et pioche un maximum.
Aujourd’hui, Bertrand est heureux, ça marche tellement avec les filles qu’il a préféré mettre fin à son score (235) et aider les autres hommes, les pauvres en amour, pour leur laisser un peu de touffe. Et ça marche encore plus ! Et tout ça grâce à l’agence Thas !
Attention : dans le domaine de l’entraînement à la sexe, féminin ou masculin, de petits plaisantins se sont faufilés. On a retrouvé un sketch dans l’esprit des Inconnus, mais assez long (33 minutes), qui se moque des féministes et des masculinistes.
Les deux invités du débat semblent être des acteurs qui ont bien travaillé leur texte ! On rigole bien à les écouter, mais un sketch de trois minutes, ce serait mieux. Les longueurs finissent par étirer les rires, et les anéantir complètement. Pour dire la vérité, on s’est même endormis au bout de quatre minutes !
En tout cas, l’aide à la personne seule est devenue un vrai business (mot anglais qui signifie occupation tarifée ou exploitation de la misère), et beaucoup d’anciens dragueurs et dragueuses – des « salauds » et des « salopes » en langage populaire – vendent aujourd’hui leurs précieux conseils aux hommes qui se battent contre le célibat, cette honte sociale.