C’est peut-être un peu vulgaire ça quand même. C’est sympa de m’envoyer des teeshirts mais.
Nouvelle lutte des
classes : un exemple cinématographique
Je voulais rebondir en fait, sur la
dernière fois, quand j’ai parlé de la lutte sourde des comment
dirais-je, des prédateurs nomades contre les producteurs
sédentaires.
Depuis en plus : un, j’ai
vérifié que c’était dans l’introduction du livre de Sombart,
de Werner Sombart sur Les Juifs et la vie
économique. Donc c’est une idée qui existe et qui est validée
par les sociologues de plus haut niveau depuis très longtemps.
Et je me suis aussi souvenu que
c’était en fait la thématique profonde du film Les Sept
Mercenaires qui est un remake américain des Sept Samouraïs
où effectivement on voit d’anciens prédateurs nomades, à la
suite d’une crise de conscience, se mettre au service de
producteurs sédentaires qui sont des paysans, des villageois paysans
mexicains, contre d’autres prédateurs nomades qui sont une bande
justement de gangsters mexicains.
C’est le finalement, le sujet de
ce très beau film Les Sept Mercenaires. C’est l’apologie
du producteur sédentaire contre le prédateur nomad,e voilà. Ce qui
veut bien dire que ça participe d’une morale assez je dirais,
universelle, même si universelle veut dire occidentale.
Le bien en général admis de tous,
c’est la défense du producteur sédentaire contre le prédateur
nomade. Il faut bien garder ça présent à l’esprit.
La conne du mois
Oui alors, je regarde pas souvent
l’émission de Ruquier. Je la regarde euh…, quand je la
regarde, je la regarde sans le son d’ailleurs, l’émission du
samedi soir. Et puis l’autre jour par hasard, j’ai mis le son et
là je suis tombé sur le numéro de cette Audrey Pulvar. Et comme
j’avais déjà parlé un peu de ce remplacement du tandem
Zemmour-Naulleau
par Polony-Pulvar, j’ai encore creusé un peu
plus la question. En fait donc, je vais revenir là-dessus.
Il y avait l’année dernière
encore un duo assez efficace de critiques qui était
Zemmour-Naulleau, Zemmour faisant le type de droite et Naulleau le
type de gauche. Et qui était assez efficace dans la critique des
invités.
Et d’ailleurs, je pense que les
invités coalisés ont eu leur peau et notamment en année
électorale. Parce que je pense que leurs capacités critiques
étaient trop grandes et auraient été embêtantes par rapport aux
élections.
Donc en fait Ruquier a dû être
sommé de changer son tandem et il a mis en fait, il a été sommé
de mettre un tandem de gens mois intelligents, moins critiques.
Et ce qui est marrant, c’est que
pour ça, on a mis des femmes à la place de mettre des hommes. Ce
qui est déjà, ça en dit long déjà sur la réalité des choses.
Et il a fallu recréer le tandem.
Alors pour Zemmour, ils ont pris Natacha Polony.
Et ce qui est marrant, c’est que
Natacha Polony est une nouvelle réactionnaire qui imite Zemmour qui
déjà, Zemmour, imitait Soral. Les deux ont parodié mon livre Vers
la féminisation,
l’un avec Le Premier Sexe je
crois, l’autre avec un autre bouquin, je sais pas si c’était
quoi… L’Homme est l’avenir de la femme ou un titre à la
con comme ça.
Et donc on a la Polony qui fait la
réactionnaire. Donc elle est. Et celle là d’ailleurs est blanche,
blanche et bourgeoise et plutôt intelligente hein, compte tenu des
normes actuelles.
Et de l’autre côté, il a fallu
mettre la femme de gauche. Alors la femme de gauche évidemment,
c’est la femme de « gauche sociétale » hein, parce que
sinon ça serait vraiment subversif.
Parce que sur le plan social
finalement, la réactionnaire de droite est beaucoup plus à gauche
aujourd’hui que la gauche sociétale, si on réfléchit bien.
Alors donc la « critique de
gauche » qui a remplacée Naulleau, on a pris une femme issue
de la diversité, c’est-à-dire de gauche noire. Noire donc de
gauche. Alors qu’en fait, c’est une bourgeoise [et] je connais
pas beaucoup de filles d’origine africaine des quartiers qui
s’appellent Audrey, hein. Donc on prend une bourgeoise. Mais
pour en faire une femme de gauche, on en prend une noire.
Alors ce qui est marrant, c’est
qu’on en prend une noire mais pour que les français le supportent,
il faut qu’elle soit belle. Donc on prend une noire jolie. Comme
Roselmack.
Alors que la blanche elle, vous avez
pu remarquer, elle peut être laide. C’est Polony. Elle est
laide, blanche et intelligente. Et l’autre est noire conne mais
belle.
Comme Roselmack. Elle est comme
Roselmack d’ailleurs ; une hôtesse et une speakerine. Elle
est pas, c’est comme ça qu’elle a commencé.
Et alors le problème, c’est d’en
faire une intellectuelle. Et alors là, la question se pose. C’est
là qu’on voit le côté je dirais, « néocolonial total »
de la réalité du service public. C’est que finalement, on dit :
« On veut bien une noire, mais il faut qu’elle soit jolie. »
Elle est bête !? Mais c’est pas grave. Elle est noire : donc
de toute façon, si on fait remarquer qu’elle est bête, ça sera
du racisme. Donc on peut se permettre de mettre une idiote.
Évidement on prend une, ce qu’on
appelle une « négresse de maison » comme disait Malcolm
X. C’est-à-dire qu’elle est entièrement réactionnaire et
entièrement soumise au pouvoir en réalité.
Et alors, pour qu’elle fasse
intelligence, comme elle est bête, on lui met des lunettes de vue.
Ça je trouve ça génial.
Parce que je vais rappeler aux
auditeurs qui ne me connaissent pas que moi-même, j’ai été
journaliste en Afrique. Les gens ne le savent pas, mais je vais vous
montrer. Ça c’est ma carte de journaliste temporaire du Zimbabwe,
voyez. Elle date de 1987. J’ai été au Zimbabwéen en 87, à
Harare, pour couvrir en tant que communiste, une réunion de
non-alignés qui se situait là-bas où il y avait d’ailleurs à
l’époque… J’avais pu croiser Kadhafi et Arafat,
voilà.
C’est là que je me suis rendu
compte que l’ANC d’Afrique du Sud, dans ANC, « C »
voulait dire Communiste. Et finalement que c’était une tentative
de révolution communiste l’ANC. Et c’est pour ça qu’on a pu
d’ailleurs voir Mandela ne pendre le pouvoir qu’après la
chute de l’URSS, parce qu’il n’y avait plus de risques que
l’Afrique du Sud balance, bascule dans le camp communiste. Ça
c’est une petite parenthèse.
Mais j’avais remarqué en Afrique
– et j’avais remarqué aussi quand j’étais élève des hautes
études en sciences sociales, parce qu’il y avait toujours des
contingents d’étudiants africains – c’est qu’en Afrique quand
vous voulez faire l’intello, même si vous n’avait pas de
problème de vue, vous vous faites faire des lunettes de vue avec des
faux verres comme pour les acteurs.
Et en fait, ce qui est tragique,
c’est qu’on voit que pour Audrey Pulvar, c’est la même chose.
On a pris une idiote noire jolie
pour faire une femme de gauche. Et pour qu’elle ait l’air
intello, comme elle est stupide, on lui a mis des lunettes de vue
alors qu’elle n’[en] avait jamais eues avant.
Et c’est pour vous dire quand
même, la misère dans laquelle sont les communautés dominées entre
parenthèse hein, qui ne se choisissent pas leurs représentants.
Et ça doit être assez tragique
pour Dieudonné qui est un authentique je dirais, guerrier au
moins, qui défend l’honneur et le prestige de là d’où il
vient, de voir finalement ces négresses de maison faire un métier
qui finalement quand on réfléchit bien, s’apparente quand même à
de la prostitution, hein.
Et pour finir là-dessus, le plus
anormal d’un point de vue déontologique, c’est que cette Audrey
Pulvar est la fiancée officielle d’un des cadres du Parti
socialiste et qu’en période, normalement, d’élections
présidentielles, elle devrait être mise sur la touche et ne pas
avoir droit au « commentaire politique » puisqu’elle
est partie prenante.
Et de ce point de vue là, on voit
vraiment qu’il y a un effondrement de la déontologie au niveau du
journalisme en France et des règles je dirais,
politico-républicaines. Ce qui est très important, parce que même
si ces règles ont toujours été bafouées, bafouer des règles qui
existent, c’est pas la même chose que de les supprimer, de les
laisser s’effondrer.
Faire le mal en sachant qu’il y a
le Mal et le Bien, c’est pas la même chose que dire qu’il n’y
a plus ni de Mal ni de Bien.
Et donc ça veut dire qu’on a
encore descendu d’un cran. Non pas dans le mensonge républicain,
mais dans l’effondrement républicain. C’est de voir aujourd’hui
que la plupart des journalistes sont maquées avec des politiques,
que y’a une confusion totale des genres.
On voit que revient dans le champ
journalistique pareil madame DSK qui devrait
normalement aller se cacher en Israël et ne plus revenir du tout.
Mais non, c’est toute honte bue, sans vergogne.
Donc c’était pour finir sur ce
sujet. La conne du mois Audrey Pulvar. Je serais moi d’origine
africaine et français, ça me ferait mal de voir que cette personne
est censée me représenter.
Et ce qui veut bien dire
effectivement que la communauté des français d’origine africaine
n’a pas encore atteint son autonomie pour n’avoir que ça à nous
proposer.
Le vote musulman et
Marine Le Pen
Oui eh ben là, c’est pour
rebondir sur l’idée des « communautés dominées ».
Ce qui caractérise les communautés
dominées – parce qu’on est dans un monde de communautés, faut
pas mentir, hein. – c’est qu’elles ne choisissent pas leurs
représentants et que leurs représentants sont systématiquement
choisis par soit la République, ou en fait la communauté qui domine
la République. C’est assez confus.
Et là de ce point de vue-là, j’ai
pu le vérifier récemment par un face à face que j’ai eu à
Oumma, à la radio qui s’appelle Oumma, qui est censée être une
radio qui défend les intérêts de la communauté musulmane de
France.
Et en face de moi on m’a mis un
type qui s’appelait Chaambi. Donc on a vu notre face à
face, je veux pas trop revenir dessus.
Mais c’était assez triste parce
que j’essayais de lui expliquer, justement lui qui ne faisait que
pleurnicher qu’on ne lui donnait pas depuis des générations
l’égalité, que l’égalité ça ne s’octroie pas, ça se
gagne. Ça s’obtient dans un rapport de force, et qu’y’a rien
de plus.
C’est la meilleure démonstration
qu’on est resté un dominé et qu’on est resté un indigène,
c’est de penser que le pouvoir vous est donné par le maître. Or
il ne faisait – même s’il aboyait fort parce que les maghrébins
savent pas demander gentiment. –, il ne faisait en aboyant et en
hurlant finalement sa souffrance que montrer qu’il n’avait :
un, toujours pas accédé à l’autonomie et à la respectabilité
et deux, qu’il continuait à avoir la même erreur d’approche,
c’est-à-dire de la quémander au nom de l’égalité.
Je veux dire tout ça, c’est un
enfant et un indigène pour ne pas avoir compris qu’il reste un
indigène, que l’égalité, ça s’obtient de haute lutte dans un
rapport de force. Quand on vous l’octroie, c’est que ce n’est
pas l’égalité. Et c’est pour ça qu’on ne la lui a jamais
octroyée. Donc je n’ai pas pu développer plus loin dans ce débat
avec lui parce qu’il gueulait et il disait beaucoup de bêtises. Il
me parlait de, il me parlait à un moment donné de « la France
de Pétain ».
J’ai été obligé de pas lui
dire, de pas lui mettre dans la gueule en tant que musulman, le Grand
Mufti de Jérusalem ou la SS musulmane
bosniaque.
Et donc je voudrais revenir
là-dessus. C’est sur l’idée de « qu’est-ce que c’est
que la maturité d’une communauté ? »
Il est. Aujourd’hui ce qui est
tragique, c’est de remarquer que les…, ce qu’on appelle les
arabes – parce qu’à la limite, appelons-les comme ça, alors que
ce sont des maghrébins de culture musulmane français issus de
l’immigration ; on va [les] appeler, les arabes – sont
toujours la communauté la plus mal vue de France, la plus méprisée
de France, la plus humiliée de France.
Je parlerai pas des Africains parce
que c’est encore autre chose. M’enfin tout ça c’est l’Afrique
hein. Afrique du Nord, Afrique sub-saharienne.
Et ils sont toujours les plus mal
lotis parce qu’en réalité, ils n’ont toujours pas accédé au
pouvoir politique parce qu’ils n’ont aucun pouvoir économique.
C’est cette question-là que je voulais aborder avec lui [Abdelaziz
Chaambi]. Et qu’en fait, pour être respecté politiquement, il
faut avoir atteint une certaine puissance économique.
Et je voulais mettre en fait cette
misère de l’arabe de France, arabe entre guillemets, avec la
situation de deux communautés, on va dire, halogènes mais qui ont
réussi à se faire respecter en France :
- la communauté sino-vietnamienne
issue de notre ancien empire colonial aussi, avec une décolonisation
violente donc très, très comparable à la question du Maghreb,
- et la communauté juive.
Voilàn c’est ces deux. Pour que
les maghrébins de France commencent à comprendre où pourrait être
comment dirais-je, quelle pourrait être la stratégie pour enfin
devenir une communauté respectée.
Parce que, en fait, c’est dans le
but d’aider. Parce que moi personnellement, ça ne me gène
pas spécialement. Je trouve ça tragique mais ça me, c’est
pas mon problème. C’est le leur, quoi voilà.
Et donc on voit bien que la
communauté vietnamienne a réussi à se faire respecter en France
sans jamais pleurnicher sur la colonisation, sans jamais demander ni
de repentance, ni de réparation, mais par contre, en atteignant très
vite l’autonomie économique, en étant ses propres producteurs
d’emplois. On a jamais un vietnamien qui demande qu’on lui donne
du travail comme un maghrébin. Les vietnamiens, ils le créent le
travail.
Et finalement, on a aucun « racisme
antivietnamien » en France. Jamais. Personne, ni du côté
français, ni du côté vietnamien ne se sert de l’histoire
coloniale, ni pour la valoriser, ni pour la diaboliser. Les
vietnamiens ne demandent aucune réparation mais ont tout obtenu par
leurs capacités de travail et d’adaptation.
Ils sont absolument pas dans
l’assimilation. Ils sont dans le communautarisme on va dire de
séparation. Et tout se passe bien.
Donc, c’est une intégration
totalement réussie sans passer par le mensonge assimilationniste.
Parce qu’en fait, ils ont gardé
toutes leurs coutumes et on leur a rien demandé d’ailleurs.
Ce qui veut dire que la France ne
demande rien d’autre finalement que des gens qui respectent les
natifs et qui apportent leurs comment dirais-je, leurs qualités à
la France.
C’est-à-dire qui apportent même
des points de PIB.
C’est-à-dire que globalement, les
sino-vietnamiens français apportent des points de PIB, ne
remplissent pas les prisons et ça suffit pour que les français les
accueillent chaleureusement et ne se posent jamais la question de
leur légitimité française.
Donc je dis aux maghrébins, plutôt
que d’écouter l’aboyeur Chaambi, faux dur, faux stratège, faux
combattant politique et looser intégral. C’est…, je…,
malheureusement pour lui. Et je comprends sa souffrance. Mais il faut
l’analyser. Regardez comment ont fait les vietnamiens. Y’a
peut-être des exemples à en tirer.
Et maintenant prenons l’autre
communauté qui est la communauté juive que monsieur Chaambi
essayait de me pousser à provoquer en espérant que peut-être ça
lui…, que nos « maîtres à tous » lui donneraient un
petit boulot.
Mais si on veut oser parler de la
communauté juive, avec courage et virilité comme je le fais moi et
comme il n’a jamais le courage de le faire lui, si les français
respectent les juifs en France, c’est pas parce qu’ils les
admirent ou qu’ils respectent le comment dirais-je, le judaïsme.
La tradition française, on le sait
– les juifs le savent mieux que nous – c’est de mépriser le
judaïsme, hein, comme système de valeurs de menteurs, de voleurs,
etc.
Ce qui est d’ailleurs validé par
tous les écrits français depuis… et occidentaux depuis…, depuis
on va dire les romains, hein. Depuis Cicéron en passant par
Voltaire. Enfin voilà. Je n’ai pas…, jamais trouvé un
auteur qui dise du bien des juifs en France.
A part peut-être Charles
Péguy parce qu’il est mort très jeune.
Mais sinon je peux vous citer que
tous les grands auteurs européens ont dit pis que pendre des juifs
et toujours la même chose, hein : peuple de menteurs et de
voleurs, en gros.
Dickens,
Victor Hugo,
Shakespeare,
Napoléon.
J’avais dit tout à l’heure Cicéron. Dostoïevski,
Tolstoï aussi, je crois. Enfin !!
Tous les dirigeants politiques :
Catherine de Russie, Louis XI…
Bon, enfin, je veux dire, vous ne
trouvez pas quelqu’un qui en a dit du bien.
Et pourtant.
Et pourtant, les juifs sont
parfaitement respectés en Occident et en France. Et respectés
pourquoi ?
Parce que redoutés et craints.
Et finalement ils se sont, ils ont
imposé le respect, ce qui est un constat à faire que je fais
moi-même hein, je veux dire, voilà.
Et comment l’ont-ils fait ?
Ils ont d’abord pris je dirais.
Ils se sont imposés économiquement puis en ayant un pouvoir
économique, ils se sont fait respecter politiquement.
Ce qui veut bien dire que quand on
regarde l’histoire, que ce soit l’histoire des vietnamiens,
l’histoire des juifs, c’est-à-dire l’histoire des communautés
exogènes ou halogènes en France, le voie du respect et de
l’intégration réelle passe jamais par des revendications
égalitaristes et du blabla droit-de-l’hommiste mais par la prise
de pouvoir économique qui entraine le respect politique.
Et donc…, et les maghrébins de ce
point de vue-là, sont dans un échec total. Ils n’ont jamais
éteint l’autonomie économique et du coup ils n’ont jamais
atteint non plus le respect politique.
Et ils continuent à mendier du
travail et à mendier le respect, ce qui est…, ce qui veut dire
qu’ils sont totalement dans l’indigénat.
Et ceux qui sont le plus dans
l’indigénat étant effectivement Houria Bouteldja qui eux
mendient avec colère et arrogance et sont que sur ce logiciel de la
mendicité, du pathos néocolonial, etc. Ce qui prouve bien que
c’est le pire contre-sens. Ce sont les plus indigènes de
tous.
Et je le dis aux maghrébins qui en
ont marre d’être pris pour de la merde – parce que je comprends
que c’est douloureux alors qu’ils sont là depuis quatre
générations, que leurs ancêtres ont versé du sang pour la France,
etc. – eh ben, qu’ils comprennent comment ça marche réellement.
Qu’ils arrêtent d’écouter
leurs manipulateurs, ou leurs maîtres dont je ne suis pas – ni
maître, ni manipulateur – et qu’ils comprennent que leur pouvoir
communautaire ne viendra que de leur réussite économique qui
comment dirais-je, débouchera forcément sur un respect politique.
C’est-à-dire enfin ils choisiront
leurs propres représentants. Et que ces représentants ne seront pas
leur honte et ne seront pas comment dirais-je, des suceurs de
dominants comme ils le sont tous en réalité.
Et n’enverront pas toute cette
horde de traitres qui va de Djamel Debbouze,
en passant pas Doc Gynéco et même d’ailleurs Joey
Star, qui ne peuvent exister qu’en trahissant, en
ralliant systématiquement.
Ce qui est quand même très
déprimant, je le conçois.
Donc maintenant pour finir
là-dessus, je vais rebondir sur le fait que… Pourquoi je ne
supporte plus souvent d’être insulté par des franco-musulmans qui
me reprochent mon vote Marine Le Pen en me traitant de traitre
par exemple.
Je…, si les gens comprennent mon
raisonnement, s’ils veulent se faire respecter en tant que
musulmans, il faut qu’ils aient donc, qu’ils accèdent donc à un
certain pouvoir économique.
Et pour ça, il faut qu’ils
identifient quel est leur intérêt en tant que communauté comment
dirais-je, majoritairement dans une situation de classe objective,
quel est leur intérêt au niveau électoral pour renforcer leur
pouvoir comment dirais-je, économico-social.
Eh ben, s’ils font cette analyse
hein : quel est mon intérêt en tant que citoyen français et
être économico-social français ? Quel est mon intérêt même
pour que je sois respecté en tant que musulman demain ?
C’est de ne pas voter pour
quelqu’un comment dirai-je, qui va me fragiliser socialement et
économiquement.
Or on voit bien que ça veut dire
qu’il faut voter pour un candidat qui est contre l’immigration et
les sans-papiers, qui est pour la défense du petit salariat, des
fonctionnaires, de tout ce qui défend les humbles et les petits
salariés en France. Puisqu’en fait les musulmans dont on parle
sont majoritairement issus du bas de la basse classe sociale.
Les saoudiens n’ont pas ce
problème évidemment.
Et donc en fait, en dernière
instance, le vote le moins pire pour un musulman conscient que son
statut de musulman vient d’abord de son statut économico-social,
le vote le moins pire quand on fait l’addition de tout ça, aurait
été le vote Front national.
Et si y’a autant de maghrébins
musulmans stupides – y’a pas que ça. – qui m’insultent en
disant « que je suis un traitre et je suis pas un ami des
musulmans parce que je vote Marine Le Pen et que je le dis »,
c’est qu’ils n’ont atteint aucune maturité politique réelle.
Car en fait pour se faire respecter
en tant que musulmans, il faut qu’ils arrivent, il faut qu’ils
choisissent l’option économico-sociale qui correspond à leurs
intérêts de classe bien sentis.
Or qu’est-ce qu’un musulman
aujourd’hui en France ?
C’est souvent un prolétaire,
c’est souvent un type qui est au bas de l’échelle sociale et qui
a intérêt à choisir un régime de protection sociale, un régime
qui comment dirais-je, s’oppose à la déferlante néolibérale
mondialiste qui elle favorise plutôt les autres communautés dont on
a parlé tout à l’heure, hein.
Et là je vais…, réfléchissez
puisque là je…, c’est une bouée que je lance.
Vous verrez que si vous aviez
atteint une certaine maturité politique et que vous n’étiez pas
juste des indigènes musulmans mais des citoyens musulmans, votre
lecture économico-sociale de ce que c’est la politique et le vote,
vous aurait amené peut-être à comprendre mon vote Le Pen et à
arrêter de me traiter d’« antimusulman » ou de
« faux-ami des musulmans » parce que je dis, j’ai le
courage, l’honnêteté, de dire que je vote Marine Le Pen.
Finalement le vote Front national
est votre intérêt aussi. Mais vous ne l’avez toujours pas
compris, parce que vous restez comment dirais-je, politiquement des
immatures. Et socialement des indigènes. Voilà.
Je finirai là-dessus.
Lettre d’un
autre juif orthodoxe
Je reçois régulièrement des
messages de sympathie de juifs orthodoxes qui me disent, d’ailleurs
comme certains musulmans me disent : « Vous ne savez pas
quel est l’Islam authentique. »
C’est un débat compliqué, parce
que y’a pas de clergé en Islam. Donc euh. Mais ça veut dire que
y’a des débats très compliqués. Donc les gens qui disent :
« Les musulmans ou les arabes sont avec moi. », comme un
crétin qui s’appelle Nabe, ça n’existe pas,
voilà. Y’a des musulmans…, c’est…
Et pour les juifs…, finalement
c’est pareil. Je le découvre de plus en plus. Je reçois des
messages de sympathie de juifs orthodoxes. Qui se présentent comme
juifs orthodoxes.
Alors j’en ai…, j’en avais lu
l’autre jour un extrait. Un extrait de courrier.
Là j’ai reçu un autre courrier
dont je vais vous lire un petit bout.
Alors là ce courrier émane d’un
juif orthodoxe israélien, c’est-à-dire qui vit en Israël. Et il me
dit.
Alors il me dit déjà qu’il était
d’accord avec moi sur le fait que je montrais du doigt ces juifs
mauvais.
Et alors lui me disait [dans sa
première lettre] la même chose que l’autre juif orthodoxe. Il me
disait [dans sa première lettre donc] :
« Ces
juifs là ne sont pas des vrais juifs. Ce sont des apostats. »
Et il me disait même :
« Leur rabbin Bernheim ne nous représente pas. C’est
un apostat. Ce n’est pas un défenseur de la vraie religion. »
Etc.
Donc je creuse le sujet et je lui
propose, je lui dis : si vous voulez faire comprendre aux
citoyens français ce qu’est un vrai juif pour faire baisser
l’antisémitisme qui monte. Parce que c’est vrai que si on
associe systématiquement le judaïsme à Bernard-Henri
Lévy, à Alain Minc, à Attali et à d’autres,
il est évident que c’est pas bon pour la communauté juive.
Alors comme il me disait qu’il
était inquiet, non pas de ce que je disais, mais des commentaires
violents qu’il y avait sous mes vidéos, je lui ai proposé de
faire une vidéo explicative pour dire qu’est-ce que c’était le
vrai judaïsme pour un juif orthodoxe authentique. Et là, c’est
une partie de sa réponse que j’ai imprimée.
Il me dit :
« Monsieur
Soral merci de m’avoir répondu aussi vite. »
Et alors là, je lis un extrait :
« En
Israël ils connaissent votre discours. »
Donc il parle des juifs orthodoxes.
« Et ils
nous ont relégués à être des juifs inférieurs à eux, les
bolcheviks, car ils le sont encore. »
Ce qui veut dire que pour ce juif
orthodoxe israélien, les juifs dominants, pour eux, c’est des
bolcheviks.
Pour lui, c’est des bolcheviks. Ce
que je ne comprends pas tout à fait. Mais peut-être qu’il
faudrait creuser le sujet quoi. C’est-à-dire, ça veut dire en fait,
« des matérialistes et des laïcs », sans doute.
« Ce qui
pourrait les déranger sérieusement, c’est qu’un non-juif leur
dise que leur rôle n’est pas d’être en politique ou dans le
showbiz, mais d’être un peuple de prêtres. Et pour cela ils
doivent étudier en école talmudique. »
Donc voilà. Il dit finalement, ce
juif orthodoxe dit la même chose que ce que me disent les autres
juifs orthodoxes : que les juifs, normalement, sont un peuple de
prêtres.
C’est-à-dire une avant-garde morale
et religieuse qui doit montrer l’exemple. Et ça par l’étude
voilà. Ça c’est intéressant.
Et alors là il me dit quelque chose
qui est une véritable bombe et que je lis parce que je n’oserais
jamais le dire par ma bouche :
« Pour le
monde orthodoxe les lois de Nuremberg ne sont pas des
lois antisémites, au contraire. On retrouve ces mêmes lois dans le
code de loi juive, le Choulhan Aroukh »
Donc là, je veux dire. Là c’est
de la bombe atomique, je veux dire. (rires)
C’est-à-dire que cette liberté,
cette honnêteté, ce courage chez un juif orthodoxe israélien force
le respect et nous montre bien qu’il y a tout…, que y’a…,
voilà qu’en réalité, y’a pas...
Y’a un débat très ouvert qui
pourrait exister si y’avait pas effectivement, « la
manipulation de certains apostats. »
Qui finalement trahissent tout le
monde, y compris le judaïsme authentique.
Alors il me dit aussi :
« Peut-être
qu’il serait intéressant de faire une vidéo interview avec une
personne de mon type !? »
Alors là je dis. Et il me dit :
« Je sais
que vous êtes très occupé et que l’envie vous manque. »
Alors je dis : Non seulement
l’envie ne me manque pas. Mais si un juif orthodoxe authentique se
présentait à nous, Égalité & Réconciliation,
pour que nous fassions une interview où il nous présente ce que
c’est que le judaïsme authentique respectable, je serais, je me
ferais un devoir moral de la passer sur Égalité &
Réconciliation en comment dirais-je, à la une. Voilà à la UNE
!!
Et je…, et je lance l’appel.
Après il me dit :
« Une
dernière question. Avez-vous déjà visité Israël ?
Seriez-vous intéressé de venir ? Je me ferai un plaisir de
vous guider gratuitement, que ce soit dans la ligne verte, ou en
dehors. Voilà, salutations. »
Et ce jeune homme s’appelle Aaron.
Alors je lui dis : je serai
très content de visiter Israël. Mais je pense que je vais avoir du
mal à rentrer. Si je rentre, vu que c’est pas lui qui a le
pouvoir, j’aurais peut-être encore plus de mal à en ressortir.
Mais bon. Mais je ne désespère pas
un jour de visiter effectivement, de rendre visite à des juifs
orthodoxes qui vivent en Terre Sainte.
Il faut se rappeler qu’ils vivaient
depuis des siècles en Terre Sainte et que les tensions sont plutôt
venues du sionisme. Avant ils vivaient en bonne intelligence avec les
autres monothéistes de la région.
Et j’espère qu’un jour, je
pourrai effectivement visiter, sans aucune angoisse, les juifs
orthodoxes de Jérusalem dans un monde enfin qui aura retrouvé la
paix et où Jérusalem sera la capitale, non pas de l’État
d’Israël et du monde, comme le souhaite Attali, mais la capitale
des comment dirai-je, des monothéismes réconciliés et
fraternels.
Donc je finis là-dessus.
Et mon commentaire effectivement qui
rejoint…, qui m’a obligé à pousser la réflexion et qui rejoint
les analyses de Gilad Atzmon, autre juif israélien critique
dont le livre est excellent. Je l’ai encore relu là. C’est…,
chapeau. Il fait vraiment le boulot. C’est d’une honnêteté et
d’une intelligence incomparable.
Et alors je fais un commentaire très
synthétique qui rejoint l’analyse de Gilad.
C’est que finalement le juif
religieux craint Dieu. C’est-à-dire il sait qu’il fait partie, non
pas d’un peuple élu, mais d’un peuple choisi pour être une
avant-garde morale pour guider l’humanité. Et qu’en réalité, son
châtiment régulier est qu’il ne s’est pas montré à la hauteur
de l’élection divine.
C’est-à-dire que Dieu le punit en
permanence parce qu’il comment dirais-je, il ne se montre pas à la
hauteur de l’élection.
Et que en fait, le juif religieux
est un type qui craint Dieu et qui se pose en permanence le problème
de n’être pas au niveau.
Et…, alors que le juif laïque,
celui qu’on subit toute la journée….
Juif laïque déjà ça veut rien
dire. C’est un oxymore très malsain.
Lui se prend pour Dieu. C’est-à-dire
qu’il se prend pour le peuple messie. Et lui c’est l’arrogance
totale et qui est en dernière instance, on le remarque, une
arrogance tribale.
C’est-à-dire : « Je suis
juif donc je suis supérieur. Et vous me devez l’allégeance
parce que j’ai des prix Nobel et parce qu’il y a eu la Shoah. »
Et en fait, y’a un contre-sens
total entre le « peuple choisi » du juif orthodoxe, qui
lui est un combat avec lui-même pour s’élever au niveau de
comment dirais-je, pour être à l’image de Dieu. Ce qui est un
travail permanent d’études et de modestie.
Et le juif laïque donc, qu’on
subit toute la journée en France, qui se prend pour Dieu.
C’est-à-dire, qui a intégré finalement, l’air de rien, un espèce
de racialisme, de suprémacisme tribaliste, qui en fait un être d’un
narcissisme inouï, d’une arrogance inouïe et d’un mépris
inouï.
Et je dis donc, comme le dit bien
Gilad Atzmon : le problème aujourd’hui, c’est le juif laïque.
C’est-à-dire celui que se prend pour un élu. Un élu alors qu’on
a pas voté. C’est-à-dire qu’il pense qu’il a le pouvoir et
qu’il a en lui je dirais, « le divin ». Donc qu’il
n’a rien à chercher. Tout est en lui. Il n’a…
Le doute comment dirais-je, le doute
grec, la saine utilisation du Logos, le questionnement sur soi, le
respect des autres, ou même son rôle de guide moral, tout ça a été
perverti pour devenir un petit con arrogant.
Et donc là, je rejoins finalement,
après la lecture de la lettre d’Aaron et du livre d’Atzmon,
[l’idée] que finalement, le problème n’est pas le juif
religieux ou le juif déjudaïsé qui est un citoyen d’origine
juive : c’est bien l’arrogance de ce juif laïque dominateur
et tribaliste qui finalement ressemble aux élites israéliennes
actuelles.
Les Netanyahu,
Liberman qui n’ont rien de religieux et qui ressemblent un
peu à la clique de dominateurs qu’on a aujourd’hui en France. Qui
sont…, qui méprisèrent le goyim et qui trahissent le judaïsme
authentique.
Et donc j’appelle de mes vœux et
je lance même un appel. J’appelle de mes vœux un témoignage
pédagogique d’un juif orthodoxe, d’un juif authentique qui
effectivement dise tout ça. Mais en tant que juif.
Parce que c’est… Évidemment je
ne suis pas… C’est très dangereux pour moi de le dire.
Mais je pense que c’est… Ça
serait une des clefs de la réconciliation.
Je donne la clé de la
réconciliation pour le musulman authentique : je montre
finalement l’exemple vietnamien qui est un bon exemple de
communautarisme intégré. De séparation mais intégré.
Et je montre du doigt le problème
effectivement de cet oxymore, de ce juif laïque dominateur,
finalement trahissant les règles, l’égalitarisme républicain. Et
trahissant aussi finalement, l’élection divine bien comprise.
Je finirai sur ce sujet dangereux
mais ô combien intéressant et utile.
Et quand on
pose la question qui donne la publicité et à quel titre et à quel
prix en France on comprend les rapports de force.
La Licra c’est
quoi au juste ?
Alors il y a plusieurs raisons de
parler de la Licra. Y’a d’abord parce que la Licra a essayé de
s’opposer à la diffusion du film de Dieudonné :
L’Antisémite.
Film que j’ai là. Dont je
recommande le visionnage parce que c’est un film, contrairement à
ce qu’on dit, de très bonne qualité. C’est un film d’Art et
Essai, d’artiste authentique où Dieudonné est très bon en tant
qu’acteur. Un film très drôle, dans lequel je joue un petit rôle
amusant. Rôle de composition bien sûr.
Donc faut dire que même l’argument
de dire « c’est un mauvais film mais il a le droit. » :
c’est pas vrai. Et c’est bien meilleur que toutes les pochades.
J’ai revu l’autre jour Le Boulet.
C’est de la merde. C’est bien meilleur que les films de Gad
Elmaleh, etc., etc., je veux dire. C’est un bon
film d’Art et Essai.
Mais pour rebondir, on a vu que la
Licra avait prétendu interdire la diffusion de ce film.
Alors à un moment, on se dit mais
qu’est-ce que c’est que ce truc qui s’appelle la Licra qui
décide de la pluie et du beau temps en France, systématiquement par
la menace, la judiciarisation, la diabolisation. Taper au
porte-monnaie, etc.
Donc je pense que le mieux, c’est
de revenir déjà à l’origine de la Licra. Et pour ça, y’a un
excellent livre.
On le mettra en post production. On
l’incrustera pour que les gens le voient. Je pense qu’il est. Je
pense qu’il sera en vente sur Kontre Kulture au
moment de la diffusion. Qui est le livre d’Anne Kling
qui s’appelle La France licratisée.
La Licra au début est une structure
purement juive bolchevique dont le but est de comment dirais-je, de
couvrir des assassinats politiques notamment sur les territoires
français. Et au début ça s’appelle la « Ligue anti
pogroms ».
Et après ça devient la Lica, la
« Ligne Internationale contre l’antisémitisme ».
Donc en fait, c’est, si je
l’explique globalement en m’appuyant sur la sociologie juive,
c’est une structure comment dirais-je, de rapport de force, de
domination, de la communauté organisée. Ça fait partie des
structures de domination de la communauté organisée dont je parlais
tout à l’heure.
Communauté très respectée parce
qu’ayant accumulé historiquement beaucoup de structures de
pouvoir économique, idéologique, politique, etc. Ce que les
maghrébins n’ont toujours pas compris.
Donc cette Licra en fait, a rajouté
abusivement récemment – c’est après la Deuxième Guerre
mondiale – le « r » pour « racisme ».
Et là y’a un problème, c’est
que. On la montrera par des extraits. Il ya pas de noirs et de
maghrébins dans la structure de la Licra. Donc y’a pas de…,
c’est une structure très communautaire. C’est facilement
identifiable. On passera la liste des membres de cette structure.
Et maintenant un aperçu du comité
exécutif de la Licra :
Présidée par Alain Jakubowicz
Philippe
Schmidt
Martine Benayoun
David-Oliver Kaminski
Sabrina Goldman
Martine
Bernheim
Carine Block
Pierre
Bernheim
Annette Bloch
Ilana Soskin
Ari Sebag
René Guitton
Antoine Spire
Claude Dahan
Isabelle Quentin-Lévy
Roger Benguigui
Et Alain David
Et si on rebondit sur Atzmon :
que ces gens-là aient en charge l’antiracisme en France alors que
c’est une structure de…, on va dire, de pouvoir communautaire
juif en France, c’est très, très oxymorique et très ambigu.
Parce que normalement un juif antiraciste, si on va au bout de
l’analyse, c’est un oxymore.
Quand on prétend être le peuple
élu par le sang qui coule dans vos veines, on est pas vraiment le
mieux placé pour parler d’antiracisme. Donc ça, c’est déjà
une démonstration, un argument théorique.
Mais quand on voit l’histoire de
la persécution de Dieudonné.
Dieudonné qui est un antiraciste
authentique, je dirais antiraciste intrinsèque parce que c’est un
métis. Donc il est antiraciste dans sa chair puisqu’il est le
fruit d’un métissage d’un noir et d’un blanc. Donc il est
antiraciste intrinsèquement.
Et que tout son combat politique a
toujours été de lutter contre le racisme.
D’abord contre ce qu’il avait
identifié comme le racisme français du Front national. Et après en
prolongeant son antiracisme là où c’est nécessaire, en se
positionnant courageusement contre les colons de la bande de Gaza.
Et c’est à partir de là que
toute sa diabolisation a été mise en place. Non pas par le peuple
de France qui est un spectateur. Ou même par la République. C’est
faux. Puisqu’il a gagné trente procès sur trente-deux.
Mais par la communauté organisée,
qui se sert de tous ses bras armés pour effectivement châtier les
gens qui pointent du doigt leur illégitimité pour incarner
l’égalitarisme républicain, la laïcité, l’antiracisme.
Ça c’est une démonstration très,
très claire. Et là on arrive au bout de cette contradiction.
C’est qu’on a un Dieudonné qui
est un combattant antiraciste métis comique qui combat toujours
contre le racisme et qui se fait persécuter par une officine
communautaire qui ne représente personne mais qui a un poids
démesuré sur la République.
Et on a pu le vérifier
concrètement. C’est que quand Dieudonné est passé récemment à
Lyon, malgré le boycott intégral de la communauté organisée, et
non pas de la République – interdit de média et de publicité
qui n’est que la preuve d’une domination communautaire – il a
fait…, il a rempli, sans aucune publicité et malgré sa
diabolisation, une salle de 3500 personnes à Lyon.
C’est-à-dire que c’est le plus
gros vendeur de France de billets de spectacle vivant. Et devant
cette salle de 3500 personnes, il y avait à l’appel de la Licra
quatre militants de la Licra pour dénoncer Dieudonné comme ignoble
raciste.
Donc tout ça est la preuve d’un
comment dirais-je, d’une disjonction totale entre la réalité et
la manipulation. Et que cette manipulation est au bout, au bout, au
bout, de son obscénité.
Alors ce qui est rassurant, c’est
que Dieudonné vient de gagner son procès au tribunal je crois
administratif. C’est-à-dire que la Licra n’a pas le droit de
l’empêcher de diffuser son film sous prétexte qu’elle décide
qu’il serait antisémite ou négationniste. C’est un film comique
et ce n’est à la Licra de décider si le film est de bon goût ou
de mauvais goût, de qualité ou pas.
Et moi j’ai reregardé l’autre
jour, par exemple. Je regarde jamais le cinéma, mais j’ai
reregardé Le Boulet, un très mauvais
film, produit par Thomas Langmann, membre de la
communauté.
Dans ce film, il y a un mépris, une
dérision et ce qu’on pourrait appeler, quelque chose de très
insultant, pour les africains et pour les berbères. Mais c’est
traité sur un mode comique.
Je veux dire, Le Boulet n’est
pas plus, ni moins raciste, dans sa manière de montrer les berbères
et les africains, par des caricatures comiques, que Dieudonné dans
sa manière de montrer les juifs dans L’Antisémite.
Alors maintenant, il faudrait se
poser cette question clairement : pourquoi est-ce qu’on est
voué aux gémonies quand on fait de l’ironie ou de l’humour sur
les juifs et leur caractéristique admises par tous, y compris par
eux-mêmes, hein : c’est-à-dire malins, manipulateurs, doués
pour l’argent, très communautaires. Assez finalement, comment
dirais-je, « racistes » quand on creuse un peu. Dans
leurs certitudes tribales d’être « le peuple élu »,
etc., etc. Enfin je veux dire, c’est universellement admis.
Pourquoi ça, ça vaudrait d’aller
en prison ? Alors que quand on montre un peu la paresse des
africains, leur nonchalance, une certaine agressivité berbère, d’un
seul coup, c’est le libre droit de l’humour qui n’est pas
dangereux. Je parle pas de Case Départ où de films comme ça,
où on moque, on ricane, sur la traite négrière qui a fait des
centaines de millions de morts et de souffrance, alors qu’on a pas
le droit de ricaner ou de rire sur la Shoah qui est, quand même, une
séquence historique très courte. Et qui a fait beaucoup moins de
morts. Et qui a duré beaucoup moins longtemps que la traite
négrière.
Donc, pourquoi ce deux poids deux
mesures en France ? Est-ce que… Qui décide !?
Et jusqu’à quand va durer cette
obscénité qui ne fait jamais que révéler un dysfonctionnement
républicain. Un trait grand pouvoir communautaire de plus en plus
agaçant et gênant. Et de plus en plus comment dirais-je, moralement
et politiquement comment dirais-je insupportable et illégitime.
Et comment tout cela finira ?
Y’a deux voies. Y’a la voie de
la réconciliation nationale, de l’honnêteté, qui est la voie de
la République authentique.
Et puis y’a la voix du rapport de
force, du bas de fer, de la violence, de la malhonnêteté, de la
persécution systématique qui commence à sentir le roussi.
Donc je voudrais, j’aimerais voir,
à un moment donné, si les élites d’une certain communauté, qui
se targuent à juste titre, d’une très grande intelligence
stratégique à travers le temps, va être à la hauteur de comment
dirais-je, de sa tradition historique, ou à un moment donné, est en
train de démontrer qu’à force d’accumuler trop de pouvoir, trop
de certitudes et trop de narcissiques, elle devient un peu les
« petits marquis » d’une aristocratie décadente qui
serait à la veille de la révolution française dont elle n’aurait
pas vue les signes avant-coureur.
Donc une fois de plus, c’est un
message – comme le message que je lance à la communauté
maghrébine –, c’est un message que je lance à une autre
communauté, pour les pousser comment dirais-je, à rester au niveau
de leur « intelligence multiséculaire » et de comment
dirais-je, de voir finalement les signaux qu’il faut être capable
de voir à certains moments, quand certaines stratégies ne marchent
plus.
Il faut savoir en changer.
Sinon en dernière instance, en
dehors des risques que je prends individuellement, sur le plan
collectif, c’est assez facile de voir que le danger est plutôt
finalement, de leurs côtés, en termes de communauté, en termes de
risque, que du mien.
Parce que moi, je ne suis qu’un
individu. Mais les savoyard et les gaulois de base ne seront jamais
mis en danger dans tout ça.
Je finis sur ce sujet. J’espère
qu’il a été bien compris. Enfin que mon message a été bien
compris. Comme un message de paix.
Publicis Groupe.
Structure de domination
Oui alors c’est le…, je fais le
lien… C’est qu’on s’est récemment offusqué de
l’incroyable…, des revenus, des bonus qu’allait touchés
l’ancien patron de Publicis quoi, Monsieur Lévy je crois.
Et effectivement on se scandalisait
de ça.
Evidemment tout ça est très
choquant. Y’a une inégalité sociale incroyable en France.
Incroyablement accrue entre les petites gens et les très riches.
C’est en train d’exploser de plus en plus.
Emmanuel Todd en parle
très bien. Sans doute que ça finira mal, d’une façon ou d’une
autre.
Mais moi je voulais rebondir sur
justement, les structures et les organisations de domination de la
communauté organisée. Justement pour voir comment on devenait une
communauté puissante en France.
C’est qui est intéressant chez
Publicis, c’est à deux niveaux.
C’est de voir que Pubicis est une
des deux structures en France qui a le monopole…, qui se partage le
monopole de la vente de publicités aux médias. Et que les médias
ne peuvent pas vivre sans publicités.
C’est-à-dire qu’un journal qui
vit sans publicités fait faillite.
Et qu’en réalité, ce monopole
qui a le droit de vie ou de mort sur les médias – donc sur le
comment dirais-je, l’idéologie, est en fait une structure qui est
entièrement sous contrôle communautaire.
Et on le vérifie par le fait que le
grand patron de ce truc, qui s’appelle Publicis, est
systématiquement un type issu de la communauté organisée dont on a
pas trop le droit de parler, parce qu’elle a tellement de
puissance, qu’elle nous fait peur. Mais je dirais, c’est
institutionnel. Ce qui est d’ailleurs contraire à la loi. C’est
qu’on avait d’abord Bleustein-Blanchet, puis Lévy,
puis maintenant le mari de la petite blonde à gros seins, Lapix
[Sadoun] qui a mon avis se prend
maintenant pour…, par la cuisse pour une…, se sent obligé face à
Martine Le Pen de défendre un peuple auquel elle n’appartient pas.
(…)
Donc en réalité, la domination se
fait par des prises de pouvoir économique qui débouchent sur des
contrôles idéologiques. Et après qui débouchent donc, sur du
pouvoir politique.
Et aussi bien, si on veut parler de
la puissance de la communauté organisée et faire de la vraie
sociologie honnête et courageuse – comme Sombart le faisait au
XIXème siècle – effectivement, et la Licra, et Publicis, sont
finalement, deux structures de domination, de contrôle et de pouvoir
politique complémentaire, de la communauté organisée.
Par la pub. Par la mise à mort ou
pas des journaux.
Et de l’autre côté, par le
terrorisme idéologique et la menace judiciaire et pécuniaire.
Que je connais bien et que d’autres
connaissent bien.
Et je vais me servir comme exemple
par rapport à Publicis. C’est que, par exemple, un type comme
Jean-François Kahn qui essayait de faire un
journal, qui a toute sa vie essayé de faire des journaux non-alignés
– L’évènement du Jeudi
puis Marianne – a toujours été,
quand il était pas sur la bonne ligne – c’est-à-dire une ligne
mondialiste, sans frontières, qui intéresse nos dominants, qui
intéresse nos fameux prédateurs nomades – il s’est fait à
chaque fois châtier. On lui a fermé le robinet de la pub.
Et on ne lui a rouvert le robinet de
la pub… Donc soit il fermait boutique avec un journal qui se
vendait bien mais qui n’avait pas de pub. Soit pour qu’on lui
donne la pub, il fallait qu’il revienne sur sa ligne idéologique.
Et on voyait que progressivement, il y avait un infléchissement
idéologique. Et d’ailleurs une introduction dans son canard, de
signatures de plus en plus qui dénonçaient un entrisme
communautaire de plus en plus grand.
Tout ça est de la sociologie, je
veux dire, vérifiable intégralement.
Et Jean-François Kahn a été
l’exemple du type qui a subi ce type de mise au pas
idéologico-économique.
Et si on prend un exemple un peu
avant, on peut comprendre comme ça, la disparition progressive de la
presse on va dire, de droite authentique, à travers justement
l’empire Hersant. Et comment l’empire Hersent est
finalement mort. Car ce grand empire de presse était un géant
fragile. Car il n’avait pas, il ne contrôlait pas la publicité.
Et comme je le dis, un journal sans publicité est un journal qui
meurt.
On le sait nous parce qu’on a
tenté l’expérience Flash.
Et quand on pose la question qui
donne la publicité et à quel titre et à quel prix en France ?
On comprend les rapports de force politico-économico-communautaires.
Et c’est ça faire de la
sociologie authentique. Ce qu’aucune sociologue ne fait en France.
Et je ne fais jamais quand je dis
ça, que continuer le travail que faisait un très grand sociologue
allemand qui s’appelle Werner Sombart, au XIXème siècle.
Dont comme par hasard, certains de ses livres sont totalement
introuvables alors qu’ils sont le sommet de la sociologie, sans
aucun conteste.
Peut-être qu’un jour d’ailleurs
on essaiera de faire en sorte que les gens puissent lire ce très
grand sociologue injustement mis sur la touche.
Par qui ? La question est
posée.
L’affaire Günter
Grass
Alors l’affaire Günter Grass.
On tourne toujours autour des mêmes
questions malheureusement. Mais c’est comme ça. C’est l’esprit
du temps.
Günter Grass qui représente, par
excellence, la gauche coupable allemande post-national-socialisme. Ce
qui lui a valu d’ailleurs d’avoir le prix Nobel de littérature.
Faut bien comprendre que dans cette
logique de la, je dirais, de la « toute-puissance de la
communauté internationale » sur l’idéologie occidentale,
y’a tout un… Je l’avais dit.
Y’a tout un système je dirais, de
distribution de bons points et de mauvais points et de domination par
l’idéologie dominante qui passe par les Oscars hollywoodiens, qui
passe par les prix Nobel aussi.
Donc si Günter Grass, à un moment
donné, a eu le prix Nobel de littérature, c’est qu’il est
totalement conforme à l’idéologie dominante post-Deuxième Guerre
mondiale. Il a donné tous les gages, enfin voilà.
Et au bout du bout, du parcours,
parce que le type va bientôt crever, il est presque mort… Ça me
rappelle un peu les derniers sursauts de dignité de Raymond
Barre , ou de François
Mitterrand et d’autres.
Il vient là de sortir un poème qui
est un très mauvais poème parce que je pense pas du tout que ce
soit un grand écrivain et un grand poète.
Il était utile à la cause des
comment dirais-je, du « droit-de-l’hommiste mondialiste »
mais ça n’a jamais été un grand auteur à mon avis.
Et il a écrit un poème assez
médiocre [Ce qui doit être dit] mais qui désigne bien
l’État d’Israël comme responsable de la Troisième Guerre
mondiale à venir. Ce qui est quand même pas rien pour Günter
Grass.
Et alors évidemment, Günter Grass
est assez fragile. Parce que ce type qui a pourfendu l’Allemagne de
ses parents toute sa vie – pour avoir le droit d’exister sans
doute d’ailleurs – a un regret sans doute sincère, fruit quand
même d’une diabolisation tellement violente effectivement que
beaucoup, beaucoup, d’allemands ont été lobotomisés
pratiquement.
Il a quand même avoué récemment,
il y a quelques années, qu’il s’était engagé dans la Waffen
SES.. Ce qui
veut dire qu’il a quand même caché ça toute sa vie.
Ce qui prouve bien quand même, que
ces êtres qu’on nous montre comme des êtres de…, enfin des
« parangons de morale », sont quand même globalement que
des tricheurs et des menteurs eux aussi. Parce qu’il aurait pu nous
le dire avant, qu’il s’était engagé dans la Waffen SS jeune. Ça
voulait dire quand même quelque chose. C’est que ce rêve
hitlérien, il y a cru lui-même. Et il nous l’a dit il y a
quelques années seulement.
Ça veut dire qu’il est très
fragile aujourd’hui. Donc il se fait évidemment traiter
d’antisémite parce qu’il a osé montrer du doigt Israël comme
le danger pour la paix mondiale. Ce qui est admis à peu près par
tout le monde en privé et par quelques courageux en public.
Donc c’est pour vous dire
qu’aujourd’hui, les consciences morales qui sont même validées
par le système mondialiste, plus on se rapproche du danger, du
danger final, plus finalement ils osent – parce qu’ils vont
mourir bientôt ou parce que l’immoralité leur est insupportable –
désigner le vrai danger du monde comme étant Israël.
Et Israël de…, effectivement, de
Netanyahu-Liberman. C’est-à-dire de cet État néo-spartiate, qui
sans vergogne, affiche je dirais, une prétention à la domination, à
un suprémacisme racialo-religieux.
Enfin d’une religion,
effectivement qui d’ailleurs, est pointée du doigt par les
orthodoxes, je l’ai dit tout à l’heure.
Un de moins.
(Richard Descoings)
Alors dire que c’est une bonne
nouvelle, ça serait pas correct. Il faut pleurer la mort de ce
« grand commis de l’État », de ce « grand
français », de ce « grand pédagogue » et de ce
« grand directeur d’école » qui était monsieur
Descoings. Je ne suis pas très, très, très malhonnête. Donc je
vais dire : « Paix à son âme. » [Prout]
Voilà c’est fait. Voilà parce
que j’ai horreur de la tartufferie et de la malhonnêteté ?
Je pense que mes ennemis se réjouiront, enfin ne pleureront pas, ma
mort. Et je ne vais pas pleurer la mort de Descoings.
Mais je vais plutôt me servir de
cette histoire triste et misérable – misérable d’ailleurs pour
l’image de la France – pour faire de la pédagogie, une fois de
plus, en faisant de l’histoire honnête, du journalisme honnête et
de la sociologie honnête. C’est mon travail, voilà.
Donc monsieur Descoings, j’avais
un contentieux personnel avec lui, parce que comme on va le montrer
dans le…, grâce à notre travail de postproduction, il m’avait
fait chasser par la police de l’école de Sciences Politiques.
Alors je vais rappeler cet épisode
pour ceux qui ne le connaissent pas.
J’avais été invité par
l’association des élèves de Sciences Po. Ce qui veut dire que y’a
pas que des cons à Sciences Po même si c’est une usine à cons.
J’avais été invité à dédicacer
mes livres au salon du livre organisé par Sciences Po. Qui est un
salon du livre qui se passe dans l’école, le jour d’une journée
portes ouvertes où n’importe qui peut venir se faire signer les
livres, acheter des livres.
Et moi j’étais invité en tant
qu’auteur par l’association des élèves.
A un moment donné, Descoings…, et
je crois d’ailleurs…, donc c’est l’entourage de Descoings et
l’entourage…, un entourage très marqué communautairement de
Descoings – toujours les mêmes – ont dit : « Il
n’est pas question qu’Alain Soral qui est notre ennemi et qui
nous défie, mette les pieds dans l’école de Sciences Politiques.
» Parce que pour eux, ça équivaut à rentrer dans une synagogue
avec un casque à pointe, voyez. Mais c’était ça l’origine.
Descoings lui-même n’avait même
pas fait attention à ça. Mais la communauté toute puissante
qui domine totalement cette école aussi – on va le démontrer –
a dit : « Il n’est pas question que Soral mette les
pieds dans cette école. »
Et comme j’ai été invité et que
j’étais sur le programme et que j’étais invité par
l’association des élèves, c’est-à-dire, y’avait quand même
quelque chose de l’ordre du respect des règles et de
l’administration, etc., j’ai été appelé par un sbire de
Descoings la veille qui m’a dit :
« Voilà
nous sommes très embêtés. Mais si vous venez signer vos livres à
Sciences Po, nous savons par des bruits, par des indiscrétions,
qu’il a été prévu un commando d’extrémistes juifs sionistes
pour vous ratonner. »
Ce qui avait déjà eu lieu en 2004
à la librairie. On était pas très loin [dans les dates]. Donc ça
avait déjà été fait . Ça avait été fait deux fois. Donc
c’était crédible.
Et ils m’ont dit : « Nous
vous conseillons de pas venir car nous ne pourrons pas assurer votre
sécurité. »
Donc, c’était ça le message qui
m’était envoyé pour que je ne vienne pas et qu’on dise, et
qu’ils disent comme ils l’ont fait après – tous les
témoignages sont là – que en fait, je n’étais pas venu par
peur ou parce que simplement, j’avais méprisé mes lecteurs.
C’est-à-dire qu’il était prévu,
en plus, qu’on ne dise même pas que j’étais décommandé pour
menaces, mais qu’on dise aux gens qui venaient me voir – ce
qu’ils ont fait d’ailleurs. C’est vérifiable par des centaines
de mails de témoignage. : « Soral n’est pas venu. On
sait pas pourquoi, voilà. »
Donc c’était un peu comme quand
Besancenot m’avait fait virer de chez Moati
en disant que « j’avais pas le courage de venir »
Toujours les mêmes procédés
dégueulasses de manipulation, etc. Bien identifiables en termes de
système de valeurs : le mensonge et la manipulation
systématiques comme code d’honneur, voilà. Et comme technique
d’affrontement, hein.
Et donc j’avais dit : « Ok.
Merci de me prévenir. » Et j’avais fait croire que je ne
viendrais pas.
Et le lendemain, je me suis pointé.
Avec des camarades. Mais je me suis pointé.
Et là, y’avait un service de
sécurité mais comment dirais-je privé, qui était beaucoup des
maghrébins de banlieue.
Parce que normalement, les
maghrébins de banlieue, comme communauté dominée, n’ont pas
beaucoup de pouvoir autre, quand ils veulent gagner leur vie, que
d’offrir la force de leurs bras à leurs, à ce qu’ils
considèrent par ailleurs comme leurs ennemis sur la question
israélo-palestinienne. Ce qui est la tragédie effectivement des
maghrébins.
Et quand on est arrivés, ils n’ont
pas eu comment dirais-je, l’aplomb, ou ils ont eu le sursaut moral
de ne pas m’empêcher de rentrer. Ils m’ont pas agressé. Donc je
suis rentré, je me suis assis et je me suis assis d’ailleurs à la
table d’une des figures tutélaires de Sciences Po qui est le
spécialiste de la droite en France.
[René Rémond] qui est mort quelque
temps après d’ailleurs. Qui était pas là [à la place qui aurait
dû être la sienne au moment des dédicaces] parce qu’il était
malade.
Donc je me suis assis à une table
et j’ai dit : « Ben voilà, je viens dédicacer mes
livres. »
Et là immédiatement, Monsieur
Descoings est venu en personne pour m’intimer l’ordre de partir.
Et j’lui dis : « Y’a pas de raison que je parte. J’ai
l’invitation. C’est marqué. Puis en plus, en dernière instance,
c’est une journée portes ouvertes. Je peux même y être de toute
façon en tant que quidam, voilà. »
Et là qu’est-ce qu’a fait
Monsieur Descoings ? Dont j’ai pu voir, enfin j’avais sa
tête en face de moi. J’ai passé mon temps à me retenir de pas
lui mettre un coup de boule. C’était pour ça que j’étais comme
ça [crispé]. Parce que je rêvais de lui mettre un coup de boule.
Et je me disais : « Si je fais ça évidemment ça va être
trop. » Mais c’était mon rêve, hein.
Et il a appelé la police qui m’a…
Et là une bande de flics avec des tonfas et la tenue, m’ont sorti
par la force de cette école.
C’est-à-dire que officiellement,
j’étais invité, mis en danger par des extrémistes juifs –
dont je rappelle [que] l’association est interdite en Israël et
aux États-Unis comme groupe terroriste –, j’étais soi-disant
menacé par ces gens-là et la réaction du directeur de l’école
des Sciences Politiques, qui est censé incarner une certaine
« éthique républicaine », une certaine morale, a fait
venir la police pour me chasser par la force parce que le fait que
j’étais mis en danger, pouvait « mettre en danger les
autres ».
Voyez, c’est pour vous dire où on
en est dans l’inversion de toutes les valeurs républicaines.
Donc bon ben, j’suis parti. On a
la vidéo. Et on m’a même interdit de rester dans la rue devant.
Donc tout ça émanait de la
préfecture de police. Alors j’ai vu les flics en civil. Tout ça
j’ai bien vu.
Ce qui veut bien dire qu’il y a
une organisation en France de pouvoirs et d’abus de pouvoir qui n’a
rien à voir avec le droit républicain et la morale républicaine,
mais qui a tout à voir avec une communauté dominante dont la
boussole est systématiquement la volonté, les intérêts et je
dirais, l’éthique israélienne. Voilà, c’est ça qui domine à
chaque fois.
Donc ce Monsieur Descoings était
mon ennemi personnel.
Je précise que suite à cette
aventure dont la vidéo a été mise sur Internet, parce qu’un
jeune avec un portable a filmé l’altercation – ce que je n’avais
même pas fait moi, parce qu’à l’époque, je n’avais même pas
ce genre d’idée – ça a été mis sur Internet. C’est une
vidéo qui a fit plus de 200 000 visionnages et qui a valu à des
dizaines et des dizaines d’anciens élèves de Sciences Po, de
démissionner de l’association des anciens élèves de Sciences Po,
tant ils étaient scandalisés par ce qu’ils avaient vu.
Et je précise aussi que, alors
qu’il y avait des tas d’écrivains dans le hall où je me faisais
virer par la police, le seul écrivain qui a pris ma défense a été
Marie-France Garaud.
Tous les autres ont baissé la tête
comme ils auraient baissé la tête en voyant un auteur juif se
faire embarquer par la gestapo ou la milice pendant l’occupation….
les éternels collabos. Ils ont tous baissé la tête.
Et y’en a même un qui est venu
m’insulter. Qui était un connard en fait qui a fait l’effort de
venir m’insulter parce qu’il a le même éditeur que moi. J’ai
oublié le nom de ce connard. Il édite des bouquins du style
Almanach Vermot. Mais on est dans le même groupe.
Et donc lui il s’est dit « comme
je suis dans le même groupe d’édition que Soral, il faut
vite que je me dédouane. Et il est venu me cracher à la gueule. »
Pour vous dire le niveau
d’abaissement moral des français. Et effectivement, en cas de
retournement du pouvoir, ça pourrait faire peur. Ça pourrait
beaucoup ressembler à l’époque effectivement de l’occupation et
de la collaboration.
Parce que c’est là qu’on voit
la résistance. Et la résistance c’est en valeur absolue. On
résiste toujours à tous les pouvoirs. Et les collabos, c’est en
valeur absolue. On collabore à tous les pouvoirs.
Donc si le pouvoir change de mains,
moi je serais à la place de certains, je m’inquiéterais.
Parce que là le… Pfff. C’est
bien pire à mon avis que ce qui c’est passé entre 40 et 44. On a
atteint un niveau de démoralisation et de dévirilisation qui fait
que l’esprit de collaboration en France a atteint des niveaux
vertigineux. J’ai pu le vérifier systématiquement depuis.
Donc ce Descoings était un ennemi
personnel. Et pour moi c’est une des types évidemment, un des
cadres de la domination, on va dire c’est un des cadres de
l’oligarchie mondialiste qui a pris le contrôle d’une
institution française qui était déjà de la merde.
Puisque de mon temps Sciences Po,
c’était une école où on mettait les filles de la bourgeoisie
catholique en attendant de trouver un mari. Ça n’a jamais été
une grande école.
Depuis c’est devenu, on le sait,
la matrice pour former les cadres, des collabos, du journalisme et de
la politique.
Ce qui fait qu’après on a des
Audrey Pulvar, des Polony, ou des Zemmour d’ailleurs. Plus subtil
mais finalement ça revient un peu au même.
Ici d’ailleurs je vais faire une
petite remarque. On se réjouissait que Descoings ait introduit des
quotas de jeunes issus des quartiers sans passer par l’examen :
c’est-à-dire de la discrimination positive. La fonction de tout ça
est de faire rentrer par la petite porte des gens de banlieue qui
n’ont pas le niveau, pour fournir à l’avenir, dans une logique
de domination communautaire, les futurs « collabeurs » et
les futurs « négros de service » qui de toute façon
doivent tout à l’institution et donc à la communauté dominante.
Parce qu’ils n’ont pas la légitimité en termes de comment
dirais-je, de méritocratie républicaine.
Donc cette mesure était de la
merde. Et il faut savoir que si on regarde le CV de Descoings et ce
qu’il a fait – on va mettre ça sur le site une fois de plus
– il avait fait jumeler l’école de Sciences Politiques
avec une Université de Tel-Aviv.
C’était entièrement une officine
de… enfin comment dirais-je, de formation de cadres de l’oligarchie
mondialiste sous domination américano-sioniste.
Donc c’était un traitre à la
République bien senti.
Et en plus d’être ça, il faisait
parti pour moi des élites satanistes. [Ce] qui se vérifie par leur
mode de vie. C’était une espèce d’autre Strauss-Kahn. Et là on
le vérifie par sa fin, par sa mort.
Car si sa mort sordide a été
cachée par les médias français, ce qui est la preuve d’une
domination et que la France n’est plus du tout un État je veux
dire, enfin une démocratie, car la presse est entièrement muselée,
quand on va voir la presse étrangère notamment américaine, on sait
exactement comment est mort Monsieur Descoings. Donc là, on va le
dire.
Il est mort dans une chambre d’hôtel
après avoir appelé…, après avoir consulté un site internet
homosexuel, pour faire venir deux gigolos. Car c’était un sodomite
avoué et revendiqué. Ce qui est son problème d’ailleurs. Mais
bon tout ça, ce sont des marqueurs sociaux, tout ça.
Et en fait il est mort dans sa
chambre, sans doute d’abus de divers produits, car il était sans
doute un cocaïnomane notoire.
On le voit dans une vidéo qu’on a
mise en ligne où il est…, qu’on appelle « Pété comme un
Descoings ».
Et donc je dirais, ce triste
monsieur est mort effectivement comme il a vécu : le cul à
l’air.
Dans une chambre d’hôtel
abandonné par deux gigolos homosexuels qui à mon avis l’ont
abandonné quand ils l’ont vu faire une crise cardiaque pour avoir
croisé des produits stupéfiants.
Et donc il est mort abandonné le
cul à l’air dans une chambre d’hôtel.
Sachant que les deux qui ont fui la
chambre, au lieu de faire l’effort de le sauver, ayant peur d’être
liés à une mort sordide, ont eu comme seule attitude, de jeter son
téléphone et son ordinateur où il y avait sans doute leurs
coordonnées et leurs liens. De les jeter par la fenêtre.
Et la police a retrouvé ça sur le
balcon du troisième étage.
Tout ça a été caché.
Donc voilà ce qu’était un
« grand commis de l’État français » qui a
eu droit un enterrement solennel à Saint-Sulpice où on a
bloqué tout le quartier.
On est très, très, loin des gens
qui ont travaillé aux côtés de de Gaulle,
après 45 ou après 58.
Et tout ça est la preuve d’un
effondrement totalement de la République et d’une mainmise je
dirais, d’un satanisme de nos élites. Parce qu’on a
systématiquement les mêmes marqueurs, les mêmes types de, je
dirais, de dégénérescence de transgression systématique.
On est dans le Marquis de Sade.
Moi j’ai rien à titre privé
contre toutes ces pratiques. Je ne suis pas un religieux, etc.
Mais quand on voit que ce sont à
ces gens-là que l’on confie l’éducation de nos enfants, que
c’est ces gens-là qui les médias officiels pleurent comme des
grands commis de l’État et comme des instances morales « incarnant
les valeurs de la République », on est en train de se poser
des questions sur l’effondrement qu’on est en train de vivre, en ce
moment, que je qualifie, de façon métaphorique et réelle, de
« satanique ».
Et donc je vais finir sur monsieur
Descoings.
Monsieur Descoings était au propre
comme au figuré, un enculé. Et il est mort comme il a vécu.
Et j’estime le droit, en tant que
combattant de comment-dirai-je, de ne pas pleurer de larmes de
crocodiles sur la disparition d’un de mes ennemis. La seule
chose que je peux déplorer, c’est que malgré le commentaire
médiatique officiel, on a dit qu’il était irremplaçable.
J’aurais aimé qu’il soit
irremplaçable.
Malheureusement dans la situation
telle qu’elle est, il est très remplaçable.
Car des types qui sont prêts à
faire le sale boulot comme lui, y’en a des tas. C’est ça le
malheur. Qui sont prêts à prendre sa suite. Et je pense qu’il
sera remplacé très vite et très facilement par un type du même
acabit.
Pour finir sur ce sujet.
Moi ce que je veux c’est
qu’on arrête de me faire chier. Qu’on me foute la paix. Et je
veux sauver la France.
Toulouse :
analyse à froid
Oui donc ça, c’est un sujet
douloureux. Maintenant qu’on a le recul sur l’affaire de
Toulouse, je voudrais déjà faire remarquer toujours le deux poids,
deux mesures.
Je me suis rendu compte, à la
faveur de l’affaire de Toulouse, par hasard, mais parce que des
gens m’ont contacté, que nous étions au même moment de l’affaire
de Toulouse, au deuxième anniversaire d’une histoire aussi
tragique et aussi sordide, qui était la mort de monsieur Bourarach,
hein, je crois, Bourarach, je le prononce mal.
Et j’ai vu, moi-même j’ai
découvert, j’avais oublié, la vidéo très triste de la veuve de
ce monsieur.
Donc je rappelle. Ce monsieur était
un vigile d’origine maghrébine qui – petit boulot typiquement de
maghrébin sans pouvoir économique communautaire – était vigile
d’un magasin de bricolage en gros. Et ce type-là a été noyé et
tué par un groupe de six juifs d’extrême-droite affiliés à la
Ldj. C’est officiel. Il a été tué et noyé.
Ça a été étouffé complètement.
Donc c’est un drame de violence
communautaire tout à fait symétrique à l’affaire Merah mais qui
a été totalement étouffé. Et deux ans après, la veuve de ce
monsieur qui a deux enfants et qui est comme souvent les maghrébins,
à la limite une prolétaire, elle a été abandonnée de tous, toute
seule, dans une misère noire effroyable.
Donc première chose, je rappelle ce
drame.
Je rappelle que selon l’origine
communautaire des victimes et des assassins, le traitement est
totalement différent. Et je veux dire, à 180 degrés.
Et je fais surtout remarquer que ce,
que finalement ces maghrébins qui m’emmerdent au nom de finalement
d’un « communautarisme exacerbé », que ce soit Houria
Bouteldja du PIR ou le monsieur-là de Oumma.com de
l’autre jour [Abdelaziz Chaambi], qu’est-ce qu’ils ont fait
pour cette dame ?
Ou est la solidarité dans cette
affaire ?
Et donc, nous avons organisé nous,
Égalité & Réconciliation, avec d’ailleurs
Dieudonné, un appel aux dons pour cette dame qui avait des
problèmes, je crois, pour payer son avocat. Qui n’avait même pas
les moyens de trouver cinq mille euros.
Nous avons organisé nous, Égalité
& Réconciliation, alors que nous ne sommes pas
impliqués d’aucune manière, dans cette communauté, un appel aux
dons. Et nous avons déjà, je crois, récolté, à l’heure dont je
parle, plus de sept mille euros que nous remettrons solennellement à
cette dame au Théâtre De La Main d’Or, prochainement.
De manière à voir que normalement,
une solidarité aurait dû s’exprimer pour cette dame. On posera
les questions de savoir qu’a fait le MRAP ? Qu’a fait
le PIR ?
À mon avis, à part demander à
cette dame de se taire parce que ses plaintes étaient gênantes
parce qu’elles identifiaient des bourreaux qui étaient de la
communauté-qui-faut-pas, c’est-à-dire, ni des fascistes, ni des
islamistes…
Ça nous permettra d’aider cette
dame et de faire encore une fois un peu de sociologie et de pédagogie
sur les manquements, les dysfonctionnements et la réalité
française. Donc je finis sur cette première introduction de
l’affaire de Toulouse.
Après si on veut prendre un peu de
recul sur l’affaire de Toulouse.
Bon, surprend déjà que les gens
oublient très, très vite les drames aujourd’hui, qui sont
systématiquement des drames de médias et d’attachés de presse.
Tout ça est retombé très vite.
Mais par contre qu’est-ce qu’il
en est au niveau du bilan ?
On voit que, de plus en plus en
France, sont montrés du doigt les musulmans à travers soi-disant
les islamistes. La question qu’il faut se poser c’est :
est-ce que ce jeune Merah – si tant est qu’il [soit] réellement
le responsable de ce dont on l’accuse, ce qui est très difficile à
vérifier et qui de toute façon a été très instrumentalisé,
puisqu’indicateur de la DCRI, etc. –, est-ce que ce jeune Merah
représentait les musulmans ?
A mon avis, il représentait pas
plus les musulmans que certains juifs laïques représentent le
judaïsme authentique.
C’était un voyou qui avait quinze
condamnations et il y a qu’un imbécile, immature comme Nabe,
ou alors vendu de a à z, pour dire qu’il représentait les « vrais
arabes » comme il le dit, et de se réclamer de Mohammed Merah.
Alors j’ai vu aussi que Houria
Bouteldja avait fait une espèce de discours ridicule où elle
disant « Mohammed Merah c’est moi. »
Oui ben analysons ce que ça veut
dire.
Mohammed Merah n’était pas pour
moi un musulman. C’était un français, issu de l’immigration
maghrébine, qui incarnait tout l’échec à analyser sérieusement
et virilement, tout l’échec d’une certain non-intégration des
français d’origine maghrébine.
Qui débouchait sur la petite
délinquance, la colère, la manipulation policière de cette colère,
etc., etc. C’était forcément un très mauvais musulman et à un
mon avis, c’était même un, pas un musulman du tout.
Par contre, ça permet
d’instrumentaliser le danger islamique en France et de montrer du
doigt cette communauté de plus en plus désignée comme futur bouc
émissaire comme je le dis, au chaos qui nous attend en France. Chaos
d’origine économique qui nous vient de Wall Street, et qui n’a
rien à voir avec l’Islam, voilà. Donc J’ai souvent fait cette
analyse.
Et cette diabolisation s’accélère.
On a vu aussi qu’on avait l’affaire d’un certain Palmier là,
qui vient d’être identifié, le tueur de l’Essonne qui est un
nouveau, qui a la même gueule que l’assassin d’Ilan Halimi.
On dirait…, c’est voilà. On a
un noir et un maghrébin désignés qui voilà. Qu’on… forcément
qui mettent en porte-à-faux les gens de couleur et les jeunes issus
de on va dire, de l’Islam culturel. Donc on a un paysage qui se
dessine de plus en plus.
Et si on va un peu plus loin dans
l’analyse, on verra que finalement, [à travers] ces évènements
et la manière dont ils ont été traités politiquement et
médiatiquement, on nous montre deux choses.
Un : [ces évènements] ont
pour but de nous montrer qu’Israël et la France, c’est la
même chose. On a vu dans le traitement notamment que les
enfants morts qu’on a jamais vu d’ailleurs, sont parti
immédiatement en Israël alors que de toute façon, c’est
peut-être la loi juive qu’ils soient enterrés le plus vite
possible en terre sacrée, mais ce n’est pas la loi française.
Dans une affaire criminelle comme ça
normalement, pour des raisons légales, ces corps auraient dû rester
en France.
Or on voit bien que là, la loi
juive a primée sur la loi française. Donc déjà première chose.
Donc on voit de plus en plus dans le
traitement de l’affaire que y’a un couplage pour nous dire
qu’Israël et la France, c’est la même chose et que même
d’ailleurs, c’est la loi israélienne qui prévaut sur la loi
française. Donc on voit que non seulement, il y a un jumelage Israël
France : qu’on vérifie d’ailleurs par la coupe d’Europe
de football où par l’Eurovision.
(…)
On voit qu’il y a ce jumelage
franco-israélien et que dans ce jumelage, la maison-mère, c’est
Israël. Première chose.
Et deuxième chose, on voit qu’à
travers l’instrumentalisation de cette affaire, y’a la volonté
de faire en sorte que la communauté juive de France qui traine les
pieds, se rallie je dirais, à la « ligne Goldnadel »
qui domine aujourd’hui en Europe, du nord notamment, par rapport à
la ligne je dirais, Askolovitch.
C’est-à-dire qu’il se trouve que
la communauté juive française, pour des raisons historiques, a du
mal à se rallier à la nouvelle ligne israélienne, qui est la main
tendue aux nationalistes identitaires. Et qu’ils sont encore un peu
dans le « pro-immigration, antiracisme, etc. »
Et que finalement, une opération
comme l’opération de l’école de Toulouse a pour but de les
pousser, à coups de pieds au cul, vers le je dirais, une certaine
extrême droite identitaire.
Et ce n’est pas la première fois
qu’on remarque que quand une communauté juive de la diaspora ne
suit pas la ligne des sionistes, elle s’y trouve un peu contrainte
ou aidée par des drames. On l’a vu en Iraq. On l’a vu au Maroc.
On l’a vu en Argentine, pour ceux qui s’intéressent à ce genre
de questions. Donc comme par hasard, les choses arrivent quand elles
doivent arriver. Pour favoriser la ligne Goldnadel par rapport à la
« ligne Askolotitch ». C’est une des analyses qu’on
peut faire.
C’est-à-dire qu’aujourd’hui on
voit bien que – c’est l’analyse que je poursuis encore –,
que Israël ne peut plus survivre par rapport à l’opinion
occidentale, sur la ligne de l’antiracisme, de la défense des
communautés opprimées, de l’antiracisme et de l’antinationalisme
qui mènerait au nazisme, qui est tout le l’idéologie
droit-de-l’hommiste de l’après-guerre. Nationalisme égal
nazisme. Antiracisme égal défense des juifs opprimés.
Aujourd’hui Israël et l’Israël
de Netanyahu et Libermann ne peut survivre dans l’opinion publique
qu’en revalorisant le nationalisme et le nationalisme à
connotation raciale.
Et on voit bien que c’est cette
ligne-là, à travers Finkielkraut, puis à travers Zemmour,
qui est poussée en ce moment en France.
Ce qui veut bien dire qu’en
Occident, et en France, et aussi en Norvège, et aussi Danemark, et
aussi en Hollande, et aussi en Belgique, et aussi en Angleterre et
aussi en Italie du Nord, et aussi en Autriche. Ce qui veut bien dire
que c’est la communauté internationale qui donne le la
aujourd’hui, pour l’idéologie dominante occidentale et que cette
communauté internationale est en fait le masque d’Israël. Car ce
qui est bon pour Israël devient bon pour le monde occidental.
Quand ce qui est bon pour Israël,
c’est l’antiracisme et l’antinationalisme, eh ben c’est ça
qu’on doit. C’est sur cette ligne-là que nous, les bons citoyens
européens, on doit être dessus, de force. C’est la Licra.
Et puis quand, d’un seul coup,
pour qu’Israël survive, il faut revaloriser au niveau occidental
le nationalisme à connotation raciale identitaire, d’un seul coup,
ça devient possible d’être sur cette ligne-là.
Et on a du Finkielkraut qui passe de
SOS Racisme à la pensée néo-réactionnaire. Et on a un Zemmour
qui peut pousser les provocations assez loin. Qui moi m’auraient
valu d’être viré. Ce qui est d’ailleurs le cas. Et d’être
sur Internet uniquement.
Donc on voit bien cette mise en
place sur le temps long, de ces nouvelles lignes. Et on voit bien
qui a les moyens de les faire bouger ou pas et quelle est la
boussole. La boussole, c’est systématiquement Jérusalem.
Et donc la lecture avec du recul, de
l’affaire de Toulouse, c’est qu’on sait pas vraiment ce qui
s’est passé.
Même moi, je peux pas jouer au
prophète. Je ne sais pas exactement comment ça s’est passé, mais
ça pue. C’est louche.
La conséquence, c’est :
- diabolisation
accrue des musulmans, de plus en plus, non pas associés à des
immigrés en danger mais à des islamistes dangereux,
- et obliger la
communauté juive de France à bouger de force.
Quand vous voyez [que] des assassins
de juifs et d’enfants juifs ne sont plus des fascistes et l’extrême
droite française mais [que] ce sont les musulmans, c’est-à-dire les
racailles de banlieue réislamisés, avec cet amalgame
« islamo-racaille ».
Pareil. Concept que j’ai produit
moi et qui est courageux qui était déjà le concept valorisé par
le film Un prophète.
L’islamoracaille est le danger
pour les musulmans aujourd’hui. Il faut identifier cette escroquerie
mais elle existe. Mohammed Merah était un islamoracaille qui
d’ailleurs fait se pâmer finalement qui ? Houria Bouteldja et
Marc-Édouard Nabe.
Bon après faudrait parler des…,
qui finance Marc-Édouard Nabe ? Qui le paye ? Qui achète
ses tableaux ? On aurait peut-être la clé de ses étranges
positionnements pro Al-Qaïda, voilà. Il est peut-être financé lui
aussi par les mêmes qui financent Al-Qaïda. C’est possible. Il
faudrait chercher qui lui fait gagner ses sous.
Souvent chercher l’argent. C’est
souvent comme ça qu’il faut dire.
La réalité des
djihadistes français
Alors moi si je voulais faire le
malin, je dirais : Forsane Alizza, je les ai rencontrés
deux fois. Une fois pour discuter avec eux et essayer de leur faire
comprendre que leur ligne était stupide, dramatique et que ça les
mènerait droit dans le mur. Une autre fois, ils sont venu essayer de
me casser la gueule, me menacer de mort au théâtre de la Main d’Or,
alors que je signais mon livre.
Parce que d’ailleurs, j’avais
relayé sur le site internet, qu’Houria Bouteldja était payée par
l’Institut du monde arabe, c’est-à-dire les saoudiens et la
qataris.
Et que cherchez l’argent, cherche
qui te payes, tu verras pour qui tu travailles.
Et c’est pour ça qu’ils
voulaient me casser la gueule en m’intimant l’ordre d’enlever
cette information gênante. Donc on voyait déjà que finalement,
Forsane Alizza était intéressé finalement à protéger la
couverture d’Houria Bouteldja du PIR, l’une étant une
immigrationniste laïque, proche du Parti Communiste et
du Monde Diplomatique, alors que Forsane Alizza joue les
djihadistes on va dire, salafisto-wahhabite. Donc c’est bizarre ces
ponts étranges. Là, ce jour-là, ils étaient main dans la main.
Alors si je voulais faire le malin
je dirais : j’ai été menacé de mort par Forsane Alizza.
C’est mes pires ennemis. Je suis un résistant courageux. Moi aussi
je prends les djihadistes dans la gueule.
Mais la réalité, c’est que ces
gens-là étaient une bande de branquignoles totalement incompétents
et sans aucun danger, dont le chef que j’appelle « Cortex »
mais qui a un autre nom, était un type je crois, qui est à Nantes,
entièrement sous contrôle policier et poussé à faire ses
provocations, par les politiques et la police. C’est-à-dire qu’on
est là face à une manipulation totale.
C’est zéro Forsane Alizza.
Faire croire que c’est un groupe
de djihadistes dangereux en France, c’est une escroquerie. Ils ont
été exactement comme souvent dans ce genre de manipulation,
entièrement manipulés de a à z, poussés à agir dans ce sens de
provocation systématique. Et je dis que le cadre « Cortex »
était exactement…, d’ailleurs comme le petit Mohammed Merah
était un indic de police, un type qui avait des condamnations, il
était entièrement sous contrôle et poussé à faire ça.
Et ceux qui les suivaient comme les
paumés de Forsane Alizza.., dont certains aujourd’hui par Internet
pleurent misère en me disant qu’on leur a bloqué leurs comptes en
banque. Ils sont menacés de prison. Et qu’en fait, j’avais
raison de les prévenir qu’ils étaient dans une manipulation qui
allait se retourner contre eux.
Forsane Alizza fait partie de toute
cette manipulation qui n’est pas du complot, contrairement à ce
que croit ce crétin de Marc-Édouard Nabe, mais qui est la
manipulation d’extrémistes. Que ce soit d’ailleurs
d’extrême-droite ou d’islamiques qui sont…
On prend un type qui sort de prison.
On a eu la même chose avec le GIA algérien à l’époque où
il a fallu détruire le FIS en Algérie. On prend un
type qui sort de prison. On en fait un radical islamiste. On lui
donne les moyens de recruter. Il a la garantie de l’impunité
policière pendant un certain temps parce qu’il travaille pour eux.
Il recrute des paumés qui effectivement en font des tonnes et voient
qu’ils peuvent en faire des tonnes, parce qu’on les y insite et
que la police ne fait rien. Et qui donc identifient que l’État
français était un État lâche et faible. Et qui vous disent :
« Ce drapeau demain flottera sur l’Élysée. » en nous
montrant le drapeau de l’Arabie Saoudite qui est malheureusement
aussi le drapeau du prophète.
Et puis à un moment donné, quand
on décide que la chose est bien mise en place, on appuie sur le
bouton et on les met tous en taule. Ça ressemble aussi à l’affaire
Lee Harvey-Oswald dans l’assassinat de
Kennedy. J’aimerai demander à Nabe s’il pense que Kennedy a
réellement été tué par un tueur isolé qui est Lee Harvey-Oswald
!? Dans le genre « le complot n’existe jamais »,
voyez.
Et donc on a là…, je fais
toujours de la sociologie, de la pédagogie honnête.
Forsane Alizza n’était absolument
pas dangereux. C’était des paumés au niveau de la base et de la
manipulation policière au niveau du dirigeant. C’est des gens
qu’on aurait pu empêcher d’exister, bloquer dès le départ et
qui de toute façon, en dernier instance, faisaient mumuse avec des
flashballs. C’était zéro quoi. Et aujourd’hui on nous fait
croire effectivement qu’il y a une menace de djihad sur la France.
Et comme le dit Chauprade,
chaque fois qu’il y a ce genre ce truc, on sait que c’est
entièrement manipulé par les services, de a à z.
Ce qui ne veut pas dire d’ailleurs
que y’a pas de colère légitime, que y’a pas de gens qui y
croient. Mais c’est comme Al-Qaïda. C’est manipulé de a à z.
Et il suffit de regarder ce que fait Al-Qaïda aujourd’hui, pour
comprendre, si on regarde l’historique globale, qu’aujourd’hui
finalement le premier employeur d’Al-Qaïda dans l’affaire
libyenne, c’est Bernard-Henri Lévy.
Donc voilà, donc je fais le tour de
toute cette question sur l’analyse post-toulousaine et je pense que
le but c’est de réfléchir à tout ça pour échapper aux
manipulations dans le but voilà, d’échapper à la bêtise. Et
surtout des bêtises qui coutent très cher pour ceux qui tombent
dedans. Je finirai là-dessus.
Je vous invite tous à réfléchir,
toujours pareil : quels sont vos intérêts bien sentis ?
Quelle est l’attitude politique et cohérente [et] intelligente,
qu’on soit musulman ou pas ? Quels sont les pièges à
éviter ? Et quel est le prix qu’on paye quand on commet
toutes les erreurs ?
Et on a la démonstration
systématiquement devant nous. Et je…, vous…, voilà.
Moi je suis là pour aider les gens
à comprendre à ne pas faire de bêtises.
Les résultats du
métissage forcé ?
Quelles que soient les
manipulations, il y a des sensibilités et des colères. Et ces
colères sont liées à une situation objective qui est le métissage
forcé de l’Europe occidentale depuis trente ans.
On voit qu’aujourd’hui on a à la
fois des jeunes issus des quartiers qui ont raté leur intégration
et qui se radicalisent dans un Islam djihadique wahhabo-salafiste
même si c’est uniquement sur des…, si c’est verbal.
Et on a de l’autre côté des
Breivik, c’est-à-dire des nationalistes identitaires qui eux
sombrent aussi dans une colère mortelle. On voit d’ailleurs que
Breivik lui, a tué soixante-dix personnes. Forzane Alizza, ils ont
joué avec des flashballs sur Internet.
Donc finalement, la réalité de la
prédation et de la mise à mort, elle est pas là où on nous le
fait croire, sur le plan médiatique.
Mais quelles que soient les
manipulations…
Parce que Breivik, on sait pas trop
non plus jusqu’où il a pu être manipulé, accompagné ou pas. Je
n’ai pas les moyens de le savoir.
Mais quoi qu’il en soit, on a un
climat européen aujourd’hui… On voit qu’on atteint un seuil
critique en termes je dirais, des effets pervers du métissage, qui
est :
- l’échec de l’intégration,
- le communautarisme exacerbé, avec
la haine communautaire contre le monde chrétien blanc.
Je crois que le mec d’Oumma me
traitait de suprématisme blanc à un moment donné en France, alors
qu’en tant que maghrébin, il est blanc lui-même et que je n’ai
pas à avoir honte d’être un suprémaciste blanc dans mon pays.
Pour vous dire quand même, qu’on
est dans ce climat de colère, de bêtise où il y a une haine
anti-blanche qui se met en place. Et de l’autre côté, une colère
blanche qui se met en place. Et c’est Breivik.
Mohammed Merah et le petit Yoni
Palmier aussi un peu. On a le noir et le maghrébin haineux qui a
raté son intégration et qui ne pense qu’à tuer du blanc ou à
tuer tout court, et de l’autre côté, un Breivik qui ne pense qu’à
tuer du métis.
Et tout ça montre quand même où
nous mène le métissage forcé. Y’a quand même une vraie question
à se poser. Et qui a intérêt, en dernière instance, à ce
métissage forcé qui fait le malheur je dirais, du « de
souche » et le malheur du « de branche » qu’a
raté son intégration, etc.
Qui a intérêt à cette
babélisation, à ce métissage forcé ?
Et quand on réfléchit, on se dit
finalement qu’il y a bien une horizontalisation de la colère et
une gestion on va dire, ethnico-communautaire d’une crise qui, en
dernière instance, est économique et devrait normalement se solder
par de la solidarité de classes. Et on voit bien que le moyen
d’empêcher la solidarité de classes contre les prédateurs
économiques, parfaitement identifiés en termes de système de
domination – le capitalisme financier mondialisé qui nous ramène
à Wall Street et dont les médiateurs français sont plutôt Attali
voyez. – on voit bien que pour empêcher cette solidarité de
classes de finalement, de ces producteurs sédentarisés –
puisqu’ils le sont tous, de fait, même s’ils sont d’origine
immigrée – contre ces prédateurs nomades qui le sont, de fait,
par leur mode de vie – ils prennent des avions toute la journée,
ils ont des comptes offshore, etc. ; dans lequel d’ailleurs on
peut mettre aussi bien à la marge Tariq Ramadan –,
on voit bien que cette solidarité de classes est empêchée par
cette « idéologie du métissage » qui est voulue, en
haut, par l’oligarchie mondialiste et qui est relayée, en bas, par
les Houria Bouteldja, de façon plus subtile et plus perverse par les
Ramadan, avec un peu d’argent du Qatar, pour les deux d’ailleurs.
Il faut bien faire l’analyse
globale.
Et qui essaye de s’en sortir par
le haut ? Qui essaye de le faire et par quelle analyse ? Et
qui, en fait, va au clash ? Et qui seront, en dernière
instance, les victimes du clash ?
Je dis tout de suite moi je peux me
sortir du jeu à peu près quand je veux. Il suffit que je rallie
l’oligarchie mondialiste. Je suis français, blanc, aux yeux bleus.
Je peux d’un seul coup, si je veux, si je vois que c’est trop
dangereux, rallier la pétition du racisme antiblanc signée par
monsieur Kouchner, je vous le rappelle, certaines
organisations juives et Monsieur Finkielkraut.
Pour les noirs de peau, ils seront
noirs de peau quoi qu’il arrive. Ils seront associés à comment
dirais-je, à Yoni Palmier et à Dieudonné et à comment dirais-je,
à l’assassin de Halimi, Fofana, Youssouf Fofane.
Ils seront associés à ça. Et on
peut pas changer de couleur de peau. On peut décider d’extrême
gauche ou d’extrême droite quand on est blanc. Quand on est juif,
on peut le cacher ou pas, parce que c’est pas une race.
Quand on et noir, on est noir. Et
quand on a pareil, un physique maghrébin marqué et une
attitude, une manière de s’exprimer typiquement, on va dire
arabo-berbère, ça se voit aussi terriblement. Et quand c’est ces
gens-là qui sont désignés comme boucs émissaires par le pouvoir,
effectivement, ça devient effectivement dangereux.
Et là, c’est pas Houria Bouteldja
qui vous sauvera. Vous verrez qu’elle disparaîtra. Elle découvrira
qu’elle est algérienne tout à coup ou alors qu’elle est la
bienvenue au Qatar.
Ramadan, qui vit à Londres, qui est
suisse et d’origine égyptienne, payé par les qataris, ben ira à
Genève.
Ce que je peux faire aussi
d’ailleurs puisque je suis citoyen de Genève, comme lui, je crois.
On se retrouvera tous les deux à
Genève, à discuter au bistrot, comme le faisaient à l’époque
les dadaïstes et Lénine, pendant que l’Europe de la
Guerre de 14-18 était à feu et à sang.
Je veux dire, qu’en dernière
instance et je rebondis la dessus, quand je demande à la communauté
musulmane de France d’accéder enfin à la maturité politique et
de devenir une « réelle communauté », c’est pas parce
que je veux les manipuler. C’est parce que c’est mon intérêt
objectif.
C’est pour ça que l’imbécile
l’autre jour sur Oumma [Abdelaziz Chaambi] qui n’a connu que
l’indigénat et la soumission, peut-être depuis d’ailleurs les
romains, en passant par les vandales, les turcs et les français et
qui finalement est un dominé permanent, n’a pas compris que quand
je lui tends la main, c’est pas uniquement pour l’envoyer au
tapin ou le faire bosser.
C’est parce qu’en fait, quand je
regarde la situation française, la France est devenue un pays de
communautés sur le modèle américain.
Le seul intérêt que j’ai moi, en
tant que communautaire gaulois, c’est un rééquilibrage
communautaire. C’est-à-dire que finalement, il n’y ait pas la
communauté « toute puissante » qu’on a pas le droit de
nommer qui écrase la communauté, en fait, des gaulois comme moi,
parce que c’est la seule communauté légitime finalement pour lui
résister et qui en a les moyens et qui l’a démontré
historiquement.
Et finalement que toutes les autres
communautés, notamment la communauté arabo-musulmane, [ne sont] en
fait qu’un faux-nez de la communauté dominante. On le voit quand
on voit Boubakeur parler à côté du rabbin Bernheim.
Y’en a un qui représente sept
millions d’arabes et l’autre sept cents mille. Pourquoi c’est
toujours le même qui parle et qui tient l’autre par l’épaule ?
Normalement y’en a un qui
représente une communauté dix fois supérieure en nombre. Ce qui
veut dire que la vérité n’est pas là. La vérité du rapport de
force est ailleurs.
Donc, en fait, il est de mon
intérêt, si je regarde la sociologie américaine depuis les années
60, à ce que la communauté musulmane soit une vraie communauté
autonome.
Parce que si on veut sauver la
République demain, on le fera pas par le mensonge assimilationniste
vendu par Marine, pour des raisons électorales et vendu par Zemmour
pour des raisons plus obscures.
Nous sommes dans le communautarisme
de fait.
Mais finalement pour que la
République s’impose à nouveau, il faudra simplement que par un
rapport de force et un équilibre des communautés, toutes les
communautés, après avoir essayé de se dominer les unes les autres,
admettent que le mieux est la paix sacrée, le statuquo, sous je
dirais, le drapeau française de la République bien comprise.
Et moi, il est de mon intérêt
qu’un musulman soit un vrai musulman qui représente sa puissance,
sa communauté puissante en France, même si je suis un blanc
catholique.
Exactement comme si je suis un blanc
chrétien américain, je me réjouis de la puissance de la communauté
musulmane noire américaine représentée par Farrakhan.
Car Farrakhan n’est pas un
faux-nez de la communauté « toute puissante » qu’on a
pas le droit de nommer. Il est réellement un représentant de sa
communauté. Et il peut faire en sorte, par exemple, que quand
Dominique Strauss-Kahn se fait chopper à New York, il parte en
taule. Alors que s’il s’était fait chopper en France, dans les
mêmes conditions, il partait pas en taule.
Et je suis pour le… Il est de mon
intérêt objectif qu’il y ait en France un rééquilibrage
communautaire parce que là nous sommes dans un déséquilibre total,
d’une communauté qui en fait, contrôle les marionnettes de toutes
les autres communautés.
Donc je le dis une fois de plus :
je ne suis pas là pour manipuler les maghrébins.
Je comprends que certains maghrébins
n’arrivent pas à le comprendre, parce qu’ils n’ont connu que
la manipulation et la soumission. Et que de toute façon, ils sont
encore dans la soumission. Que ce soit le PIR avec Houria Bouteldja.
Ce ne sont toujours que des soumis à grande gueule.
Il est de mon intérêt objectif, en
tant que communautaire gaulois, que s’opère un rééquilibrage
communautaire, en France.
Et ce rééquilibrage communautaire
en France passe par le fait que demain la communauté des musulmans
de France soit réellement une communauté autonome qui défend
réellement ses intérêts et se fait respecter.
Ça va m’aider aussi à
m’émanciper moi-même d’une tutelle oppressante.
Et pour ça, on a l’exemple
Dieudonné. On a l’exemple vietnamien. Et on a l’exemple de ce
qui est en train d’émerger qui s’appelle notamment, par exemple,
Fils de France.
Pour ceux qui… Quand j’entends
Camel Bechikh, je vois un musulman authentique
qui se fait respecter dans tous les sens du terme. C’est-à-dire, il
force le respect et il est sur une stratégie où il peut imposer le
respect demain.
Et Camel Bechikh. Que se multiplient
les Camel Bechikh en France est mon intérêt bien senti.
J’espère que c’est bien compris
pour les crétins qui m’insultent, me traitent de « faux-ami
des musulmans », ou pensent que je veux encore manipuler.
Dans ma comment dirais-je, ma
culture d’helléno-chrétien, il n’y a pas la domination. La
domination est le projet d’une communauté bien précise qui a
toujours été identifiée. Ce n’est pas le mien. Moi ce que je
veux, c’est qu’on arrête de me faire chier, qu’on me foute la
paix. Et je veux sauver la France, voilà.
Et pour sauver la France, il ne faut
pas que tous les maghrébins soient des chômeurs qui se transforment
en Mohammed Merah, mais que les maghrébins musulmans se transforment
en Camel Bechikh.
Et là d’un seul coup on sera tous
gagnants.
La Corée du Sud
veut comprendre l’Empire
Mon bouquin, vous le savez,
Comprendre l’Empire, est en train
d’approcher les trente-cinq mille exemplaires. On a la neuvième
réimpression.
C’est un peu comme Dieudonné.
Livre qui n’existe pas, boycotté par tous les médias, mais
bestseller en France. En France et dans les pays francophones. Il est
lu au Maghreb, au Canada, etc., en Belgique.
Et là d’un seul coup, je viens de
découvrir que les coréens du sud ont acheté les droits. Ils vont
le sortir en Corée du Sud.
Et je me suis dit mais pourquoi les
coréens du sud sont les premiers à avoir acheté la traduction de
ce bouquin de langue française ?
Petite remarque. Les russes aussi
sont en train de le sortir, préfacé par Douguine.
Mais eux, les russes, ils achètent pas les droits. Ils vous
les volent. Donc bon, c’est tant mieux pour la pédagogie, tant pis
pour mon porte-monnaie. Mais il va sortir aussi en Russie.
Et donc voilà, les coréens du Sud
viennent d’acheter les droits, en payant eux de manière très
respectueuse. Alors que les italiens par exemple, vous achètent des
bouquins, ils les payent pas. C’est marrant de savoir aussi comment
ça marche. Finalement, on est mieux payés par les coréens du sud
que par les italiens, quand on est un écrivain français traduit,
voilà, petite remarque, hein.
Et alors je me suis…, j’ai
essayé de comprendre pourquoi les coréens du sud traduisent ce
bouquin Comprendre l’Empire ?
Et je viens de découvrir en
cherchant, que les coréens du sud sont en train de mettre au
programme des écoles, l’étude du Talmud.
Et autre remarque. Que aujourd’hui,
les élites chinoises étudient le judaïsme et le judaïsme
talmudique.
Et je me rends compte donc que…
J’analyse comme toujours pareil, et je me rends compte aujourd’hui
que ces asiatiques, qui sont en train de passer eux-mêmes à la
domination mondiale, c’est-à-dire qu’ils sont en train de
supplanter finalement l’ancienne civilisation qui dominait le
monde, qui était la civilisation blanche, on va dire, « chrétienne »
– protestante, d’ailleurs, majoritairement – sont en train
d’analyser comment en fait, s’est effectuée cette domination du
monde occidental sur le reste du monde et quel est je dirais, le fer
de lance, « l’élite de l’élite », de cette
domination occidentale sur le monde.
Et eux-mêmes ont identifié comme
Sombart, comme Karl Marx et comme tous
les sociologues honnêtes, tant qu’ils ont eu droit de le dire,
c’est-à-dire jusqu’en 1945, que finalement, la communauté qui
domine cette civilisation, qui domine le monde, est la communauté
juive. Ils l’ont parfaitement identifié. [Domination qui s’opère]
par la maîtrise du capitalisme, par l’argent.
Et ils se sont dit donc : si
nous voulons demain, rivaliser avec le monde blanc chrétien et les
dominer, il faut que nous apprenions de ceux qui ont été capables
de les dominer, à l’intérieur même de cet empire de domination.
Et ils étudient, que ce soit les
élites chinoises et les coréens, au niveau de leur scolarité, ils
étudient le Talmud. Ce qui est assez incroyable.
Et étudiant le Talmud, ils étudient
aussi les textes de résistance et les textes d’analyse
complémentaire.
Donc ils étudient le Talmud et
Comprendre l’Empire.
Ce qui veut dire que c’est
parfaitement cohérent et éloquent par rapport à ma vision globale
des rapports de force du monde que j’appelle post méditerranéen,
judéo-protestant, thalassocratique, néocapitaliste, etc., etc.
Les coréens en arrivent à la même
conclusion que moi. C’est que pour comprendre le monde et
comprendre la domination, il faut en passer par l’étude du Talmud.
Et à la marge par la lecture et la traduction de Comprendre
l’Empire. Ce qui est très flatteur pour moi.
C’est-à-dire que les coréens
estiment en ce moment, qu’il y a deux grands livres à étudier
pour comprendre la domination et comprendre l’avenir du monde :
c’est le Talmud et Comprendre l’Empire d’Alain
Soral.
C’est parfait.
Je finirais là-dessus.