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Alexandre del Valle, le chevalier des amalgames

Alexandre del Valle refourgue son « occidental pride » dans tous les colloques géopolitiques de France et de Navarre. Il dénonce le masochisme national générateur de culpabilité, porte d’entrée selon lui de la plus grande menace qui pèse sur notre civilisation : l’Islam. Et dans Islam, il y a Mal (ça, c’est de nous). Un retournement très vallsien : commencer par l’antisionisme, pour finir dans le sionisme le plus total. Valle/Valls, même combat ?

 

« Dans son article premier, la loi de 1905 précise : “La République ASSURE la liberté de conscience.” D’où il faut déduire et conclure que tout organisme qui ne respecte pas la liberté de conscience ne peut prétendre au statut de culte, d’Eglise, de religion. L’islam ne peut donc être considéré comme une religion selon le droit français. (NDLR : en effet l’apostasie est punie de mort en islam donc la liberté de conscience est bafouée par l’islam.) L’islam est une croyance, une doctrine, une idéologie mais pas une religion ! » (Extrait du blog d’ADV)

 

 

L’idée d’ADV est donc que l’Islam n’est pas une religion, mais une idéologie (puisque cette pseudo religion ne reconnaîtrait pas le droit d’exister aux autres religions), et qui gagne du terrain chez nous en avançant masquée. Déjà, nos banlieues ressemblent à celle d’Alger, de Kabul ou d’Islamabad, nos églises vides sont remplacées par des mosquées bourrées à craquer (des bombes humaines ?), et le péril vert intérieur est exacerbé par la présence sur notre sol de dizaines de milliers de jeunes déracinés, enrôlés potentiels de l’islamisme (le vrai nom de l’Islam), puis envoyés sur tous les terrains de Jihad du monde pour nous revenir chargés de désirs meurtriers et bardés de dynamite. Carrément l’Armageddon. La version catastrophiste d’ADV est sans nuance. C’est la guerre des civilisations (la dominée contre la dominante, mais ça, on ne le dit pas), une menace que le VRP de l’occidentalisme brandit depuis ses jeunes années de diplômé de Sciences Po Aix. À ce propos, curieusement, on note que le penseur précoce a vite sauté dans le train de la politique en marche, allant de colloque en colloque, de congrès en congrès, portant la bonne parole du renouveau occidentaliste. Une croisade, un croisé, quoi.

Sauf qu’il n’est pas souvent question de Jésus et d’amour, à part peut-être pour sauver les chrétiens d’Orient, massacrés par les hordes de fanatiques durement drogués par le salafisme ou le wahhabisme. Une vision très américaine des choses, pour ne pas dire israélienne. Même si, à ses débuts de penseur géopolitique, Del Valle (qui s’appelle probablement Marc d’Anna), était proserbe et antiaméricain, car ces derniers appuyaient les musulmans du Kosovo. Jusqu’au 11 Septembre, et sa conversion à l’américanisme, idéologie qui carbure depuis à l’anti-islamisme.

Soudain, alors que les chrétiens ne sont effectivement pas toujours respectés dans le monde musulman, on s’intéresse à eux, on les médiatise, on exhibe leur souffrance. Dès qu’il s’agit de montrer l’Islam du doigt, on se souvient des chrétiens (puisque visiblement la ficelle ne fonctionne plus avec les juifs), et la grosse caisse médiatique se met en branle. Or, l’indifférence – pour ne pas dire un certain sadisme – à l’encontre des chrétiens a longtemps été un invariant des médias français.

Que s’est-il passé pour que d’un coup, les chrétiens ne soient plus de grotesques beaufs, fascisants, rétrogrades, sans intérêt ?

L’axe américano-israélien anti-islamiste. La survie d’Israël. Qui a besoin d’un appui populaire dans sa lutte contre l’Islam conquérant, en France et dans le monde. D’ailleurs, Del Valle assure, comme son maître à penser Michel Korinman, qu’Israël est bien la première défense de l’Occident dans le monde arabe en particulier, et musulman en général. Une barrière à la fois symbolique et physique, puisqu’il y a désormais un mur de 700 km en Israël, qui coupe la « Cisjordanie », ou ce qu’il en reste, en trois. Sans compter le saupoudrage des colonies, qui porte le total des colons israéliens à 500 000, une population en forte croissance. En effet, les Israéliens mènent une guerre de fécondité avec les Palestiniens, arrivant à un score de 7,7 enfants par femme colon ! Un État palestinien ne pourra donc jamais voir le jour, et les intellectuels français qui chantent le contraire (Askolovitch, Finkielkraut), sont des menteurs ou des idiots. Le fond de l’affaire est donc bien la question sioniste, même si Ras l’front suppose que del Valle opère une alliance provisoire avec les sionistes face à un ennemi commun [1].

La thèse de Del Valle est classique, et tout bon internaute qui zone sur les blogs polémiques depuis 2002 la connaît par cœur. Il est évident – le constat de départ est une réalité – que la France souffre d’un complexe de culpabilité… inculqué. Mais là où la thèse dérape, c’est quand Del Valle aborde la liste des responsables de cette intoxication : en vrac, les mouvements antiracistes de gauche (qui eux-mêmes ne sont pas manipulés ? allons), les marxistes (ah bon, il en reste chez nous ?), l’empire hédoniste-consumériste universel (c’est plus prudent que de citer directement l’idéologie mortifère des États-Unis), les droits de l’homme (qui sont une création de, des… ?) , les minorités tyranniques (on est d’accord, encore faut-il avoir le courage de les citer), et surtout l’islamisme, qui « subvertit l’antiracisme pour nous conquérir en nous culpabilisant ». Bizarre, on a l’impression qu’il manque quelque chose, mais quoi ? Aucune des parties de ce, non pas complot pluriel, mais « convergence structurelle de plusieurs pôles de puissance concurrents », qui seraient « hostiles à l’État-nation occidental et la civilisation chrétienne », ne possédant la puissance médiatico-politique suffisante pour ne serait-ce qu’initier la quasi-destruction du patriotisme français à laquelle nous assistons.

 

 

Pourtant, dans sa diatribe pro-France et anti-Islam, ADV (ou MDA) frôle à maintes reprises la solution. Et la frôle si bien qu’on se demande s’il a tout simplement le droit d’aborder la question, non pas juive, mais sioniste. Évidemment, à la lecture de ses productions intellectuelles, on comprend vite d’où il parle : toutes les figures rhétoriques de ce « consultant international » ramènent à une position sioniste. À l’inverse des noyeurs de poisson, parlons clairement : depuis que les musulmans français sont devenus une menace pour les juifs français, les chrétiens sont appelés en renfort contre les musulmans, alors qu’avant, les musulmans, envoyés contre les chrétiens, coupables de tous les maux, étaient protégés et armés par l’antiracisme, idéologie officielle de l’axe sioniste/socialiste, incarné par Julien Dray et soutenu par BHL. Le danger chrétien étant écarté – pour l’instant – il s’agit désormais de réduire le danger musulman, quitte à revitaliser (en le contrôlant) l’esprit chrétien d’un pays qui s’est longtemps vu interdire la parole dans les médias. Et c’est encore le cas : il n’est qu’à voir comment a été reçue Béatrice Bourges chez Ardisson cet été, avec une Delphine Batho qui refusait tout débat, arguant que la meneuse du Printemps français ne représentait qu’elle... On parle (à la place) des chrétiens, mais ils n’ont toujours pas accès au micro.

Les chrétiens contre les musulmans… Un jeu tordu qui rappelle la politique américaine au Proche-Orient : un, détruire le nationalisme et/ou la gauche arabes en misant sur l’Islam, deux, détruire les islamistes au nom de la démocratie et/ou de la chrétienté. On est en plein dedans, avec le spectaculaire épisode EIIL qui tombe à pic. Il ne s’agit que de contrôle par le jeu des oppositions et des destructions. Le vivre-ensemble, cher à nos amis idéalistes, il repassera. Et trépassera.

 

« Nombre de nos contemporains, en Europe de l’Ouest, souffrent eux d’un désir à peine rentré d’apocalypse par procuration. Conjurer la fin de l’Histoire par la fin d’une histoire, celle d’Israël. Accomplissement de la décolonisation ! Finie la nation anti-hégélienne qui s’obstine à l’heure où nous allons nous fondre en un bloc plus ou moins européen ! Et jusqu’à la Shoah s’en trouvera normalisée, puisque viendra s’annuler le miracle de la réparation du génocide par la fondation de l’État hébreu ! » (Michel Korinman, Outre-terre n°9, 2004)

 

Ainsi, ceux qui connaissent un peu le parcours de ce chevalier pourfendeur des trois totalitarismes rouge-brun-vert (communiste, fasciste et islamiste), ne s’étonneront pas des conférences qu’il donne ou vend à tout ce que la France compte de faux-nez de la pensée dominante. Ce bon élève du sionisme de droite a fertilisé, entre autres, de son pollen pseudo chrétien tendance faucon de Bush, les « Centres communautaires juifs et associations franco-israéliennes » suivants : « Bnaï Brith, Centre Simon Wisenthal, Likoud, Kadima, Synagogue Libérale de Copernic, Fondation OSE, CCJ 93-95, proche du PS, Union sépharade Mondiale, Union des Patrons Juifs de France, KKL, Fonds Social Juif, France Israël, CRIF, etc. » C’est pas à nous que ça arriverait ; pourtant, l’envie d’apporter une parole différente emplie de paix ne manque pas. Mais ce n’est pas le débat.

Alexandre, lui, avant d’inséminer les autres, a été inséminé intellectuellement par l’illustre Michel Korinman, dont on ne peut reproduire la pensée sans le citer précisément, toute citation sans autorisation donnant droit à un procès. Il est beau, le monde des idées. Michel, on peut toutefois le résumer en un mot : ultrasioniste. Ce qui est une opinion autorisée. Tellement autorisée qu’on la voit partout. D’où l’on comprend que toutes les opinons ne se valent pas : l’ultrasionisme étant apparemment plus proche de la Vérité que le soralisme. Dans la revue Outre-terre, dirigée par Korinman, se retrouvent des grands esprits comme Guy Millière, Alexandre (del Valle, pas le Grand), Pierre-André Taguieff, et même Shimon Peres. Millière et ses trois doctorats, qui estime « dégueulasse » de comparer la Shoah avec les supposés crimes subis par les Palestiniens. Si nous avions été d’extrême droite, nous aurions traité Millière de Golum du sionisme universitaire français : « Il fait partie du comité directeur de l’Alliance France-Israël présidée par Gilles-William Goldnadel », nous dit sa bio. Goldnadel étant l’avocat de Del Valle.

 

 

Nanti de tous ces parrains prestigieux, maîtres à penser pareil, intellectuels bardés de diplômes appréciés par l’axe américano-israélien, Alexandre crève aujourd’hui l’écran, après deux décennies d’efforts et de tâtonnements. Même la bien-pensante Canal+, en 2003, avait ciblé dans un reportage de Lundi investigation le commercial en goguette : coqueluche des associations juives de droite, « il qualifie systématiquement les Arabes de déchets », nous dit la voix off. Cela ne l’empêche pas, huit ans plus tard, d’entrer triomphalement sur le plateau de Thierry Ardisson, dans Salut les terriens !, et de terroriser l’assistance :

« C’est pire que ça, c’est la nouvelle Solution Finale des chrétiens… C’est une épuration ethnique que j’appelle la nouvelle Solution Finale de la chrétienté d’Orient. »

Reconnaissons que le génocide des chrétiens n’est pas le nouveau cheval de bataille de ce croisé, un axe qui autorise une islamophobie récurrente et radicale, car politique, et bien sûr non-raciale, culturelle ou religieuse. Le 21 janvier 2003, Ardisson organisait dans sa quotidienne Rive droite rive gauche sur Paris Première, un débat entre Del Valle et Ramadan autour de l’islamisme. Frère Tariq – comme l’appelle avec ironie Caroline Fourest – renvoyait le jeune Alexandre, fort mal renseigné, ou alors très bien intoxiqué, dans les cordes. Voici la partie charnue de ces échanges qui n’ont pas pris une ride.

Del Valle : « De même que quand des Israéliens sont victimes d’attentats islamistes, ce n’est pas la faute des islamistes c’est toujours la faute du méchant Israélien, du méchant impérialiste, du méchant Américain, du méchant occidental en général ! »

Ardisson précise : « Les Israéliens sont victimes d’attentats palestiniens… »

Ce qui n’empêche pas Del Valle d’affirmer que « cet islamisme fonctionne exactement comme le nazisme », en s’appuyant sur le fait que « toutes les réformes réformistes de l’Islam ont été vaincues ».

Ramadan : « Je crois que le principal problème on vient de l’avoir sous les yeux, c’est la confusion… D’ailleurs le texte que vous avez écrit en est une preuve, le premier chapitre ou les premiers chapitres c’est sur l’islamisme, et puis tout à coup la conclusion c’est sur l’Islam, avec tous les mythes sur l’Islam… Si il est vrai, et vous avez parfaitement raison sur un point, qu’il y a du radicalisme islamique, qu’il y a des islamistes radicaux extrémistes et qui peuvent dire, simplement assis sur une chaise, on peut tuer un Américain, un chrétien, un juif uniquement parce qu’ils sont tels, et qu’il faut dénoncer cela, c’est une chose. Mais dire que cela est en fait simplement le haut de l’iceberg qui cache finalement tout l’Islam et tous les musulmans, c’est mentir sur ces réalités-là. »

 

 

Emporté par sa fougue idéologique, Del Valle tombe alors dans un piège géopolitique, lui qui en est théoriquement spécialiste. Faute à moitié pardonnable, car à l’époque, l’interprétation « islamiste » prédomine : « Le grand drame comme dit le grand mufti de Marseille Soheib Bencheikh, il dit le grand drame c’est que le GIA, quand il égorge les moines de Tibhirine, ce n’est pas au nom d’une lecture hérétique de l’Islam, c’est au nom d’un grand penseur d’une des quatre écoles juridiques reconnues de l’Islam orthodoxe Ibn Temir, qui dit dans le statut des moines qu’il faut tuer tout moine qui n’est pas reclus. »

Ramadan : « Votre problème, monsieur Del Valle, c’est d’entretenir la crainte de l’Islam et de faire finalement de toute personne qui s’affiche comme musulmane pratiquante un suspecte en puissance ; alors vous vous cachez systématiquement derrière la figure de Soheib Bencheikh, grand mufti de Marseille, financé par le pouvoir algérien. C’est ça, le futur de l’Islam de France ? »

Ramadan est-il déjà bien renseigné ? Ce sont effectivement les militaires qui ont fait enlever les moines, car les GIA n’ont aucun intérêt à éliminer des moines qui soignent des maquisards. C’est le général Smaïn Lamari, patron du contre-espionnage qui, en 1996, ordonne l’opération.

Ardisson, qui aime bien jeter de l’huile sur le feu, diffuse ensuite un sujet sur le film Décryptage de Philippe Bensoussan, une charge contre la « palestinisation » des médias français pendant la seconde Intifada de 2000. L’animateur pose la question : « Est-ce que les médias occidentaux et français sont du côté des Palestiniens ? »

Del Valle : « Je pense que l’affaire Mohammed al-Durah, les différents écrits, les émissions de gens comme Mermet, comme Charles Enderlin, portent une lourde responsabilité dans la montée, non pas de l’antisionisme, il y a un antisionisme acceptable, mais dans l’antisémitisme. Sous couvert d’antisionisme c’est un véritable antisémitisme génocideur, planétaire, qui est un projet de destruction de masse, exactement comme le nazisme, qui est en train de se dessiner. De manière très courante à l’heure actuelle dans les lycées dans les banlieues on crie mort aux juifs, et ce qui est étonnant c’est que le rabbin Farhi, c’est l’homme qui dialogue le plus avec les musulmans, c’était le judaïsme le plus libéral, on s’en prend… à ceux qui sont le moins réductibles à Sharon ! »

Ardisson : « Le rabbin Farhi il a reçu un coup de couteau… »

Seconde erreur : l’enquête sérieuse, diligentée par la 2ème DPJ, dont le rabbin mettra le professionnalisme en doute, et qui finira en non-lieu, montrera trop de « zones d’ombres » sur la réalité de l’agression du 3 janvier 2003 par un fou d’Allah casqué, et criant « Allah Akbar ». Ce qui n’empêchera pas le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy de réunir les représentants des grandes religions et des formations politiques à Paris le 8 janvier dans « une prière pour la fraternité et la solidarité »…

Ramadan conclura l’émission, sobrement : « Je crois que si le monde entier était propalestinien on aurait une autre attitude aux États-Unis et en Europe vis-à-vis de la politique israélienne, c’est aujourd’hui l’oppresseur il faut le dire, et quand les médias rendent compte, ils ne sont pas judéophobes. »

 

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Conférence pour l’ICLA, International Civil Liberties Alliance, une association anti-charia, gros faux-nez du sionisme, au Parlement européen le 9 juillet 2012

 

11 ans après cette leçon géopolitique, Del Valle revient donc dans le débat à l’occasion de l’émotion suscitée par le devenir des chrétiens de Syrie et d’Irak. Il y a eu Raoul Vaneigem et son Traité de savoir-vivre à l’usage des jeunes générations, le situationniste qui enseignait le hors-piste mental et social, il y aura le « manuel de déculpabilisation à l’usage de nos sociétés occidentales », comme l’écrit Le Figaro Magazine à propos du livre d’Alexandre Del Valle : Le complexe occidental – Petit traité de déculpabilisation. Car chacun sait que notre civilisation occidentale est menacée par l’Islam dont le pouvoir est incommensurable. Les médias audiovisuels ne sont-ils pas saturés par les cousins de Tariq Ramadan ? Les allées du pouvoir ne sont-elles pas occupées par les potes de Mouloud ? Le lobby iranien n’oriente-t-il pas de ses pressions économiques les choix éditoriaux de nos JT ?

 

« Peu de gens savent que l’agence Havas et l’agence Reuters au XIXe siècle sont des créations juives, au même titre que la Deutsche Bank, Paribas ou les principales banques d’affaires américaines. » (Jacques Attali, L’Express du 10 janvier 2002)

 

Nulle part on apprend que la culpabilisation, indéniable, vient de la presse et de l’intelligentsia, entités contrôlées indéniablement par le sionisme. Historiquement, inutile de rappeler la mainmise sur les moyens d’information par les loges maçonniques avant la révolution dite française, et par les financiers juifs après l’épisode napoléonien. Dès la seconde moitié du XIXe et au début du XXe siècles, il est peu de titres de presse qui échappent à l’emprise ou à l’influence sioniste, grâce notamment au système des agences de presse (monopole d’Havas), puis des agences publicitaires (quasi-monopole de Publicis au XXe siècle). L’information est aujourd’hui triplement sous contrôle, par le biais des subventions de l’État (la liste des quotidiens papier et pure players « aidés » est édifiante), des agences de presse, et de la publicité. Et on ne parle même pas des distributeurs que sont les messageries de presse, qui vivent sous perfusion d’argent public et qui peuvent tuer un titre déplaisant en sabotant sa sortie. Tout organe de presse indépendant qui tenterait d’échapper à cette quadruple pince étant économiquement broyé.

Le grand moment de cette interview est quand Patrice de Méritens demande à Del Valle : « Qui se trouve derrière cette diabolisation de l’Occident ? Y aurait-il selon vous un complot ? » On applaudira le botté en touche islamiste du très sioniste « consultant international en géopolitique ».

 

Interview d’Alexandre del Valle au Figaro Magazine
« Va-t-on en finir avec la culpabilisation ? »

Auteur d’un véritable manuel de déculpabilisation à l’usage de nos sociétés occidentales, Alexandre del Valle démonte le système du « cosmopolitiquement correct », cible l’intoxication qui nous plonge dans la dépression, et appelle à notre réarmement moral. Rencontre avec un iconoclaste.

Propos recueillis par Patrice de Méritens

 

Patrice de Méritens : Dans votre dernier ouvrage, vous évoquez le « complexe occidental » mais, d’abord, qu’est-ce que l’Occident ?

Alexandre Del Valle : L’Occident désigne l’ensemble des nations d’origine européenne marquées par la philosophie grecque, le droit romain et le monothéisme judéo-chrétien, qui pose la sacralité de l’Homme, créé à l’image de Dieu et libre, d’où la place centrale de l’Individu. Mais les élites occidentales modernes adhèrent à une autre définition, « anti-identitaire », dont les 3 principaux critères sont : le libéral-démocratisme et les Droits de l’Homme (selon lequel n’importe quel pays démocratique peut être reconnu comme « occidental » ; le libre-échangisme économique, fondement de toutes les organisations occidentales (OCDE, UE, ALENA etc) ; enfin, l’appartenance à l’OTAN ou l’alliance avec les États-Unis. Cela explique pourquoi le Japon, la Corée du Sud ou la Turquie sont associés à l’Occident, alors que la Russie, pourtant chrétienne et européenne, en est exclue. Ainsi, la candidature de la Turquie musulmane à l’Union européenne a été acceptée, car sa qualité de membre de l’OTAN et de pays allié face à l’ex-URSS sous la guerre froide « prouverait » son appartenance à l’Occident… il est temps que nos stratèges atlantistes adaptent leurs cartes mentales géopolitiques à la réalité du monde de l’après-guerre froide…

Lire la suite de l’interview sur ladroitelibre.fr

Découvrir un autre visage de l’Islam avec Kontre Kulture :

 
 






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38 Commentaires

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  • #947779
    Le 28 août 2014 à 18:44 par machin
    Alexandre del Valle, le chevalier des amalgames

    Alexandre Del Valle a été critiqué par Hervé Ryssen en son temps :
    http://herveryssen.hautetfort.com/a...

     

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  • #947843
    Le 28 août 2014 à 19:20 par samir3
    Alexandre del Valle, le chevalier des amalgames

    J’ai lu plusieurs livres d’Alexandre del Valle et notamment son "Le Complexe Occidentale".
    C’est un excellent ouvrage extrêmement bien sourcé(contrairement à cet article qui se contente de répondre sur le ton de la dérision) et dont je conseil la lecture.
    D’ailleurs, parmi les personnes qui ont et vont commenter cet article, combien ont lu les livres de Del Valle ? La majorité je présume...
    Vraiment, c’est cette islamophilie avouée qui m’empêche d’adhérer à votre mouvement, comme-ci le seul rempart contre les élites mondialistes cosmopolites était l’invasion de l’islam en Europe, du grand n’importe quoi.

     

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    • #948115
      Le Août 2014 à 22:17 par Rachid Paris
      Alexandre del Valle, le chevalier des amalgames

      Charb aussi écrit des livres extrêmement bien sourcés.

      Si tu souhaite vanter les livres de ADV je crois que tu t’es trompé de blog. Ici c’est pas l’islamophilie mais la critique juste et nuancée des acteurs qui font l’opinion et ont la main-mise sur tous les leviers du pouvoir (les 4 pouvoirs).

      l’invasion de l’Islam en Europe ? Pure fantasme.

       
    • #950569
      Le Août 2014 à 11:00 par shenanigans
      Alexandre del Valle, le chevalier des amalgames

      Merci Samir pour votre honnêteté intellectuelle.

      L’islamophilie forcenée de ce site le décrédibilise totalement. De sorte que je ne lis quasiment jamais les articles relatifs à l’islam et à tout ce qui s’y rapporte. Si j’ai lu le présent article, c’est uniquement parce que j’ai été attirée par le nom d’Alexandre del Valle.

       
    • #953074
      Le Septembre 2014 à 06:26 par Thomas
      Alexandre del Valle, le chevalier des amalgames

      Merci à vous Samir.

      En effet je partage votre opinion.

      Le livre " Guerres contre l’Europe " d’Alexandre Del Valle est remarquable.

       
  • #947877
    Le 28 août 2014 à 19:47 par Père Linpinpin
    Alexandre del Valle, le chevalier des amalgames

    Question : pourquoi les sionards sont systématiquement obligés de masquer leur vrai combat derrière un habillage pilpoulesque et manipulatoire ? Pourquoi ne pas dire d’où l’on parle, virilement, au lieu de mentir encore et encore... ?
    Bnai’brith, donc la maçonnerie talmudo-kabbaliste, c’est un milliard de fois pire pour la civilisation helleno-chretienne (pas judeo, jamais judeo, là encore un mensonge fumeux )que l’islam, ne mentez pas, la vérité finit toujours par éclater.

    Un nougat à celui qui peut m’aider à comprendre !

     

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    • #948121
      Le Août 2014 à 22:20 par Rachid Paris
      Alexandre del Valle, le chevalier des amalgames

      Un élément de réponse : l’histoire du petit coq racontée par le Rav Ron Chaya :D (le petit coq doit rester discret et ne sortir vainqueur qu’une fois que tous les autres se soient entretués)

       
  • #948057
    Le 28 août 2014 à 21:42 par arkhamian
    Alexandre del Valle, le chevalier des amalgames

    La "reductio ad sionisum" est un peu facile sur ER. Les travaux d’Alexandre Del Valle sont sérieux et approfondis, et se sont toujours élevés contre la pensée dominante (cosmopolite et politiquement correcte) même si ses accointances ne sont pas tout à fait nettes. L’attitude de suspicion hostile voire d’accusation pure et simple d’ER envers tout chercheur non-islamophile et/ou lié à des cercles judaïsants est dommage, car c’est se priver de travaux parfois remarquables. Parfois ces chercheurs/penseurs/écrivains n’ont tout simplement trouvé personne d’autre pour soutenir leurs travaux, isolés et ostracisés qu’ils sont par la pensée dominante. Phénomène que nous connaissons tous ici. Par ailleurs cette attitude méprisante dénote une certaine limitation d’esprit car c’est en fait ne pas pouvoir imaginer que des gens (juifs ou chrétiens ou autres) puissent être hostiles à l’Islam pour des raisons autres qu’un aveugle soutien au sionisme mondial. Où que leur hostilité ne puisse pas avoir d’autre effet que la montée de celui-ci. C’est assez ridicule car c’est nier la réalité quotidienne de nombreuses personnes qui bien qu’étant tolérantes et ouvertes, n’ont tout simplement pas envie de vivre dans un pays musulman, n’ont pas envie de vivre avec des musulmans, de subir leurs coutumes prosélytes (même si eux-même n’ont peut-être pas le sentiment de gêner). C’est assez gênant car cela revient à faire ce que Marion Sigaut appelle je crois "rabashi" : "juste parce qu’ils sont juifs", mais pour les musulmans. S’économiser la réflexion, traiter le sceptique de débile mental ou de psychopathe, et du même coup réduire les musulmans à une communauté de victimes permanentes. Ce dont certains savent très bien tirer parti.

    PS : juste pour info, le terme "Islam" est récent, pendant des siècles on a parlé d’"Islamisme".

     

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    • #949271
      Le Août 2014 à 22:56 par Igor Meiev
      Alexandre del Valle, le chevalier des amalgames

      Les travaux d’Alexandre Del Valle sont sérieux et approfondis, et se sont toujours élevés contre la pensée dominante (cosmopolite et politiquement correcte) même si ses accointances ne sont pas tout à fait nettes.



      Ah ah ah… hi hi hi… oh oh oh !…Eh bien j’affirme, monsieur, que parler de "monothéisme judéo-chrétien", ou de "judéo-christianisme" sont la preuve que ce Del Valle n’a rien de sérieux et d’approfondi ou plutôt, rien d’honnête… Sa pensée est très orientée dans un sens qui n’obéit pas… à la simple logique. Et je vais le prouver sur un point très précis.

      C’est ballot pour un mec, qui s’estime assez digne d’intérêt pour exposer ses réflexions à des gens ici et là, derrière un micro, que de n’être capable de comprendre que de parler de judéo (rejet du Christ) christianisme (acceptation du Christ) c’est de la contradiction pure et simple. C’est comme se prétendre homosexuel pratiquant le sport de chambre avec partenaire féminin le week end. Ou végétarien fana de la salade au jus de viande…

      Les choses sont pourtant simples : les juifs n’acceptent pas le Christ. Les chrétiens, eux oui. Et s’ils s’appellent chrétiens c’est que le Christ leur est fondamental, il est le centre de leur Foi ! Alors comment concilier dans un farfelu concept de "monothéisme judéo-chrétien", le rejet/acceptation simultané de Jésus ?… hmm ?… oui ben c’est pas conciliable, pas besoin de réfléchir deux ans pour le comprendre, mais ça Del Valle l’a pas vu ? ben c’est un con c’est tout. Qu’il retourne déjà réviser ses gammes de bon sens avant de retourner dans un colloque se croire suffisamment intelligent pour blablater très publiquement sur ce qu’il pense.

      Ce concept n’a rien d’innocent à l’origine, mais tout de "malin", il est la manipulation finement ciselée afin de susciter la solidarité juif-chrétien, soit la solidarité avec Israël.
      Je le dis en tant que chrétien, j’emmerde cette solidarité, car elle n’a rien de la vérité mais tout du mensonge.

      Concernant toute cette affaire de seconde guerre mondiale - qui n’est jamais bien loin de ces histoires de culpabilisation de l’occident - je suis adepte d’un principe simple, que je me souhaite de suivre même devant Cukierman fronçant les sourcils : même si on a été victime hier, ça ne donne pas le droit d’être bourreau le lendemain.

      Merde à l’oppression, merde à l’oppresseur.

       
    • #949714
      Le Août 2014 à 13:04 par lordbyron
      Alexandre del Valle, le chevalier des amalgames

      Merci pour votre message, nuancé.
      Le Coran, les hadith contiennent des propos pas très rassurants pour les athées, les chrétiens... C’est une réalité.
      Quant à Igor, je me permets de lui rappeler que chaque dimanche, à la messe, l’homélie commente une lecture de l’Ancien Testament. Parler de judéo-christianisme n’a rien d’aberrant.

       
    • #951194
      Le Septembre 2014 à 00:19 par Igor Meiev
      Alexandre del Valle, le chevalier des amalgames

      Quant à Igor, je me permets de lui rappeler que chaque dimanche, à la messe, l’homélie commente une lecture de l’Ancien Testament. Parler de judéo-christianisme n’a rien d’aberrant



      Si, c’est parfaitement aberrant, dans le sens que le christianisme contient, comme vous le rappelez, l’ancien testament... pourquoi ajouter "judéo", alors que le christianisme se suffit à lui-même pour porter parfaitement témoignage des patriarches, décalogue, de la Loi juive sous laquelle vivait Jésus ?... c’est plutôt vous qui ne comprenez pas que le judaïsme par Jésus Christ est devenu autre, christianisme, et par là même que continuer à parler de judéo-christianisme, c’est déjà prétendre que le judaïsme authentique, celui de JC, est comme en dehors du christianisme... car sinon, bien conscient de ce qu’est le christianisme -c’est à dire le judaïsme illuminé par le Christ- on ne parlerait que du christianisme tout court...

      Et c’est là que j’explique que cet ajout de "judéo" est précisément là pour susciter d’abord un sentiment de solidarité avec le judaïsme actuel - dont l’essence est le rejet du Christ - et ensuite avec l’Etat juif. Ouvrez les yeux.

       
    • #952136
      Le Septembre 2014 à 12:20 par R3v0lt
      Alexandre del Valle, le chevalier des amalgames

      Très sincèrement Igor a raison. Si les chrétiens ont décidés de garder l’ancien et le nouveau testament c’est avant tout pour pouvoir les comparer mais aussi pour éviter que les prêtres juifs ne changes le contenu de l’ancien en fonction de leurs objectifs politique.
      Les lévites et pharisiens disent que dieu est le dieu des juifs, jésus dit dieu est le dieu de tous les hommes. Le deutéronome dit que l’usure doit être utilisée pour asservir les goys, jésu renverse les table des changeurs de monnaie et chasse les marchands du temps. Si les chrétiens n’avaient pas recopié cela, comment pourriez vous vérifier ???
      Malheureusement, le vatican est infiltré, il a sa propre banque depuis bien longtemps et joue depuis bien longtemps au même jeu que les prêtres juifs.
      Un exemple frappant se trouve dans Samuel II, 12:10. Dans ce passage la prise de la ville de Raqqa est décrite. Les juifs attaquent la ville et décide de tuer tous les habitants. Mais examinons la méthode d’extermination :
      Dans les bibles d’avant 1945, les habitants on été découpés et brûlés dans des fours à briques... Dans les bible post 1945, ils ne sont mis qu’aux travaux forcés pour fabriquer des briques. Sachant que la phrase suivante précise que l’armée juive retourne à jérusalem, comment garde t’on des gens aux travaux forcés sans force armée ? C’est bien la preuve que la traduction est régulièrement modifiée en fonction des objectifs politiques, c’est aussi la preuve que l’eglise chrétienne est infiltré, que l’édition est sous controle et que la shoa est la pierre angulaire de notre culpabilisation, celle qui empèche tout retour à une société d’ordre.

       
    • #953075
      Le Septembre 2014 à 06:28 par Thomas
      Alexandre del Valle, le chevalier des amalgames

      Merci à vous Arkhamian.

       
  • #948063
    Le 28 août 2014 à 21:47 par ilan
    Alexandre del Valle, le chevalier des amalgames

    la montée d’un courant sioniste par islamophobie, sur toute l’Europe m’inquiète profondemment. Je l’appelle aussi l’axe Breivick-Vilders , du nom des deux chantres de l’islamophobie européenne.
    Ce courant pourrait nous mener tout droit à la guerre civile en Europe, entre une extrème gauche alliée à des extrémistes musulmans et une extrème droite sioniste, qui semble plaire enormément à marine le pen et sa garde rapprochée.

    Bien evidemment, la réponse serait une vraie laïcité républicaine, celle qui est à l’opposé des islamophobes sionistes de Riposte Laïque et cie.

    ( voir justement le papier de Nicolas Bourgoin sur les soutiens français à Israel , qui ennumère très bien cette extrème droite française, sioniste.
    http://www.egaliteetreconciliation.... )

     

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  • #948338
    Le 29 août 2014 à 01:38 par 6 millions
    Alexandre del Valle, le chevalier des amalgames

    On pourrait se réjouir de cette initiative, mais quand on sait qui est Alexandre del Valle, on se tient tout naturellement sur ses gardes.

    Pour être bref, l’homme fait partie de cette poignée d’intellectuels pro-sionistes qui se sont aperçus en 2001 que le danger, pour les juifs, ne venait plus de “l’extrême droite” mais des musulmans de banlieues. Depuis, ils n’ont de cesse de taper sur l’islam, et uniquement sur l’islam, tout en validant l’idée de société multiculturelle, multiraciale, multiethnique. "Moi je pense que la solution, c’est l’intégration" affirme del Valle dans son entretien sur radio Courtoisie (38:10), alors que les Blancs sont en passe de devenir minoritaires. "Il est temps de relancer la machine à intégrer et de recréer un vouloir-vivre ensemble", peut-on lire encore au sujet de son livre sur le site sioniste atlantico.fr.

    Leur objectif est de briser la force de l’islam qui menace leur pouvoir en Europe, et d’entraîner les Européens dans des guerres contre les régimes qui menacent l’État d’Israël.

    En Syrie, ces néo-conservateurs ont considéré que l’essentiel était d’abattre le régime de Bachar el-Assad. Ils ont donc contracté une alliance objective avec les égorgeurs islamistes sunnites qu’ils sont pourtant supposés combattre. En Ukraine, aujourd’hui, leur ennemi prioritaire est évidemment la Russie de Vladimir Poutine ; et ils se retrouvent côte à côte avec les nationalistes ukrainiens, pourtant virulemment antisémites.

    Il ne s’agit donc pas de “monter les communautés les unes contre les autres”, mais de définir un “ennemi prioritaire” dont on se sert comme “bouc émissaire” (inversion accusatoire caractéristique – c’est une image tirée de la Torah), de l’accabler de toutes les tares (“nouvel Hitler”, mal absolu, volonté de domination mondiale, etc. – encore une inversion accusatoire), et de mobiliser tous ses ennemis pour le détruire et le réduire à néant. Les juifs n’ont jamais agi autrement.

    Quand Alexandre del Valle nous parle de “judéo-christianisme”, et de “civilisation judéo-chrétienne”, on se méfie tout naturellement.

    Quand Alexandre del Valle nous parle de “suicide de l’Occident”, alors que les Européens ont un couteau planté dans le dos, on se méfie là aussi. Le fait est que depuis des décennies, les cinéastes juifs n’ont eu de cesse de réaliser des centaines de films tendant à nous culpabiliser... Nous ne sommes plus dupe. Barrez vous, pompiers pyromane ! Menteurs ! Maudits ! Démons !

     

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  • #948652
    Le 29 août 2014 à 12:00 par Mayday
    Alexandre del Valle, le chevalier des amalgames

    Autant je trouve , à l’instar d’ER , insupportable le devoir de repentance envers les sionistes , autant je ne supporte pas les pleurnicheries sur la colonisation.
    Demande t’on réparation envers la Turquie (régence d’Alger) pour tous les esclaves Blancs et chrétiens détenus en Afrique du Nord avant 1830 ?
    Pour le fait que Normal premier soit venu baisser son pantalon à Alger en demandant paaaaardonnnn , je trouve ça presque plus grave que sa gestion du dossier syrien ou ukrainien car c’est à l’honneur et à la dignité de mon pays qu’il attente directement.
    Chirac qui qui avait ouvert le bal de la repentance pour la rafle du Vel d’Hiv avait au moins eu le mérite de se rattraper partiellement en refusant d’accompagner l’Empire en Irak en 2003

     

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  • #948808
    Le 29 août 2014 à 14:46 par antoun
    Alexandre del Valle, le chevalier des amalgames

    ce genre d,intellectuel coincé entre la droite et l,extreme droite que les specialistes de la politique etiquetes "national conservateurs" ont toujours existez du moins depuis l,entre deux guerres fideles vassals des usa ! occidentaliste ! qui sous couvert de patriotisme ou de defense de la civilisation occidentale ont toujours defendues par la bande les pires ennemis interieurs des patries europennes !!! et combien de patriotes et nationalistes ce sont fait avoir par leurs subverfuges ! rien que par les commentaires de certains tu le remarque mais finalement ce laisse avoir qui le veut bien !, en europe de l,ouest les mouvement patriotes ne sont composes a 90% que de bourgeois conservateurs qui scrutent regulierement les cours de la bourse et l,augmentation de la taille de leurs embompoint ! sous leurs gilet !!! et les natios sinceres qui comprennent cela ils vont voir ailleurs comme au donbass !!!

     

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  • #949244
    Le 29 août 2014 à 22:27 par Igor Meiev
    Alexandre del Valle, le chevalier des amalgames

    L’Occident désigne l’ensemble des nations d’origine européenne marquées par la philosophie grecque, le droit romain et le monothéisme judéo-chrétien



    Le monothéisme judéo-chrétien, ça ne veut strictement rien dire. C’est un concept manipulatoire inventé très précisément pour susciter une solidarité entre le monde chrétien et le monde juif… c’est à dire Israël. Une solidarité, c’est à dire couvrir les agissements homicides de cet Etat au nom d’un, diront les chrétiens marchant dans la combine, "les juifs sont nos aînés".
    Hors, le judaîsme se définit par le rejet pur et simple du Christ ! c’est même un crachat à sa figure ; le christianisme est acceptation, respect, amour du Christ. Prétendre qu’accepter et rejeter le christ sont deux propositions compatibles dans un "monothéisme judéo-chrétien" c’est prendre Jésus Christ parfaitement pour un con !…

    Quand Del Valle mourra et passera devant la Justice pour recevoir le prix de son comportement, ce dernier lui dira "Entre Alexandre…" ; puis alors qu’il s’apprêtera à faire un pas pour s’approcher le Christ ajoutera "…mais n’entre pas aussi".

    Del Valle, interloqué, lui demandera : "seigneur, que me demandez-vous ? comment entrer et de ne pas entrer en même temps ?… ce n’est pas possible".
    Le seigneur lui demandera alors : "Alors, pourquoi de ton vivant as tu prétendu que moi, on pouvait tout en même temps me laisser entrer et ne pas me laisser entrer ?! Tu avais pourtant la cervelle que Dieu t’as donné pour le comprendre, mais tu n’en as usé que pour mépriser le bon sens et égarer les autres en plus de toi-même".

    Le judéo-christianisme n’est qu’un attrape nigauds qui risque bien d’en faire déchanter beaucoup dans l’au-delà…

     

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  • #950446
    Le 31 août 2014 à 04:14 par Jojo l’Afreux
    Alexandre del Valle, le chevalier des amalgames

    Moi je ne sais pas qui est ce personnage mais je ne peut pas m’empêcher de trouver le fond de son discours juste qu’il y est des mauvaises intentions derrière ou pas.
    Oui l’occident souffre peut-être de décadence morale, d’abêtissement et d’une terrible augmentation des injustices sociales mais il est surtout entré dans une grande phase de dépression (il n’y a qu’à voir la consommation d’anti-dépresseur) et oui c’est la promotion du multi-culturalisme, la repentance victimaire constante et la montée du niveau de violence de la société qui en est la base plus qu’une quelconque déchristianisation. Alors d’accord pour dire que c’est les juifs et les franc-macs qui sont à l’origine du processus mais les musulmans et autres Africains ont suivit : ils nient totalement les apports positifs de l’occident au monde moderne tout en en profitant quotidiennement comme ils nient leurs exactions personnelles tout en condamnant les notre qu’elles soient réelles ou supposées... et on ne pourra certainement pas vivre ensemble encore très longtemps si ça continue comme ça.
    Désolé mais je suis comme ça, j’ai juste pas envie de disparaitre même si on me garanti qu’il doit y avoir quelque chose de mieux après (ce dont je doute en voyant l’état du monde musulman et ses apports à l’humanité depuis 200 ans).

     

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