Plus le chien a peur, plus il aboie, dit le proverbe ouzbek. Chien qui aboie ne mord pas, dit le proverbe arabe. Ça illustre bien ce pauvre Barrot, condamné à faire la guerre avec de grands mots creux et qui nous fait une Le Maire de premier ordre.

« 18 milliards, 18 milliards c’est quand même une somme considérable, et qui permet d’ailleurs à l’Ukraine d’aborder cette année 2025 de manière sereine, sur le plan financier. »

La « sérénité » ukrainienne, c’est l’UE, avec l’argent des travailleurs européens rackettés, qui prolonge les souffrances de tout un peuple, qui n’en peut plus de cette guerre, perdue depuis longtemps. Barrot, Macron, Leyen, Starmer et Merz veulent l’agonie de l’Ukraine, tout ça pour faire mal à la Russie, qui est toujours debout. Le proxy est en train de crever, écrasé entre le chien européen et l’os russe.

Naturellement, dans ce que dit Barrot, tout est fake ou presque : taxer le pétrole russe à 500 % pour les pays qui jouent le contournement des sanctions, cela nous reviendrait dans la gueule puisque nous consommons de l’énergie russe, qui passe évidemment par l’Inde ou la Chine. Et en la payant plus cher. Et puis, s’appuyer sur les néocons US qui veulent la guerre mondiale, c’est le meilleur moyen de détruire dans le tas de cendres l’économie française. On ne sait pas à quoi se dope Barrot, mais c’est pas à l’intelligence.

Naturellement, ses menaces économiques et la menace nucléaire de Macron via la Pologne ont été diversement appréciées en Russie, pour qui la France est désormais un pays de dingues.

Bon ben, merci Barrot, nous voilà habillés pour l’hiver nucléaire.

Mais il y a pire que cet âne, c’est Libération et Le Figaro, qui sont censés avoir des centaines de cerveaux, et qui se permettent de changer l’ordre des choses. La Russie a gagné en Ukraine, du moins dans le Donbass, on dira la guerre du Donbass, c’est un fait. La coalition occidentale a tout tenté pour écraser l’armée et l’économie russes, mais peine perdue.

Or, pour ces deux titres, c’est aux perdants, c’est-à-dire les Occidentaux, de définir les modalités d’une paix, bien sûr quand ça les arrange, c’est-à-dire quand ces pays sont en récession. Quant au vainqueur, c’est à la fois un menteur et un couard. Étrange, non ?

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