La partie qui s’annonce va être passionnante... tout autant que mortelle.
Il existe un contentieux non réglé entre Moscou et Washington : le torpillage du Koursk au cours d’un exercice en présence d’une commission militaire chinoise de haut niveau. On ne peut exclure un acte de revanche spectaculaire qui se jouerait sous la surface des eaux de la Méditerranée...
Je ne peux m’empêcher de penser que Moscou détient la clé de la paix armée : remettre à Téhéran un système d’armes nucléaire clé en main, anticipant de quelques années l’acquisition de cette capacité par l’Iran, mais haussant ainsi le prix d’une agression du camp sioniste à un niveau inacceptable.
On objectera que le nucléaire est un armement un peu spécial, qu’on est loin du S-300, mais je suis quasiment certain que les joueurs d’échec que sont les Russes ont déjà étudié cette option stratégique qui changerait définitivement la donne.
Le seul problème doit résider dans les accords internationaux, mais vu que ces derniers n’ont d’autre finalité que de permettre la soumission du monde entier à l’Empire, on peut se poser la question...
Moscou joue la carte du respect des accords internationaux, mais il devient tout à fait patent que le camps néo-sioniste ne les respecte pas, même à minima, comme le démontre ce qui se passe en Syrie avec la fabrication flagrante d’un casus belli minable qui est connu de tous depuis plus d’un an. Ces gens ne connaissant que la force, tout devient permis, ce qui est de toute façon la règle ultime de la politique de puissance.
A suivre...
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