Comme on dispose d’un paquet de Lévy célèbres, on va circonscrire notre étude au champ politico-médiatique. Cette année, BH et Élisabeth souffrent plus que d’habitude. Pas autant que les Palestiniens, certes, mais leur discours israélo-victimaire, en plein génocide des civils palestiniens, est devenu un contresens indécent.

La patronne de Causeur est la risée de petits salopards qui n’hésitent pas à fabriquer des montages pour la faire passer pour une poivrasse. Ici, son intervention a été volontairement ralentie pour faire croire à un phrasé pâteux.

Du côté de BHL, pas besoin de montage, son discours pro-Israël tombe comme une bouse de tricératops en plein repas de mariage.

BHL : « Ne parlons pas du Hamas qui, clairement, officiellement, c’est sa doctrine, ne veut pas de deux États. Il veulent un État, palestinien, où y ait plus un seul juif ! »

Mabrouk : « Et vous faites la différence entre Hamas et Palestiniens, Bernard-Henri Lévy ? »

BHL : « Bien sûr que je fais la différence, évidemment. Il y a des Palestiniens qu’on n’entend pas, des Palestiniens du silence, qui bien sûr savent qu’on les entretient dans une espèce, dans un mythe, un mirage, le mirage du retour, 75 ans après. (...)

Le bilan humain, d’abord personne ne le connaît. Nous avons des chiffres du Hamas qui sont généralement fallacieux et qui le sont probablement ici, en tout cas y a une chose qu’on sait sur les chiffres du Hamas, c’est qu’ils ne distinguent pas les combattants et les civils. (...)

La riposte militaire elle est hélas légitime. Moi, je déteste la guerre. Mais quand votre pays est violé, envahi, quand vos femmes sont traitées de cette manière, quelle autre manière de procéder ? Je m’interroge pas, non, sur la riposte. Et puis la durée, 5 mois... La libération de Mossoul, elle a duré bien plus que la libération de Gaza aujourd’hui, elle a duré 8 mois, 9 mois, c’était sans doute la plus longue bataille depuis l’histoire de la Première Guerre mondiale. »

À BHL, il ne reste plus que les Israéliennes violées – et ça reste à prouver, vu les mensonges éhontés des porte-paroles de l’armée israélienne – pour justifier le massacre de dizaines de milliers de civils.

Notre dernier Lévy est celui qui souffre probablement le plus. Mais pas de la situation de Gaza, plutôt de ses employés qui ont été traités de manière cruelle et qui se révoltent (comme Gaza). On pourrait dire que les quatre ex-employés qui l’accusent de harcèlement et de cruauté mentale sont des Palestiniens !

On apprend en vrac que Manu maltraite ses subordonnées, qu’il les place dans des situations impossibles, qu’il les rabaisse en permanence, et qu’ensuite, quand ça va trop loin, il dit « Oh, c’était une vanne ».

Ses vannes, parlons-en : du niveau ado décérébré (à 53 ans !), elles agrémentent son 6-10 sur NRJ et font rentrer beaucoup d’argent via les annonceurs. En tant que roi de la tranche, Manu a tous les droits, et la station le défend. C’est pas trois Palestos qui vont enrayer la machine à cash, merde !

Sinon, Manu a visiblement un gros problème avec les femmes, qu’il injurie et rabaisse du matin au soir. On se demande bien pourquoi. Sans surprise, il est blanchi par le tribunal communautaire de TPMP :

Quand Hanouna avance que Libé « est un torchon », qu’il n’oublie pas que le quotidien est drivé par un ex-Mossad, qui plus est de gauche très judéo-friendly... Si Libé s’attaque à Manu Lévy, c’est qu’il a des bonbons.

Malgré ça, le juge Hanouna et sa bande d’assesseurs-larbins ont tranché : non coupable ! Comme Tsahal, quoi...