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Brésil : mauvais temps pour Dilma Rousseff

À quelques semaines des élections présidentielles au Brésil, la présidente Dilma Rousseff, candidate à sa propre succession, se trouve dans une situation critique jamais vécue. Les mauvaises nouvelles tombent ça et là en rafales au point de susciter le courroux de la dame forte du Brésil qui exige que les coupables de corruption soient sanctionnés sans ménagement aucun.

Paulo Roberto Costa, ex-haut dirigeant de l’entreprise pétrolière publique Petrobras, est au cœur du malheur qui frappe le camp Dilma.

Détenu et inculpé depuis juin dans le cadre d’une accusation de blanchiment d’argent pour laquelle il encourt trente ans de prison, celui-ci s’est livré à des confessions explosives dans l’espoir de bénéficier d’une réduction de peine.

De sources concordantes, il a révélé des noms de cadres, membres du régime Dilma, qui ont bénéficié de commissions dans le cadre des activités de Petrobas.

«  Si un fonctionnaire du gouvernement ou quelque personne du gouvernement fédéral est impliqué, nous prendrons les mesures qui s’imposent  », a indiqué sous un ton ferme la présidente pour montrer son aversion face aux scandales qui se succèdent et qui empiètent l’image du Brésil sur la scène internationale.

Dans la compétition mondiale, le Brésil dispose de quelques avantages comparatifs de poids, dont les principaux sont notamment sa population, puis une enviable autosuffisance énergétique, grâce à ses ressources en pétrole, hydroélectricité et énergie tirée de la biomasse.

Toutefois, les inégalités sociales, l’extrême pauvreté et la violence endémique freinent l’épanouissement complet de ce pays et constituent des défis sociaux de taille pour les élus.

Les scandales et les défis sociaux persistants ne présagent rien de bon pour Dilma Rousseff dont les sondages la donnent perdante au second tour contre l’ancienne ministre de l’Environnement Marina Silva, candidate du Parti socialiste brésilien (PSB).

Voir aussi, sur E&R :

Sur la place des « pays émergents » dans le monde, chez Kontre Kulture :

 






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9 Commentaires

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  • #961781
    Le 10 septembre 2014 à 19:09 par ninoelloco
    Brésil : mauvais temps pour Dilma Rousseff

    Il y a quelque chose qui m’effraie dans la chronologie des évènements qui se passent au Brésil ces derniers mois. En me basant sur plusieurs sources (latinoaméricaines et européenes) mais sans entrer dans tous les détails, je résume la situation du pays comme ceci :

    - Année électorale pour le Brésil, deux candidats en tête : Dilma Roussef (Parti des Travailleurs) pour sa réelection avec environ 30% des voix et Neves (Social-Democrate) avec environ 20%. 3e vient E.Campos (Parti Socialiste) avec seulement 7%

    - Aout 2014, Eduardo Campos meurt dans un mystérieux accident d’avion, oú l’avion contenait apparemment de fausses boîtes noires ont étés retrouvées (info relayée par E&R)

    - Le candidat du PSB devient donc Marina Silva, écologiste, plutôt discrète, et qui aspirait à la Vice-Présidence avec Campos

    - Marina Silva est maintenant favorie à l’élection et se partage le duel avec Dilma qui enchaîne les mauvaises nouvelles

    La politique économique de Marina Silva ? Totalement libre-échangiste. Elle souhaite signer des accords de libre-échange avec l’Europe et les Etats-Unis. Elle se détacherait de la politique Mercosur pour pouvoir se rapprocher de Washington.
    La montée de Marina Silva est très bie perçue par le monde financier et la bourse répond de manière positive. D’ailleurs, Neca Setubal, héritiaire de la banque Itau, avait financé le parti de Marina pour 1 million de real, soit 83% des ressources du parti de Marina Silva...

    Paranoïa complotiste ou hasard ? Je ne sais pas, il faudra chercher plus loin

     

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    • #961909
      Le Septembre 2014 à 20:43 par Chaban
      Brésil : mauvais temps pour Dilma Rousseff

      Vous avez tout à fait raison. Il suffit d’avoir lu les articles élogieux à l’encontre de Silva dans le Wall Sreet Journal et dans le New York Times pour comprendre ce qu’il se passe.

       
    • #961937
      Le Septembre 2014 à 21:07 par Sophie
      Brésil : mauvais temps pour Dilma Rousseff

      Il ne faut pas oublier non plus que Marina Silva appartient à l’eglise pentecôtiste. Elle bénéficie par conséquent des réseaux et des fonds des eglises évangélistes très puissantes au Brésil et bien implantées dans les milieux défavorisés et les favelas. La partie va être très dure pour le PT.

       
    • #962050
      Le Septembre 2014 à 22:35 par Le goy
      Brésil : mauvais temps pour Dilma Rousseff

      Je ne connais pas le dossier en détail, ton analyse est donc d’une grande aide.
      L’impérialisme américano-néolibéral tente une nouvelle perçée en Amérique du Sud... Si l’Histoire se répète, cela entraînera l’émergence de dictatures sanguinaires et des centaines de milliers de meurtres, sans compter des millions de gens jetés à la rue, tout ça pour engraisser des multinationales mondialo-sionistes.
      Évidemment, la CIA niera de nouveau toute implication... comme à l’époque.

       
  • #961782
    Le 10 septembre 2014 à 19:11 par max
    Brésil : mauvais temps pour Dilma Rousseff

    Espérons que le parti socialiste Brésilien n’a rien de commun avec le parti socialope de ripous Français et que les brésiliens échappent à la mise sous tutelle de leur pays par le lobby qui dirige la France !!

     

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  • #961798
    Le 10 septembre 2014 à 19:28 par voronine
    Brésil : mauvais temps pour Dilma Rousseff

    Une maxime de Chirac , qui peut s’appliquer à tous les dirigents : " les emmerdes, ça vole en escadrille "

     

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  • #961949
    Le 10 septembre 2014 à 21:11 par amarante34
    Brésil : mauvais temps pour Dilma Rousseff

    Marina Silva, la candidate "écologiste pro-OGM" est bien celle de Washington :
    http://www.legrandsoir.info/bresil-...

     

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  • #962510
    Le 11 septembre 2014 à 14:01 par antoun
    Brésil : mauvais temps pour Dilma Rousseff

    marina da silva ne pourras faire grand chose car le ptb tient le parlement et se desengager de la politique du mercosur la trouverez vite dans une position tres affablit par rapport a la gauche breslienne et en porte a faux face a ces voisins en faite une position a la hollande donc il n,y aurais de changement en politique etrangere !

     

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  • #962867
    Le 11 septembre 2014 à 18:48 par zzz
    Brésil : mauvais temps pour Dilma Rousseff

    Tout à fait d’accord avec les commentaires précédents:en politique,le hasard n’existe pas.Ce qui est clairement visé par l’oligarchie mondialiste est le maillon faible des BRICS pour, à terme, briser cette nouvelle alliance menaçant le fragile édifice mondialiste.En effet,Poutine est à plus de 80 % de popularité,Xi Ping vient juste de prendre les rênes de la Chine tandis que Modi a été élu très récemment pour diriger l’Inde tout comme Zuma en Afrique du Sud.Reste le Brésil et ses fameuses inégalités sociales (qui, bien entendu, n’existent nulle par ailleurs,pas même aux états-unis et ses 60 millions de personnes bénéficiant de bons alimentaires)...

     

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