Present également, je plussoie aux deux commentaires précedents.
Bon, cette conference etait tout de meme interessante, pour moi elle a eu le merite d’aborder le conflit Syrien de maniere plus large, d’eclaircir certains enjeux de cette crise Syrienne pour les pays voisins et aussi plus lointains. (à noter que l’on est passé rapidement sur le cas Israelien...bref)
Joseph Bahout est evidemment quelqu’un de brillant et d’informé, mais effectivement, son ton consensuel d’universitaire, son politiquement correct d’intellectuel stipendié, sur un sujet aussi brulant, n’a pas pu longtemps maintenir son effet anesthesiant... Car, oui, probleme, il y avait des Syriens, et pire encore ! des Syriennes, ardentes ! dans l’assistance... et qui avaient un tout autre point de vue sur la situation en Syrie, et comptaient bien nous faire part de leur REALITE.
Le semblant de neutralité et d’objectivité universitaire de M.Bahout a aussi été mis à mal et s’est fissuré alors sous nos yeux quand une personne dans la salle eut l’outrecuidance d’evoquer le site info-syrie... Il lui a alors été gentillement suggeré sur un ton ironique de trouver une autre source d’information.
Face à l’opposition à son discours feutré (mais en fait, on l’a compris, partial) qui montait petit à petit dans l’assistance, M. Bahout est alors entré dans un drole de jeu (...de dupes, en effet, c’est bien vu, Chrisg), une etrange danse du ventre qui a consisté à, à la fois flatter et trouver un consensus impossible, tout en denigrant toute contestation... ce qui donnait des phrases qui commencaient par "Je suis d’accord avec vous, mais..." pour enfin dire le contraire de ce que venait de dire son interlocuteur, ou bien des "Je dis la meme chose que vous, mais autrement"...Bref, peu convaincant.
Certes, des le debut de la conference M. Bahout nous a servi du "regime barbar de Bachar", l’Etat Syrien qui ne serait deja plus qu’un coquille vide, etc... mais sans doute esperait on encore d’entendre des choses qui sortent de l’ordianire... Mais non, derriere ce docte discours (encore une fois, pas ininteressant), il semblerait, rien d’autre que la soupe habituelle...
Enfin, il nous l’a avoué, ce consultant permanent au Quai d’Orsay, qu’il ne souhaitait pas aborder certains sujets trop glissants ou risqués, et que ce qui lui importait, in fine, etait d’etre payé... enfin un peu de sincerité ?
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