Les Russes sont contre le gel du conflit, évidemment puisqu’ils sont en train d’avancer.
Galactéros ne comprend pas ce qui se passe ; ce n’est pas parce qu’ils sont en train d’avancer que les Russes sont contre le gel du conflit, c’est parce qu’ils ne contrôlent toujours pas leur nouvelle frontière issue du décret du 30 septembre 2022.
« Ils sont en train d’avancer » signifie qu’après presque trois ans de conflit « ils ne sont toujours pas arrivés »...
Et donc l’échéance de l’investiture de Trump met une énorme pression sur les Russes car l’offre de paix que Trump a annoncée aura un coût pour eux : tout ce que la Russie n’aura pas réussi à accomplir par elle-même, elle devra le payer. Et si elle refuse, s’obstinant dans la guerre, elle refusera la paix au yeux du monde...
Et puis si la Russie avait besoin d’un mandat de Harris, de quatre années supplémentaires de soutien américain à la guerre, pour atteindre son objectif principal, c’est aussi qu’elle fait la guerre à la vitesse qu’elle peut se permettre : la Russie n’a pas les moyens d’aller plus vite, le coût d’une avancée plus rapide est trop cher pour la Russie... Alors que ralentir l’avancée russe ne coûte aux Américains que l’envoi de plus de chargements de mines antichar et antipersonnel (ce que Biden vient de faire)...
Donc quand Galactéros dit que « Les Russes sont contre le gel du conflit, évidemment puisqu’ils sont en train d’avancer. », elle en reste à une explication superficielle (féminine ?) qui ne tient pas la route. Et en fait, il y a même ici une absurdité, car jusqu’où les Russes voudraient-ils avancer ? Jusqu’au Dniepr ? Ou bien jusqu’à la frontière administrative de Zaporijia et Kherson qui est au-delà du Dniepr, sur sa rive droite, sa rive ouest ? Mais si la Russie ne souhaite pas aller jusqu’à la frontière administrative, pourquoi s’arrêter sur le Dniepr ? En réalité, ça devient complètement arbitraire, le Dniepr n’étant qu’un obstacle physique, un parmi d’autres...
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