Drac a un don pour dégager les vrais axes qui sous-tendent la politique internationale.
Adinolfi témoigne de son expérience et avec son sens pratique décortique les pièges du jeu historique des grandes puissances.
Voir en terme global c’est aussi observer le rapport entre le macroscopique et le microscopique, entre le monde et le sujet, le soi.
Je relève les remarques à propos d’une société sous hypnose d’Adinolfi :
Ce qui paraît quotidien et qui semble banal pourrait passer pour négligeable aux vues des enjeux géostratégiques.
Pourtant si l’on veut porter un jugement juste sur le monde encore faut-il sortir du cadre des préjugés.
Arrêtez de regarder la télé pendant un mois.
Arrêtez les jeux vidéo pendant un mois.
Arrêtez la musique pendant un mois.
Vous comprendrez à quel point la propagande mondialiste est omniprésente.
Analysez une pub à fond. Concentrez-vous dessus pendant un certain temps plutôt qu’à la va-vite. Repassez-là plusieurs fois de suite. Immonde.
Une ride ? les vieux c’est laid.
Un régime minceur ? à bas les gros
Un crédit jeune ? ils sont tellement niais ces jeunes
Une nouvelle compile ? toutes des salopes
Une nouvelle voiture ? tellement mieux avec une musique de fond américaine
Un nouveau banquier ? la seule alternative
Un rhume ? va bosser
Un shampoing ? un cul
Dans la rue, le métro, internet, téléphone, stylo, fringues, toilettes, partout, partout, partout, en per-ma-nence …
Diviser pour régner.
Bientôt les enfants.
Pourquoi y-a-t-il tant d’économistes pour nous expliquer le monde ?
etc.etc.
Une réponse à l’encontre du système implique un certain quantum d’énergie contraire. Une réponse prolongée à l’encontre du système implique un quantum d’énergie contraire d’autant plus forte et d’autant plus constante.
Dans cette modernité, seule la résistance permet d’émettre une pensée libre à long terme et donc une pensée valide.
Beaucoup de gens qui se croient rebelles fonctionnent en réalité sur le logiciel que leur impose la vision unique. Ils n’en ont même pas conscience. Ils sont comme hypnotisés.
On parle bien de souveraineté. Elle passe d’abord par celle de l’esprit. Puis par l’organisation. L’organisation permet un effort moindre pour une pensée plus prolifique.
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