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Contre l’impasse du Parisianisme…

Paris, Paris, toujours Paris… tous les prétextes sont bons pour célébrer ta grisaille ! On t’a chanté sur tous les tons de Joséphine Baker à Yves Montand en passant par Léo Ferré. Et ton prestige rend une partie de tes habitants suffisants voire méprisants à l’égard des provinciaux.

C’est ce qu’on appelle le parisianisme. Une surévaluation des bienfaits de la capitale et une tendance à se croire au centre du monde : le parisianisme est un nombrilisme. Je m’aime, je me mire, je m’admire… Objet de psychanalyse, moi germanopratin prétentiard je me crois au centre de tout. Mal dans ma peau, fatigué, stressé, dénaturé par une vie terne et sans soleil, je donne le change avec des séances d’UV et des pilules de prozac. Le soir, j’erre l’air blasé entre le Marais et Saint Germain des Près dans les cafés au style pop art.

La vraie gauche, elle m’emmerde mais je vote Hollande pour me donner bonne conscience et ramène tout au mariage homo, à la bouffe bio, à l’énergie écolo, et me fous comme une guigne des vrais prolos.

Le parisianisme est un snobisme. L’essentiel c’est le paraître.

Ancien parisien, overdosé par un quotidien urbain ressemblant à une toile de Soulages, j’ai mis le cap au sud dans un pays de cocagne, un pays de contraste qui rend hommage à la beauté. Grâce à ce doux exil, j’ai tout gagné. J’ai rejoint Romain Gary, Matisse et Picasso, ces azuréens de cœur, ces amoureux de soleil…et bien sûr Friedrich Nietzsche qui écrivait : « Cette magnifique plénitude de lumière a sur moi, mortel très supplicié (et souvent si désireux de mourir) une action quasi miraculeuse ! ».

….un éloge d’une vie solaire

Depuis que j’habite les Alpes-Maritimes, mes sens renaissent et mes forces décuplent. Dès l’aube, de ma terrasse, mes prunelles papillonnent et se posent sur les courbes d’un palmier, l’éclat d’un bougainvillier ou la beauté charnelle d’un oranger.

Le jour se lève sur les baous, l’écume blanche des crêtes du Mercantour et la Méditerranée, et je suis accompagné par les chants d’oiseaux et un concert de grenouilles. Plus tard, à Villefranche sur mer ou Saint Laurent du Var, j’irai me dorer au soleil, bercé par le ressac, les sens émoustillés par le sel et je pêcherai, pêle-mêle, le loup, la daurade ou le mulet.

Ici mes bonheurs sont multiples. Aussi simples que la plongée, les randonnées ou les discussions avec les pêcheurs sur les rochers. Mes nouveaux amis s’appellent palmiers, hibiscus, bougainvilliers, citronniers et arbres de Judée… Aujourd’hui, d’humeurs badines, ils lèvent leur verre de pastis à mon ancienne vie parisienne !

 






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56 Commentaires

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  • #156945
    Le 24 mai 2012 à 01:13 par tchek
    Contre l’impasse du Parisianisme…

    Je pense qu’il va y avoir à moyen terme un phénomène de "Retour a la Terre", un exode urbain massif vers la nature, qui va inverser les flux naturels de migration, les habitants des villes cherchant les terres de leurs ancêtres (réinvestissement des terres délaissées en France et ailleurs, Afrique etc... par l’exode massif post-colonial et industriel du 19/20ème siècle) et ce sera la fin du cosmopolitanisme, de l’urbanisation. La nature tentaculaire et pyramidale d’une mégalopole est a l’image de la courbe du Capital. Si le capitalisme s’effondre, la structure pyramidale urbaine s’éffondrera et se repandrera (exode urbain).

    Cela suit la théorie de "l’apocalypse urbain sismique". Les hommes, lors de la formation des "mégalopoles" de l’ère industrielle, se sont inconsciemment amassés vers les zones les plus condamnées à moyen terme par un cataclysme sismique : Tokyo, Mexico city et Los Angeles. Les zones les plus touchées par la montée des eaux : Londres et le Randstat hollandais, les deux zones urbaines les plus denses d’Europe.
    Toutes ces zones, les plus denses du monde, les plus urbaines, sont curieusement les plus condamnés à moyen terme par un cataclysme, sur cette planète.

    Ce suicide collectif inconscient est une sorte de "punition divine" de la Babylonisation sociale.

     

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    • #157058
      Le Mai 2012 à 13:48 par SpiritusRector
      Contre l’impasse du Parisianisme…

      J’irais pas jusque là...De plus à mon humble avis personne ne laissera qui que ce soit retourner où que ce soit...Le confort dans lequel nous vivons à des effets pervers que vous n’avez pas encore mesurés...
      De plus celui qui possède quelque chose sans dette et sans besoins artificiels reprend sa part de pouvoir et de citoyenneté pourrait on dire... Ça n’est pas réellement dans l’intérêts des puissants de ce temps...

      Normalement, tout mouton bien éduqué doit être fier d’être un habitant d’une cité Etat ne comportant qu’une poignée de vrais citoyens et des millions d’esclaves, qui en échange de leurs libertés dérobées ont le droit d’afficher les mêmes apparats que les "maîtres"...Et même, s’ils vendent suffisamment bien leurs plus belles années, en acceptant d’appuyer leur équilibres émotionnel et physiologique sur des "socles artificiels". Socles sur lesquels ils n’ont aucun contrôle et qu’un paysan illettré du moyen âge parviendrait à identifier comme étant des pièges grossiers...Ils peuvent gagner leur "minute de gloire" via la télévision...Ayant implicitement acceptés qu’ils ne sont rien qu’ils ne peuvent rien devenir, que les choses faites dans une vie d’être humain n’ont de valeur que si tout le monde est au courant...De parfaits esclaves qui se battent pour savoir quelle équipe de foot va gagner ou quelle ville concentrationnaire est la plus adaptée à la vie misérable qu’ils s sont choisi eux même...Bien que partageant les même problèmes matériels que ces gens, je me sens malheureusement aussi éloignés d’eux que je ne le suis de nos élites impérialistes et corrompues...

       
  • #156974
    Le 24 mai 2012 à 08:09 par fifty miles
    Contre l’impasse du Parisianisme…

    Paris est ce que l’oligarchie traître et apatride a voulu qu’elle soit : Tout sauf une résurgence de la Commune.

     

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  • #156976
    Le 24 mai 2012 à 08:23 par Alex
    Contre l’impasse du Parisianisme…

    Article très médiocre... Ou alors amusant au 2e degré (ne le lisez pas au premier c’est de la caricature) Je suis sur la ligne d’ER et malheureusement, j’observe que dans les commentaires la jalousie pour la capitale est omniprésente (critiques infondées ou non-critiques des vrais défauts de Paris), enfin, que des gens parlant de Paris sans connaitre ou connaissant depuis 2-3 ans ...

    Je suis parisien depuis ma naissance (de fait, je connais un peu) et je n’ai jamais eu envie de critiquer la province, comme la province critique Paris. Pourtant la province parfaite, vous y croyez ?

    Paris a des défauts : trop de bobos (mais ça dépend surtout des quartiers), quartiers de bourgeois de droite -intéressant parfois-, quartiers chinois assez dépaysant et des français du communs aussi bcp.

    Toutes les grandes bibliothèques, les Invalides, la Sorbonne, tout cela compense le Marais et les bobos, mais comme tous les lieux de pouvoir, il y a une forte pression idéologique, c’est le prix à payer pour avoir l’accès maximal à toutes les couches sociales urbaines et à toutes la culture : une vie ne suffirait pas à connaitre tout Paris.

     

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    • #157005
      Le Mai 2012 à 10:21 par Pommes de terre frites
      Contre l’impasse du Parisianisme…

      Alex, ne t’étonne pas de te cramer en moins de deux auprès des "provinciaux" dès que tu sors de Paris en employant ce mot, accent pointu ou pas ; en France, hors agglomération parisienne, personne n’utilise cette expression. Et ne crois surtout pas que c’est de la jalousie que tu provoques ; plutôt du mépris, comme un retour à l’envoyeur. Amicalement. (p.s : si les gens du commun étaient si nombreux, Marine n’aurait pas fait 6% à Paris )

       
    • #157038
      Le Mai 2012 à 12:43 par Les Dieux Ont Soif.
      Contre l’impasse du Parisianisme…

      Salut Pommes de terre frites,
      Tu exagères, parce que "la Province" ça existe bel et bien du fait même de l’histoire jacobiniste du pays. Il n’existe aucune ville pouvant équilibrer l’aura (au sens de W. Benjamin) de Paris en France. L’Allemagne ou l’Angleterre qui ont des constructions politiques radicalement différentes en possèdent. De fait on peut discuter de tout mais je trouve que s’indigner du terme "Province" et d’en faire une justification pour un mépris acceptable c’est de la pudibonderie. ça vaut largement un "les arabes sont des voleurs", ou un "les juifs aiment l’argent" qui seraient des axiomes éternels justifiant tout ce qu’on veut. Une espèce de politiquement correct parallèle à celui des médias, ni plus, ni moins. Les gentils vs les méchants.

      Ton raisonnement Jalousie/Mépris est du même tonneau. Que donc les vilains parisiens ont fait pour mériter sans discussion d’être méprisés jusqu’à la fin des temps ? Sérieusement, tu te rends compte que tu prêtes aux parisiens des qualités/défauts délirants ? mais surtout c’est quoi "être parisien" ? Finalement, le problème semble plus complexe que la désignation d’un bouc émissaire non ?

      Quant à ton analyse électorale, c’est sans compter à quel point Paris est une pièce maîtresse de l’échiquier politique mondial, et la nature même des structures sociales de la ville rendent les pressions extrêmement fortes. Mais il est possible que dans ton analyse, là où selon toi on "vote mal" , on mérite le mépris sans autre forme de procès.

      Je dis pas tout ça pour t’emmerder, mais je trouve pas ça très réconciliateur. Et je te terminerai en te demandant où donc vivait A. Soral lorsqu’il a forgé et raffiné ses mécanismes d’analyse ?

       
    • #157069
      Le Mai 2012 à 14:13 par Pommes de terre frites
      Contre l’impasse du Parisianisme…

      Les dieux ont soif 1. Peut-être est-ce en effet un excès de susceptibilité de ma part concernant ce terme, mais je crois qu’il exprime bien cette volonté des parisiens de se distinguer des "provinciaux", comme d’autres des goyim ; comme s’il y avait Paris et une "province" indifférenciée partout ailleurs, de Corte à La Rochelle, en passant par Bédarieux, peuplée de "non-parisiens"...2. Quels qu’en soient les causes, l’analyse des résultats de MLP est claire, et prouve simplement que Boboland-Paris n’est pas représentative de la France, contrairement à mon village de 300 ploucs bas-alpins. 3. Concernant Alain Soral, s’il peut se considérer comme faisant partie de l’avant-garde intellectuelle française, il faudrait m’expliquer en quoi son pied-à-terre parisien en est responsable. Je crois savoir que, comme moi, c’est un campagnard qui dispose de son permis de chasse.

       
    • #157108
      Le Mai 2012 à 16:12 par Rachid
      Contre l’impasse du Parisianisme…

      @pomme frite : le complexe d’inferieurite des provinciaux est bien reel et transmis depuis des generations.

      Province en latin veut dire "pays vaincu", ceci explique cela.

       
    • #157128
      Le Mai 2012 à 16:54 par Les Dieux Ont Soif.
      Contre l’impasse du Parisianisme…

      @ Pommes de terre frites,

      Je suis désolé mais encore une fois, les parisiens ne se définissent pas contre les non-parisiens ; ça n’a aucun sens. La poignée d’exceptions crétines qui cherche à se distinguer de tout et que chacun a pu croiser ne modifie pas cet état de fait. Par ailleurs le terme, et le concept de Province n’a rien de péjoratif et c’est un concept opératoire historique : ça existe. Qu’on le veuille ou non la France est un pays centralisé dont l’épicentre est Paris, cela résulte directement de la Révolution. D’ailleurs ta critique envers Paris valide que tu penses de cette façon (Paris vs Province) et que ce faisant tu alimentes le système. Je dis pas ça pour t’attaquer mais vraiment pour attirer ton attention sur le fait que tu fais, ici, du tribalisme idéologique, tu cherches des boucs émissaires : "eux vs nous".

      Ton trip sur MLP / la signification du scrutin = Boboland-Paris / c’est pas la France / les causes n’ont pas d’effet sur le résultat ou 20 ans de vie à Paris n’a aucune incidence sur la formation de l’esprit / ce n’est pas un environnement parce que le permis de chasse n’y sert à rien... tu sais très bien toi-même que c’est pas sérieux. Si tu es attentif à ce que dis Soral, c’est que tu es sensible à la démarche sociologique, non ?

      Bonne fin de journée à toi
      (je peux pas continuer cette discussion, faut que je taffe).

       
  • #157008
    Le 24 mai 2012 à 10:28 par Monte Cristo
    Contre l’impasse du Parisianisme…

    J’suis pas parigot, et j’y suis quasiment jamais allé. C’est sûr qu’au quotidien ça doit être oppressant et triste de vivre là-bas, et j’ai rencontré pas mal de parisiens qui sont bouffis d’orgueil d’habiter cette ville. Mais bon, E&R en ce moment surfe sur une vague démagogique, une espèce de pensée écolo-poujadiste, en encensant la campagne comme le paradis sur Terre. La campagne, j’ai rien contre, mais niveau culturel, c’est quasiment zéro, et même si les gens peuvent être sympas, encore que la médiocrité humaine est partout, bah ce sont souvent pas des lumières...

    Le mieux, comme dit plus haut, c’est de vivre à une petite heure d’une grande ville, on a les avantages de la campagne et les opportunités de la ville pas loin.

     

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    • #157013
      Le Mai 2012 à 10:53 par finkel crotte
      Contre l’impasse du Parisianisme…

      est partout, bah ce sont souvent pas des lumières



      Mouais parce qu’à Paris ils sont plus intelligents peut-être ?
      La culture ne fait pas toutes les neurones

       
    • #157050
      Le Mai 2012 à 13:21 par Alex
      Contre l’impasse du Parisianisme…

      "Mais bon, E&R en ce moment surfe sur une vague démagogique, une espèce de pensée écolo-poujadiste"

      Affirmatif MonteCristo, c’est presque mettre mal à l’aise ce qui aime encore "cette grande ville", je suis pour ER et cette ligne me fatigue un peu, je m’explique :

      - Le ré-enracinement, c’est aussi de là où l’on vient, que cela soit la campagne ou une ville.
      - Si l’on vient d’une ville comme Paris là quitter est une forme de déracinement aussi.

       
  • #157040
    Le 24 mai 2012 à 12:46 par Joe
    Contre l’impasse du Parisianisme…

    Le parisien est orgueilleux de vivre à Paris et il y aurait des raisons d’être d’accord, mais le parisiannisme est d’abord un négationnisme, celui de l’environnement de Paris.

    Certes c’est pollué mais d’abord par les gens de la région qui ont tout salopé délibérément. 98% de murs couverts de tags, les gens qui marchent en regardant leurs pompes parce que croiser le regard des "jeunes", ces types en survet qui vous menacent de mort comme on dirait bonjour, est "un aléas".

    Les parisiens ne sortent que dans des "endroits select" parce qu’ils ont peur d’aller dehors dans le milieu toxique de la vie normale, du métro et des commerces. La joie de vivre ordinaire était déjà mis à mal par la foule de piétons et la circulation automobile, mais Paris pue la sueur rance des gens qui ont des habitudes de sécurité.

    Oui, Paris est toxique, et être fier de vivre dans cette décharge est une belle preuve de connerie. Les parisiens de ma connaissance regrettent leur province, quant à moi je l’ai regagnée.

     

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  • #157043
    Le 24 mai 2012 à 13:03 par vidocq
    Contre l’impasse du Parisianisme…

    Eh bein moi j’suis parisien et j’defends paname, alors les bretons avec vos nuages qui pleuvent du sel : restez chez vous, les marseillais cramés au cagnard africain : votre accent nous fatigue donc restez chez vous, les bordelais avec votre bouffe qui pue le poisson : restez chez vous, les alsaciens et votre accent allemand : c’est pire que les marseillais restez chez vous, les lyonnais on sait toujours pas si vous etes italiens suisse ou francais : donc restez chez vous, et pour les limousins auvergnats et ardechois la civilisation est passée chez vous a 100 km sans vraiment s’arreter : alors restez chez vous.

    On est parigots tous le monde nous connait et on a chez nous des bretons des marseillais des bordelais des alsaciens des auvergnats...et qui sont tous parisiens.

     

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  • #157048
    Le 24 mai 2012 à 13:16 par nanabel
    Contre l’impasse du Parisianisme…

    J’ai deux amours, mon pays et Paris !

    Mais quel parisien peut citer toutes les stations de métro en 2 minutes 41 sans respirer ? Voyez plutôt : http://www.youtube.com/watch?featur...

     

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  • #157171
    Le 24 mai 2012 à 18:52 par spirit
    Contre l’impasse du Parisianisme…

    Le "parisianisme",ça date de loin !...Déjà,au XVIIIe siècle,on racontait les aventures d’un parisien faisant le voyage" de Paris à St Cloud !!"
    Au delà des murs,c’est le desert des tartares ou le bout du monde !

    Paris s’est toujours suffit à lui même depuis ses origines et quelques soient les bouleversements et transformations subit !

    Mais Paris,c’est avant tout du boulot pour ceux qui en cherchent et,ceux ci vivent en banlieue car la vie est insuportable à l’interieur du périf (circulations,bruits,flics...)...En ajoutant le prix des logements, hautement prohibitif pour qui n’a pas de HLM.

    La carte des commisariats n’a pas évoluer depuis 1941,c’est pourquoi on y trouve autant de flics et pervenches par rapport aux faubourgs qui n’etaient que des hameaux de campagne à cette époque !
    C’est une ville de nantis et sa culture aussi....un "versailles" pré-révolution....ah,je plains ceux qui n’ont pas connu Paris avant sa mise au pas par la municipalité écolo-tafiole doublé du sarkozisme policier qui sévit encore !

    Ps ;je suis né à Paris mais je n’y habite pas !

     

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  • #157440
    Le 25 mai 2012 à 08:56 par Grindsel Tirédunevi
    Contre l’impasse du Parisianisme…

    Ce type de commentaire à déjà été fait, mais vu la teneur de l’article c’est irrésistible.
    - Le sud attire de faibles arrivistes qui n’apportent que leur vacuité. Aucun honneur a quitter sa terre.
    « Sud » : le Sud-Est méditerranéen, là où il y a du soleil. Depuis les années 60 : farwest français. Phénomène d’héliotropisme.
    S’il fait gris a Paris, ce n’est pas de la faute des parisiens quand-même ? Et la grisaille n’est pas une excuse pour faire la tête, être stressé, ou avoir une vie terne. C’est de l’idéologie ça. Pas besoin d’oliviers pour être heureux !
    Si c’est le monde qui le gène, pourquoi aller dans un endroit aussi surpeuplé ?
    Si c’est l’exotisme qui l’attire, pourquoi se contenter d’un petit bout de Paris, à l’exotisme de pacotille ?
    La Terre est immense. Le « Sud » est minuscule.
    Bref, il a changé de décors mais n’a rien changé du tout. Il ne sert à rien, à l’image de son article.
    Si ce n’est à me défouler (merci). Ça fera pour tous les autres, millions d’arrivistes comme lui, à la suffisance décontractée, qui veulent s’inventer une vie, crachant ostensiblement sur leurs origines du Nord, et qui se font souvent plus autochtone que les autochtones, en copiant quelques clichés caricaturaux de manière grotesque. C’est de l’assimilation express, bâclée, tellement massive que c’est en fait les autochtones qui finissent par s’assimiler. À cette sous-culture hédoniste 68arde rouillée.
    Le Sud est prit en tenailles entre 2 sortes d’immigrés : le larbin Nord-africain, éternel métèque, et l’arriviste hédoniste Nord-européen, qu’il soit frimeur friqué à raybans, obsédé sexuel (imitation tube des années 80 ambiance latina, avec raybans lui aussi - mais fausses), bobobio terroir-new-age ou pseudo-rabouin en guenilles. Les mondains et les mystiques pour reprendre une expression célèbre. Avec des optiques différentes, ils viennent tous « refaire leur vie », et se croient meilleurs qu’avant.
    Sur le même thème, il y a un article marrant sur un site sénégalais, je crois qui s’intitule « les gros cons ».

     

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  • #157660
    Le 25 mai 2012 à 15:58 par syphax
    Contre l’impasse du Parisianisme…

    les parisiens disent qu’on(montpellier et toute les provinces ) est des paysans
    je leur dit que c’esst plutot cool de vivre au bord de l’eau ou les gens font 10 heures de routes et de bouchons en plein caniars pour passer une semaine

     

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