et 
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Monsieur Soral,
Voici un petit témoignage, le mien, un de plus qui pourra une nouvelle fois apporter la preuve de l’utilité de votre combat, dont je vous remercie profondément.
Un jour il m’a pris de quitter la France pour l’Australie et pour mon plus grand bonheur, puisque j’ai rencontré mon mari dans l’avion en y allant. C’était il y a plus de 2 ans maintenant. Avant, j’étais chargée de communication chez un gros promoteur local d’évènements, j’avais fait une licence de droit, passé des concours dont Sciences Po, CAPES, bref, j’étais plutôt de gauche, élevée par une mère un poil féministe dans une ambiance carrément anti-FN.
C’était avant qu’un jour, aussi providentiel que celui où l’idée m’a prise de partir, je me pose la question de savoir pourquoi mon patron de l’époque avait refusé de produire Dieudonné dans ma ville. Cette énigme s’est posée début 2013, et je suis allée faire ce que je n’avais jamais fait, c’est-à-dire regarder tous les spectacles de Dieudonné que je pouvais voir, lire et visionner ses interviews. Évidemment, rien de ce dont j’ai pris connaissance ne justifiait tout ce que j’ai pu entendre sur son compte. Alors a débuté ma quête de vérité, et je vous ai rencontré. Des heures et des heures de visionnage, de lectures, de découvertes et peu à peu j’ouvrais enfin mes yeux effarés. Il avait fallu que je parte si loin de la France pour la redécouvrir et pour réaliser toute la supercherie dans laquelle on m’avait éduquée. Cette prise de recul géographique a auguré un recul intellectuel qui me manquait tant...
De retour au pays, ma carte E&R, en poche et quelques commandes chez KK plus tard, me voici dans la tourmente des évènements français, que je vis maintenant en son cœur et écœurée... Je milite à mon échelle, auprès de mes proches, que j’essaie de convaincre qu’aucune folie ne m’a touchée, que je suis bien la même avec des idées différentes et un peu plus cultivée certainement. Je me heurte évidemment à la peur horrifiée, à la stupéfaction et à l’incompréhension, à la bêtise parfois. Une de mes amies a même mis un terme à notre relation, estimant que du haut de ses études, elle ne pouvait accepter d’être liée à une facho complotiste qui like Thierry Meyssan et amie avec Soral sur Facebook... Pas une grosse perte, du coup, me direz-vous...
Toutefois il ne s’agit pas d’une petite révolution personnelle sans conséquences et cet éveil a un prix, car il confère je crois le devoir de convaincre à sa cause, celle que vous nous avez permis de défendre : l’honnêteté intellectuelle. Cette position, qui ne peut être que politique in fine, oblige à l’engagement, malgré les forces opposées déterminées à nous réduire au silence ou à la folie par tous les moyens.
Ainsi soit-il, chacun œuvrera comme bon lui semble et à sa mesure, mais je ne peux continuer mon chemin, qui me reconduira certainement encore très loin d’ici, sans vous remercier pour tout votre engagement, votre énergie et celle de vos collaborateurs et vous dire mon admiration.
Très respectueusement,
Émilie
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je me suis mis a lire ! (chose tout a fait exceptionnel pour mon cas)