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Crise de la dette : les taux espagnols, grecs et italiens au plus haut

Les taux longs de la Grèce, de l’Italie et de l’Espagne sont montés en flèche lundi, enregistrant de nouveaux records depuis la création de la zone euro, le marché craignant que ne s’éteigne pas l’incendie de la crise de la dette en zone euro.

Vers 18H00 (16H00 GMT), les rendements à 10 ans grecs s’établissaient à 17,682% (contre 17,073% vendredi à la clôture), ceux de l’Espagne à 6,293% (contre 6,045%) et ceux de l’Italie à 5,955% (contre 5,751%), après être passés au-dessus des 6%.

Ces taux, très élevés, symbolisent la défiance des investisseurs envers les titres de dette de ces pays, alors que les dirigeants européens peinent à convaincre de leur capacité à trouver une solution durable à la crise en zone euro.

Un sommet extraordinaire est prévu jeudi à Bruxelles, pour boucler un deuxième plan de sauvetage de la Grèce, indispensable afin d’éviter la contagion de la crise de la dette.

"Le marché est à feu et à sang. La maison brûle", prévient Jean-François Robin, stratégiste obligataire chez Natixis.

"Il y a beaucoup d’incertitudes et d’attentes avant le sommet. On se demande si on arrivera ou pas à une réponse efficace, ambitieuse et globale à la crise de la dette", explique-t-il.

Les stratégistes du Crédit Agricole CIB estiment quant à eux dans une note qu’un accord peut être trouvé mais que "la réalité est qu’un nouvel échec ne peut pas être écarté", ajoutant que "les dissensions entre Européens semblent avoir grandi ces derniers jours".

Pour l’heure, de fortes divergences persistent au sein de l’Europe, en particulier entre l’Allemagne qui veut voir les banques participer au plan d’aide à Athènes et la Banque centrale européenne (BCE) qui exclut tout défaut de la Grèce.

"Le marché a bien conscience que s’il n’y pas d’accord, les niveaux de taux actuels vont rendre la dette complètement insoutenable", explique le stratégiste.

Or, le Fonds européen de stabilité financière (FESF) n’est pour l’heure pas calibré pour voler au secours de pays de la taille de l’Espagne et de l’Italie.

Plus globalement, les marchés déplorent le manque d’ambition des dirigeants européens et réclament désormais une solution "crédible et globale", ajoute M. Robin.

Parallèlement, la Banque centrale européenne (BCE) a annoncé lundi qu’elle n’avait pas racheté d’obligations publiques la semaine dernière pour la 16e semaine d’affilée, démentant ainsi des rumeurs de marché qui avaient évoqué des rachats de dette italienne.

De leur côté, les taux allemands et français, pays parmi les mieux notés, profitaient des inquiétudes touchant les pays les plus fragiles. Le Bund baissait nettement à 2,646% (contre 2,694%) tandis que l’OAT était presque stable à 3,361% (contre 3,362%).

Dans ce contexte agité, la publication vendredi soir des tests de résistance des banques européennes est passée au second plan, d’autant que la grande majorité des établissements les ont réussis.

Cette annonce "a été un non-événement d’un point de vue macroéconomique, avec seulement 8 banques en échec" sur 90 testées, selon Crédit Agricole CIB.

Hors zone euro, le Gilt britannique fléchissait à 3,024% (contre 3,076%).

Sur le marché américain, le rendement du bon du Trésor à 10 ans était quasi stable à 2,910% contre 2,906% vendredi soir, alors que celui du bon à 30 ans se tendait à 4,285% contre 4,247% à la veille du week-end. Les taux à trois mois était à 0,01% comme vendredi.

Sur le marché interbancaire, l’Euribor à trois mois, principal taux en zone euro, a terminé inchangé à 1,608% et le Libor à trois mois libellé en dollars est en légère hausse à 0,251% contre 0,250% vendredi.

 






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7 Commentaires

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  • #32295

    Mais puisqu’on vous dit que tout va bien !... Inutile de quitter la salle de danse voyons... Quoi ?... L’iceberg ?!... Mais non voyons !... Puisqu’on vous dit qu’on l’a évité...

     

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  • #32346
    Le 19 juillet 2011 à 02:38 par jasmin indien
    Crise de la dette : les taux espagnols, grecs et italiens au plus (...)

    Des banques et des institutions internationales aux actions illégales et violentes, dirigées par des escrocs et soutenus par des médias faussaires. L’enfer, quoi.

     

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  • #32362

    275. Ceux qui mangent [pratiquent] de l’intérêt usuraire ne se tiennent (au jour du Jugement dernier) que comme se tient celui que le toucher de Satan a bouleversé. Cela, parce qu’ils disent : ‹Le commerce est tout à fait comme l’intérêt› Alors qu’Allah a rendu licite le commerce, et illicite l’intérêt. Celui, donc, qui cesse dès que lui est venue une exhortation de son Seigneur, peut conserver ce qu’il a acquis auparavant ; et son affaire dépend d’Allah. Mais quiconque récidive... alors les voilà, les gens du Feu ! Ils y demeureront éternellement.

    276. Allah anéantit l’intérêt usuraire et fait fructifier les aumônes. Et Allah n’aime pas le mécréant pécheur.

    277. Ceux qui ont la foi, ont fait de bonnes œuvres, accompli la Salat et acquitté la Zakat, auront certes leur récompense auprès de leur Seigneur. Pas de crainte pour eux, et ils ne seront point affligés.

    278. Ô les croyants ! Craignez Allah ; et renoncez au reliquat de l’intérêt usuraire, si vous êtes croyants.

    Voila pourquoi nos politocos mafieux sataniques s’acharnent contre l ’islam, quand on veut se débarrasser de son chien on dit qu’ il a la rage.

    La recrise sera engendré une nouvelle fois par l ’intérêt sur les dettes des pays qui sont au bord du gouffre, ils ne font que repousser à demain l ’explosion du système usurier.
    Nous avons un exemple concret avec la Grèce, hier on lui demandait de rembourser à 3,5 % d ’intérêts et aujourd’hui elle ne peut même plus se refinancer sur les marchés puisque ce pays est classé dans la catégorie obligations pourries.
    Quand on gagne 1000 euros, on ne peut pas en dépenser 5000, comme le font tous les pays occidentaux malheureusement qui ne sont plus mettre de leur monnaie.
    Qu’attendent les grecs pour sortir de l ’euro et de rétablir le drachme ? Retrouver sa monnaie nationale n’ est rien d ’autre que de retrouver sa liberté !
    Avez vous déjà entendu un seul homme politique dénoncer l’ intérêt qui ruine des nations, des ménages, des entreprises ? Pour ma part aucun, dès qu’ il s ’agit de parler de monnaie souveraine ou de sortir de l’ intérêt on entend plus personne.
    Il peuvent se permettre tous les dérapages possibles et inimaginables, mais le jour qu’ un seul homme politique n’ose le dénoncer les vampires de la finance, il terminer illico presto au cimetière, surtout il ne faut pas toucher à l’arme de destruction massive ! Signé les banksters
    Le monde marche sur la tete tant qu’il sera dirigé par satan.

     

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  • #32416

    je commence a comprendre de mieux en mieux l’économie mais j’ai encore beaucoup de lacunes c’est pour cela que je demande à ER s’ils peuvent trouver des articles qui expliquent le problème de la dette des USA et de l’UE. merci

     

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    • #32489

      Bonjour camarade, j’ ai une très grande expérience de l’ économie si tu as besoin de réponses, tu peux compter sur moi. En même temps je te conseille le livre de Pierre Jovanovic " blythe masters", tu comprendras comment fonctionne l’ économie satanique. Bonne lecture