D’abord, on ne dira pas que le racisme n’existe pas. La xénophobie, a minima, fut longtemps un très bon système de défense ayant fait ses preuves chez les tribus primitives. Et, pour ce qui concerne notre époque contemporaine, on trouve encore de bien tenaces survivances de racisme – à ne pas confondre avec le racialisme qui distingue les races entre elles mais n’en fait pas l’objet d’une violence. Certains sont cependant racialistes ET racistes. Pour prendre un exemple purement fortuit, mais surtout d’actualité, on peut trouver ce genre de spécimens en Israël.
Mais bien sûr, le service public ne va pas s’attacher à nous montrer le vrai racisme, celui qui tue à coup de bombes, mais va plutôt dénoncer le petit Blanc (ou le petit Jaune d’ailleurs) qui, chez lui, use peut-être parfois du réflexe ancestral dont nous parlions plus haut : un peu de xénophobie. Comme n’importe qui, finalement. Rien de bien grave, une histoire de gènes et d’histoire.
D’ailleurs Laurent Firode a fait une petite saynète pour se moquer du reportage de France 2 :
Nouveau sketch des Films à l’arrache : »Sommes-nous tous racistes ? »attention spoiler : Oui ! pic.twitter.com/cJXqq9sz0u
— firode laurent (@FirodeLaurent) June 21, 2025
A ce stade de votre lecture, vous pensez que Laurent Firode exagère encore avec un petit clip partisan, prêt à tuer sa mère pour faire un bon mot. A peine.
Qu’on juge sur pièce :
Quand la réalité dépasse la fiction ! pic.twitter.com/lxh1yAuoIV
— Factuel (@FactuelOff) June 21, 2025
Effectivement, la chaise est bien en face de la porte et la fausse recruteuse reste collée à la porte, laissant le champ libre naturellement vers la première chaise.
Alors, que va-t-il se passer si l’homme noir et l’homme blanc change de place ?
Le pire c’est qu’on te parle de victimisation si tu expliques ta journée mdrr
— Le théoricien (@letheoricien228) June 20, 2025
Qu’avez-vous vu ? Que les candidats se positionnent dès lors sur la seconde chaise, afin d’éviter encore de cotoyer l’homme noir ? Vous avez mal vu.
Ce qu’il fallait voir c’est que la fausse recruteuse se positionne fort différemment (et encore on ne voit que deux passages, et probablement les moins grossiers), induisant le comportement du candidat. Ca s’appelle un biais et ça ne passerait pas le filtre d’une revue par des pairs de première année de sociologie.
Et la dame qui ouvre la porte n'influence en rien les comportements...
(ne pas faire barrage avec son corps ou accompagner d'un geste le fait d'aller vers la droite et soudain... faire barrage avec son corps pour "délicatement" inciter à se diriger vers la gauche) pic.twitter.com/NLp6nXsFqL— Trollétaire (@Trolletaire) June 18, 2025
Il ne faut pas s’étonner alors que des esprits chagrins, voire taquins, répondent ceci :
Que veux tu, on se fait agresser, planter, les femmes blanches frottés dans les métros et rasent les murs après 20h...
Et vous, les gens s'assoient pas à côté et vous file pas d'appartement ou de taf.
La vie.— Bob Olmstein (@Bob_Olmstein) June 20, 2025
Et le réel, encore à la fête de la musique ce samedi 21 juin, a tendance à valider la théorie de la guerre horizontale que l’internaute « Olmstein » appellerait presque de ses vœux :
ILS S’AMBIANCENT À LA FÊTE DE LA MUSIQUE !
Petite compile des meilleurs moments de ces sauvages. pic.twitter.com/1ToKaRawS2— Le Jarl (@le_jarl) June 22, 2025
Et à la fin, c’est Nicolas qui paye (et Boubakar qui balaye, comme on peut le voir en fin de vidéo) :
C'est Nicolas qui paie le nettoyage.
Mais savez-vous pourquoi il n'y a aucune poubelle à l'occasion de la fête de la musique ? pic.twitter.com/PMEjRrhyK2— Nicolas (@NicolasQuiPaie) June 22, 2025
A toute chose malheur est bon, dit la sagesse populaire. La preuve, Florian Philippot finit par se poser la question du « Qu’ ». On y est presque !
Hier soir #FetedelaMusique : qu’ont-ils fait de la France ?
Reprenons le contrôle ! Vite ! pic.twitter.com/3kY7fCgquQ
— Florian Philippot (@f_philippot) June 22, 2025