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Damas était-il un piège tendu aux rebelles ?

Le bouillonnement syrien se nourrit d’effets innombrables, caractérisés par leur violence, leur éclat, leur bruits innombrables, mais rarement par leur précision. La semaine dernière, voire les deux semaines dernières, furent caractéristiques à cet égard, dans le sens où il nous parut qu’une chatte, même habile et avisée, n’y retrouverait jamais ses petits…

Le bruit enfla que les rebelles étaient lancés dans une chevauchée victorieuse, que Assad vacillait. Certes, ce n’était pas la première fois mais on aurait pu croire que c’était la bonne. Le bloc BAO [1] exultait, bien entendu… Enfin, tout s’apaisa et tout retomba comme un soufflé. Que s’était-il passé ?

Voici un article d’une des sources qu’il nous arrive d’apprécier, le quotidien indépendant de gauche libanais As-Safir, traduit d’arabe en anglais (voir le 14 décembre 2012 pour l’édition originale.) Il nous restitue, sous la plume de Nader Ezeddine, un récit précis et remarquablement circonstancié de ce qui se serait passé, qui est naturellement l’inverse de ce qui nous fut annoncé avec tant de battage. En un mot : le chevauchée des rebelles sur Damas serait l’effet d’un piège où les rebelles auraient donné tête baissée.

Il s’agit là d’une des premières occurrences où un mouvement militaire tactique de grande ampleur est décrit en détails et d’une façon cohérente, dans le conflit syrien jusqu’ici caractérisé par la confusion et par l’interférence massive de la communication et des déformations qui l’accompagnent. Il faut noter que cette version des faits est largement corroborée par Patrick Cockburn, de The Independent, du 16 décembre 2012. (L’article d’as Safir cite un autre article de The Independent, de Cockburn également, du 9 décembre 2012, également dans ce sens.)

(On mettra en évidence, en le détachant du reste de l’article et sans autres commentaires de notre part, dans l’inconnaissance où nous sommes d’un tel accord si c’est le cas, les quelques lignes de la fin de l’article, qui semblent indiquer effectivement qu’un accord existe entre les USA et la Russie sur le règlement de la crise syrienne à la fin janvier 2013, selon les termes de la conférence de Genève du 30 juin dernier [voir le 3 juillet 2012] : « En ce qui concerne les jours à venir, les sources indiquent que les États-Unis auraient accordé aux rebelles de l’opposition un délai d’un mois pour lancer une troisième série d’attaques contre Damas, dans le but dans l’attente d’importants gains sur le champ de bataille, ce qui contribuerait à renforcer les conditions de l’installation russo-américaine. L’installation devrait avoir lieu d’ici fin Janvier, sur la base de l’accord conclu à Genève [2]. »

On observera que ces remarques sont en corrélation avec ce qu’il avait été dit dans un précédent article de As-Safir, de la rencontre récente entre Clinton et Lavrov à Dublin [voir le 11 décembre 2012].)

dedefensa.org

L’armée syrienne a peut-être tendu un piège aux rebelles à Damas

As-Safir, 14 décembre 2012

 

Traduction E&R

Depuis le début de la seconde série de « l’opération invasion de Damas », les informations de terrain se contredisent. D’un coté, les informations déclarent que les rebelles armés se sont emparés des postes clés de la capitale syrienne, et de l’autre, les rapports indiquent que l’armée syrienne a mis en place une embuscade contre les rebelles, infligeant de lourds dégâts dans les rangs de l’opposition.

Plus de deux semaines après le début des affrontements dans le gouvernorat de Rif Dimashq, les zones d’ombres entourant « l’invasion » rebelle ont commencé à s’éclaircir. Apparemment, l’opposition armée – plus particulièrement le Front al-Nosra – a subi de sérieuses pertes.

D’après les informations obtenues par As-Safir à partir de sources bien informées, le régime syrien connaissait depuis des semaines le plan des rebelles consistant à prendre d’assaut la capitale, impliquant des milliers de combattants de toutes nationalités. Le plan a été conçu pour prendre le contrôle des villes de Harasta et Douma, qui serviraient de rampe de lancement pour attaquer Damas. Les rebelles cherchaient à prendre le contrôle de la ville de Jaramana après une série d’attentats visant ses quartiers et périphéries, de sorte à provoquer le déplacement de ses habitants.

Néanmoins, sur les conseils d’un service de renseignements – un allié du régime syrien – et en coordination avec l’armée syrienne, un plan d’anticipation a été mis en place pour contrer l’attaque qui était supposée avoir lieu le matin du premier samedi de décembre. L’objectif principal de ce plan était d’attirer les militants dans une première bataille, disperser leurs rangs, puis de les frapper d’un coup fatal. L’hebdomadaire russe Argumenti Nedeli a récemment révélé que « l’armée syrienne a réussi à lancer la première attaque contre les insurgés, en dispersant leurs rangs avec l’aide des services de renseignements russes, ce qui a donné au régime quelques idées quant à la manière dont il fallait traiter une frappe proactive ».

Quelques jours plus tôt, le régime syrien a mené une manœuvre tactique sur les conseils des services de renseignements alliés, selon le scénario suivant : les armes stratégiques ont été enlevées de leurs caches, donnant l’illusion qu’elles étaient transportées vers un lieu plus sûr.

Pendant ce temps, les satellites étrangers, ceux des États-Unis plus précisément, ont enregistré les activités de l’armée syrienne. Cela a suscité des craintes au sein de la communauté internationale sur le fait que les forces syriennes pouvaient utiliser des armes spéciales, tandis que des fuites dans les médias ont parlé d’une possible utilisation d’armes chimiques. Les ennemis du régime syrien ont contribué à la promotion de ce scénario, pensant que cela conduirait à une intervention étrangère ou une pression sur le régime pour minimiser ses gains politiques. Cependant, la propagande sur les supposées armes chimiques n’a pas joué en faveur des militants, mais a plutôt nui à leur efficacité au combat.

D’autres sources ont également indiqué que le plan a été conçu pour diffuser des informations trompeuses concernant des défections dans les rangs des forces du régime syrien qui protègent Damas. De plus, il s’est dit que les troupes syriennes étaient complètement à terre. Pour cette raison, les informations ont parlé de chute des principaux centres et bases dans la capitale et de désertions importantes dans les rangs de l’armée.

Tout ceci a poussé les militants à se déplacer à la périphérie de la capitale et de lancer une attaque précoce. Les rumeurs propagées par le régime syrien lui-même a incité les insurgés à attaquer Damas immédiatement. Ce qui a encouragé la théorie de l’effondrement de l’armée syrienne dans la capitale, c’est la rapide progression des rebelles en quelques jours sans n’avoir rencontré aucune véritable résistance, alors que l’armée syrienne avait quitté un certain nombre de ses positions militaires.

La manœuvre a été conçue pour provoquer un clivage entre les groupes militants et leurs lignes d’approvisionnement.

D’après le journal britannique The Independent :

« Le gouvernement syrien a adopté une nouvelle stratégie ces dernières semaines, qui consiste à retirer ses troupes des bases qui sont indéfendables afin de les concentrer à Damas et dans d’autres villes, qu’il juge stratégiquement cruciales. Ce recul permit à l’armée de lancer une contre-offensive réussie la semaine dernière, la soulageant de la pression militaire pesant sur la capitale et améliorant sa position de négociation. Le journal a également cité une source à Damas déclarant que “le gouvernement déclare qu’il a fait le choix stratégique de ne pas défendre les petits avant-postes” ».

En outre, d’après certaines sources, les insurgés et leurs partisans pensaient que la chute du régime était possible. Ainsi, ils ont lancé leur attaque deux jours avant ce qui était planifié, le jeudi 29 novembre, ce que le régime avait prévu. Au début de l’attaque, tous les moyens de communications sont tombés en panne dans le pays, ce qui était le premier choc pour les groupes armés, lesquels n’ont pas pu s’informer les uns les autres concernant la progression des combats.

Les sources décrivent l’assaut de Damas comme étant le plus grand et le plus grave depuis le début de la crise syrienne. Les groupes armés sont tombés dans le piège tendu par les troupes syriennes, qui ont reçu une formation approfondie en Russie et en Iran sur le lancement des offensives contre des bandes armées. Il faut noter que la Russie et l’Iran disposent d’accords avec la région syrienne portant sur la coopération stratégique et l’échange d’expertise et de sécurité technique.

Des bombardements lourds là où se trouvaient les rebelles ont eu lieu durant la bataille, dispersant leurs rangs sur plusieurs zones. Les troupes syriennes ont lancé des contre-attaques provenant simultanément de l’Est et de l’Ouest, après avoir attiré rebelles dans des zones situées à plus de 40 km de la capitale et à 20 km de leurs lignes d’approvisionnements. Cela a forcé les groupes rebelles à se diriger vers les villes de Harasta et Douma, juste sous les flammes du régime, ce que le régime avait prévu.

Des affrontements ont également fait rage sur le front de Ghouta, dans la partie orientale de Damas. Les forces rebelles ont été anéanties à la périphérie de l’aéroport avant même qu’elles rentrent en action, en particulier dans les villes de Haran al-Awamid, al-Delba, Sakka, Deir al-Asafir, Al-Maliha, Babila, Damir, al-Hujaira et Khan el-Cheikh.

Les combats ont cessé dans la ville de Daraya, où des centaines de militants ont été tués, dont certains n’étaient pas Syriens. Selon certaines sources, le nombre de morts dans les rangs des groupes armés est beaucoup plus élevé que ce qui a été rapporté par les médias. [...]

Nader Ezeddine (As-Safir)

Notes

[1] « Bloc américaniste-occidentaliste », ndlr.

[2] Citation originale en anglais, traduction E&R.

 






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20 Commentaires

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  • #289204
    Le 22 décembre 2012 à 15:52 par Mersito
    Damas était-il un piège tendu aux rebelles ?

    Bon bah maintenant que les idiots utiles n°1 sont HS, au tour des n°2, donc débarquement de l’Otan pour dans pas longtemps.

     

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    • #289270
      Le Décembre 2012 à 17:59 par nes
      Damas était-il un piège tendu aux rebelles ?

      il faut etre un peu plus rigoureux que cela,

      Si bachar comme le soutiennent certains, si bachar le nationaliste est le veritable croyant musulman alouite qui reinstaurer le califat resistant et que les rebelles musulmans sont en verité les soldats d’israel et de l’empire quine veulent absdolument pas du califat mais du nationalisme etatique ???????

      je sais c’est confu mais c’est a peu prés cela que l’on entend chez lzs defenseurs de ce regime !

      ALORS UNE QUESTION SE POSE LOGIQUEMENT ?

      SI BACHAR "le grand croyant nationaliste", (admirez l’oxymore), je viens d’inventez un autre terme apres islamoSIONNISTE voici islam-nationaliste, donc si bachar l’islamonationaliste combat des islamosionnistes pourqoui alors BACHAR L ISLAMONATIONALISTE " le vrai croyant" N ATTAQUERAIT T IL PAS LA BASE DE L ISLAMISME QUI EST ISRAEL ?????????????????

      AHAA

      CELA POURRAIT L AIDER VACHEMENT POUR SAUVER SON POUVOIR CAR CELA RASSEMBLERAIT DERRIER LUI BEAUCOUP DE MONDE EN ORIENT

      ET CELA LUI PERMETTERAIT DE LIBERE LE GOLAN SYRIEN EN MEME TEMPS
      EVIDEMMENTIL NE LE FERAIT PAS POUR DES RAISONS QUE SEUL LES MUSULMANS PEUVENT COMPRENDRE
      CA RESTE ENTRE NOUS POUR QUE L IRAN CONTINUE SA COMMEDIE ET TROMPER ENCORE

      AH OUI KHOMEINY EN FAITE CEST PAR UN AVION SIONNISTE DE FRANCE QU 4IL EST PARTI PRENDRE LE POUVOIR ETRANGE NON

       
    • #289461
      Le Décembre 2012 à 22:19 par Elric de Melniboné
      Damas était-il un piège tendu aux rebelles ?

      SI BACHAR "le grand croyant nationaliste", (admirez l’oxymore), je viens d’inventez un autre terme apres islamoSIONNISTE voici islam-nationaliste, donc si bachar l’islamonationaliste combat des islamosionnistes pourqoui alors BACHAR L ISLAMONATIONALISTE " le vrai croyant" N ATTAQUERAIT T IL PAS LA BASE DE L ISLAMISME QUI EST ISRAEL ?????????????????



      La situation syrienne est une situation de bras de fer classique, digne des périodes tendues de la guerre froide... Par conséquent, une attaque de Bachar sur Israel déclencherait, à coup sûr, la 3ème guerre mondiale.

      Tu sais quels pays aimeraient cette 3ème guerre mondiale qu’ils content gagner ?

      Tu sais à qui cette 3ème guerre mondiale nuirait très, très gravement en tout premier ?

       
    • #289472
      Le Décembre 2012 à 22:40 par aurelien362
      Damas était-il un piège tendu aux rebelles ?

      Nes, il ne le fait pas pour la bonne raison qu’Israel a l’arme nucléaire, et que la Syrie n’a aucun intérêt à une guerre avec Israel qu’elle perdrait forcément, avec à la clé, perte de nouveaux territoires.
      Du reste, on peut être croyant et nationaliste - quand au Califat, on entre là dans des délires d’un autre siècles ;)

       
    • #289518
      Le Décembre 2012 à 00:20 par wal64
      Damas était-il un piège tendu aux rebelles ?

      on peut trés bien être musulman et être attaché à sa patrie, perso je ne vois pas où se situe le probléme :
      il est LOGIQUE qu’un gars qui soit né en Tunisie soit plus attaché à cette terre qu’à l’Afghanistan ou au Pakistan.
      dans le sens inverse, un Pakistanais sera plus naturellement attaché à sa terre qu’à un pays du maghreb.
      rien de plus logique, mais vous les salafistes, vous comprenez tout de travers.
      continuez de rêvasser avec votre Oumma inter-ethnique ...
      les gens normaux savent que ça ne peut pas fonctionner pour de multiples raisons évidentes.

      pourquoi Bachar ne recupere pas le Golan ?
      s’il tentait quelque chose, ce serait la Syrie qui en paierait le prix fort, surtout son peuple.
      Le rapport de force est en faveur d’israël, et tant que ces derniers seront soutenus à ce point par les USA, je vois pas trop ce qu’il y a à faire ...

      quant au "double jeu" de l’Iran ... sans commentaires ...

      pour "l’avion sioniste de la France", je crois qu’il n y a rien à èsperer de gens qui voient du sionisme partout :
      rien ne se passe sur terre, aucune respiration n’est permise sans la permission des sionistes ...
      et bizarrement, vous les salafistes, la main du sionisme vous la voyez partout, et la main d’Allah vous ne la voyez jamais : etrange non ?

       
    • #289565
      Le Décembre 2012 à 02:35 par matrix le gaulois
      Damas était-il un piège tendu aux rebelles ?

      @ Mersito

      Non ! Si l’OTAN fait ça maintenant avec Poutine au pouvoir en Russie : c’est la 3ème guerre mondiale & la fin de toute vie sur terre.

      @ nes



      "le grand croyant nationaliste", (admirez l’oxymore)



      Croire en des valeurs morales transcendantes et croire dans le respect de la terre sur laquelle on marche et des morts qui y sont enterrés n’a rien d’incompatible, bien au contraire !



      SI BACHAR "le grand croyant nationaliste", (admirez l’oxymore), je viens d’inventez un autre terme apres islamoSIONNISTE voici islam-nationaliste, donc si bachar l’islamonationaliste combat des islamosionnistes pourqoui alors BACHAR L ISLAMONATIONALISTE " le vrai croyant" N ATTAQUERAIT T IL PAS LA BASE DE L ISLAMISME QUI EST ISRAEL ?????????????????

      illisible



      Ha ! Voilà l’ado idiot (f)utile de service qui croit dans le califat et l’abolition des frontières (chez nous on les appelle des Trotskar ou anarcho-capitalistes, en terre d’Islam ce sont des Takferistes, des traîtres).

      Assad aide son pays, il sait que le pousser dans une guerre nucléaire avec IsraHELL ou laisser les idiots utiles de l’ASL comettre leurs méfaits ne fera que nuire à son peuple. Le peuple de la nation Syrienne.

      Et en plus tu craches sur l’Iran ! Le soutien de l’occident à Khomeini lui a coûté cher (obligation d’armer Saddam Hussein), lorsque l’Iran aura la bombe, Israël devra négocier ! Les Qataries qui veulent faire le califat (entendons : règner sur les peuples musulmans) ne sont qu’une bande de dégénérés, décadents, apostats & pédophiles (regarde un peu comment ça se passe en arabie saoudite)...et ce sont ces gens-là que tu soutiens ?

       
    • #289578
      Le Décembre 2012 à 03:34 par rem
      Damas était-il un piège tendu aux rebelles ?

      "CELA POURRAIT L AIDER VACHEMENT POUR SAUVER SON POUVOIR CAR CELA RASSEMBLERAIT DERRIER LUI BEAUCOUP DE MONDE EN ORIENT"

      Il suffit de consulter l’histoire pour se rendre compte que ton raisonement est bidon, quand Gamal abdel Nasser et Hafez el Assad ont subit plusieurs attaques des frères musulmans dans les années 60 à 80 alors que ces 2 gouvernements nationalistes avaient mené 2 guerres contre Israel durant cette période.

      "ET CELA LUI PERMETTERAIT DE LIBERE LE GOLAN SYRIEN EN MEME TEMPS
      EVIDEMMENTIL NE LE FERAIT PAS POUR DES RAISONS QUE SEUL LES MUSULMANS PEUVENT COMPRENDRE"

      Faut pas prendre ces fantasmes pour la réalité, la Syrie n’a pas la capacité militaire de faire face à Israel toute seule, de plus l’Otan n’attend que ça en fait, que l’armée syrienne attaque un voisin pour justifier une intervention.

      "AH OUI KHOMEINY EN FAITE CEST PAR UN AVION SIONNISTE DE FRANCE QU 4IL EST PARTI PRENDRE LE POUVOIR ETRANGE NON"

      Non c’est pas étrange, ils avaient le Sha qui était un excellent toutou.C’était le but des américains que Khomeiny prenne le pouvoir pour ensuite créér la guerre Iran-Irak avec Saddam le cinglé qui a permis de vendre en milliards de dollars d’armes et ainsi avoir la main mise sur le pétrole irakien jusqu’à la guerre du golfe.

       
    • #290252
      Le Décembre 2012 à 00:43 par salah
      Damas était-il un piège tendu aux rebelles ?

      @ nes, bonsoir, en effet votre place est il me semble auprès de vos semblables, Grosquick ! merci.
      En plus qu’est ce ki ya je suis musulman et je suis nationaliste et patriote aussi, ca te pause un problème ?

      Si oui c’est que tu dois être de l’autre bord, islamosionistomalléable.

       
  • #289256
    Le 22 décembre 2012 à 17:34 par eric
    Damas était-il un piège tendu aux rebelles ?

    Du point de vue militaire,ça commence à avoir un petit côté guerre d’Espagne cette histoire ou tout le monde vient peaufiner et tester son matériel et ses tactiques avant la grande explication.Du point de vue diplomatique,si j’ai bien compris,on se dirige vers une partition de la Syrie,modèle Pologne en 39 entre l’oncle Adolf et tonton Joseph,Barak dans le role du peintre et Vladimir du séminariste défroqué.
    C’est ça ou je m’égare ?
    Quid de l’Iranien et du Chinois dans l’histoire ?Comment vont ils réagir dans ce billard à cinq bandes(Otan/Russie/Chine/Iran/Israel).

     

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    • #289573
      Le Décembre 2012 à 03:09 par Apocryphe
      Damas était-il un piège tendu aux rebelles ?

      Effectivement, les similitudes avec la guerre d’Espagne sont assez inquiétantes, des puissances aux idéologies opposées qui s’affrontent en soutenant deux camps différents, le recours à des brigades internationnales, l’envoi de forces militaires qui testent de nouvelles armes et tactiques, et les civils qui trinquent. La guerre d’Espagne a duré trois ans, et juste après ce fut le grand feu d’artifice de le Seconde Guerre mondiale.

      C’est un peu aussi comme les guerres balkaniques juste avant le Grande Guerre.

      Comme si avant chaque grand conflit mondial les puissances laissaient le feu prendre quelque part, soufflaient dessus et l’attisaient, avant de se retrouver elles-mêmes prises dans le brasier qu’elle n’ont pas su ni voulu arrêter...

       
  • #289260
    Le 22 décembre 2012 à 17:36 par totote
    Damas était-il un piège tendu aux rebelles ?

    Bah ... Des coins les plus reculés de l’empire arriverons de nouveaux barbus lobotomisés ...

     

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    • #289566
      Le Décembre 2012 à 02:41 par matrix le gaulois
      Damas était-il un piège tendu aux rebelles ?

      Oui, mais plus il y en a qui meurent, moins ce sera engageant d’y aller pour un petit Takferiste bourge qui veut s’encanailler. Ça coûtera plus cher à l’occident pour convaincre cette chaire à canon sans compter que l’occident est au bord du gouffre financier et qu’il faudra bien qu’Obama sabre dans les dépenses de la CIA (il y sera obligé) donc : moins d’argent pour recruter du barbare berbère* barbus.

      (* : beaucoup de membres de l’ASL sont Libyens)

       
  • #289286
    Le 22 décembre 2012 à 18:27 par Cuimo
    Damas était-il un piège tendu aux rebelles ?

    Bonne nouvelle

     

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  • #289464
    Le 22 décembre 2012 à 22:24 par Rayan
    Damas était-il un piège tendu aux rebelles ?

    OUais... Franchement moi je crois plus personne dans cette histoire. Je fais confiance au temps pour voir qui vaincra. On dit que les rebelles sont foutu et que l’armée syrienne a reprit le contrôle des zones occupées par l’opposition rebelle. Pour ma par ce que je constate c’est que les rebelle qui sont dit-on en déroute, occupent la très grande majorité du nord et que l’armée syrienne depuis bientôt 2ans ne les a pas délogé. On dit aussi que Alep est retourné au main de l’armée alors que les rebelles contrôles toujours une très grande parti. On dit qu’ils sont foutu alors que de plus en plus de régions sont prit par les rebelles. Au début du conflit il n’y avait que des petites zones minimes, alors qu’aujourd’hui les attaquent se multiplient et ils peuvent frapper quasiment mener leurs actions dans tout le pays. On nous dit que l’armée est en train de gagner. Alors pourquoi l’état n’a pas le contrôle des régions et que les combat gagne de plus en plus des zones épargnées jusqu’à présent. Moi, je constate que la propagande est des deux côtés. Car si les sources qu’on recoit depuis 2ans par le gouvernement étaient véridiques il n’y aurait plus de guerre en Syrie et que les rebelles auraient été chassés. MOi, à ce que je constate personnellement, c’est que les rebelles sont en train de l’emporter gentiment. Comme une maladie grave, ça prend du temps. L’empire n’abandonne jamais et il fera tout pour ne pas lâcher le morceau.

     

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    • #289568
      Le Décembre 2012 à 02:50 par matrix le gaulois
      Damas était-il un piège tendu aux rebelles ?

      Ils "l’emportent" parce qu’ils arrivent en flot ininterrompus depuis la Turquie de cette salope d’Erdogan et qu’on interdit aux Syriens de surveiller leur frontière nord. Mais du reste, crains rien : les sionards crèvent bien aux environs de Damas (même LCI (La Chiotte Info) a confirmé que les rebelles ont été chassé des camps Palestiniens).

      Mais tu as raison : la république de Syrie aussi fait de la propagande, bien obligé, elle est chaque jour au bord d’une invasion de type irakienne (autant dire : de l’apocalypse)...cela dit il n’empêche que le tir de barrages provient surtout des sayan de BenFM télé et de France Boeufs. Normalement si je compte bien ça fait 3 fois que Damas & Alep tombent aux mains des rebelles selon eux.

      NE CROIRE PERSONNE. Sage décision.

       
    • #289697
      Le Décembre 2012 à 13:02 par Monte Cristo
      Damas était-il un piège tendu aux rebelles ?

      Je constate la même chose : si l’armée syrienne était prête à remporter la victoire, cela se saurait. Ce que je constate, c’est que ce sont les rebelles/terroristes qui ont le plus souvent l’initiative, et que l’armée ne fait au mieux que repousser les attaques. Triste, peut-être, mais il ne faut jamais se voiler la face.

       
  • #289505
    Le 22 décembre 2012 à 23:43 par MoRoSKit
    Damas était-il un piège tendu aux rebelles ?

    Bonjour je me permet de rappeler tout de même que : l’invasion de la Syrie a était justifier uniquement comme pour celle de la libye, que par le fait que le gouvernement aurait tirer sur son peuple. Sachant donc qu’officiellement la guerre est déclarer à partir de quelques morts si je ne m’abuse, maintenant après 20 mois de guerre l’on peut très clairement constater que l’ASL a fait de très nombreux attentats et a de ce fait tuer des milliers de personnes, le dernier étant celui d’aujourd’hui à Damas ( une voiture a exploser faisant, je crois 5 mort et 10 blesser ). Donc tout ça pour dire que maintenant il faudrai ce sortir les doigts du cul, et bien comprendre que tout ça c’est une histoire de gros soues, et que le pays est tout simplement envahies par une puissance étrangère qui tue des gens quotidiennement. et pour finir je dirait que dans le monde il y a beaucoup de dictature qui sont encore en activité dont une partie soutenue par ces états même qui condamne les parties totalitaires quand ça les arrange. Donc pour finir je répète que le plus important c’est de bien la part des choses, et toujours bien ce rappeler que les intérêts financiers et stratégiques à long ou moyen terme sont toujours prix en compte dans ce genre de guerre. Voilà.

     

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  • #289741
    Le 23 décembre 2012 à 14:18 par Intifada
    Damas était-il un piège tendu aux rebelles ?

    Rien ne me ferait plus plaisir que le jour où le Président Bachar el-Assad se débarrassera de ces immondes rats d’égouts qui répandent leurs sales excréments partout où il y a des nations hostiles à l’Empire atlanto-sioniste. Bravo à la vaillante et patriotique Armée syrienne pour ce piège à rats et ce sans utiliser des produits toxiques.

     

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