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De Dieu à la guerre par la Banque : le cas américain

Par Jean C.

AteliER
Article initialement publié dans l'atelier E&R

Le 24 décembre dernier, l’institut de sondages Gallup divulguait sur son site Internet les résultats d’une enquête téléphonique effectuée au cours de l’année 2012 et portant sur l’appartenance confessionnelle et la pratique religieuse chez les adultes américains [1]. L’étude révélait notamment que 77 % des sondés se déclaraient chrétiens, protestants pour les deux tiers d’entre eux.

Au cours des semaines précédentes, parmi les faits divers qui émaillaient l’actualité, la presse occidentale revint sur le récit de l’affaire Al-Masri (du nom d’un ressortissant allemand d’origine libanaise arrêté, détenu arbitrairement et torturé dans des prisons secrètes de la CIA en Macédoine et en Afghanistan [2]) et, dans un registre plus léger, sur les excuses prononcées par le chanteur pop sud-coréen Psy afin de clore une polémique déclenchée par les paroles d’une chanson vieille de neuf ans, dans laquelle l’interprète de Gangnam Style critiquait de façon incisive la présence militaire américaine en Corée [3].

Deux faits divers sans lien autre que les bases de l’armée ou les services secrets américains, disséminées aux quatre coins de la planète, comme autant de relais affichés ou masqués de l’impérialisme et de la violence guerrière anglo-saxonne, de la Corée à la Colombie et des Balkans à l’Australie en passant par le Golfe Persique, pour illustrer de manière explicite ce chiffre rappelé par le Stockholm International Peace Research Institute [4] : en 2011, l’Oncle Sam était à l’origine de 41 % des dépenses militaires dans le monde. Surgit alors une contradiction évidente : comment une nation dont 77 % des citoyens revendiquent leur foi en Christ peut-elle occuper le premier rang mondial des dépenses en matière d’armements ?

Des observateurs sincères mais peu avisés invoqueront aussitôt un messianisme évangélique et une mission civilisatrice dont se croirait investie l’élite néoconservatrice américaine tout comme d’ailleurs sa base électorale (la moral majority). Cette explication, qui satisfait évidemment les éléments les plus laïcards du camp antimondialiste, peut recouvrir quelques parcelles de vérité mais est néanmoins insuffisante à une compréhension du problème dans son ensemble. Les néoconservateurs, dont l’influence est aujourd’hui contrebalancée par celle des conservateurs réalistes à la Brzezinski et des mondialistes à la Soros [5], affichent certes leur bigoterie comme un gage de crédibilité et de respectabilité face à leurs électeurs, mais il est aisé de vérifier que les plus éminents d’entre eux n’ont retrouvé le chemin de l’église que tardivement, une fois écoulée leur jeunesse estudiantine, gauchiste et libertaire.

L’une des explications, moins divulguée mais plus convaincante, à la contradiction énoncée plus haut réside dans la corruption de l’élite WASP par le pouvoir bancaire associé au complexe militaro-industriel. Traditionnellement associée au monde protestant, la banque sous sa forme actuelle n’est toutefois qu’une lointaine et bâtarde descendante de l’esprit austère et entrepreneurial de la Réforme européenne. À l’aube du XVIIIème siècle, la création de la Governor and Company of the Bank of England [6] (la future banque centrale de l’Empire britannique) marque à la fois la suprématie de la thalassocratie britannique sur sa rivale hollandaise (la Compagnie des Indes orientales étant désormais portée à bout de bras par la banque de la couronne) et le début de l’endettement de l’État par le recours à des créanciers privés (le Tonnage Act, adopté à la même époque et destiné à financer les guerres opposant l’Angleterre à ses rivaux, permettait aux particuliers de s’enrichir sur intérêts par l’achat de bons du Trésor [7]).

La création de la Réserve fédérale américaine sous le mandat du président Wilson en 1913 constitue de ce point de vue un prolongement de cette mutation du système capitaliste et bancaire, l’essor industriel et le développement des techniques de communication permettant à une Amérique affranchie des menaces sécessionnistes de prendre définitivement le pas, après la Première Guerre mondiale, sur des puissances européennes déjà déclinantes. Le rôle d’une élite économique issue de l’émigration juive aux États-Unis, alliée de circonstance des représentants WASP du pouvoir bancaire, dans la prise du pouvoir par la banque peut être rapproché de celui joué par Edward Bernays dans le développement de la propagande moderne ainsi que dans son application à la manipulation de l’opinion des masses en vue d’une acceptation d’interventions armées extérieures.

Si la lecture de la Bible dans certaines églises protestantes (notamment américaines) s’avère particulièrement centrée sur l’Ancien Testament (l’Exode, l’esclavage à Babylone et en Égypte, la fuite des Hébreux peuvent parfois faire l’objet d’études bibliques approfondies mais partiales et favoriser chez certains fidèles une identification, même inconsciente, au peuple juif et donc par là même une sympathie presque instinctive pour le projet sioniste, y compris dans ses déclinaisons les moins pacifiques), il est donc nécessaire de ne pas perdre de vue que la violence guerrière américaine est liée à un protestantisme dévoyé, éloigné de l’esprit de la Réforme dont le modèle capitaliste rhénan constitue un descendant bien plus légitime.

Les clefs de l’impérialisme américain sont chez Kontre Kulture :

 






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27 Commentaires

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  • #307514
    Le 19 janvier 2013 à 20:23 par Arnaud
    De Dieu à la guerre par la Banque : le cas américain

    comment une nation dont 77 % des citoyens revendiquent leur foi en Christ peut-elle occuper le premier rang mondial des dépenses en matière d’armements ?




    Je vois pas bien le problème. Il suffit de regarder l’Histoire de la France des rois très chrétiennes, de l’Espagne très catholique et bien d’autres pour comprendre qu’il n’y a pas de "contradiction évidente". Et même l’Eglise n’a jamais eu de gros problèmes avec la guerre.

     

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    • #312878
      Le Janvier 2013 à 21:45 par NiKiTo
      De Dieu à la guerre par la Banque : le cas américain

      Camarade, ton commentaire nous prouve bien ta maigre connaissance sur le sujet...
      L’eglise, a toujours été modératrice de la violence gratuite de la guerre et autres barbareries en tout genre...

       
    • #327102
      Le Février 2013 à 12:39 par jabr
      De Dieu à la guerre par la Banque : le cas américain

      Bonjour,

      Ce qui est écrit dans l’article peut très bien valoir pour la France et l’Espagne. L’auteur y affirme qu’un complexe militaro-industriel se déguise en grenouille de bénitier, il est fort probable que cela ait aussi été le cas de nombreux hommes d’Etats durant l’Ancien Régime ! Par exemple, en France, sous Louis XIV, Louvois, secrétaire d’Etat à la guerre, tirait d’énormes profits des commandes d’armements (sur lesquelles il prenait souvent des commissions) et des banquiers comme Samuel Bernard, étaient très heureux de voir le Roi Soleil s’endetter pour lutter contre les puissances coalisées qui encerclaient la France !

       
  • #307515
    Le 19 janvier 2013 à 20:24 par Eric
    De Dieu à la guerre par la Banque : le cas américain

    "comment une nation dont 77 % des citoyens revendiquent leur foi en Christ peut-elle occuper le premier rang mondial des dépenses en matière d’armements ?"

    Tout simplement parce que les Etats-Unis ne sont pas une démocratie mais un gouvernement faussement représentatif, comme les autres pays occidentaux. Si tous les Américains étaient athées, les dépenses militaires américaines ne seraient pas plus importantes. C’est la nature du régime politique américain qui est responsable des dépenses astronomiques en matière d’armements. D’authentiques chrétiens sont réduits à l’impuissance quand ils vivent dans un pays non démocratique.

     

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  • #307631
    Le 19 janvier 2013 à 22:45 par manipsecrete
    De Dieu à la guerre par la Banque : le cas américain

    faut il lire 14 et non 24 janvier ???????

     

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  • #307653
    Le 19 janvier 2013 à 23:13 par anonyme
    De Dieu à la guerre par la Banque : le cas américain

    Malheureusement, c’est un grave contresens !

    Depuis la création de la Féd, les USA n’appartiennent plus aux Américains.
    Les institutions politiques, économiques, sociales et ainsi que les médias officiels sont tous contrôlés par un groupe de 6 banques.

    Ces institutions se servent du peuple américain, 300M de personnes, comme porte-voix et chair à canon en :
    - façonnant l’opinion publique : false flags (9/11...), médias d’état du style Pravda soviètique, museler toute voix discordante (Patrioc act),
    - empoisonnant la population à dessein pour l’exterminer et réduire ses capacités intellectuelles : par la nourriture (OGM, pesticides, bétail élevé de façon ignoble), l’eau (fluor, métaux lourds), les vaccins obligatoires (mercure...), l’air (pollutions à l’aluminium)
    - en médicalisation systèmatiquement par psychtropes (dont la notice mentionne le suicide et le mass shooting comme effets secondaires) les plus jeunes (foetus inclus) jusqu’aux plus vieux.

    Le peuple américain n’est pas plus belliqueux que les autres. La seule différence : le 2nd amendement qui permet à chacun la détention et le port d’armes.
    Des armes pour se protéger de qui ? En 1er d’un gouvernement qui se retournerait contre la population (situation présente), et en 2ème contre les voyous.

    Pourquoi la création de la Féd est-elle si importante ? En mettant la main sur les planches à billets du pays le plus prometteur à l’époque (début 20ème), les 6 banques se sont assurées le pouvoir d’acheter tout et tout le monde :
    - tous les présidents successifs des US (hormis JFK peut-être)
    - le sénat, le congrès, tous les maires et gouverneurs,
    - pour faire et défaire les plus grands dictateurs (Hitler, Lénine+Staline, Mao...),
    - les pays entiers
    - les ressources énergétiques
    - les innovations technologiques (les armes, surveillance par satellites, gsm ...)

    Le fait que le peuple américain soit armé et compétent en fait la plus grande armée civile du monde largement devant l’armée officielle des US.

    Objectif
    - du gouvernement Obama : tout faire pour détruire le 2nd amendement
    - de la Fed : multiplier les arnaques financières (subprimes ...)

    Dans l’objectif final de ruiner, désarmer, tuer le peuple américain et asservir les survivants et tout passer sous contrôle du NWO :

    NWO = 6.5 Mrds de morts + 500 M d’esclaves pauvres + contrôlés par une poignée d’ultra-riches (ONU,FMI, BM)

    Le dernier rempart entre le NWO et nous : le peuple américain, leur 2nd amendement et leurs armes !

     

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    • #308430
      Le Janvier 2013 à 01:32 par arcadia,grand marabou
      De Dieu à la guerre par la Banque : le cas américain

      vous avez résumé l’histoire des USA,triste bilan du pays du rêve,
      pour JFK c’est clair qui voulait bouger les banques,

      sur d’autres présidents il y a eu des tentatives

       
    • #309192
      Le Janvier 2013 à 01:11 par anonyme
      De Dieu à la guerre par la Banque : le cas américain

      Mon message montre que le peuple américain subit aussi la tyrannie des 6 banques (6B) : on l’entraine à faire la guerre contre son gré, par la propagande, le chantage et les menaces.

      ’Les 2 faces du même mensonge’

      La stratégie principale des 6B est ’Diviser pour régner’, c’est un lieu commun. Mais comment cette stratégie s’applique ?
      Le principe est très simple : les 6B créent artificiellement une situation conflictuelle, souvent sur la base d’un conflit préexistent, et elles obligent tout le monde à choisir un camp, A ou B. Résultat : pendant que A et B se disputent, se fatiguent et se perdent dans l’illusion d’une victoire impossible, les 6B avancent librement leurs pions, sans résistance, en route vers le NWO.

      Israël = le plus gros mensonge à 2 faces du 20ème et 21ème siècle.

      Les 6B ont financé de bout en bout la création d’Israël, et le maintien de l’existence d’Israël ne vaut que par l’argent que les 6B y injectent, notamment en passant par le gouvernement US (pas seulement), contre la volonté et l’intérêt de peuple américain. De la même façon, le gouvernement français soutient Israël contre la volonté et l’intérêt du peuple français.

      Comprenons bien que les 6B, dont les propriétaires sont tous des satanistes, se moquent éperdument du dieu des Juifs, de la Terre Promise, du Dieu des Chrétiens ou des Musulmans : ils ne sont ni sionistes, ni antisionistes. En revanche, ils veulent que les sionistes et les antisionistes, en se massacrant, ne voient pas que les 6B tendent leur toile.

      Le conflit préexistent étant dans la haine talmudique des Juifs pour les non-Juifs, et en retour une haine réciproque tempérée par la tolérance du Christianisme et de l’Islam : terreau idéal pour un conflit sans fin, et sans solution ! L’idéal pour les 6B.

      Pour arriver à la victoire finale, je souhaite que les antisionistes comprennent que le jour où les 6B tomberont, Israël cessera automatiquement d’exister, faute de population, de moyens et de soutiens politiques.
      A cause de leur haine viscérale, je ne compte pas sur les sionistes.

      Sionisme + Antisionisme = 0 = les 2 faces du même piège

      A l’ère de l’argent électronique, le nerf de la guerre n’est pas l’argent, mais l’information

      Le talon d’Achille des 6B, ce sont les Clearing House. Comprendre leur rôle, c’est commencer à faire trébucher ce géant de papier à 6 têtes.

      Denis Robert : "Clearstream = une des plates-formes majeures de la dissimulation de transactions financières au niveau mondial"

       
    • #310846
      Le Janvier 2013 à 20:24 par jean pierre
      De Dieu à la guerre par la Banque : le cas américain

      Les Américains des victimes ???? Pour autant que je sache ce pays ne vit pas sous les bombes !!! Il m’est iimpossible de les voirs comme des victimes.

       
    • #311156
      Le Janvier 2013 à 02:16 par anonyme
      De Dieu à la guerre par la Banque : le cas américain

      Si on vous suit, vous êtes personnellement responsable de la future guerre au Mali, de la guerre en Libye et de la mort de Khadafi. De même, vous êtes aussi responsable de la guerre d’Algérie, de la colonisation, de Vichy....

      Etre responsable d’une guerre, c’est pouvoir la déclencher ou l’empêcher. Alors, avez-vous déclenché les guerres précédemment citées ? Dans ce cas, par exemple, pourquoi faites-vous la guerre au Mali ?

      En fait, le citoyen est sans pouvoir ! Hormis celui d’être d’accord ou non, sans que cela n’ait d’effet. Au mieux il peut s’engager dans l’armée et participer à cette guerre : je doute que ce soit votre volonté.

      Le gouvernement américain agit contre la volonté et l’intérêt des Américains : donc les Américains sont des victimes de leur gouvernement. Idem pour les Français et leur gouvernement.

      Autre chose : l’arme de guerre la plus répandue et la plus meurtrière sur Terre est l’arme chimique. Elle prend la forme de tous les additifs alimentaires, des OGM et des métaux lourds. En Afrique, en Europe ou aux USA, les gens meurent assassinés par tous ces poisons volontairement ajoutés à la nourriture, aux vaccins, à l’eau et à l’air.

      Les armes à feu ne servent qu’à déstabiliser un pays, car il est beaucoup plus dur de tuer 1M de personnes avec des armes à feu que par la chimie :
      - armes à feu : petit nombre (relatif) de morts à court terme
      - arme chimique alimentaire et médicale : très grand nombre à court, moyen et long terme !

      99% des Américains sont persuadés que le 9/11 est un complot. Ce qu’ils ne savent pas, c’est pourquoi leur propre gouvernement a agi ainsi : son objectif était de créer un évènement émotionnel de sorte à passer des lois ultra-sécuritaires (Patriot act) pour augmenter l’oppression du peuple. En complotant contre le peuple américain, le gouvernement a voulu déclencher une réaction préméditée chez les Américains, à savoir : ’On veut plus de Police’.
      Les tours sont tombées le 9/11 : 911, c’est le no d’urgence de la police.

      Les attentats de 95 en France ont rendu acceptable le fait de voir des soldats patrouiller en ville, armés de grenades et de fusils d’assaut. La mission de l’armée est d’intervenir à l’étranger ou en cas d’invasion. Etait-ce le cas en 95 ?

      Obama cherche maintenant à désarmer son pays pour pouvoir le massacrer grâce aux troupes de l’ONU stationnées aux USA.

      Nos alliés : les Américains
      Nos faux adversaires : les gouvernements, les sionistes
      Nos ennemis mortels à tous : les 6B

       
  • #307757
    Le 20 janvier 2013 à 06:10 par goy pride
    De Dieu à la guerre par la Banque : le cas américain

    Les Américains sont des chrétiens judaïsés expliquant d’une part la généralisation de la circoncision sous couvert de prétextes hygiénistes et d’autre part l’importance de l’Ancien Testament (Thora) chez eux. On notera aussi le nombre ahurissant de sectes chrétiennes dont certaines ont très certainement été créé par des frankistes, expliquant là aussi l’importance accordé à la Thora et les prénoms à forte connotation judaïque portés par les gens. Les sectes anabaptistes notamment semble être d’origine frankiste, par exemple le fondateur du mouvement mennonites s’appelle Menno Simons (en dialecte frison Minne Simens c’est à dire "Minne fils de Simon ! cf Wikipédia)...et en étant un peu parano on peut même émettre l’hypothèse que la réforme protestante est d’origine frankiste !

     

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    • #307781
      Le Janvier 2013 à 10:11 par goy pride
      De Dieu à la guerre par la Banque : le cas américain

      Je me suis aperçu que la Réforme et les premières sectes anabaptistes ne peuvent pas être "frankistes" car sont antérieurs à Jacob Frank. Un bel anachronisme ! Toutefois cela n’enlève rien aux indices "louches" sur une certaine origine de quelques individus derrière la création de ces sectes...

       
    • #309807
      Le Janvier 2013 à 17:29 par Grindsel Tirédunevi
      De Dieu à la guerre par la Banque : le cas américain

      Les protestants (rien que le nom trahis l’origine...) se sont largement et opportunément servis du Talmud pour s’attaquer au catholicisme.
      Le talmud est la base de toute critique du christianisme (et il n’y a de véritable christianisme que dans la fidélité à l’église apostolique/catholique, bien qu’elle soit aujourd’hui cachée, "éclipsée", d’où l’extrême facilité de l’attaquer ; c’est en quelle que sorte la "passion" de l’église).

       
    • #310310
      Le Janvier 2013 à 09:20 par Jean C.
      De Dieu à la guerre par la Banque : le cas américain

      Merci de ne pas mettre tous les protestants dans le même sac. Rappelons-nous que la Réforme est survenue suite à des dérives avérées de certains hauts membres du clergé catholique à la Renaissance (les indulgences, la transgression ouverte de l’interdiction du prêt à intérêt, les Borgia... voir le chap. 2 de Comprendre l’Empire) et que Luther et Calvin étaient tout sauf des alliés du tribalisme juif. Il n’y a pas de lien de parenté entre le Talmud et l’exégèse de Calvin dans laquelle la Nouvelle Alliance tient d’ailleurs une place de premier ordre... Les alliances entre élites bancaires oligarchiques juives et WASP sont le fait d’un protestantisme dévoyé et non une suite logique de la Réforme.

      Cordialement, l’auteur de l’article.

       
    • #310458
      Le Janvier 2013 à 13:23 par Grindsel Tirédunevi
      De Dieu à la guerre par la Banque : le cas américain

      Mon propos se situait au niveau théologique (puisqu’il est question de religion), et se voulait donc, vous l’avez compris, celui d’un catholique (très modestement).
      Ce n’est pas une question de personne, un jugement personnel, mais une condamnation de TOUS les protestants par l’église de façon sûre et infaillible, une condamnation de TOUS les courants protestants, pour le bien des protestants eux-mêmes, car « Hors de l’église, point de Salut » (Dogme infaillible de l’église catholique supprimé depuis Vatican II). On ne peut pas laisser croire que les protestants se sanctifient et se sauvent avec leur fausse religion.
      Les défaillances dans sa conduite personnelle d’un Pape (dans la mesure où sa validité n’est pas remise en cause) n’engage en rien l’église, car son enseignement reste infaillible - l’église est infaillible, indestructible, pure et sans tâche, l’homme ne l’est pas. C’est pour ça qu’un chrétien qui pêche gravement, ou soutient des hérésies, cesse automatiquement de faire partie de l’église et devient un membre mort, jusqu’à son repentir et sa conversion. De tous temps il y a eu des moutons noirs ou des dérives dans l’église, mais elles ne justifient aucun schisme, ni ne valide aucune hérésie.
      Les premiers protestants se sont “opportunément” servis des analyses anti-catholiques antérieures, du Talmud, ce qui ne veut pas dire qu’ils était “alliés du tribalisme juif”.
      Cordialement, et merci pour votre article.

       
    • #310539
      Le Janvier 2013 à 14:30 par Grindsel Tirédunevi
      De Dieu à la guerre par la Banque : le cas américain

      Un exemple de critique authentiquement catholique de Luther, qui préconisait notamment de pécher souvent ! Ça peut peut-être éclairer le sujet de l’article...

       
  • #307949
    Le 20 janvier 2013 à 14:44 par damien
    De Dieu à la guerre par la Banque : le cas américain

    Dans la mentalité américaine, il y a toujours ce souvenir d’Europe coupe gorge ou ils étaient persécutés. C’était la valise ou le cercueil. Ils veulent être libre et s’y prépare en étant armé. Après que des élites manipule tout ça, évidement.

    Pour en revenir à la France qui nous intéresse.
    Reprenons le contexte "guerres de religion" qui a traîné dans le pays pendant 1 siècle.
    Je crains que l’Histoire se répète.

    On a eu quoi à cette époque :
    * l’Imprimerie
    * une église catholique dévoyée (vente d’indulgences ...)
    * au max 20% d’une minorité protestantes (avec une élite très puissante, bourgeoisie naissante en remplacement de l’ancienne aristocratie)
    * des manipulations de l’extérieur : Angleterre, Suisse, Rhin

    Résultat : chaos civil puis lente assimilation avec expulsions massive

    On a quoi maintenant :
    * l’Internet
    * une église catholique dévoyée (Vatican II ...), laïcisation
    * des minorités d’immigrés avec fort tropisme religieux réformé (wahab & co) aux services de la bourgeoise, aidé par la puissante élite sur le terrain politique, symbolique, tuti quanti, que ce passera-t-il au 20% ?
    * des manipulations de l’extérieur : USA, Qatar, Israël

    Résultat : ?

    Comme disait Soral ou Salim, on fait la guerre quand les 2 camps sont équilibré :
    20%+élites contre le reste

     

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    • #309815
      Le Janvier 2013 à 17:38 par Grindsel Tirédunevi
      De Dieu à la guerre par la Banque : le cas américain

      L’indulgence est un don inestimable que Dieu accorde par l’église, et il n’est pas choquant de payer le prix fort pour les obtenir, en fonction des moyens bien-sûr, et en principe librement.
      Les guerres de religions furent absolument nécessaires et salvatrices.
      L’église a toujours été en lutte contre elle même avec des infiltrations diaboliques, ce n’est pas nouveau,
      Vatican II représentant en effet son apparente défaite par chaos.

       
  • #308228
    Le 20 janvier 2013 à 21:10 par damien
    De Dieu à la guerre par la Banque : le cas américain

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Pacte_...

    Une chose intéressante en géopolitique, que je viens d’apprendre, ce pacte avait été conclu pour une durée de 60 ans, il y a été renouvelé d’autant en 2005+60 = 2065

     

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  • #309281
    Le 22 janvier 2013 à 04:45 par Lindia-song
    De Dieu à la guerre par la Banque : le cas américain

    Je viens d’ingurgiter de fortes doses des festivités de l’Inauguration Day (Washington D.C.) !
    S’ils sont un peuple d’amorphes, ça ne se voit pas ! Les Américains semblent profondément soudés derrière leur Président - de stature exceptionnelle, il est vrai - croyant plus que jamais en leurs valeurs, n’ayant que la fierté de leur Patrie, à la bouche.
    C’est pas pour demain le changement, de ce côté-là !

    Et faut pas les chatouiller avec toutes les histoires de "false flag" que nous adorons, dans notre petit coin ! Allez leur expliquer que Ben Laden était peut-être mort, il y a dix ans, et que toute cette histoire du nine eleven, c’est du bidon, allez donc leur dire, cher(e)s lecteur(trices)s d’E&R, bon courage ! On n’est pas sorti de l’auberge !

    Pendant ce temps, il faut supporter toutes les petites frappes de la politiquaillerie française, en grande partie responsables de tous nos maux ! Et encore faut-il dire merci à ces ordures, et faire acte permanent de contrition, pour tous nos crîmes shoatiques, colonio-totalitaristes et autres manques de respect prétendus, à l’égard de la terre entière ! Pauvre France !
    Un jour peut-être....

     

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    • #309817
      Le Janvier 2013 à 17:41 par Grindsel Tirédunevi
      De Dieu à la guerre par la Banque : le cas américain

      La situation est la même en France : masse ignare et fière de l’être, qui ne renierait pour rien au monde sa laisse, minorité éclairée totalement absente des médias officiels...

       
  • #310476
    Le 23 janvier 2013 à 13:41 par Grindsel Tirédunevi
    De Dieu à la guerre par la Banque : le cas américain

    - « Les néoconservateurs (...) affichent certes leur bigoterie comme un gage de crédibilité et de respectabilité face à leurs électeurs, mais il est aisé de vérifier que les plus éminents d’entre eux n’ont retrouvé le chemin de l’église que tardivement, une fois écoulée leur jeunesse estudiantine, gauchiste et libertaire. »
    Aucune importance de leur passé, tout le monde est amené à se convertir et le Christ a souffert pour expier tous les pêchers de la terre, pour sauver potentiellement tout le monde.
    Mais bien sûr, la bigoterie n’est pas un gage de bonne pratique de la religion, bien au contraire...
    - La lecture de la Bible hors de l’église est impossible car sans l’autorité de l’église il est strictement impossible d’en faire une interprétation non dénuée d’erreurs. Lorsque Satan a inspiré les réformateurs, il a fait comme il sait si bien le faire : miroiter une pseudo amélioration, imiter une pseudo piété...
    De plus, les Saintes écritures sont très loin de recouvrir la totalité du dépôt de la foi, détenu exclusivement par l’église apostolique.

     

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  • #312884
    Le 25 janvier 2013 à 21:50 par SMIV
    De Dieu à la guerre par la Banque : le cas américain

    Le premier nom de Calvin serait COHEN.
    Le point commum entre juifs et protestants est le prêt usurier : quelle coincidence !
    Il fallait sûrement trouver des idiots utiles pour avancer à grands pas vers le nouvel ordre mondial.

     

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