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Le Point a réalisé un "canular universitaire autour de la réhabilitation de Dieudonné"

L’arnaque du canular du Point, qui permet de comprendre son obédience profonde, consiste à dire que Dieudonné mérite son châtiment médiatique. Et qu’il n’est pas une victime du Système puisque l’écrivain Yann Moix a lui aussi été borduré par les médias dominants.

 

À ceci près que Moix a été très rapidement rechapé par le milieu littéraire en la personne de BHL qui l’a imposé à Laurent Ruquier dans un ONPC d’anthologie, l’émission LGBT-sioniste en ruines qui n’avait pas besoin de ça pour perdre définitivement toute crédibilité. Depuis, Moix a été récupéré par Naulleau, le shabbat goy de Cyril Hanouna, le nouvel arbitre des élégances de la télé française, si peu française à vrai dire.

– La Rédaction d’E&R –

 


 

« C’était bien, votre devoir, je vous ai mis une très bonne note. » À l’issue de ce semestre en Master de cultural studies, et alors que les dossiers à rendre se multiplient, nous avons tenté de voir jusqu’où pouvaient aller les théories les plus fumeuses… à travers un canular universitaire.

 

Dans le cours intitulé « Genre et médias », un devoir d’une dizaine de pages est réclamé. Le sujet est libre : il peut concerner un phénomène médiatique, une œuvre, une série… pourvu qu’il utilise le concept d’intersectionnalité. Nous avons choisi de travailler sur le thème suivant : « Affaires Yann Moix et Dieudonné : l’illustration d’une hégémonie blanche dans les médias ». Une étude comparative qui servira surtout à réhabiliter Dieudonné, que l’on fera passer pour la victime d’un traitement médiatique injuste. En ce début d’année, les résultats tombent : 16/20.

 

Un exercice de réhabilitation

Ce devoir a tout d’un travail universitaire : le ton, le vocabulaire et les allures de raisonnements propres aux cultural studies. Mais contre toute forme d’honnêteté dans l’analyse, nous avons de bout en bout tenté de dénoncer le système médiatique pour mieux défendre Dieudonné. Alors que l’humoriste semble bénéficier d’une étonnante indulgence dans le monde des cultural studies, nous nous sommes engagés dans une thèse pour le moins houleuse : et si l’antisémitisme de Dieudonné n’était qu’une forme de résistance à la domination blanche dans la sphère publique ?

Comme c’est courant dans les cultural studies, tout ce travail repose sur une analyse purement racialiste : Yann Moix aurait bénéficié d’un traitement de faveur parce que blanc, et Dieudonné, d’accusations excessives parce que « racisé ». Pourtant, le premier, malgré des excuses, fut tout autant exclu de l’espace médiatique que le second… Et, contrairement à ce que ce devoir sciemment biaisé laisse entendre, Dieudonné a répondu à cette exclusion de la sphère médiatique par un spectacle élégamment intitulé Mes excuses dans ton cul (2004).

Pour une seule et même accusation – l’antisémitisme –, deux analyses foncièrement différentes apparaissent dans le devoir, sur la seule base de la couleur de peau des deux protagonistes. Sans mettre une seule fois au centre l’analyse la plus criante : ce sont les propos de ces deux hommes qui ont provoqué leur exclusion de la sphère publique.

[...]

« J’ai trouvé ça convaincant »

Par une série de syllogismes plus ou moins grossiers, notre raisonnement se construit ainsi : les propos antisémites sont fermement exclus de la sphère publique, majoritairement blanche, bourgeoise et masculine. Dieudonné tient des propos antisémites. Donc Dieudonné fait œuvre de résistance à la domination blanche dans la sphère publique. En poursuivant ce raisonnement, nous arrivons aisément à faire de l’humoriste un militant antiraciste :

« Accusant le racisme structurel des champs politiques et médiatiques, l’humoriste semble vouloir repousser et transformer les cadres du débat public, l’interdit et l’autorisé […]. Le discours antisémite (de Dieudonné) vidé de sa signification […] fonctionne comme un espace de résistance et de confrontation à la sphère dominante marquée par une composante blanche, masculine et bourgeoise. »Habillée de jolis mots, et des concepts propres à ce courant, la théorie est largement acceptée. Comme le commente la sociologue en charge de la correction : « C’était très bien, j’ai trouvé ça convaincant. »

Lire l’article entier sur lepoint.fr

Le Point ou la propagande qui se casse la gueule toute seule :

 






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