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La trêve israélo-palestinienne, conclue il y a un an avec la médiation de l’Egypte, risque d’être rompue prochainement, a déclaré à RIA Novosti le porte-parole de la branche armée du mouvement radical Jihad islamique palestinien Abou Ahmad.
"Il semble que l’ennemi israélien ne soit plus intéressé par la trêve. Nous avons compté plus d’une vingtaine de violations de sa part au cours de la semaine dernière et plus de 1 300 depuis décembre dernier. Dans une telle situation, nous ne pouvons pas rester les bras croisés", a annoncé l’interlocuteur de l’agence.
Le mouvement Jihad islamique compte dans ses rangs environ 8 000 combattants, ce qui en fait le deuxième groupe armé de l’enclave palestinienne après le Hamas. Selon M.Ahmad, en cas de conflit avec l’Etat hébreu, les Palestiniens envisagent d’employer des armes antichar et des missiles à courte portée "de fabrication locale et iranienne".
Il convient de rappeler que contrairement au Hamas, qui cherche un rapprochement avec les régimes sunnites du Qatar et de la Turquie, ainsi qu’avec les autorités égyptiennes déchues, le Jihad islamique reste fidèle à l’Iran.
L’actuelle trêve israélo-palestinienne a été conclue en novembre 2012 à l’issue de l’opération Pilier de défense, lancée par l’Etat hébreu en représailles à des tirs de missiles de la part des activistes du Hamas.
Au total, plus de 160 Palestiniens ont alors trouvé la mort dans les frappes de Tsahal. Côté israélien, quatre civils et deux militaires ont été tués.
