Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

Des responsables américains et européens ont abordé le sujet des négociations de paix avec l’Ukraine

 

Nous avons jugé bon de traduire cet article (avec Google traduction, qui ne vaut quand même pas notre pôle E&R Traduction) parce qu’il vient mettre un coup de pied au cul de la presse française mainstream qui, il y a encore peu, parlait d’une victoire ukrainienne, d’une contre-offensive victorieuse, alors que même sur le terrain, les officiers d’artillerie ukrainiens disaient qu’ils ne pourraient pas tenir longtemps. Quant aux chars Leopard allemands ultrasophistiqués qui devaient prendre Moscou, ils sont soit en flammes, soit démontés par les ingénieurs de l’armée russe.

 

Certes, cette guerre fratricide provoquée par l’OTAN peut durer, mais aujourd’hui, c’est Poutine, comme le dit cet article, qui a les clés du match : négociera, négociera pas ? Prendra-t-il Odessa ? Pour ce qui concerne le sud russophone de l’Ukraine, la messe est déjà dite, les Occidentaux savent qu’ils ne le reverront plus.

Si jamais ces négociations aboutissent, on se dira que des centaines de milliers d’hommes sont morts pour rien, alors que Zelensky, dès le premier jour de l’opération spéciale, voulait négocier... Finalement, c’est lui qui va endosser la défaite.

Le dépeçage de l’Ukraine est en vue. Une appartient de fait à la Russie, l’autre regarde vers l’UE. Et la Pologne rêve de Ruthénie...

 

 

– La Rédaction d’E&R –

 


 

Les responsables américains et européens ont commencé à discuter discrètement avec le gouvernement ukrainien de ce que pourraient impliquer d’éventuelles négociations de paix avec la Russie pour mettre fin à la guerre, selon un haut responsable américain actuel et un ancien haut responsable américain familier avec les discussions.

 

Les discussions ont porté sur les grandes lignes de ce à quoi l’Ukraine pourrait devoir renoncer pour parvenir à un accord, ont indiqué les responsables. Certaines des discussions, que les responsables ont qualifiées de délicates, ont eu lieu le mois dernier lors d’une réunion de représentants de plus de 50 pays soutenant l’Ukraine, y compris des membres de l’OTAN, connus sous le nom de Groupe de contact de défense avec l’Ukraine, ont indiqué les responsables.

Les discussions constituent une reconnaissance de la dynamique militaire sur le terrain en Ukraine et politique aux États-Unis et en Europe, ont déclaré des responsables.

Ces négociations ont commencé alors que les responsables américains et européens craignaient que la guerre soit dans une impasse et notamment quant à la capacité de continuer à fournir de l’aide à l’Ukraine, ont indiqué des responsables. Les responsables de l’administration Biden s’inquiètent également du fait que l’Ukraine soit à court de forces, alors que la Russie dispose d’un approvisionnement apparemment inépuisable, ont déclaré des responsables. L’Ukraine est également confrontée à des difficultés de recrutement et a récemment été témoin de protestations publiques contre certaines des exigences de conscription à durée indéterminée du président Volodymyr Zelensky.

Et le gouvernement américain est inquiet du fait que la guerre en Ukraine a suscité moins d’attention du public depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas il y a près d’un mois, ont déclaré les responsables. Les responsables craignent que ce changement ne rende plus difficile l’obtention d’une aide supplémentaire pour Kiev.

Certains responsables militaires américains ont commencé à utiliser en privé le terme « impasse » pour décrire la bataille actuelle en Ukraine, certains affirmant que cela pourrait dépendre de quelle partie sera en mesure de maintenir une force militaire le plus longtemps. Aucune des deux parties ne fait de grands progrès sur le champ de bataille, que certains responsables américains décrivent désormais comme une guerre de quelques centimètres. Des responsables ont également déclaré en privé que l’Ukraine n’avait probablement que jusqu’à la fin de l’année ou peu de temps après avant de commencer des discussions plus urgentes sur les négociations de paix. Les responsables américains ont partagé leur point de vue sur un tel calendrier avec leurs alliés européens, ont indiqué des responsables.

« Toute décision concernant les négociations appartient à l’Ukraine », a déclaré Adrienne Watson, porte-parole du Conseil de sécurité nationale, dans un communiqué. « Nous nous efforçons de continuer à soutenir fermement l’Ukraine alors qu’elle défend sa liberté et son indépendance contre l’agression russe. »

Un responsable de l’administration a également noté que les États-Unis avaient participé avec l’Ukraine aux discussions sur le cadre du sommet de paix, mais a déclaré que la Maison-Blanche « n’est au courant d’aucune autre conversation avec l’Ukraine sur les négociations pour le moment ».

 

Questions sur la main d’œuvre

Le président Joe Biden s’est intensément concentré sur l’épuisement des forces militaires ukrainiennes, selon deux personnes proches du dossier.

« La main-d’œuvre est actuellement au sommet des préoccupations de l’administration », a déclaré l’un d’entre eux. Les États-Unis et leurs alliés peuvent fournir des armes à l’Ukraine, a déclaré cette personne, « mais s’ils ne disposent pas de forces compétentes pour les utiliser, cela ne sert à rien ».

Biden a demandé au Congrès d’autoriser un financement supplémentaire pour l’Ukraine, mais jusqu’à présent, les efforts n’ont pas progressé en raison de la résistance de certains républicains du Congrès. La Maison-Blanche a lié l’aide à l’Ukraine et à Israël dans sa dernière demande. Cette proposition bénéficie du soutien de certains républicains du Congrès, mais d’autres députés républicains ont déclaré qu’ils voteraient uniquement en faveur d’un programme d’aide réservé uniquement à Israël.

Avant le début de la guerre entre Israël et le Hamas, les responsables de la Maison-Blanche ont publiquement exprimé leur confiance dans le fait que des fonds supplémentaires pour l’Ukraine seraient adoptés par le Congrès avant la fin de cette année, tout en admettant en privé leurs inquiétudes quant à la difficulté que cela pourrait constituer.

Biden avait rassuré les alliés des États-Unis sur le fait que le Congrès approuverait davantage d’aide à l’Ukraine et prévoyait un discours majeur sur la question. Après que les terroristes du Hamas ont attaqué Israël le 7 octobre, l’attention du président s’est déplacée vers le Moyen-Orient et son discours sur l’Ukraine s’est transformé en un discours dans le Bureau ovale expliquant pourquoi les États-Unis devraient soutenir financièrement l’Ukraine et Israël.

 

Poutine est-il prêt à négocier ?

L’administration Biden n’a aucune indication que le président russe Vladimir Poutine soit prêt à négocier avec l’Ukraine, ont déclaré deux responsables américains. Les responsables occidentaux affirment que Poutine croit toujours qu’il peut « attendre que l’Occident s’en aille » ou continuer à se battre jusqu’à ce que les États-Unis et leurs alliés perdent leur soutien interne au financement de l’Ukraine ou que la lutte pour approvisionner Kiev en armes et en munitions devienne trop coûteuse, ont déclaré des responsables.

L’Ukraine et la Russie ont du mal à suivre le rythme de leurs approvisionnements militaires. La Russie a augmenté sa production d’obus d’artillerie et, au cours des deux prochaines années, elle pourrait être en mesure de produire 2 millions d’obus par an, selon un responsable occidental. Mais la Russie a tiré environ 10 millions de cartouches en Ukraine l’année dernière, a déclaré le responsable, et elle devra donc également compter sur d’autres pays.

L’administration Biden a dépensé 43,9 milliards de dollars en assistance à la sécurité de l’Ukraine depuis l’invasion russe en février 2022, selon le Pentagone. Un responsable américain affirme que l’administration dispose encore d’environ 5 milliards de dollars à envoyer à l’Ukraine avant que l’argent ne soit épuisé. Il n’y aurait plus d’aide pour l’Ukraine si l’administration n’avait pas déclaré avoir découvert une erreur comptable de 6,2 milliards de dollars résultant de plusieurs mois de surévaluation des équipements envoyés à Kiev.

 

Le soutien public recule

Les progrès de la contre-offensive ukrainienne ont été très lents et l’espoir que l’Ukraine réalise des avancées significatives, notamment en atteignant la côte près des lignes de front russes, s’estompe. L’absence de progrès significatifs sur le champ de bataille en Ukraine ne permet pas d’inverser la tendance à la baisse du soutien public à l’envoi d’une aide supplémentaire, ont déclaré des responsables.

Comme prévu, sur E&R

 






Alerter

27 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

Afficher les commentaires précédents
  • #3274543

    Des Américains, des Européens, mais aussi la France.
    La Russie opposée à l’Elysée.
    Donc, l’obligation pour la France de se manifester aussi toute seule dans cette situation conflictuelle où elle est alliée à l’Ukraine. Diluer la France dans des espèces "d’accords" avec des Etats-Unis pas si clairement précis chez eux et dans des positions collectives bruxelloises va faire perdre de l’efficacité à l’armée républicaine engagée ailleurs que sur son propre territoire. Diluer l’engagement national français dans des espèces de mises en doute de la légitimité militaire française contre la Russie de Vladimir Poutine mérite une intervention qui ne trahit pas les troupes françaises positionnées en Ukraine ou ailleurs. La France qui ne doit pas faiblir en s’associant à des entités moins performantes qu’elle-même ... que ce soit à l’étranger ou sur son propre territoire national et républicain.

     

    Répondre à ce message

  • #3274548

    Les responsables américains et européens veulent geler le "conflit". Ils veulent appuyer sur le bouton pause, pour reprendre du souffle

     

    Répondre à ce message

    • Une pause pour éviter la défaite et reconstruire des forces, comme lors des accords de Minsk2.

      Il est devenu impossible de négocier avec les Anglo-américains, ni avec les pays de l’OTAN, ils n’ont pas de parole, il y aura une capitulation sans condition et les accords de Minsk2 seront appliqués.

       
  • C’est bien les lgbto-dégénérés ça , ils ne doutent de rien, provoquer la guerre contre la Russie pour la démanteler , se prendre une raclée monstre , puis tranquillement préparer un "plan " de paix sans demander son avis au vainqueur !

     

    Répondre à ce message

  • Ce début d’aveu de défaite des imperialo-sionistes face à la Russie et partant la fin de leur rêve de domination mondiale , à sans doute précipité le massacre des Palestiniens et accélèré le "nettoyage ethnique " débuté il y a 75 ans !
    Bloqué en Syrie, vaincu en Ukraine, perdant les " accords d’Abrahams" qui ne sont en fait que des "révolutions de couleurs " pour tromper les pays arabes ( ce qui n’est pas très compliqué ) la secte mondialiste sioniste à décidé de raser Gaza avant de terminer par la Cisjordanie , ce qui se fera très vite !
    Ne pouvant passer leur rage sur des pays forts les terrosionistes se vengent sur des civils désarmés !
    Nous assistons à un Oradour-sur- Glane à la puissance 2, 2 millions de fois !

     

    Répondre à ce message

  • Oui des erreurs comptables de 5 milliards sont souvent observées au pentagone. Personne ne se fiche de compter du moment que les imprimantes de la fed roulent au meme rythme que les chaines de production d’obus de Russie. Si j’etais Poutine, en plus de la dimilitarisation de l’ukraine, son exclusion de l’Ue, et les dedommagement de l effort de guerre je demanderai l incorporation de zelinsky dans un bataillon de ramadane kadirov, et de le mettre systematiquement en premiere ligne dans n’importe quelle guerre. Ca serait conforme aux methodes russes

     

    Répondre à ce message

  • #3274671

    Rolo Slavskiy avait annoncé dès le mois de juin que des pourparlers de paix commenceraient à l’automne 2023.Les nationalistes russophones d’Ukraine ont eu raison avant tout le monde. Que ressortira-t-il des négociations si celles-ci ont lieu ? Elles conduiront à entériner la situation actuelle sur le terrain. Les référendums pourraient être pris en compte pour figer la nouvelle frontière. Le deux républiques du Dombass pourraient être intégrées à la fédération de Russie qui a réussi à repousser sa frontière avec l’OTAN. Il faudra quand même dresser le bilan de cette guerre fratricide. Comme à l’issue de toute guerre, les dizaines de milliers de soldats morts ne seront bientôt plus que des statistiques. L’avenir dira si Xavier Moreau avait raison d’affirmer que l’opération spéciale a été gagnée le 24 février 2022. Suprême dérision bourgeoise que de se réjouir de si peu ! La Russie souveraine aura-t-elle néanmoins sécurisé ses frontières en repoussant l’OTAN aux extrémités du Dombass. Rien n’est moins sûr ! Le groupe Wagner est désormais diminué, et les plus vaillants de ses soldats qui sont aussi les moins motivés vont finir par abandonner la carrière militaire. Car mourir pour gagner deux républiques n’intéresse pas des mercenaires aguerris, et encore moins s’ils sont d’authentiques patriotes russes. Surtout , leur cœur saigne depuis la mort suspecte de leur patron qui savait si bien galvaniser les énergies et titiller la fibre patriotique de ses hommes. Souhaitons à la Russie de cheminer hors des sentiers battus en évitant les embûches du « New World Order ». Que Dieu la garde car cette victoire militaire n’est peut-être qu’une illusion qui laisse présager des lendemains qui déchantent. Les Russes ont l’habitude de dire qu’ils ont une âme en se comparant au citoyen païen de l’occident qui voue un culte à la nature et croit en la science, la vaccination, toutes ces choses qui ont montré leurs limites pendant la dictature covidiste. Les Russes ont appris au cours de leur Histoire que le salut ne dépend pas de la politique mais qu’un peuple scelle son destin sur un plan divin. Que l’âme russe se répande en prières et emplisse de sa ferveur les églises vides de la Sainte Russie pour que le Saint Esprit descende sur son peuple et le libère des fourches caudine des ploutocrates qui l’ont spolié lors des privatisations de l’ère Eltsine.

     

    Répondre à ce message

  • Ce qui me choque, c’est la facilité avec laquelle l’Ukraine va faire partie de l’UE.

    Qu’en disent les peuples européens de cette adhésion ?

    Elle où la démocratie, valeur universelle pour laquelle il faudrait mourir ?

     

    Répondre à ce message

  • Vous savez quoi ? Sur la photo de Vlad qui illustre l’article, il faudrait lui rajouter les fameuses lunettes de soleil qui disent "je suis le boss"... :-D

    @ la rédac ER : vous pourriez faire ça ? ;-)

     

    Répondre à ce message

  • Et voilà, la réalité rattrape leurs rêves, comme cette photo de Vlad illustrant l’article, détendu et sûr, lui qui a quatre cancers, 2 hépatites, Parkinson, Crossfed-Jacob et les douze plaies d’Egypte, le mainstream se réveille avec une gueule de bois de faquin.

     

    Répondre à ce message

  • Du coup la paix après les élections en ukraine... zelensky est dégagé en douceur, son successeur fera acte de contrition et la vie reprendra son cours.

    A terme, la question est, depuis le début :
    Est-ce que lvov et kiev feront parties du même pays ?

    Concernant odessa , si poutine ne la récupère pas, je sais pas comment ça va se passer en interne...

     

    Répondre à ce message

Afficher les commentaires précédents