"Quel est le Roi de France qui a succédé à Louis XIII ? "

On est presque en bas, le fond ce sera quand les 1ere S répondront :
Euh ... Louis XII ...

Clair ...

cf Franck Lepage dans son spectacle "Incultures", un peu coco le gas, mais ils ne disent pas que des conneries ...

Les écoles catholiques privées n’interdisent pas les signes religieux en cours, dans l’enceinte de l’établissement etc... et ça vaut pour toutes les religions (ainsi le privé est un bon moyen de contourner la loi de 2004 sur les signes religieux à l’école puisque celle-ci ne s’applique qu’au public). Si ce n’est pas la raison principale, elle n’en est pas pour autant innocente.

J’espère que tu ne penses pas sérieusement que ce choix d’envoyer ses enfants dans des écoles catholiques, pour des familles musulmanes pieuses, se résume uniquement à une "qualité d’enseignement".
C’est refuser de voir que pour ces familles pieuses, le port du voile une condition essentielle pour leur "épanouissement", pour "le bien de leurs enfants". A cela s’ajoute la pratique de l’islam autorisée (aménagement de salles de prières par ex).

Et pour la cantine, c’est vraisemblablement que ce n’est pas halal. Mais au rythme où vont les choses... D’ailleurs, dans de nombreuses écoles catholiques, ils évitent déjà de proposer du porc à la cantine.

Et quand on sait que l’enseignement catholique distribue à ses enseignants un manuel de "bonne conduite" vis à vis de l’islam, avec fiches pratiques pour leur permettre de mieux appréhender la religion musulmane et d’en comprendre les mécanismes, par ex : "vocabulaire islamique élémentaire", "fêtes et évènements en Islam", "place traditionnelle de la femme en société musulmane" ou encore "le voile islamique". Dans ce manuel de "bonne conduite", on y trouve aussi des études de cas concrets déjà rencontrés dans d’autres écoles et y apportant des "pistes de réflexions et d’actions"...

Et quand on sait que les aménagements (dé)raisonnables sont légion, toujours dans le sens unique de ne pas froisser devinez qui. Ainsi, les chefs d’établissement évitent soigneusement d’installer une crèche (forcément ostentatoire dans un établissement catholique, vous en conviendrez) dans le hall pendant l’Avent par ex (sous peine de se faire exiger son retrait par devinez qui) ; le retrait volontaire du porc à la cantine, on en a déjà parlé ; l’acceptation par le corps enseignant de faux certificats médicaux d’enfants musulmans qui refusent d’aller à la piscine pendant le Ramadan, parce qu’ils risquent d’avaler de l’eau, alors que ça compte pour le Bac par ex ; etc...

Si de + en + de familles musulmanes, pieuses de surcroît, inscrivent leurs enfants dans des écoles catholiques privées sous contrat (qui, rappelons-le, n’ont pas le droit de refuser un élève à cause de sa religion, loi de 1959), où ils sont parfois majoritaires dans certaines écoles, c’est qu’ils y trouvent leurs comptes hein. Ces écoles constituent même un véritable hâvre pour eux. En attendant que + d’écoles musulmanes n’ouvrent leurs portes.

Aujourd’hui, une grande partie des écoles, dites catholiques privées, ne sont catholiques que par leur nom.

Cher Karim,
Merci pour cet intéressant "complément d’information". A méditer effectivement (et de quoi ébranler ma "naïveté").
Bien à toi.

MDR, des écoles catholiques ou la majorité seraient des musulmans ayant des salles de prières et des hamames pour faire leurs ablutions. On y célèbreraient des Noëls avec des décors laïque/païen comme un sapin de Noël mais ou une crèche serais interdite ! Prohibée ! j’en reste bouche bée !
Ça ressemble a de la mythomanie ou a un scoop journalistique, y a pas que "minute" qui serais preneur, tient très jeunes j’ai fait des piges a "La Croix" ils ont aussi plein de magazines ou ils pourraient y coller ton enquête de terrain genre investigation : "les tapis volant dans nos monastères". Ils ont même Pomdapi et Okapi dans les magasines jeunesses, ils apprécient les bonnes histoires.

Je ne partage pas ton opinion "Johannes", la capacité à lire et comprendre un texte est fondamentale dans la vie ; savoir lire c’est savoir comprendre et savoir réfléchir, et plus tu as de mots dans tes méninges plus tu construis un raisonnement élaboré.
Enfin, tu pourras voir un homme ayant le profil : math sup - math spé - grande école d’ingénieur être très bricoleur, savoir retaper une maison, réparer sa voiture..etc...
Par contre, tu n’auras pas souvent (et c’est un euphémisme) l’occasion de voir quelqu’un ayant arrêté avant le lycée, être capable de lire et comprendre une revue économique, un livre traitant de macro-économie, d’histoire, de politique, de philosophie...
et ce, sans compter que le second n’est parfois même pas doué de ses mains...

Les états-unis avant garde de la décadence on des économistes et think tanks qui se sont dit qu’il était inutile de former, d’éduqué plus que nécessaire une classe d’âge car aujourd’hui et encore plus demain ils auront besoins de cerveaux pour concevoir les "machines" et des légions d’abrutis pour appuyer sur le bouton qui les fait fonctionner... Résultat il y a une polarisation du système éducatif... d’un cote les plus prestigieuses, performantes université au monde. De l’autre cote : une simplification du savoir et le niveau le plus bas... En Angleterre avant garde du libéralisme, pour faire bref : savoir spécialisé très tôt, une tête de la City peut être inculte (en littérature par exemple)... L’idée derrière c’est que la culture général est à la charge de la famille pas de l’état (qui ne forme qu’une masse salariale fonctionnelle). Ce qu’ils pensent labas et ce qu’ils font... Ils le font et le feront ici.

Il ne faut pas croire que la France du moyen âge, ou du moins celle d’avant la révolution française était illétrée.

Il y avait des écoles dans tous les villages de France (qui a eu cette idée folle, un jour d’inventer.... ? sacré Charlemagne, 9ème siècle), les gens du peuple savaient lire et écrire à cette époque aussi !

Marion Sigaud l’explique trés bien dans la conférence vidéo disponible sur le site E et R (les lumières, un anti-humanisme).

Le fait de ne plus savoir lire et s’exprimer par écrit est une catastrophe ! Notre langue fait partie de notre identité !

Pourtant, depuis des années maintenant, la quasi-totalité des méthodes prônées par notre institution et donc utilisées dans la quasi-totalité des classes de CP sont basées sur une démarche partant du tout vers l’élément. En effet, les méthodes utilisées sont à orientation mixte : un doux euphémisme pour appeler des méthodes à conception globaliste. Aujourd’hui, nous en mesurons tristement les dégâts...

Cette approche en lecture est catastrophique a bien des niveaux :
* mémorisation de l’image-mot (au lieu de décoder) ce qui provoque des erreurs par rappel de la mémoire. Par ailleurs, lire n’est pas réciter.
* approximation : "bateau" au lieu de "navire" par exemple, l’élève s’est servi du contexte pour trouver le sens mais c’est approximatif et cela appauvrit don vocabulaire.
* devinerie : semblable au jeu télévisé où il faut deviner un mot à partir du début du mot ; ce qui peut donner pour "un navire" —> un na...vet , un na...vion, un na...vocat... ne rigolez pas, ça arrive.

Forcément, on ne leur explique pas le code écrit, sous prétexte que ce qui se faisait avant c’est ringard, maintenant on n’apprend plus comme ça etc...
La combinatoire ? ringard ! La méthode syllabique ? condamnée ! interdite presque !
L’Homme a passé des milliers d’années a évolué du pictogramme signifiant une idée au code avec des lettres permettant de composer un mot. Depuis trente ans en France, on demande aux mômes de repartir des pictogrammes et de retrouver par déduction le code...

Pour ceux qui ont des enfants en âge de lire (grande section - CP soit 5/6 ans) ou qui ont des enfants en échec sur la lecture , je recommande vivement :
Léo et Léa - éditions BELIN - il y a un manuel de lecture (vert) et 2 fichiers d’exercices de lecture/écriture (indispensables) , le reste de la gamme est plus accessoire.

Merci Meowig pour les livres en référence et l’explication. E&R sert a ça, le partage du savoir.

@ Fred 13
"La cause numéro un du mal vivre et de l’échec scolaire : la bêtise et la démission des parents, qui sont les premiers et les seuls responsables de l’éducation des enfants de la nation ("l’éducation nationale").

Je partage en partie ton opinion, cependant, un certain nombre de parents se font absorber par la société, par leur boulot, leur propre tracas et consacrent, peut-être, moins de temps aux devoirs et leçons de leurs enfants à la maison.
Par ailleurs, tu sembles faire la confusion entre différents termes : instruire - éduquer - former (cf l’excellente vidéo de Franck Lepage à ce sujet).
L’école doit avant tout instruire (enseigner le savoir) mais ne peut ignorer d’éduquer (les règles, le fonctionnement, apprendre à écouter les autres, à respecter leurs choix...), enfin, à mon sens, elle ne devrait former que dans les dernières années avant la sortie du système de formation initiale , hors cet axe est de plus en plus développé et voulu par l’UE (cf rapport Thélot - cf Nico Hirtt - cf rapport Ocde...) ; d’où l’anglais, l’informatique, la technologie etc...qui ont fait leur apparition en primaire ces 15 dernières années.

Je ne suis pas d’accord, car ce n’est pas la "bêtise" qui empêche un enfant d’apprendre à lire. En effet, tout enfant non handicapé est parfaitement cérébralement équipé pour comprendre que B et A font BA.
Non, il n’y a pas 30 % de handicapés à l’entrée en CP !
Les méthodes d’enseignement qui partent de la globalité du mot pour aller vers l’élément ainsi que la télévision (cf. TV Lobotomie de Michel Desmurget) sont les seuls facteurs réellement nouveaux et suffisamment puissants pour expliquer la perte du niveau des enfants de ces 40 dernières années.

@ meowig
"Je partage en partie ton opinion, cependant, un certain nombre de parents se font absorber par la société, par leur boulot, leur propre tracas et consacrent, peut-être, moins de temps aux devoirs et leçons de leurs enfants à la maison."

Avant maman était mère au foyer et papa allait au taf, elle avait le temps de s’occuper et de surveiller Marie et François, leurs apprendre a lire, écrire, les maths, la morale, l’éducation...
Après un certain mouvement visant a "libérer" maman de cette effroyable corvée satanique qui est de s’occuper de ses gosses dans les années 70...
Maman est "active" et "l’égale" de son mari (le plus souvent a l’usine) avec tout les deux un salaire divisé par deux...
Pendent ce temps la :
Marie et François s’éduquent devant la TV en regardant les clips M6, traînent dehors et font mal leurs devoirs couplé a une méthode d’enseignement désatreuse...
On s’étonnera que Marie et François soient en échec scolaire, écoutent du Marilyne Manson, plongent dans la débauche et finissent par pointer a l’ANPE...

@Meowig, je l’ai entendu mille fois dans la bouche de bourgeois en Angleterre : l’éducation, l’instruction, la culture c’est le domaine de la famille, l’état n’as que la responsabilité de former une masse salariale fonctionnelle (lire, écrire , identifier la droite de la couille gauche) afin que les entrepreneurs soient satisfaits. Le libéralisme tacherien dans toute sa splendeur.

La féminisation est la raison principale de la baisse de niveau- ça et les jeux vidéos qui retardent la maturité chez les jeunes garçons.
ce n’est pas que les filles soient plus intelligents ; c’est le niveau des garçons qui tend à descendre au niveau de celui de la gent féminine...en voulant faire des garçons des femmes comme les autres, on les a littéralement castrés...DE plus, comme le répète à l’envi Alain Soral, les femmes, même parmi les plus brillantes, innovent rarement : elles se contentent de singer Mozart ou Brahms. Et côté littérature, c’est pire : vous seriez bien en peine de citer un écrivain de sexe féminin, dont la plume rappellerait, même vaguement, Rousseau ou Maupassant- ou Balzac, ou Hugo, ou...

@ Nicolas Tesla
Je partage ton analyse, je n’avais pas développé mais c’est ce que je voulais dire concernant la société de consommation, la place prégnante du travail des deux parents et de leurs loisirs au détriment de la vie de famille. Les relations dans la famille glissant de plus en plus d’une unité sociale qui partage vers des relations inter-individuelles où chaque membre de la famille fait valoir son intérêt personnel ; certaines pubs (de téléphonie ou de télévision) d’ailleurs valorisent en entérinent ce modèle : chacun son portable, chacun sa télé avec son programme, chacun son dessert, etc...on glisse d’une entité sociale qui partage dans un cadre codifié où chacun a son rôle bien identifié à des individus vivant les uns à côté des autres ayant tous les mêmes droits et le même statut ou presque, une sorte d’atomisation de la cellule familiale.

Enfin, concernant le niveau de maîtrise de la langue française (notamment écrite) des lycéens et étudiants, il est très clairement en chute libre depuis une vingtaine d’années et ce n’est qu’une conséquence logique du sentimentalisme de notre société, qu’on pourrait appeler bien-pensance dégoulinante ou féminisation de la société. On substitue le besoin par l’envie, l’objectif par le désir, autour de l’école et de l’éducation des enfants (parents, famille élargie, animateurs, enseignants) tout est observé par la petite lorgnette du plaisir et des bons sentiments. Le niveau d’exigence de l’E.N. sur l’orthographe et la grammaire ne cesse de baisser
exemple : fin des années 70, il fallait que l’élève sache lire courant CP, maintenant (depuis 20 ans, loi d’orientation de 89) dans les circulaires il est précisé que l’élève doit savoir lire en fin CE1 !
exemple : test de dictée au brevet des collèges en 2000, appréciez vous-mêmes...
Un texte de 63 mots seulement (contre 150 à 200 dans les années 80/90), avec des accords enfantins. La notation donne des points bonus si l’élève ne se trompe pas...ce qui donne une dictée avec 29 erreurs et une note de 4/6 soit 13,5 /20 !...

Par ailleurs, on ne débat plus, on se doit d’être "béni oui-oui", consensuel, lisse, tout en surface, plein de bons sentiments (appelés "bien pensance") sinon c’est le jugement de valeur, le basculement vers l’ignoble et l’indicible... !

Il m’arrive d’en avoir avec d’autres maghrébins, par contre jamais avec des français de souche ou assimilés du même niveau social (Kévin, Brandon, Enzo, Dylan, etc.).

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Je ne sais pas exactement quel âge vous avez Mansur mais je pense ne pas être loin si je dis que vous avez la vingtaine et que vous êtes né disons en 1990 ?

Alors voici les 10 prénoms les plus portés par ceux qui ont la vingtaine aujourd’hui en France : Kevin, Thomas, Julien, Nicolas, Alexandre, Jérémy, Anthony, Maxime, Romain et Guillaume.

Ceux que vous nous citez en permanence avec malignité doivent avoir entre 5 et 10 ans et je comprend que vous ayez du mal à parler culture générale avec eux...
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@ Dédé, les prénoms changent selon les milieux sociaux. Moi je parle des classes populaires de souche et assimilées (du même niveau social que la plupart des franco-maghrébins), là où on trouve le plus de Brandons, Lorenzos, Kévins & cie depuis les années 80.