Egalité et Réconciliation
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École : désobéir pour construire du sens, de l’éthique et même... du bonheur !

Nous nous faisons un plaisir de publier, en ces temps obscurs, un témoignage heureux.

Le texte qui suit raconte en effet de quelle manière l’entrée en résistance des équipes d’enseignants de deux écoles d’Aubenas, en Ardèche, a réussi à mettre entre parenthèses le flux nocif des "réformes" qui ont déferlé dans l’éducation depuis 2008.

Il raconte comment cet engagement a permis de donner à ces deux équipes une dynamique nouvelle et créative, comment cet élan a su convaincre les cadres hiérarchiques locaux de laisser à ces écoles une liberté relative d’action.

Il met en évidence de quelle façon le fonctionnement induit par cette résistance a su faire naître un environnement apaisant et constructeur pour les élèves accueillis, dont un grand nombre est pourtant issus d’environnements fragiles.

Il raconte comment la qualité de l’accueil offert est reconnue par les familles qui plébiscitent ces écoles... ce qui a eu pour conséquences la fermeture d’une école privée proche, et l’ouverture d’une classe en 2011, et une nouvelle ouverture prévue pour la rentrée 2012, faits exceptionnels dans ces temps d’économies de postes.

Lire la suite de l’article : 4tous.lautre.net

 






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2 Commentaires

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  • Il est vrai que les "réformes" et autres exigences des Inspecteurs (tableaux statistiques, enquêtes en tout genre, fiche de liaison GS/CP, fiches d’aide personnalisée, compte-rendu sur les actions du "projet d’école", compte-rendu des actions sur le secourisme, sur le code de la route, sur l’informatique, etc...etc...) sont de plus en plus lourds et nombreux depuis une dizaine d’années.

    Il est vrai aussi que les Evaluations Nationales (CE1 surtout) de part leur forme (séquences longues et très variées et faisant appel à tout le programme de l’année) et leurs consignes de passation (l’enseignant ne devant que lire 2 fois chaque consigne sans faire de commentaires, chronométrage des exercices) sont anti-pédagogiques et inadaptées à l’âge des élèves (c’est une sorte de Bac à 7 ans ! ...).

    Il est vrai aussi que l’Aide Personnalisée (30 à 40 minutes de classe supplémentaire pour les élèves en difficulté) est, d’une part illégale (texte de 1990, je crois :"la journée de classe ne peut excéder 6 heures quotidiennes"), d’autre part elle est peu efficace. On comprend pourquoi cette réforme a été mise en place : elle permettait de gagner des postes en supprimant les enseignants RASED en faisant faire le boulot directement aux enseignants des classes. Le problème est que cela a retiré 2 heures hebdomadaires à tous les élèves (24h au lieu de 26 avec cette réforme) ce qui est nuisible aux apprentissages du plus grand nombre.

    Le rôle de l’école est l’apprentissage de savoirs, de connaissances ne l’oublions pas ; "passer de bonnes journées" ou "être heureux" n’est pas l’objectif de l’école, ce n’est qu’un moyen pour faciliter les apprentissages et apprendre peut aussi être contraignant et il faut l’accepter. Apprendre sans effort est bien souvent le sophisme défendu par les "pédagogistes".

    Enfin, il parait essentiel de définir des contenus assez précis par niveau, notamment dans les fondamentaux (français, mathématiques) et en histoire-géographie, et c’est une bonne chose que les dernières réformes (programmes de 2008) l’aient fait.

    Le site en lien dans cet article semble proche des idées néfastes des 2 grands syndicats du cycle primaire (maternelle à CM2) qui défendent les "pédagogies nouvelles" et tous leurs travers ayant entraîné les catastrophes que l’on sait : échec massif en lecture, méconnaissance de l’histoire, augmentation du temps de travail en équipe hors une classe c’est avant tout un enseignant, des savoirs et des élèves.

     

    Répondre à ce message

    • Je suis d’accord avec le début de votre message et nos constats, pour beaucoup, sont les mêmes...

      Dommage de finir sur une polémique stérile qui empêche et a empêché bien des vrais débats :

      "sans effort est bien souvent le sophisme défendu par les "pédagogistes"."

      "tous leurs travers ayant entraîné les catastrophes que l’on sait : échec massif en lecture, méconnaissance de l’histoire, augmentation du temps de travail en équipe"

      Je suis d’accord avec tout le reste.

      Mais la réflexion autour de l’école est entravée par des débats stériles et dogmatiques.

      Une transmission des savoirs frontale et sans réflexion, sans prise en compte des élèves est une voie dont vous avez sûrement, si vous enseignez, pu mesurer les limites. L’école n’est pas pour autant à transformer en vague lieu d’animation socio-culturelle. Mais les pédagogie actives ne prétendent pas faire cela. La désignation d’une pédagogie active largement caricaturisée, ne peut suffire à expliquer les difficultés de certains élèves à l’école.

      La pratique efficace et respectueuse des enfants est fluctuante et polymorphe, à construire entre ces deux pôles.