Les zemmouristes débauchent des marinistes ? La réaction du camp de Marine est sans appel : c’est l’occasion d’une totale et définitive dédiabolisation ! Il suffit d’appliquer ce qu’on lui a appliqué.

Le camp national est en train de se déchirer sous la pression de Zemmour, c’est-à-dire de ses financiers. La recomposition de la droite nationale française se fait au détriment du peuple patriote et au profit de la Banque. Face à cette OPA, le parti de Philippot, qui lui ne bénéficie d’aucun soutien, ne pèse pas grand-chose.

Il a beau dire des trucs intelligents, ce qui compte, ce n’est pas forcément l’obus, mais la puissance du canon qui l’envoie. Et quand on n’a que ses mains pour lancer ses obus, face à une batterie d’artillerie lourde comme celle de Zemmour, alors on peut se coucher, se vendre, ou mourir dans l’honneur.

Accusé par la gauche socialo-sioniste (c’est l’ironie) de faire la promo du national-sioniste Zemmour, Hanouna a dû se justifier :

C’est bien la gauche universitaire, ça : faire carrément une thèse pour démontrer le lien Hanouna-Zemmour, alors que le moindre fanzouze a compris ça depuis longtemps. Hanouna s’en tamponne le coquillard, sur une chaîne privée, il a tous les droits.
Le service public audiovisuel, lui, ne se gêne pas de faire la promo du matin au soir de la Corruption française, incarnée par le couple Kohler-Macron, et ses servants du type Véran.

Pendant que le pays vit dans le chaos – et la Gross inflation arrive –, en haut lieu, on se fait des bisous. On se demande pourquoi Brigitte et Véran ne mettent pas de masque, alors que Line, avec ses 93 ans, est une personne à risque, si l’on en croit le narratif gouvernemental. Veulent-ils achever la vieille copine du Grand Con, le surnom de Chirac par le couple Garaud-Juillet ?

Les Français ne se laissent pas tous masquer et pass vaccinaliser. Certains préfèrent perdre leur job plutôt que leur honneur. La France, c’est ce pays où un soignant entend deux gendarmes frapper à sa porte, juste parce qu’il veut soigner les gens, pas leur raconter des conneries ou les mettre en danger.

Il y a les combats personnels, et les combats collectifs. L’ennemi a été localisé, et on manifeste devant. Une manif, ça ne fait pas de mal à l’ennemi, mais ça a le mérite d’attirer les caméras, et de réveiller quelques endormis.

Face à ce chaos organisé, il ne faut pas compter sur l’opposition, qui ne s’oppose plus à grand-chose, sauf sur des sujets secondaires, ou débiles (le climat). Contre Macron, le Système nous propose Pécresse. Honnêtement, on préfère ni l’un ni l’autre, on préfère encore l’anarchie.

L’aide et le salut ne viendront pas du ciel, en l’occurrence, car il est plein de nuages noirs, ils viendront d’en bas. La première des résistances, c’est déjà dire non à la fatalité, car beaucoup ont baissé les bras devant le terrorisme gouvernemental. Ensuite, à chacun sa méthode. Toutes les idées sont bonnes à prendre.

Franchement, le néolibéralisme appliqué à la France, ça marche super bien. Le chômage augmente, les prix augmentent, la corruption augmente, la répression augmente... C’est une vraie réussite dans tous les domaines.

Cette semaine, le répressionisme, contraction de répression et sionisme, s’abat sur Ivan Rioufol, désormais SSisé, waffenSSisé. Car il en faut toujours un, pour maintenir la pression. Un pendu en place publique pour calmer les récalcitrants !

Du coup, pour en revenir à notre intro et pour reprendre la contre-dénonciation de Marine, Rioufol se retrouve dans le camp Zemmour.

Et au-delà de cette diabolisation, on se demande si un jour on – les Français – ne deviendra pas tous nazis, de gré ou de force. Il suffit de refuser une piqûre dans l’épaule gauche pour devenir un nazi, aujourd’hui, ou de ne pas mettre un masque pour entrer dans un café. La définition est en train de devenir très vaste. Du coup, elle en perd sa force. Bientôt, pour les mômes, être nazi ça voudra juste dire être libre. Et ça sera furieusement tendance.