Egalité et Réconciliation
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Et si c’était de la démolition contrôlée ?

Depuis des années, les écologistes, qu’ils soient militants ou scientifiques, nous disent que la « fête » va prendre fin. La planète sur laquelle nous sommes coincés ne peut plus supporter cela longtemps, elle est trop peuplée et il y fait une chaleur insupportable. La plupart des gens n’ont pas vraiment pris conscience de la situation, et ce pour une raison. Cette planète, nous avons tendance à penser qu’elle n’est pas vraiment « la nôtre », nous y avons été jetés et pour un temps limité. Une fois que nous avons saisi le vrai sens de notre temporalité, nous commençons à reconnaître notre finitude. Être dans le monde en tant que tel est souvent une tentative de faire de notre « vie » un événement significatif.

 

La plupart d’entre nous qui n’avons pas été trop préoccupés par les militants écologistes et leurs plans pour nous ralentir savaient bien que tant que le grand argent dirigerait le monde, rien de dramatique n’arriverait vraiment. Selon le prisme de Big Money, nous avions tendance à penser que nous, le peuple, n’étions que de simples consommateurs. Nous nous considérions comme le moyen de rendre les riches plus riches.

De manière assez inattendue, la vie a subi un changement brutal. À l’époque actuelle de Corona, Big Money a « laissé » le monde s’enfermer. Les économies ont été condamnées à une mort imminente. Notre importance en tant que consommateurs s’est en quelque sorte évaporée. L’alliance émergente que nous avions détectée entre les nouveaux leaders de l’économie mondiale (tout ce qui manie l’intelligence artificielle) et ceux qui portent le drapeau du « progrès », de la « justice » et de l’« égalité » a évolué vers un État dystopique autoritaire dans lequel des robots et des algorithmes contrôlent notre discours et nos libertés élémentaires.

Comment se fait-il que la gauche, qui s’était consacrée à l’opposition aux riches, ait autant changé de ton ? En fait, rien ne s’est produit soudainement. La gauche et l’univers progressiste ont, depuis un certain temps, été soutenus financièrement par les riches. Le Guardian est un exemple de ce qui précède. Autrefois un journal de gauche à orientation progressiste, le Guardian est aujourd’hui ouvertement financé par Bill & Melinda Gates. Il fonctionne sans vergogne comme un porte-parole de George Soros : il a même permis à Soros de diffuser son point de vue apocalyptique pré-Brexit à l’époque où il jouait lui-même sur le vote anti-Brexit des Britanniques.
Aujourd’hui, il est pratiquement impossible de considérer le Guardian comme un organe d’information – un organe de propagande pour les riches est une description plus appropriée. Mais le Guardian est loin d’être seul. Nos réseaux de militants progressistes tombent dans le même piège. Peu d’entre nous ont été surpris de voir Momentum, le groupe de soutien à la campagne de Jeremy Corbyn au sein du parti travailliste, se rallier au « survivant de l’Holocauste » et au « philanthrope » George Soros. Lorsque Corbyn dirigeait le parti travailliste, j’ai appris à accepter que les « socialistes » se mettant en rang pour défendre les oligarques, les banquiers et les courtiers de Wall Street doivent être la nouvelle réalité de la « gauche ». Nous sommes maintenant rassurés par le fait qu’au nom du « progrès », Google s’est rétrogradé d’un grand moteur de recherche à simple débouché pour la hasbara. Nous sommes habitués à ce que Facebook et Twitter dictent leur vision du monde au nom de normes communautaires. La seule question est de savoir quelle communauté ils ont à l’esprit. Certainement pas une communauté occidentale tolérante et pluraliste.

On peut se demander ce qui motive cette nouvelle alliance qui divise presque toutes les sociétés occidentales ? La trahison de la gauche n’est guère surprenante, mais la question cruciale est de savoir pourquoi, et à l’improviste, ceux qui avaient si bien réussi à mettre leurs mains sales dans nos poches ont accompagné la dramatique destruction de l’économie ? Ils ne sont certainement pas suicidaires.

Il me semble que ce à quoi nous assistons peut-être, c’est à une nouvelle démolition contrôlée. Cette fois-ci, ce n’est pas un bâtiment de New York. Ce n’est pas la destruction d’une seule industrie ou même d’une seule classe comme nous l’avons vu auparavant. Cette fois, notre compréhension de l’Être en tant qu’aventure productive et significative est mise à mal. Dans l’état actuel des choses, tout notre sens de la subsistance est en danger.

Il n’est pas nécessaire d’être un expert financier pour réaliser qu’au cours des dernières années, l’économie mondiale en général et les économies occidentales en particulier sont devenues une grosse bulle prête à éclater. Lorsque les bulles économiques éclatent, le résultat est inattendu, même si souvent le coupable ou le déclencheur du krach peut être identifié. Ce qui est unique dans la démolition contrôlée actuelle, c’est la volonté de notre classe politique compromise, des médias et en particulier des réseaux de gauche/progressistes de participer à la destruction.

L’alliance est large et inclusive. L’OMS, largement financée par Bill Gates, fixe les mesures par lesquelles nous sommes enfermés, la gauche et les progressistes alimentent les fantasmes apocalyptiques pour nous maintenir cachés dans nos greniers mondiaux, Dershowitz tente de réécrire la Constitution, le programme des grandes sociétés pharmaceutiques façonne notre avenir et nous entendons également dire que Moderna et son principal médecin israélien sont prêts à « réparer » nos gènes. Entre-temps, nous apprenons que nos gouvernements s’apprêtent à nous planter une aiguille dans les bras. Pendant tout ce temps, le Dow Jones n’a cessé de grimper. Peut-être que dans cette phase finale du capitalisme, nous, les gens, ne sommes pas nécessaires, même en tant que consommateurs. On peut nous laisser pourrir chez nous, nos gouvernements semblant vouloir financer cette nouvelle forme de détention... à l’échelle planétaire.

Je crois que c’est moi qui ai inventé, il y a dix ans, l’adage populaire « Nous sommes tous des Palestiniens » – comme les Palestiniens, je pensais à l’époque, nous n’avons même pas le droit de nommer notre oppresseur...

Gilad Atzmon
 
 






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  • #2478624
    Le 6 juin 2020 à 18:18 par Gauthier Perlouze
    Et si c’était de la démolition contrôlée ?

    C’EST de la démolition contrôlée et du billard à trois bandes mais le niveau moyen du sens critique de l’ensemble de nos concitoyens,sans même parler de leurs instincts atrophiés,est trop bas pourqu’ils puissent comprendre cela.
    Et effectivement,lorsqu’ils supprimeront le cash (que n’utilisent déjà presque plus les moins de 30 ans sauf en banlieue et dans certaines communautés),ils n’auront plus besoin de consommateurs,il suffira de quelques magouilles de leurs ingénieurs informaticiens pour pirater fe A à Z tout le système afin que l’oligarchie puisse doubler voire tripler sa fortune en une dizaine de clics alors que les classes moyennes et populaires,soit presque 90% de la population,n’auront elles plus que le simple minimum pour survivre...
    Nous français n’avons jamais été très bons aux échecs mais étions par le passé de forts honnêtes joueurs de jacquet alors qu’aujourd’hui nous sommes devenus un peuple de gratteurs,à biffer stupidement des bouts de plastique pour engraisser la française des jeux.
    Il n’y aura pas de réveil massif de la population ou alors trop tard,juste 20 à 25% de personnes pour comprendre plus ou moins que nous fonçons dans le mur et que le moment de la collusion s’approche,mais "les ravis de la crêche" continueront à regarder la télé jusqu’au bout...

     

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  • #2478652
    Le 6 juin 2020 à 19:27 par kantor
    Et si c’était de la démolition contrôlée ?

    En 1914, le capitalisme pour se refaire avait mis au point un truc jamais vue jusque là, du moins dans ses proportions...En 39, il a remis cela..en y apportant quelques variantes...Alors pourquoi pas quelques choses de nouveau pour maintenant...

     

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  • #2478857
    Le 7 juin 2020 à 02:35 par fajs
    Et si c’était de la démolition contrôlée ?

    Merci Gilad,
    Ta conclusion semble énigmatique (sibylline) et elle est pourtant claire.
    Il s’agit du combat de l’humanité (nous) contre les oeuvres de Satan !
    Amen_

     

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  • #2478955
    Le 7 juin 2020 à 10:03 par pleinouest35
    Et si c’était de la démolition contrôlée ?

    Je ne vois l’Humanité de demain que comme un troupeau d’esclaves interconnectés à une machinerie, placés sous le contrôle total d’un Pouvoir politique distillant une idéologie, et à côté une poignée de terroristes, désignés comme tels, dont on peut imaginer qu’ils saboteront ou abattront les antennes 5G qui seules permettent à la technologie de prendre possession des esprits, comme les démons du Moyen Âge. Permettre à l’aveugle de voir est merveilleux, de marcher ou d’entendre pour ceux qui ne le peuvent plus ou pas une prodigalité de charité chrétienne. Cependant, ceux qui investissent des millions, voire des milliards, le font-ils par "amour sincère de leur prochain" ou pour des raisons non avouables ? De ceci déjà, nous avons un avant goût amère avec l’acharnement à l’encontre de Didier Raoult et de la chloroquine.

     

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  • #2478958
    Le 7 juin 2020 à 10:05 par pleinouest35
    Et si c’était de la démolition contrôlée ?

    Cette acceptation du racket, de la muselière sur le visage, permet certainement d’évaluer la capacité et l’aptitude de tout un peuple, dans sa majorité déjà lobotomisé, à accepter, plus qu’à tolérer, de vivre dans un camp de concentration (pour Giorgio Agamben, quand les lois d’exception deviennent la règle commune), de se faire vacciner malgré la présence d’aluminium et autres substances très toxiques, surtout de se faire poser les implants cérébraux indispensables au contrôle des zombies de demain, dont est précurseur le projet Neuralink en partie concrétisé, présenté en Juillet 2019, société financée à hauteur de 100 millions de dollars par le sataniste Elon Musk : « Au bout du compte, nous parviendrons à une symbiose entre le cerveau et l’intelligence artificielle ». Si il parait évident que les retombées sont extraordinaires pour toute personne en situation de handicap, se laisser creuser des trous dans le crâne pour pouvoir contrôler par la pensée le smartphone et l’ordinateur, c’est non seulement un "progrès" que les jeunes générations vont adorer et rechercher frénétiquement, mais la destruction de l’être et de la personnalité, toutes choses dénoncées en 1967 par le feuilleton britannique « The Prisoner ».
    https://www.youtube.com/watch?v=h5A...
    https://www.youtube.com/watch?v=cVQ...
    https://www.youtube.com/watch?v=uDi...

     

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  • #2478962
    Le 7 juin 2020 à 10:16 par Friendly
    Et si c’était de la démolition contrôlée ?

    Comment en est on arrivé là ? Par le premier édifice d’une mondialisation perverse issue d’une pensée moyen orientale, la genèse dans laquelle est écrit « reproduis toi, répands toi sur terre et asservie la »

     

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  • #2479010
    Le 7 juin 2020 à 12:08 par Enki
    Et si c’était de la démolition contrôlée ?

    L’effondrement, c’est celui du Capital. Il ne parvient plus en sa cybernétique à reproduire des formes structurelles supérieures. Il s’auto-invalide, se détruit, car il a tout avalé. Reste à s’engloutir, y compris l’humanité qu’il veut dévorer en cherchant de nouveaux marchés dans son intimité (PMA, GPA, adoption., sexualités) et de nouvelles idéologies d’asservissement (contrôle social, transhumanisme, vaccinations, ...).

    Effondrement qu’apparent. Le Capital, par ce confinement de pandémie factice nous dit : j’en peux plus, je vais mourir tel le robot HAL de « 2001, Odyssée de l’Espace, » dans sa phase terminale de fin de vie.

    Le Capital, par le confinement généralisé nous dit « j’arrête le Temps et l’Histoire ». Et le Temps c’est pourtant de l’argent. J’utilise mes dernières cartouches : crise sanitaire, taux négatifs, planche à billets, ... peut-être, vais-je devoir utiliser le virus informatique mondiale pour m’éteindre !

    L’Homme prolétaire-99% a gagné son émancipation, son échappée car les forces d’Eros & Thanatos qui le taraudent 24/24 depuis des siècles Révolution française, guerres Napoléoniennes, 14-18, 1939-1945, Indochine, Algérie, mai 1968, 2018 Gilets jaune ... l’ont rendu mature par sa misère spirituelle, matérielle, culturelle, éducative, tribulations, ... pour aboutir à l’effondrement dit civilisationnel en réalité anti-civilisation  : règne de l’inhumanité au profit du Commerce et du fétichisme de la marchandise dans la phase de domination réelle et non plus formelle du Capital. RIEN N’Y FERA.

    L’effondrement des structures psychiques, mentales, immunité politique, morales bourgeoises sont celles liées au Capital [bourgeois] puisque l’ego [le mental, le disque dur éclate, se brise, implose]. Dans l’âme99% de la Gemeinwesen de l’ETRE encore-en-devenir conscient, nous faisons éclater quasi à notre insu, la structure même de notre ego [ancien sat] pour le champ informationnel fini & infini de la Source–Mère à laquelle nous sommes reliés.

    Processus irréversible, insécable que redoute le Capital&ses agents

    « L’émancipation politique, c’est la réduction de l’homme d’une part au membre de la société bourgeoise, à l’individu égoïste et indépendant, et d’autre part au citoyen, à la personne morale. »

    « L’émancipation humaine n’est réalisée que lorsque l’homme a reconnu et organisé ses forces propres comme forces sociales et ne sépare donc plus de lui la force sociale sous la forme de la force politique. » Marx – La Question Juive

     

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  • #2479061
    Le 7 juin 2020 à 13:56 par Aldébaran
    Et si c’était de la démolition contrôlée ?

    Il faut plusieurs pauvres pour faire un riche. Le problème arrivera quand les riches auront la main verte et prendront du plaisir à nettoyer. Il y a t-il besoin de faire un dessin ?

     

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  • #2479202
    Le 7 juin 2020 à 19:36 par Un chinois à New-York
    Et si c’était de la démolition contrôlée ?

    J’ai trouvé une réponse en écoutant "la guerre des monnaies" lue par Alban Dousset sur sa chaîne youtube.
    Dans la 6ième vidéo, il est expliqué, de manière imagée mais très compréhensible, ce que les financiers s’amusent à faire en jouant avec la production monétaire.
    Je suis d’accord avec le titre, il y a démolition contrôlée et ce sont toujours les mêmes à la manœuvre, ils ne vont pas s’arrêter vu que ça marche à chaque coup depuis plus de 2 siècles.
    Mais ...les chinois ont compris et l’ont écrit dans ce livre.

     

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  • #2479342
    Le 8 juin 2020 à 01:18 par aquoibon
    Et si c’était de la démolition contrôlée ?

    « Cette fois, notre compréhension de l’Être en tant qu’aventure productive et significative est mise à mal. Dans l’état actuel des choses, tout notre sens de la subsistance est en danger. »

    Véritable folie d’auto-destruction fondée sur la croyance illusoire que l’ordre naît spontanément du chaos, oubliant que la vie elle-même sur notre planète n’est apparue qu’à la suite d’une longue évolution qui a permis d’enrichir la matière de la complexité du Principe vital jusqu’à l’Être humain le plus accompli au cours de l’Histoire. Or cette évolution vers toujours plus de vie est diamétralement à l’opposé du second principe de la thermo­dynamique qui s’applique à la matière et à la désorganisation inéluctable de tout ce qui existe, ce à quoi, hélas, notre subsistance vitale en tant qu’espèce animale techni­quement surproductive mais sans âme, semble dorénavant ne plus pouvoir résister.

     

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