Egalité et Réconciliation
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Family Business : la série "Sentier" de Netflix qui porte bien son nom

Serge le mytho promeut le cannabis pour tous

Imaginez, imaginez que Le Monde fasse une critique négative, que disons-nous, une descente en flammes de la nouvelle série sionarde de Netflix, Family Business. Cela voudrait dire que c’est vraiment, vraiment, vraiment très mauvais car on sait que Le Monde est hyper complaisant avec tout ce qui touche au sionisme.

 

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– Mais qu’est-ce qu’il y a, Gérard ?
– Aïe aïe aïe, Enrico, la critique du Monde...

 

Eh bien Le Monde a osé, Le Monde a descendu Family Business, l’histoire d’une famille juive parisienne (OK, ça redonde) dont voici le pitch Wikipédia, l’encyclopédie en ligne qui efface sur demande supérieure tout ce qui touche à E&R :

« Après l’annonce d’une "source sûre" de la légalisation prochaine du cannabis, un jeune entrepreneur entraîne sa famille dans la reconversion de la boucherie familiale en coffee-shop de drogue dans le Marais. »

 

« Un ratage made in France » (Le Monde)

Le journaliste du Monde connaît son boulot et ses séries sur le bout des doigts : il a tout de suite identifié les sources de ce travail de fainéants, pour ne pas dire pire. On ne citera pas les auteurs à l’origine de ce pompage grossier, histoire de ne pas les associer à Gad Elmaleh, l’homme qui gagne de l’argent avec l’humour des autres.

« La thématique de la diversité est traitée caricaturalement, le copinage de la fille lesbienne (Julia Piaton) avec “l’ennemi” (en la personne d’une policière), est piquée au modèle d’Andrea et Colette dans la série Dix pour cent. Pour le reste, on a tellement vu et revu cette thématique de la reconversion dans la “beuh” dans diverses séries nord-américaines et françaises que seul un traitement fin et enlevé de ce lieu commun aurait pu nous délasser. »

Évidemment, on est très loin du « fin et enlevé », on est chez les fabricants de sous-culture pour troupeaux amorphes, cette la mafia qui tient d’une main de fer la production télé et cinéma en France. Oui, on le dit, c’est une mafia, car si on ne fait pas partie de la Famiglia, on ne peut pas se faire produire une idée, surtout si elle est bonne. Dieudonné en sait quelque chose avec son Code noir. C’est le blocage par la grande Famiglia du cinéma de son scénario qui est à l’origine de sa révolte de Nèg’marron et des 15 ans de haine de la part du lobby sioniste, on a vu le résultat ce dimanche 30 juin. Éternellement coupable, le Breton camerounais, comme s’il était responsable des déportations de 42 !

 

 

La vérité si j’m’enfonce...

Comme on est des professionnels, on a été regarder les épisodes de la première saison. Autant on avait été honnêtes en disant que la série de Gad Elmaleh ne méritait pas les tombereaux de merde qu’elle avait reçus, autant Family Business mérite ses 12 balles dans la peau. On sait que Netflix, qui a plus de 130 millions de clients dans le monde (et 5 millions en France), dispose de beaucoup de cash : 8 milliards pour produire en interne ou acquérir des droits de diffusion. On s’est même demandé si ce faisant, en finançant cette soupe casher 15 fois réchauffée, les décideurs de Netflix France n’avaient pas voulu faire un petit cadeau, une main tendue, un petit genou à terre, hein, en signe d’entrée sur le marché national...

 

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Le générique est à risque : il y a association de photos anciennes en noir et blanc, chandelier à 7 branches, et cheminée !

 

C’est vraiment parce que c’est vous et qu’on a promis d’être pro mais c’est dur de regarder ce truc si prévisible... Voilà le drame et la punition des gens qui copient : l’absence de surprise, et a fortiori de divine surprise. Il ne reste que le pesant culot du Sentier, qu’on a vu x fois dans la série des La Vérité si je mens. Puisqu’on est dans le Sentier, on va y rester 5 minutes : le prequel de La vérité va sortir en octobre 2019, avec comme idée – géniale – l’adolescence des 4 héros du premier opus (Garcia, Melki, Elbaz et Solo, Anconina et Kakou étant hors-jeu) ! Voici l’affiche de cette merveille du 7e Art :

Le coscénariste et coréalisateur Michel Munz résume pour Le Parisien l’action haletante de ce 4e opus :

« Nous allons raconter l’histoire de nos personnages avant qu’ils forment cette bande du Sentier. Et même avant qu’Eddie [incarné par Richard Anconina] en fasse partie. Ce milieu du Sentier, je l’ai bien connu quand je suis arrivé à Paris au début des années 1980. On découvrira ces jeunes gens qui vont au lycée mais commencent déjà à travailler dans la confection, fascinés par une sorte de rêve américain. On verra Dov, Serge, Patrick au moment où ils vivent encore chez leurs parents et leur passage à l’âge adulte. »

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Ouf, Bénédicte est née après la Shoah

 

Au moins dans Family Bouseness, il n’est pas question de Shoah, un bon point. Le héros est incarné par Jonathan Cohen, qui a été promu par une petite série humoristique sur Canal+, Serge Le Mytho, dont l’idée – géniale – tient en un mot : frimer. Il s’agit de valoriser le mensonge qui fait gonfler l’ego et le compte en banque, une drôle d’idée venue d’on ne sait où... Jonathan, dont la carrière a bénéficié d’une poussée venue d’on ne sait où, est interrogé comme une star par Mouloud, l’avocat de la famille Traoré :

 

 

Moulourd a consacré toute une émission à la star Cohen. Attention : il y a plusieurs Cohen de célèbres, dont Patrick Liste Noire, notre préféré, mais aussi Daniel Bendit, Albert Cohen, l’auteur du seul livre qu’a lu Sarkozy, le chanteur dépressif Leonard Cohen, et plein d’autres, comme le souligne ce tableau des noms caractéristiques de Paris :

 

 

Et maintenant, celle que tout le monde attend, l’émission mouloudienne (Moulourd est obligé de faire la promo de l’antiracisme mais surtout des stars maison et de la Famiglia sinon c’est ouste, retour en Algérie, si si, c’est comme ça à Canal Bolloré depuis que la chaîne se fait défoncer par Netflix) :

 

 

On peut voir que notre sujet au départ léger a dangereusement dérivé vers de la sociologie lourde, on va donc arrêter là avant de prendre 82 000 euros de pénalités de la part du CRIF. Il y a 2 000 ans, un type qui s’est fait buter par le Sanhédrin – le lobby de l’époque – nous enjoignait d’être « rusés comme des serpents et purs comme des colombes ». Leçon retenue.

 

Bonus en forme de mea culpa tardif assez honteux

Bon, on est entre nous, ne le répétez pas sinon on va avoir l’air con, on était partis pour démolir le truc et la série s’avère – glorification sioniste mise à part – assez marrante. Il est vrai que c’est archi-vulgaire, il y a beaucoup de gros mots et d’allusions sexuelles et c’est sûrement ça qui a heurté le journaliste du Monde. Nous ça nous gêne pas mais on peut comprendre que ça choque. En fait il y a deux niveaux de vulgarité : la vulgarité conjoncturelle – les vannes de boule – et la vulgarité structurelle – l’étouffant théâtre juif, cette démonstration séfarade qui ressemble à un énorme gâteau étouffe-chrétien. Ce coup-ci, le gâteau est au shit.

La vérité on a ri comme des baleines sous crack malgré notre faible prédisposition pour l’idéologie sioniste quand Joseph (Jonathan Cohen) rentre chez lui après avoir dîné avec Enrico Macias, un repas tunisien pantagruélique destiné à embarquer le chanteur dans le nouveau narco-business (Enrico, radin dans la série, accepte d’écouter Joseph si ce dernier lui offre la grande bouffe), et quand Joseph rentre chez lui avec 3 ou 4 heures de retard, où sa copine énervée l’attend pour lui présenter ses beaux-parents coincés, comme il est bourré à la boukha (prononcez Bourrra avec un raclement de gorge à l’arabe), une eau-de-vie de figues, il fait tomber sa fourchette et quand il la ramasse, il effectue une rotation de 90 degrés sur sa droite en levant fatalement la fesse gauche et patatras, il pète, il fait un gaz, quoi.
Le truc que personne ne veut vivre du coup ça fait rire de le voir sur quelqu’un d’autre.

 

 

C’est un des éléments déclencheurs du rire, quand la foudre tombe sur le voisin. Un soulagement qui signifie en gros « merci mon Dieu d’avoir carbonisé le voisin et pas moi » et qui donc fait lâchement du bien. D’où notre proposition : la souffrance des uns est le rire des autres. Mais attention, on ne peut pas rire de certaines souffrances, hein, n’allez pas déconner avec ça.

Voilà voilà, peut-être que si la série Family Business marche il y aura le film, et si le film marche il y aura la série (de films, comme La Vérité), et si la série de films marche eh bien il y aura le prequel (prononcez précouelle) ! On saura alors pourquoi Joseph n’a pas pu s’empêcher de gazer en présence de ses beaux-parents, une indication précieuse pour les scénaristes à venir, on dit ça on dit rien !

 

Post-scriptum et retour au sérieux : une série qui tombe à pic et qui prépare le « marché » ?

Le cinéma français sous influence produit de la merde , voir sur E&R :

 






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