Pour commenter le lancement ce vendredi de la Coupe du Monde, Europe 1 a convié Jean-Claude Darmon, le roi du foot-business. Mais plus qu’une analyse sportive, il a livré sa vision de la France : communiste et populiste !

"La France, c’est le dernier bastion communiste ! On sait que c’est le dernier pays communiste au monde ! Il ne faut surtout pas gagner beaucoup plus que les autres ! Il ne faut surtout pas avoir un peu plus d’aura que les autres. On décapite très très vite. On dirait Louis XVI ! Je crois qu’il faut arrêter un peu le populisme et dire aussi que la France a besoin de gens qui gagnent… qui gagnent de l’argent. Ils ne le volent pas. Et des meneurs, on a besoin de ça, dans ce pays » !

Il est comme ça Jean-Claude Darmon : un « meneur », un vrai ! Pas du genre à tortiller de l’arrière-train quand la route est droite. L’ancienne petite main des docks marseillais (c’est là qu’il aurait débuté d’après la légende) va droit au but. Il parle « cash » lui qui en a tant récolté en faisant entrer la publicité dans les stades français et en devenant le roi des droits de retransmission télé. Et encore ce matin au micro d’Europe 1, cet éminent représentant du foot-business, ce membre du club très fermé de la bande du Fouquet’s et heureux possesseur de la fameuse Rolex de Jacques Séguéla a parlé « cash ».

La polémique lancée par Rama Yade sur l’hôtel de l’équipe de France ? « On se serait bien passé de cette critique. Ça n’a aucun sens. D’autant que les Bleus gagnent grosso modo, chacun d’entre eux, entre 350 000 et 400 000 euros nets par mois et, toute l’année, ils voyagent avec leurs clubs dans des palaces. Ce n’est pas de mise et puis on n’a plus besoin de ça. On n’a plus besoin de polémique. On a besoin de soutenir l’équipe nationale sous toutes ses formes. »

Circulez, il n’y a rien à voir, qu’il vous dit. Si ce n’est du spectacle et encore du spectacle. Mais avec Darmon, il y a tout de même à apprendre. De « belles » leçons de vie notamment : « Ce n’est pas l’argent qui pourrit les hommes. Ce sont les hommes qui pourrissent l’argent. L’argent, le pouvoir… Ce sont les hommes qui sont mauvais, mais ce n’est pas du tout l’argent… ».