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Fusible de la pédocratie, Élisabeth Guigou rejoint l’équipe de campagne de Macron

Dans la foulée de Marisol Touraine, représentante de Big Pharma, c’est une autre rocardo-strauss-khanienne, Élisabeth Guigou, qui apporte son soutien à la candidature d’Emmanuel Macron.

 

Élisabeth Guigou va même plus loin qu’un simple soutien puisqu’elle sera officiellement chargée de sonder les acteurs du monde de la Justice pour le compte de l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron. « Elle fait partie de ses relais de la société civile ».

Née et élevée à Marrakech (Maroc), Élisabeth Vallier prend le nom d’Élisabeth Guigou après son mariage à vingt ans avec Jean-Louis Guigou (haut fonctionnaire, conseiller technique de Michel Rocard) en 1966.

Énarque issue de la promotion Simone-Weil de 1972-1974 (la même que Hubert Védrine, Jean-Yves Le Gallou et Henry de Lesquen), la socialiste Élisabeth Guigou entre au cabinet de Jacques Delors en 1982, avant de rejoindre celui de François Mitterrand à l’Élysée où elle est chargée des questions économiques et financières internationales.

Membre du club Le Siècle depuis 1990, elle devient la même année ministre déléguée aux Affaires européennes, remplaçant Édith Cresson. Européiste forcenée, elle participe alors à la rédaction, à la négociation et à la mise en place du traité de Maastricht. En campagne pour le référendum de ratification du traité à l’été 1992, elle déclare avec morgue : « L’Europe ne vous enlèvera rien. Et surtout pas vos avantages sociaux. La monnaie unique permettra de nous protéger contre les effets des désordres monétaires internationaux et des récessions chez les autres. »

Euro-mondialiste de gauche, Élisabeth Guigou est également membre de la Commission trilatérale (organisation privée créée en 1973 à l’initiative des principaux dirigeants du groupe Bilderberg et du Council on Foreign Relations, parmi lesquels David Rockefeller, Henry Kissinger et Zbigniew Brzezinski).

En 1997, elle est nommée ministre de la Justice du gouvernement Jospin sous Jacques Chirac. En mars 1998, sous l’influence de Patrick Weil, elle fait promulguer la loi Guigou, une loi relative à la nationalité facilitant l’obtention de la nationalité française aux étrangers. Début 2000, dans le cadre de la lutte contre les réseaux pédophiles transnationaux (suite à l’affaire Dutroux), elle reçoit du journaliste Serge Garde et de l’avocat Jules Borker plusieurs CD-ROM contenant des milliers de documents pédosexuels (on parle ici de vidéos de viols de bébés et de mises à mort d’enfants) : c’est « l’affaire des CD-ROM de Zandvoort » (Zandvoort est une station balnéaire sur la mer du Nord située à une vingtaine de kilomètres à l’ouest d’Amsterdam ; un pédophile hollandais du nom de Gerrit Ulrich y assurait la diffusion commerciale des fichiers pédocriminels via un site internet nommé Apollo). La « féministe » Élisabeth Guigou enterrera l’affaire, déclarant ne jamais avoir reçu les CD-ROM... Quelques mois plus tard, en octobre 2000, elle quittera son poste pour devenir ministre de l’Emploi et de la Solidarité.

Très discrète depuis 2002 (députée et présidente de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, elle multiplie les revers au plan national et européen), elle annonce quitter la politique en 2017 (suite à l’échec de Benoît Hamon) puis se rallie finalement à Emmanuel Macron en 2019. Elle devient présidente de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (une commission composée de sociologues, médecins, magistrats et psychologues, dotée d’un budget de 4 millions d’euros pour deux ans) le 10 décembre 2020. Elle en démissionne un mois plus tard, le 13 janvier 2021, suite à « l’affaire Olivier Duhamel », le président du Siècle, accusé d’inceste par Camille Kouchner, étant l’un de ses proches.

Ayant prouvé sa fidélité à la pédocratie en 2000 et en 2020, Élisabeth Guigou prétend donc encore exister et rendre service au pouvoir profond : nommée par l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron, elle « servira de lien avec les acteurs du monde de la justice »... Une manière de prévenir les conséquences potentiellement explosives de « l’affaire Jean-Michel Trogneux » ?

 

À revoir :
« Xavier Poussard – Macronie et pédocratie »

 

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2017 : une délégation du gouvernement français et de l’Institut Pasteur se rend à Wuhan afin d’inaugurer un nouveau laboratoire P4 dans le cadre d’une collaboration entre la France et la Chine. On connaît la suite... Sur la photo : Elisabeth Guigou, Marisol Touraine, Yves Lévy et Bernard Cazeneuve.

 

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