Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

Grèce : les ravages de la "sisa", drogue de l’austérité

C’est un produit qui incarne les malheurs grecs. La sisa (prononcer "chicha") fait des ravages dans le pays depuis quelques années. Cette "drogue de la crise", à base de métamphétamine mais aussi de détergent, de liquide de batterie et autres substances inconnues, s’achète 2 euros la dose dans les rues d’Athènes.

"C’est la cocaïne du pauvre", résume un consommateur dans un reportage vidéo glaçant du magazine anglais Vice. En quinze minutes, le journaliste Alex Miller emmène l’internaute dans les bas-fonds de la capitale grecque, où les toxicomanes confient leur crainte de ne pas survivre plus de quelques mois.

"Il y a trois manières de prendre de la sisa, explique un consommateur. Avec une pipe, une seringue ou en la sniffant. Mais laissez-moi vous dire que si vous en prenez, vous n’avez plus longtemps à vivre. C’est une drogue qui détruit les organes vitaux."

Un autre sans-abri rencontré au cours du reportage confie que "cette drogue tue mais te donne aussi envie de tuer. Tu peux tuer une personne sans même comprendre ce que tu es en train de faire."

Lire la suite de l’article sur lemonde.fr

Retrouvez Salim Laïbi chez Kontre Kulture :

 






Alerter

13 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

Afficher les commentaires précédents
  • #408742
    Le 18 mai 2013 à 16:21 par Fifixe
    Grèce : les ravages de la "sisa", drogue de l’austérité

    Quelle tristesse, sa me donne envie de pleurer (snif).

     

    Répondre à ce message

  • #408764
    Le 18 mai 2013 à 16:50 par mathieup
    Grèce : les ravages de la "sisa", drogue de l’austérité

    C est pas la cocaine du pauvre mais plutot le crack du pauvre.

    Le monde des drogues est de plus en plus chimique et destructeur. Avant il y avait du vin , des plantes au nom imprononçable dans les ameriques, du cannabis(meme si ça rend un peu branleur et pas forcement malin) de l opium ou encore des champignons et meme du venin de crapaud ( l homme est vachement inventif quand meme)

    Maintenant on arrive a des methaphatamines (deja obtenues a partir de riende naturel ) mélangéa des solvants , des antidepresseurs au fluor , et de la cocaine (faite avec de l essence comme reactif)

    Bref comme dans beaucoup de domaines , jusqu ou va t on descendre ?

     

    Répondre à ce message

  • #408776
    Le 18 mai 2013 à 16:58 par anonyme
    Grèce : les ravages de la "sisa", drogue de l’austérité

    C’est pas d’aujourd’hui que la méta-amphétamine tourne en Europe et à fumer c’est vraiment de la merde !..pour ceux qui aiment avoir le goût du plastique brûlé dans la bouche et se taper 4 nuits blanches d’affilée...Féthi

     

    Répondre à ce message

  • #408807
    Le 18 mai 2013 à 17:59 par matrix le gaulois
    Grèce : les ravages de la "sisa", drogue de l’austérité

    Bon sang, je me demande ce qui est le plus terrifiant dans toute cette histoire :

    - ces pauvres gens qui choisissent la voie d’un immonde suicide lent, douloureux & digne des heures les plus sombres de l’Afghanistan ou d’Haïti...

    ou bien

    - les commentaires des internautes sur le site de Libé ... pas besoin de prendre de la sisa pour avoir des envies de meurtres ; il suffit de les lire !

     

    Répondre à ce message

  • #408878
    Le 18 mai 2013 à 19:38 par arcadia,grand marabou
    Grèce : les ravages de la "sisa", drogue de l’austérité

    la même saloperie que le krokodil en Russie:du chimique.
    les plus vieilles drogues sont :
    le cannabis,dès l’antiquité les accoucheurs enfumaient la "salle de naissance"pour réduire les douleurs lors des accouchements.

    la coca (tres ancienne),a l’état naturel,ne rend pas dépendant,toujours utiliser comme tel.

    le profit a rendu ces drogues problématiques et addictives
    et si il n’y avait plus de vin et de tabac après le grand chaos ?

     

    Répondre à ce message

  • #408963
    Le 18 mai 2013 à 21:30 par sulayman
    Grèce : les ravages de la "sisa", drogue de l’austérité

    Ces cons là ont déjà à peine de quoi s’acheter à manger, et ils arrivent encore à payer pour leur propre suicide, voire emmener avec eux 2/3 âmes innocente au passage...... c’est à croire que le talmud dit vrais quand il dit des goys qu’ils sont plus méprisable que certains animaux, c’est affligeant de voire la déchéance humaine poussée à ce point !!!

     

    Répondre à ce message

  • #408988

    sinon un autre truc bien violent et encore moins cher : le snif d’essence des gamins de bidonville.

    flash très intense, risque de mort par arrêt respiratoire, atteintes cérébrales....

     

    Répondre à ce message

  • #409084
    Le 19 mai 2013 à 00:03 par Manuel
    Grèce : les ravages de la "sisa", drogue de l’austérité

    C’est un mot persan شیشه qui veut dire « verre », de même que l’autre chicha ou narguilé qu’on fume et qu’en Iran on appelle ghelyoun. Ça y fait aussi des ravages, j’imagine qu’en Afghanistan aussi. C’est sans doute arrivé avec les réfugiés de la guerre et des malheurs de la région, probablement plutôt de chez les Afghans puisqu’on dit chicha et non pas chicheh.

     

    Répondre à ce message

  • #409171
    Le 19 mai 2013 à 03:10 par Avigdeuse
    Grèce : les ravages de la "sisa", drogue de l’austérité

    c’est un truc de fou les commentaires sur "le monde"

     

    Répondre à ce message

  • #409244
    Le 19 mai 2013 à 09:04 par goy pride
    Grèce : les ravages de la "sisa", drogue de l’austérité

    Je ne sais pas vous mais j’ai du mal à ressentir de la compassion pour les zozos qui s’intoxiquent avec ce genre de saloperie. Et c’est le contribuables qui doit payer les frais d’hospitalisation de ces abrutis quand ils se retrouvent aux urgences. Il y a à travers le monde des centaines de millions de gens vivant dans des conditions plus précaires encore que ces toxicos, qui se lèvent chaque jour pour aller bosser et qui avec 2 euros en mains préféreraient nourrir leurs gosses avec plutôt de se shooter avec du liquide batterie !
    Bien sûr qu’il y a des circonstances atténuantes venant expliquer comment certains humains, notamment les Occidentaux sont devenus des lopettes dépressives, sans aucunes volonté de vivre et de puissance, passant leur temps à pleurnicher sur leur sort tout en s’auto-détruisant...toutefois après plusieurs décennies de discours victimaires gauchistes j’en ai plein le cul d’entendre constamment ces pleurnicheries !

     

    Répondre à ce message

    • #409437

      C’est toujours plus facile à dire d’un point de vue extérieur. Pour info, le trafic de drogue a été totalement dépénalisé en Grèce en septembre 2011, juste avant l’adoption du "plan de sauvetage" et des mesures d’austérité. Coïncidence... ou mesure malthusienne ?

      En pleine crise de la dette, Athènes devient plus tolérant envers les consommateurs de stupéfiants. Le ministre de la Justice Miltiades Papaïoannou a ainsi annoncé solennellement mercredi que la Grèce allait dépénaliser la consommation et la possession "en petites quantités" de toutes les drogues.

      S’il y a un fond de vérité dans vos propos, on peut quand même s’interroger sur l’opportunité de la mise en place d’une politique "libérale" en matière de stupéfiants au moment même où le pays sombre dans la crise économique et les déficits. Par ailleurs, l’article ne dit pas que les drogués sont hospitalisés aux frais des contribuables, au contraire ("Face à ce fléau, les autorités semblent assez démunies. Jusqu’ici, elles se sont contentées d’éloigner les toxicomanes du centre-ville. Des rafles connues sous le nom d’“Opération Thetis”)

       
Afficher les commentaires précédents