Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

Grenoble : polémique autour d’une fresque jugée anti-police

"L’art peut être subversif", réplique la mairie EELV

Une grande peinture représentant une Marianne matraquée par deux policiers, réalisée dans le cadre d’un festival de street art, a suscité de vives réactions dans le chef-lieu de l’Isère. Plusieurs personnalités ont trouvé ça « indigne ».

 

 

L’œuvre représente une femme à terre, tenant un drapeau bleu-blanc-rouge effiloché. Deux policiers anti-émeute, dont l’un détient un bouclier « 49.3 », s’apprêtent à la matraquer. Réalisée par l’artiste Goin, cette peinture, baptisée L’État matraquant la liberté, a été réalisée sur un mur de la gare dans le cadre du Grenoble Street Art Fest, festival de street art du chef-lieu de l’Isère, qui s’est tenu du 8 au 26 juin.

Une fresque qui a déclenché depuis ce week-end de vifs reproches. « Je trouve ceci indigne », a ainsi réagi le directeur départemental de la sécurité publique, Patrick Mairesse, cité par le quotidien régional Le Dauphiné Libéré.

[...]

« Nous, en tant que politiques, on s’interdit de vouloir gérer la création artistique », a-t-on répliqué au cabinet du maire, où on relève le « grand succès » du Grenoble Street Art Fest. « On comprend la réaction de la police et d’autres, mais ça reste une œuvre d’art et l’art peut être subversif », fait-on valoir. « L’art a vocation à créer du débat, voire de la polémique ».

Lire l’article complet sur lefigaro.fr

La police et son image, (dé)construite par les médias de gauche, voir sur E&R :

 






Alerter

21 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

Afficher les commentaires précédents
  • #1497228
    Le 27 juin 2016 à 11:36 par jedgreen
    Grenoble : polémique autour d’une fresque jugée anti-police

    Encore une fois les artistes jouent les rebelles de pacotille.
    Moi je propose "L’état matraquant le PEUPLE" avec Valls et Hollande s’acharnant sur un paysan.
    Mais bon, là tu vas être catalogué artiste de droite (voir d’extrême droite !)... donc c’est pas bon pour ton image. Surtout à Grenoble. Alors ils ressortent les vieux poncifs anti-flics...
    (Au moins Renaud il embrasse les flics maintenant !)
    Et puis bon, pour moi l’art se devrait d’élever le débat, pas de ressasser des polémiques qui tournent déjà en boucle sur BFM TV toute la journée...)

    Après, bon, un dessin ne me choque jamais vraiment en soit. C’est le lieu et le contexte qui fait que je trouve que c’est de mauvais goût (mais bon on a aussi le droit d’avoir mauvais goût !).
    Mais si les politiques veulent vraiment "s’interdire de gérer la vie artistiques", comme ils disent, et bien que Dieudo aille rejouer à Grenoble alors.

     

    Répondre à ce message

  • #1497236
    Le 27 juin 2016 à 11:41 par TeddyTed
    Grenoble : polémique autour d’une fresque jugée anti-police

    Emblématique de notre société du fake : faux manifestants, faux révolutionnaires, faux policiers (des Forces de l’ordre sans les ordres), et ensuite art bidon et fausse subversion...

     

    Répondre à ce message

  • #1497253

    N’aurait-il pas été plus pertinent de dessiner les vrais responsables du 49.3, Hollande et Valls ?
    C’est toujours la même chose chez ces bobos gauchos, ils s’en prennent toujours au doigt qui montre la lune, mais pas à la lune.

     

    Répondre à ce message

  • #1497291
    Le 27 juin 2016 à 12:43 par réGénération
    Grenoble : polémique autour d’une fresque jugée anti-police

    "L"état matraquant la liberté" : ce n’est pas la liberté d’expression, c’est le libéralisme : liberté des échanges, des personnes...

    Le truc vraiment cynique, c’est le bouclier du CRS marqué "49.3" : comme si on voudrait nous faire oublier que c’est l’État qui nous impose cette loi - et que les CRS n’ont rien à voir là-dedans !

    Effectivement lors des manifs avec casseurs, c’est les CRS qui s’en prennent plein la gueule, mais lequel de ces manifestants a eu l’idée d’aller demander des comptes à El-Khomry au Ministère du Travail ?!

    Ce n’est pas l"État qui matraque la liberté", c’est l’État qui nous impose la dictature de l’UE - les CRS ne font que suivre les ordres, quand on leur en donne !

    Merde, quand même !

     

    Répondre à ce message

  • #1497299
    Le 27 juin 2016 à 12:53 par Palm Beach Post : "Cult !"
    Grenoble : polémique autour d’une fresque jugée anti-police

    De vaines polémiques sur des considérations annexes anecdotiques (le cadre, le coût...), alors que le message de cette oeuvre -qui est l’oeuvre en soi-, est on ne peut plus clair : "l’État matraquant la Liberté".

    Lorsqu’on choisit de médiatiser cette réalisation, n’a-t-on pas pour objectif non seulement de matérialiser la division, mais d’y prôner l’irresponsabilité, afin d’annuler toute communication, un comble, pour ce type d’oeuvre dont c’est essentiellement le but populaire.

     

    Répondre à ce message

  • #1497328
    Le 27 juin 2016 à 13:32 par delphin
    Grenoble : polémique autour d’une fresque jugée anti-police

    Grossier amalgame ; la police n’est pas l’état ....
    En pleine rue, comme ça, c’est évidement scandaleux (dans un vernissage plus privé, c’était différent).
    Les grenoblois goûtent les joies d’avoir un maire "vert".. !

     

    Répondre à ce message

  • #1497472
    Le 27 juin 2016 à 16:41 par Brindavoine
    Grenoble : polémique autour d’une fresque jugée anti-police

    Si la fresque représentait deux soldats israéliens tabassant un jeune palestinien, c’était la correctionnelle assurée pour l’artiste - et c’est lui qui risquerait de se faire tabasser par les nervis de la LDJ . "antisionisme=antisémitisme" .

     

    Répondre à ce message

  • #1497539
    Le 27 juin 2016 à 18:46 par The Shoavengers
    Grenoble : polémique autour d’une fresque jugée anti-police

    L’Etat maçonnique, inventeur du concept abstrait de "Liberté" (cf. Mgr Delassus) et de la "Fâme" Marianne, Mère des Femens (cf. Félix Niesche) , se matraquant lui-même ?
    Quelle farce !
    Une de plus….

     

    Répondre à ce message

  • #1497648
    Le 27 juin 2016 à 22:17 par Français et alors ?
    Grenoble : polémique autour d’une fresque jugée anti-police

    Cette genre de fresque a au moins un mérite et ce sans le faire exprès :
    - elle met au pied du mur (pardonnez ce jeu de mots involontaire) les forces armées face au choix suivant : ou bien elles se rangent du côté des peuples ou bien elles se rangent du côté des oppresseurs invisibles...

     

    Répondre à ce message

  • #1498144
    Le 28 juin 2016 à 19:22 par Troglodyte
    Grenoble : polémique autour d’une fresque jugée anti-police

    Il est pas mal du tout ce dessin, pourquoi tous ces commentaires négatifs ?

    Le bras armé de la censure, de la coercition, et du pouvoir c’est bien la police et la justice. Depuis toujours quand un état, ou un régime abuse, il le fait grâce à des lois et des milices, polices, services.

    Alors on peut s’attarder sur cette Marianne, il n’en reste pas moins que le titre n’est pas "L’état matraquant la république", mais "L’état matraquant la liberté".

    Et honnêtement quand je regarde ce dessin, je reconnais bien notre gouvernement et l’ambiance actuelle.
    L’état matraque bel et bien la liberté du peuple, celle de Dieudonné, de Soral, et de tout un tas de gens.

     

    Répondre à ce message

    • #1501903
      Le Juillet 2016 à 23:21 par Grindsel Tirédunevi
      Grenoble : polémique autour d’une fresque jugée anti-police

      Effectivement, le même dessin serait paru dans "les dessins de la semaine", il aurait reçu des commentaires positifs. Comme quoi...
      Les livres en bas à gauche portent les titres "1984" d’Orwell et "Brave new world" d’Huxley.
      Personnellement je ne suis pas un inconditionnel, mais il faut reconnaître qu’on a vu pire, peut-être l’influence ER qui relève le niveau ?
      Le maire répond benoîtement aux demandes de censure (voir même d’excuses) en disant que c’est la liberté d’expression pour laquelle ils ont manifesté pour Charlie...
      Bref, tout est absurde dans cet histoire, comme le système sur lequel on est assis.
      Avis aux amateurs d’ER qui voudraient enfoncer le clou avec quelque chose d’un peu plus costaud !

       
Afficher les commentaires précédents