Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

Hanna Lakomy, pute de haut vol : "#Metoo peut se transformer en une terreur ridicule"

« J’ai toujours eu le goût de la provocation », admet celle que ses clients appellent Salomé Balthus. Diplômée en philosophie et en littérature à l’Université Humboldt, Hanna Lakomy travaille depuis cinq ans à Berlin comme prostituée. Elle ne divulgue pas son âge, mais nous devinons une petite trentaine d’années couronnée d’une crinière brune et attachée pour l’occasion. Elle se présente étonnamment sans une once de maquillage, modestement vêtue.

 

En 2016, Hanna Lakomy a ouvert sa propre agence, Hetaera, qui vise une prostitution d’élite. Aux services habituels du métier s’ajoutent les plaisirs de l’esprit. Les filles Hetaera sont éduquées, ont de la conversation, aiment l’art et les belles choses – c’est du moins l’idée. Le tarif est d’environ 1 000 euros pour deux heures. La première rencontre a toujours lieu dans un restaurant haut de gamme et se poursuit dans la chambre d’un hôtel cinq étoiles, à la charge du client. Dans le protocole, il est explicitement souligné que les femmes Hetaera n’ont aucune obligation de passer à l’acte si elles n’y consentent pas.

 

Ennemie jurée

En dehors de ce qu’elle appelle son travail élémentaire, Hanna Lakomy écrit, notamment pour le journal Die Welt. Elle travaille à la rédaction de son premier livre. Ennemie jurée des féministes abolitionnistes qui revendiquent l’interdiction de la prostitution, Hanna Lakomy se bat pour que les femmes aient le droit d’user librement de leurs corps. « Si mon corps m’appartient, pourquoi n’aurais-je pas la permission de le vendre et de garder l’argent ? »

 

JPEG - 64.9 ko
1 000 euros l’heure de philo avec le Pr Lakomy

[...]

Lakomy se rend régulièrement à des colloques organisés par des organisations féministes antiprostitution qui sont étrangement, remarque-t-elle, le plus souvent affiliés à des partis politiques de gauche.

[...]

En parlant du mouvement anti-harcèlement provoqué par l’affaire Weinstein, Lakomy se montre partagée.

« Metoo a le potentiel de devenir le mouvement émancipateur le plus puissant que les femmes aient connu depuis 1968. Mais il a aussi le potentiel de se transformer en une terreur ridicule. Les femmes comprennent enfin que leur corps leur appartient et qu’elles peuvent négocier les conditions de leurs rapports sexuels ce que, soit dit en passant, les prostituées ont toujours fait. Le problème vient du fait que certaines de ces femmes estiment qu’elles sont de facto responsables de la façon dont d’autres femmes mènent leur vie et c’est à partir de là que les restrictions émergent. »

Saleté et brutalité

Lakomy admire Catherine Deneuve, cette femme qui fut suffisamment courageuse pour jouer Belle de Jour et qui à présent se montre suffisamment courageuse pour s’exprimer à contre-courant.

« Il est crucial dans tout rapport sexuel de conserver un brin de saleté et de brutalité et de laisser place, de façon ludique bien sûr, aux rapports de force, estime-t-elle. Voulons-nous que les hommes se transforment en nounours passifs n’osant plus rien dire de peur d’être dans le tort ? »

Selon elle, Catherine Deneuve ne condamne aucunement la vague Metoo. Ce qu’elle condamne, ce sont les mouvements puristes et conservateurs qui essaient de surfer dessus. « Nous ne pouvons pas condamner les hommes aujourd’hui pour ce qu’ils ont fait pendant plus de 5 000 ans. »

Le hashtag #metoo englobe selon elle une partie infime et bien visible de la société. Une classe sociale parmi laquelle les femmes ont dans la majeure partie des cas toujours eu, selon Lakomy, les possibilités de sortir d’une situation abusive.

« Les abus surviennent le plus souvent dans les classes inférieures de la société, chez des femmes qui sont inconnues et qui ne peuvent pas se permettre de se révolter, car elles risqueraient de se retrouver dans la rue. Les femmes de ménage ou celles qui travaillent dans des centres d’appel – ces femmes sans visages ne crient pas #metoo. »

Quant aux autres, leurs motifs ne seraient pas toujours de nature univoque. Et si crier #metoo était devenu, consciemment ou non, un moyen d’accroître son pouvoir par la victimisation ?

Lire l’article entier sur letemps.ch

Comprendre les relations hommes/femmes
en lisant sur Kontre Kulture

 

Haas, Deneuve et les salopes, sur E&R :

 






Alerter

32 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

Afficher les commentaires précédents
  • Cette jeune femme "provocante" et, semble t’-il, issue d’un milieu relativement aisé, ne risque pas grand-chose, et même rien, pour tout dire.Vendre son corps pour survivre dans ce monde abject a depuis toujours été la solution la moins pire pour de jeunes personnes bien faites, bien éduquées et plutôt agréables à regarder, qui n’ont pas eu la chance et le bonheur de naître au sein d’une famille aimante et protectrice (ne pas confondre aisance matérielle et amour).
    Ai-je de la sympathie pour ce genre de femmes ? certes non !
    Ai-je de la sympathie pour les féministes ? encore moins s’il est possible !
    Il est grand temps que les femmes retrouvent leurs fondamentaux (les hommes sont plus difficiles à manipuler, malgré tout) qui sont la maternité et la foi en l’avenir.

     

    Répondre à ce message

    • #1906625

      @JL29 Qu’est-ce que vous en savez qu’elle vient d’un millieux aisé ? sa famille ne devait probablement pas lui donner d’argent et c’est pour ça qu’elle se prostitue, alors que dire de tout ses enfants, femmes, maîtresses et même amants, obligés de reversé leur salaire à leurs maquereaux de politiques respectifs eux aussi viennent de famille soit-disant riche à la base. Être riche n’est pas un critère de bienséance sociale, on peut être courronné de titre et être sans le sous.

       
  • Comme c’est romantique cette histoire de vide-couilles a 1500 balles. J’ai hâte de voir la version de Disney,

    Pendant ce temps dans la vrai vie...

     

    Répondre à ce message

  • J’ai le droit de... C’est mon corps... blablabla... Les femmes n’arrivent décidément pas à dépasser leurs désirs. Tu as le droit que les rapports de force bien réels que les hommes créent et subissent depuis la nuit des temps te permettent d’avoir et rien d’autre. Pourquoi partent-elles du principe que les droits découlent de la nature, qu’ils vont de soi ? Elles ne comprennent même pas le ridicule de leurs positions : à la fois prétendre avoir des droits et être dans l’incapacité psychique de participer à la lutte qui permet de rendre leurs existences possibles. Et ça a un doctorat...

    Cela me rappelle un passage du film Casino où le personnage joué par Joe Pesci explique à Sam Rostheen (De niro) que sans lui pour le protéger, le moindre affranchi à 100 km à la ronde lui aurait déjà mis bien profond...

    Cette femme joue l’intellectuel mais ne produit rien, ne créé rien et en plus ça réclame 1000 euros pour 2h... On croit rêver !

     

    Répondre à ce message

    • D’accord avec Samir, rien contre les prostituées de mon côté, je les ai toujours admiré quelque part pour le service-sacrifice qu’elles arrivent à rendre à cette société, mais contre le discours porté et l’envie de faire boule de neige oui, et principalement pour le mal qu’elle va faire à quantité de jeunes femmes en faisant miroiter des lanternes pleines de vent devant leurs yeux de gosses naïves parce que trop jeunes pour tout comprendre, comme tous les papillons.
      Quand ils en auront marre d’elle et qu’ils décideront qui sait, et peut-être parce qu’elle a trop d’esprit et que ça peut se révéler gênant, de la pendre dans un placard d’hôtel 4 étoiles comme d’autres mannequins suicidées avant elle, au sens "d’être suicidée", elle changera d’avis le temps d’une fraction de seconde sur toute sa ligne philosophique, pareil pour les gardes du corps...

       
  • #1906740

    A études supérieures égales, en définitive Madame coûte moins cher à la société que le poste fictif de Luc Ferry et offre certainement plus de plaisir !
    L’une tend son cul aux oligarques tandis que l’autre vendait le sien aux franc-maçons ! A choisir…

    Ceci dit le libéralisme a du bon pour gravir l’échelle sociale : avant, une jolie fille un peu sotte qui ne se mariait pas assez jeune, à 30 ans promenait de bal en bal sa boutique avec devanture ouverte et avait le choix entre une carrière de caissière à Codek ou tapin occasionnel du gros garagiste du coin qui délaissait bobonne. En définitive du michtonnage partiel sans sécurité d’emploi à 900 boules le mois. Au mieux elle finissait à cachetonner dans une maison de passes.

    Maintenant, la même fille en statut d’indépendant, accroche au mur une photocopie d’un diplôme bidon retravaillé au Photoshop et baise à 500 de l’heure. Ça gagne ! Mieux qu’un CDI sous loi Macron ! Parce que vous n‘allez quand même pas me faire croire que Madame parle de Kant entre 2 pipes !

     

    Répondre à ce message

  • Cette bonne-femme est aussi peu représentative de son genre que les gauchistes qu’elle déteste. Espéreront qu’elles s’entretuent toutes à un colloque... Pour le bien de l’humanité bien sûr.

     

    Répondre à ce message

  • #1906900

    Le fantasme de la femme moderne n’est plus d’être une princesse, mais d’être une pute à 1000 euros. C’est plus accessible !
    La communauté des putes va bientôt se constituer et faire concurrence aux autres communautés. Tout manque de respect ("grosse pute") fera l’objet d’action en justice, faut quand même pas déconner !

     

    Répondre à ce message

    • Difficile de vous donner tort.
      Quant à la phrase consistant à dire que c’est mon corps j’en fais ce que je veux, je lui répondrai tu ne peux pas car si tu utilise ton corps physique de cette façon tu n’auras jamais le respect, c’est juste une question de respect et dans la profondeur de chaque homme même le plus soumis, il connait cette notion de respect et de rejet car il sait faire cette distinction entre une femme et une prostituée.

       
  • #1906991

    Cela me rappelle la lecture de l’excellent Freakonomics et de Super Freakonomics. L’auteur economiste avait fait une étude sur la prostitution, et quels les facteurs qui distinguaient une pute de rue a 20 euros la pipe, d’une escort girl a 2000 euros de l’heure.
    En teneur, le seul facteur qui restait après étude raisonnée des données, était la confiance en soi.
    Depuis lors, étant moi même indépendant dans l’informatique, je me suis beaucoup inspiré de cette étude, pour améliorer mon prix de vente et donc augmenter mon confort.

     

    Répondre à ce message

  • Le problème est que cette femme, pour moi,n’est que la deuxième face d’une même pièce, entre une féministe abolitionniste et elle, finalement, aucune différence, elles partent du postulat de départ qui est faux et que la femme est dominée par l’homme depuis 5000 ans, et que " leur corps leur appartient " et que par conséquent, on peut le vendre, le louer, comme le souhaitait Pierre Bergé, avorter etc... Or ceci est vraiment contestable, ces femmes vivent vraiment dans un monde irreel pour ne pas dire nevrotique, et sont loin des preoccupations normales et legitimes de l’immense majorité, le réel c’est qu’ils y a effectivement des femmes violées et maltraitées, le réel, c’est qu’il existe des salauds et des salopes,aussi, c’est que les hommes sont souvent très romantiques, et protecteurs dans leur majorité et c’est cela que les femmes veulent, le réel, c’est que la plupart des femmes ne souhaitent pas vendre leur corps, le reel c’est que les hommes et les femmes sont complementaires et qu’il est dangereux d’introduire la pornographie dans les foyers comme on l’a fait et qu’on en voit les resultats.

     

    Répondre à ce message

  • Elle réunit en elle toutes les valeurs progressistes de la gauche sociétale avec le rejet de la morale - que l’on tient pour partie du christianisme -, le relativisme à tout crin ; être une prostituée n’a rien de dégradant donc ?! Bientôt il vont nous faire la promotion des tueurs à gages, et nous affirmer qu’ôter la vie à quelqu’un est un métier honorable, ou je ne sais quelle autre fadaise.

     

    Répondre à ce message

  • Personnellement je préfère ce type de "féminisme" qui permet de faire ce qu’on veut exactement comme avant, plutôt que "l’autre" qui est castrateur et hystérique.

    Donc il vaut mieux les laisser développer leur truc.

    Je pensais personnellement de toutes façons que cet espèce de néo féminisme ainsi que le mouvement des SJW allait être sabré par le système. Finalement par leur bêtise crasse, leur extrémisme, leur manque de logique/cohérence, ils sont totalement contre-productifs.
    A eux seuls ils doivent produire plus de gens d’extrême droite, racialement conscients (car ils sont obsédés par les races) que l’extrême droite elle même.
    Ils donnent un aperçu cataclysmique de ce que sera la société dans le futur si on continue là dedans. Et accessoirement ils se mettent à s’en prendre aux .... d’hollywood entre autres , erreur.

     

    Répondre à ce message

Afficher les commentaires précédents