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Hugo Chavez a condamné l’intervention militaire étrangère en Libye

Le président venezuelien Hugo Chavez a condamné, samedi, l’intervention militaire des États-Unis et de ses alliés contre la Libye.

À l’occasion d’un discours télévisé, M. Chavez a affirmé que Washington et ses alliés cherchaient simplement à s’emparer des ressources pétrolières de la Libye.

Le mentor et allié du président venezuelien, le leader cubain Fidel Castro, a tenu des propos semblables dans un éditorial avant les premiers bombardements des forces étrangères, samedi. Les leaders gauchistes de la Bolivie et du Nicaragua ont également accusé les puissances mondiales de vouloir mettre la main sur le pétrole de la Libye.

Allié de longue date du leader libyen Mouammar Kadhafi, M. Chavez a plaidé pour une médiation afin de résoudre le conflit. Il a également qualifié de « dégoûtant » le fait que les États-Unis, la France et d’autres pays se soient lancés dans une intervention militaire.

Selon lui, les Nations unies ont violé un « principe fondamental » en appuyant l’instauration d’une zone d’exclusion aérienne au-dessus de la Libye.

Le Venezuela avait été invité à servir de médiateur pour tenter de trouver une solution pacifique dans le conflit opposant les forces de Kadhafi aux rebelles.

Dans la foulée de la résolution adoptée par le Conseil de sécurité des Nations unies, des avions de chasse français ont bombardé les forces libyennes, samedi. Des navires de guerre britanniques et américains ont par ailleurs lancé une attaque de missile contre les défenses aériennes de Kadhafi.

Le président venezuelien a soutenu, samedi, que le scénario à venir en Libye était prévisible, et qu’il se résumerait à « des bombardements et une guerre ».

Il a ajouté que les forces étrangères s’ingéraient dans les affaires de la Libye, un « conflit interne ».

Le leader socialiste a obtenu le soutien de ses alliés d’Amérique latine, incluant M, Castro et le président du Nicaragua, Daniel Ortega, dans son opposition à l’ingérence des forces militaires des États-Unis et de l’OTAN en Libye.

Ces chefs d’État ont également laissé sous-entendre que les reportages faisant état d’atrocités de la part des troupes du colonel Kadhafi et exagérées et non fondées.

Dans un éditorial publié samedi, M. Castro a questionné la pertinence de l’existance du Conseil de sécurité des Nations unies. Il a aussi soutenu que l’OTAN servait simplement à démontrer le gaspillage et le chaos entraînés par le capitalisme.

M. Morales a également condamné l’intervention militaire étrangère en Libye. Il a affirmé que la stratégie de certains pays puissants avait été de créer un problème, et que ce problème était de « vouloir prendre le contrôle du pétrole ».