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Imité et galvaudé, le savon de Marseille se protège

Les quatre derniers savonniers de Marseille, s’estimant trop souvent victimes de concurrence déloyale, se sont mis en ordre de marche pour défendre leur produit, d’abord avec une marque collective, et bientôt, espèrent-ils, avec une « indication géographique ».

« Il y a plus de faux savons de Marseille vendus que de vrais », souligne Julie Bousquet-Fabre, la présidente de l’Union des professionnels du savon de Marseille (UPSM). « On en trouve sur tous les marchés de Provence » et dans de nombreux magasins à Marseille même.

Car, même si rien ne l’interdit aujourd’hui, les savons parfumés, colorés ou liquides ne devraient pas être estampillés « Savon de Marseille ». Encore moins ceux produits en Asie à partir de graisse animale, et qui ne sont ni hypoallergéniques, ni biodégradables, des qualités étroitement associées à l’original.

Le véritable savon de Marseille est en effet issu d’« un procédé de fabrication bien spécifique, inventé à Marseille », explique Mme Bousquet-Fabre, également directrice générale déléguée de la savonnerie Marius Fabre de Salon-de-Provence.

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11 Commentaires

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  • #346112
    Le 3 mars 2013 à 13:20 par Intifada
    Imité et galvaudé, le savon de Marseille se protège

    Plus rien n’échappe à l’imitation même les médicaments sont contrefaits ! C’est triste pour ce beau produit du terroir français. Savon de Marseille à l’huile d’olive mais qui ne sent pas l’huile..... comprendra qui pourra....

     

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  • #346157
    Le 3 mars 2013 à 14:07 par Spartacus45
    Imité et galvaudé, le savon de Marseille se protège

    Extrait de "Chroniques d’avant guerre" d’Alain Soral :

    Le savon de Marseille, avec le pastis et la lavande, c’est l’autre symbole de la Provence. Seul hic, les savons estampillés “Savon de Marseille” ne sont pas fabriqués dans le Sud-Est, car si les savonniers marseillais ont inventé le procédé de fabrication au Moyen-âge, l’appellation n’est pas protégée. Résultat : les plus gros fabricants sont aujourd’hui les Chinois et les Turcs ! Et les huiles végétales utilisées pour la fabrication du savon, notamment l’huile de palme, proviennent de l’étranger, les savons passant à Marseille uniquement pour être parfumés et emballés.

     

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  • #346358
    Le 3 mars 2013 à 16:29 par barnamus
    Imité et galvaudé, le savon de Marseille se protège

    Déjà on vient de commencer par l’imitation de la femme avec les femens, une contrefaçon bien voyante, celle là. L’imitation de l’union du mariage, avec le mariage gay, une autre contrefaçon de plus !

     

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  • #346372
    Le 3 mars 2013 à 16:39 par Gotfried
    Imité et galvaudé, le savon de Marseille se protège

    J’ai acheté du savon de Marseille Marius Fabre chez Au Bon Sens, et je dois avouer que c’est le savon le plus agréable, le plus moussant et le plus "lavant" qu’il m’ait été donné d’essayer. Trompé depuis des années par les daubes qui se vendent sous le nom usurpé de "savon de Marseille" dans les magasins et sur les marchés, je croyais que c’était un savon peu performant, mais j’ai découvert qu’il n’en était rien, et qu’un vrai bon savon de Marseille est en fait absolument excellent.

    Le recette "de base" a une odeur un peu particulière, qui personnellement ne me dérange pas du tout, mais certaines personnes, au nez éduqué par des savons et gels douches ultra-trafiqués, trouvent que "ça pue"... alors que c’est l’odeur même du propre depuis des siècles ! Une chose qui m’a étonné par contre, c’est la grande perméabilité à l’eau de se savon, qui se réhydrate très facilement même après plusieurs semaines au sec. Du coup, il vaut mieux éviter de le laisser trainer dans le porte-savon avec un fond d’eau, car alors il se forme une pâte savonneuse pas facilement utilisable, et ça "use" le savon prématurément.

    Chapeau à Au Bon Sens pour nous permettre d’avoir accès à du véritable savon de Marseille, qui est un produit vraiment très efficace, et dont on ne s’étonne pas qu’il ait été le meilleur allié des ménagères pendants des siècles.

     

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  • #346391
    Le 3 mars 2013 à 16:55 par on s’en fou
    Imité et galvaudé, le savon de Marseille se protège

    inventé a Marseille ? je dirais plutôt en Syrie...

     

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  • #346454
    Le 3 mars 2013 à 17:51 par lauburu
    Imité et galvaudé, le savon de Marseille se protège

    C’est comme les Laguiole made in china vendu 4 euros .

     

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  • #346596
    Le 3 mars 2013 à 20:17 par Personne
    Imité et galvaudé, le savon de Marseille se protège

    Des simples recherches que j’ai effectué sur le net je comprends que même le savon de Marseille dit à l’huile d’olive de Marius Fabre, comme des trois autres fabriquent marseillais, contient une part (non précisée) d’huile de palme. Le savon d’Alep lui n’en contient apparemment pas.

    Selon le site de Marius Fabre, section Questions Fréquente, l’huile de palme "est utilisée depuis le 18ème siècle dans la fabrication du savon de Marseille".

    Quand les savonniers de Marseille communiqueront plus clairement sur le pourcentage d’huile de palme utilisé dans leur savon dit à l’huile d’olive, voir qu’il abandonneront l’huile de palme j’envisagerai d’acheter leur savon plutôt que celui d’Alep.

    Et l’argument qui consiste à affirmer : "La fabrication du savon consomme quant à elle une part infime de la production d’huile de palme et ne nécessite que des superficies de culture réduites." me parait d’une triste mauvaise fois. Évidemment qu’à eux seuls les savonniers de Marseille ne doivent pas compter pour beaucoup dans la consommation mondiale d’huile de palme. Aucune industrie n’est responsable à elle seule du désastre écologique planétaire. Merci de la précision, mais on s’en serait douté.

     

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    • #346863
      Le Mars 2013 à 01:02 par Vent Couvert
      Imité et galvaudé, le savon de Marseille se protège

      Qu’avez-vous contre l’huile de Palme dans le savon de Marseille ?

       
    • #347119
      Le Mars 2013 à 11:31 par Gotfried
      Imité et galvaudé, le savon de Marseille se protège

      Mais où veut-on soutenir l’emploi et l’activité économique ? Dans son propre pays, ou dans un autre qui, bien que très sympathique et victime d’un attaque injuste, ne nous rendra jamais la pareille quand bien même il en aurait les moyens (et c’est douteux qu’il puisse les avoir un jour), et ne se sent probablement aucune solidarité avec nous ? La savon de Marseille n’est pas plus cher, mais il est fait en France. Il y a de l’huile de palme dedans, et alors ? Ils ont tout de même le mérite de l’avouer. D’ailleurs, Dieu sait d’où vient leur huile d’olive : d’Espagne, d’Italie, de Grèce, du Maroc peut-être même ? Mais on le sait très bien, c’est comme ça l’industrie au XXIe siècle, et c’est probablement encore pire en Syrie. Comment imaginer que la campagne syrienne peut subvenir à elle seule aux besoins d’une industrie qui vend ses produits mondialement ? Sans aucun doute qu’ils importent aussi de l’huile d’olive issue de l’agriculture industrielle, et qu’ils font du volume en rajoutant d’autres huiles moins chères. Quand à l’huile de baies de laurier...

      Mais je ne lance aucunement la pierre à Au Bon Sens, aux producteurs français ou syriens. Ce qui m’énerve, c’est plutôt cette intransigeance, cette manière d’exiger pour soi le meilleur... comme si on y avait droit et qu’on le méritait ! On peut se le payer, quand on est riche. Alors je ne sais pas, tu as peut-être une aisance financière telle que tu peux t’offrir des produits où il y a plus cher de contrôle de provenance et de qualité que de réelle fabrication, mais le commun des mortels doit accepter le compromis, et notamment qu’on ne lui dise jamais tout ce qu’il faudrait qu’il sache. Avec le savon d’Alep, on lui dit juste encore moins, et la quasi-impossibilité d’aller vérifier par soi-même maintien le statu quo.

      Par contre, on sait qu’en achetant du savon de Marseille, une bonne partie de l’argent restera en France, passé en salaire, en impôts et charges, etc. La savon d’Alep, une fois les intermédiaires français payés, pas un centime n’ira aux caisses de retraite, de sécu, etc. Entre autre, même si ce n’est pas un pain de savon qui va faire la différence, une baisse de demande sur le savon de Marseille conduit à remettre en question les emplois de compatriotes français.

       
  • #346847
    Le 4 mars 2013 à 00:40 par Boulava
    Imité et galvaudé, le savon de Marseille se protège

    Le savon de Marseille est une prise de guerre du temps des croisades, ça ne date pas d’hier ! Il vient donc de l’Orient.

     

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