On est tous d’accord pour dire que la pire des politiques monétaires, c’est celle qui est historiquement menée par la Fed (en enlevant la période 79-87) qui conduit à la financiarisation de l’économie (argent facile -> mauvaise orientation de l’épargne).
La seconde dans l’ordre des aberrations c’est celle menée, par exemple, par la BOJ (et anciennement par la banque de France et récemment la Fed) qui conduit, in fine, invariablement à des créer des grands groupes en asphyxiant les PME : situation inflationniste qui fait baisser les marges des petites entreprises qui ne peuvent s’organiser -> la conséquence est la désindustrialisation progressive de l’économie. (rappelez-vous de la devise de Mitterrand : "je vais créer 400 000 postes de fonctionnaires pour régler le prb de l’emploi"). C’est ça que l’on veut ?
La seule, qui n’est pas parfaite, mais qui garantit un minimum de justice par rapport à la richesse produite, c’est celle qui garantit une stabilité des prix ; d’orienter la monnaie vers un étalon or, en augmentant la masse monétaire uniquement en cas de richesse produite (valeur travail et non de la rente).
En fait, tout l’inverse de ce qu’a fait De Gaulle malgré ses discours schizophrènes sur sa volonté de rétablir un franc de prestige (nouveau franc). On ne promeut pas une sorte d’ étalon or quand on dévalue 4 fois la monnaie et quand on fait sauter la banque de France ... à moins que l’on soit fou.
Vous pourriez relativiser son rôle dans le désastre français en disant, que ce fut pire après (et avant aussi) avec Pompidou et Giscard ... Certes ... mais ce n’est pas une raison. Franchement De Gaulle a laissé la France un peu comme Bernanke laisse les USA.
Alors pour finir ... parce qu’il faut bien finir un jour ... et je suis désolé de résumer au maximum (on est que sur un commentaire).
Revenons-en au début : pour organiser la société dans cet idéal (mais pas idéaliste) qu’Alain Soral décrit très bien, il n’y pas pas d’autre choix que d’asphyxier la rente, (faire baisser les prix de l’immobilier, dégonfler les bulles obligataires, du marché de l’art etc. etc.), maintenir une stabilité des prix minimum pour ne pas mettre en difficulté les entreprises, les artisans et le prolétariat en général.
> Ancrer la monnaie ...Rétablir un étalon.On dit dans le jargon monétaire : orienter l’épargne vers le risque.
C’est à dire faire complètement l’inverse de la monétaire française qui est menée depuis 1965.