Egalité et Réconciliation
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Interview d’Alain Soral par Claudio Marsilio

Entretien avec Alain Soral réalisé en décembre 2013 par Claudio Marsilio pour le blog politico-économique italien Il Rapporto Aureo (« Le Nombre d’or »).

 

(La présentation d’Alain Soral aux lecteurs du blog est faite en italien non-sous-titré, mais le reste de l’entretien se déroule en français.)

 

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152 Commentaires

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  • #701536
    Le 26 janvier 2014 à 11:53 par Fulgence Ridal
    Interview d’Alain Soral par Claudio Marsilio

    C’est vrai que le véritable point faible d’Alain Soral est sa compréhension de la chose économique & monétaire. Personnellement je trouve cela un peu dommage ... et c’est un reproche que l’on peut faire à ceux qui viennent de la culture marxiste : c’est un sujet pratiquement absent chez Marx.

    Ce qui est regrettable dans cette affaire, c’est qu’il a l’intuition juste que c’est ici-même que tout se passe. Mais il tombe dans des contradictions qui ne sont pas tenables intellectuellement.
    En même temps, je le crois assez intelligent pour faire évoluer son discours. Et comme il a choisi, et je m’en félicite, la libre pensée, plutôt que l’accointance idéologique à un système ; il fera l’effort de combler ces lacunes.
    Le problème est par où commencer quand on s’attaque ce problème ?
    C’est vrai que c’est difficile ... les simples d’esprit commencent par la théorie générale de Keynes et n’en sortent jamais.

    MAis si vos voulez comprendre le fonctionnement d’une banque centrale : il n’y pas d’autres choix que de vous intéresser aux décisions prises par les banquiers centraux sur un laps de temps de 25-50 ans.
    Le problème réside en ceci : si vous étudiez le fonctionnement de la Fed, vous comprendrez très vite que les banquiers centraux ne sont pas indépendants des intérêts de la banque en général (et des mandats de la banque centrale en question).
    Le mieux étant d’étudier les allemands car beaucoup de banquiers centraux de l’après guerre viennent du milieu universitaire ... ce qui garantit un minimum d’indépendance par rapport au pouvoir financier...

    Ceci dit, Axel Weber a annoncé récemment que la guerre des monnaies va avoir lieu dans les deux prochaines années. Il est bien possible, que l’on voit le dollar se faire attaquer très prochainement...

     

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    • #701883
      Le Janvier 2014 à 18:18 par Igor Meiev
      Interview d’Alain Soral par Claudio Marsilio

      Mais il tombe dans des contradictions qui ne sont pas tenables intellectuellement.



      Je pense que beaucoup auraient été intéressés que vous développiez ce point… personnellement lorsque je m’avance sur la contradiction de quelqu’un, j’argumente directement pour prouver la véracité de ma position.

       
    • #703051
      Le Janvier 2014 à 13:47 par Fulgence Ridal
      Interview d’Alain Soral par Claudio Marsilio

      Je m’explique (pardon d’écrire vite) :
      La première vidéo que j’ai vue de Soral, qui est assez récente, décrivait une sorte de société idéale qui consistait, selon lui, je résume, en une sorte de société de petites entreprises, d’artisans, d’ingénieurs, de faiseurs ... en fait une sorte de société qui s’organise autour de la valeur travail le moins aliénant possible ; et non plus sur la rente (banques + immobilier + marché de l’art etc.).

      Je l’en félicite de faire ce constat. C’est mon idéal aussi …

      La contraction réside en ceci :
      Le problème étant qu’il n’arrête pas de faire la promotion de personnes qui ont détruit ce tissu en France ; à savoir le premier d’entre eux : Charles de Gaulle …. qui souhaitait, lui, un capitalisme d’Etat et qui n’a pas hésité (lui et ses successeurs) à détruire tout le tissu des PME en France en dévaluant 4 fois le franc ( à mes souvenirs), en faisant surchauffer l’économie à partir 1965 par des prêts douteux auprès de la banque de France, en augmentant la masse monétaire...

      Le problème de la planche à billet, c’est comme la dette, c’est la génération d’après qui paye l’addition ; soit par l’inflation qui détruit le tissu des PME qui ne peuvent s’organiser face à la montée des prix et des revendications salariales justifiées (+les personnes en bas de l’échelle sociale qui voient le prix des matières de base augmenter sans cesse) ; soit par la déflation (qu’aucun politique n’a le courage d’accepter préférant faire tourner la planche à billet augmentant les conséquences inflationnistes, voire hyper inflationnistes).
      De plus, créant cette instabilité, le capital s’oriente naturellement vers la rente, créant les conditions de bulles immobilières etc. etc.... Maintenant on commence à connaître l’histoire...

      D’aucuns me disent, oui mais c’est par ce capitalisme d’Etat que des sociétés comme Airbus ont vu le jour... c’est vrai ... mais ce n’est pas voir d’autres régions qui ont disparu de la carte et qui avaient un tissu entrepreneurial extraordinaire avec des savoirs ancestraux ; il a fallu 10 ans d’inflation pour les faire passer en un désert économique total…absolument total dans certains cas.

      Que préfère-t-on ? des grands groupes financiarisés qui contrôlent toute l’activité ou des petites et moyennes entreprises qui structurent la vie d’une société ?

      Alors choisis ton camp soldat !

      De Gaulle (c’est-à-dire le capitalisme d’Etat + bureaucratie) ou un modèle entrepreneurial de PME ?

       
    • #703061
      Le Janvier 2014 à 13:56 par Fulgence Ridal
      Interview d’Alain Soral par Claudio Marsilio

      On est tous d’accord pour dire que la pire des politiques monétaires, c’est celle qui est historiquement menée par la Fed (en enlevant la période 79-87) qui conduit à la financiarisation de l’économie (argent facile -> mauvaise orientation de l’épargne).

      La seconde dans l’ordre des aberrations c’est celle menée, par exemple, par la BOJ (et anciennement par la banque de France et récemment la Fed) qui conduit, in fine, invariablement à des créer des grands groupes en asphyxiant les PME : situation inflationniste qui fait baisser les marges des petites entreprises qui ne peuvent s’organiser -> la conséquence est la désindustrialisation progressive de l’économie. (rappelez-vous de la devise de Mitterrand : "je vais créer 400 000 postes de fonctionnaires pour régler le prb de l’emploi"). C’est ça que l’on veut ?

      La seule, qui n’est pas parfaite, mais qui garantit un minimum de justice par rapport à la richesse produite, c’est celle qui garantit une stabilité des prix ; d’orienter la monnaie vers un étalon or, en augmentant la masse monétaire uniquement en cas de richesse produite (valeur travail et non de la rente).

      En fait, tout l’inverse de ce qu’a fait De Gaulle malgré ses discours schizophrènes sur sa volonté de rétablir un franc de prestige (nouveau franc). On ne promeut pas une sorte d’ étalon or quand on dévalue 4 fois la monnaie et quand on fait sauter la banque de France ... à moins que l’on soit fou.

      Vous pourriez relativiser son rôle dans le désastre français en disant, que ce fut pire après (et avant aussi) avec Pompidou et Giscard ... Certes ... mais ce n’est pas une raison. Franchement De Gaulle a laissé la France un peu comme Bernanke laisse les USA.
      Alors pour finir ... parce qu’il faut bien finir un jour ... et je suis désolé de résumer au maximum (on est que sur un commentaire).

      Revenons-en au début : pour organiser la société dans cet idéal (mais pas idéaliste) qu’Alain Soral décrit très bien, il n’y pas pas d’autre choix que d’asphyxier la rente, (faire baisser les prix de l’immobilier, dégonfler les bulles obligataires, du marché de l’art etc. etc.), maintenir une stabilité des prix minimum pour ne pas mettre en difficulté les entreprises, les artisans et le prolétariat en général.

      - > Ancrer la monnaie ...Rétablir un étalon.On dit dans le jargon monétaire : orienter l’épargne vers le risque.

      C’est à dire faire complètement l’inverse de la monétaire française qui est menée depuis 1965.

       
    • #705372
      Le Janvier 2014 à 08:10 par paramesh
      Interview d’Alain Soral par Claudio Marsilio

      @ fulgence ridal,
      on est d’accord sur la polique nesfaste de De Gaulle quant aux PME, (l’emergence en autres de la grande distribution, mais le capitalisme d’état n’a rien à voir avec ça : c’est considerer comme stratégique tout industrie qui a besoin pour produire d’une énorme immobilisation de capital (l’aeronautique ou l’informatique par exemple) activités qui ne rentrent pas dans le cadre de la PME. Le capitalisme d’état est en opposition avec les grands groupes privés, pas avec les PME.
      De Gaulle au contraire de Soral, n’était pas un révolutionnaire, il a fait avec ce qu’il avait sous la main et ce que lui imposaient les lobbies financiers, ceci économiquement (d’ou l’essor des multinationales privées et financièrement( ne pas oublier que Banque de France était déjà de fait, privée)
      Maintenant comparer l’amérique de bernanke et la France de De Gaulle, là c’est malhonnête, De Gaulle a laissé une France avec une infrastructure industrielle reconstruite et avec en plus de nombreux secteurs d’avenir. pas de dette et un taux de chômage ridicule.
      les dévaluations du Franc n’ont pas toutes été mauvaises, les premières sont un exemple à suivre pour qui cherche une "indépendance monétaire par rapport au dollar (ça coûte cher)
      enfin,j’ai l’impression que comme beaucoup, vous voyez les choses à l’envers : ce n’est pas l’investissement(le capital) ou l’offre qui doit diriger l’économie mais le besoin et donc la consommation ; d’ou la nécessité d’une intervention de l’état sur les stratégies économiques à moyen et long terme, en rappelant bien sûr que théoriquement, l’état est au service du peuple.
      La croissance économique doit découler d’un besoin réel (immédiat ou en gestation)et non d’une recherche de profit ( ou l’offre crée la demande grâce à la pub et à l’idéologie).
      je crois que vous n’avez pas bien compris sur quels critères Soral apprécie De Gaulle.

       
    • #707153
      Le Janvier 2014 à 18:01 par Fulgence Ridal
      Interview d’Alain Soral par Claudio Marsilio

      Bon bon bon ...
      Parfois, je suis plein de bonne volonté ... mais là je dois avouer que vous m’en bouchez un coin.
      Je pensais pas que l’endoctrinement pouvait être si développé chez un sujet.

      Sans vouloir être trop rude sur mon appréciation, on dirait que vous sortez votre dissertation de terminale où vous auriez subit un certain endoctrinement d’un prof néo-kénésien qui dit que l’Etat c’est formidable...normal, vu qu’il est prof et que toute sa vie durant son salaire sera payé par les forces productives du pays et qui justifie cela par le fait qu’il se prétende être un grand consommateur (en plus j’en connais personnellement qui pensent cela - ils n’ont jamais produit quoique ce soit ... ni par les mains, ni par leur tête et ils ne culpabilisent jamais !).

      Les dévaluations seraient une bonne chose et permettraient une indépendance monétaire par rapport au dollar, dîtes-vous ????
      J’en ai entendu des centaines, mais celle-là ... jamais ... elle sort d’où ?
      Et si c’était le cas, pourquoi De Gaulle met en place le nouveau franc ? (il y a quelque chose qui m’échappe dans votre logique)

      Je crois que même que Fisher (considéré parmi les néo-keynésiens comme le plus grand monétariste du début du XXème siècle) considérait que la dévaluation était toujours une mauvaise solution.

      Mon post initial écrit un peu rapidement voulait montrer qu’une certaine politique monétaire, déterminait un certain type de société. Et que que l’on ne pouvait pas expliquer la chose sociologique en omettant ceci. On voit bien que le travail n’est pas le même en Allemagne qu’aux US (même Greenspan s’angoissait de ça -> il avait peur de tous ces ingénieurs en Allemagne, tandis que les US avaient, selon lui, plutôt des avocats qui ne servaient à rien).

      Toutes les politiques inflationnistes (sans aucune exception) se sont toujours terminées par des drames à la fin quand ce n’est pas des guerres. Même P. Jovanovic en est conscient : on ne peut pas expliquer la révolution de 1789, sans la politique des grands travaux (capitalisme d’Etat ?) de Louis XIV et des exploits de notre premier keynésien : J.LAW

      Dans la situation actuelle, une simple attaque sur le marché obligataire aurait la capacité de ruiner la France.
      Si vous avez la curiosité de lire les travaux de P.Volcker, vous apprendrez que la crise de 2008 (qui commence au niveau monétaire en 1999) trouve son origine dans la surchauffe de l’économie des années 60.

       
  • #703180
    Le 27 janvier 2014 à 16:39 par Duncan
    Interview d’Alain Soral par Claudio Marsilio

    Au début de l’entretien ils abordent le sujet de Lampedusa, je vous conseille la lecture du livre Les Érythréens de Léonard Vincent aux éditions rivages, pour découvrir un des pays les plus méconnu de l’Afrique de l’est, l’Érythrée.

     

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  • #703601
    Le 27 janvier 2014 à 21:39 par _alexmyself
    Interview d’Alain Soral par Claudio Marsilio

    Pour ceux que le mécanisme de la monnaie intéresse :
    youtube -> argent dette paul grignon

    c’est buvable vraiment très facilement et très intéressant.
    (style dessin animé il était une fois la vie)

     

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  • #705257
    Le 29 janvier 2014 à 02:13 par Samuel HALL
    Interview d’Alain Soral par Claudio Marsilio

    La France crève de l’immigration et de toute la délinquance qu’elle engendre.

     

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  • #707910
    Le 31 janvier 2014 à 09:35 par SeBa
    Interview d’Alain Soral par Claudio Marsilio

    Oudon oulson qu’il cite a la fin de la première partie comment cela s’écrit svp ??

     

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  • #708035
    Le 31 janvier 2014 à 12:23 par Don
    Interview d’Alain Soral par Claudio Marsilio

    Bravo !
    Quelle puissance et quelle clarté !
    Magnifique argumentation, merci.

     

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  • #715358
    Le 5 février 2014 à 11:15 par RAPH
    Interview d’Alain Soral par Claudio Marsilio

    Bonjour,

    La vidéo n’est plus accessible et je la trouve nul part. Faudrait vraiment que E&R pense à mettre des torrents pour les conférences.

    PAIX

     

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  • #717942
    Le 7 février 2014 à 02:22 par miqueu
    Interview d’Alain Soral par Claudio Marsilio

    TOUT est censé , cela se vérifie de plus en plus , un GRAND bravo pour avoir les couilles de dire la vérité , merci de nous ouvrir les yeux , on y vois plus clair dans le jeu de tous ses partis , qui ont besoin de notre vote pour existé , mais mangent TOUS dans la même gamelle ,que nous remplissons . Plutôt se battre que vivre en esclave ...

     

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  • #731808
    Le 19 février 2014 à 08:15 par MagnaVeritas
    Interview d’Alain Soral par Claudio Marsilio

    Excellente interview, Soral a synthétisé tout ce qu’il a dit ces derniers temps.
    Ce serait bien qu’il soit traduit dans toutes les langues.

    Maintenant, la licrad & cie veulent tout simplement criminaliser tout geste d’insolence envers eux. On ne se fout pas du shoah business, évidemment puisque c’est un business juteux ET une nouvelle religion, comme Soral le précise encore dans cette interview.

     

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  • #737386
    Le 23 février 2014 à 17:43 par Christian
    Interview d’Alain Soral par Claudio Marsilio

    Une question me vient en visionnant la 2e vidéo, quand Alain Soral dit que le terme Shoah n’apparait que dans les années 1980 (et commencera à être utilisé à tour de bras dans les années 90) comme désignant l’holocauste tel décrit par le procès de Nuremberg : n’y a-t-il pas là du révisionnisme si ce terme n’apparait pas dans ce fameux procès d’où l’on ne peut ni rajouter, ni enlever quoi que ce soit ?

    Donc utiliser le terme Shoah pourrait-il tomber sous le coup de loi Gaysot comme étant du révisionnisme ?

    Puisqu’il est question de la substitution du mot « holocauste » par la « Shoah », permettant par ce terme symbolique la création d’une mythologie basée sur la souffrance ultime et irrévocable d’un peuple sur un espace-temps infini (passé et avenir) ; ce afin d’instrumentaliser une souffrance pour la mettre au service d’une idéologie religieuse et politique, donc de servir les intérêts et justifier les actes de ce même peuple ?

     

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