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Joffrin, aux plus belles heures de la social-traîtrise

En 1983, la gauche opérait un virage à droite. Le tournant de la rigueur changeait la vie du peuple. On lui expliquait que la crise avait des vertus. Un jeune journaliste du service économique de Libé, Laurent Mouchard, participait à cette opération de propagande.

La fin de l’automne exacerbe la nostalgie des âmes tristes. Le passé s’impose à leurs pensées. À quoi peut bien songer le barbu à la mine renfrognée, qui fume une cigarette à l’entrée du 12 Place de la Bourse ? Peut-être se souvient-il de l’un de ses premiers papiers, « La droite, la presse, le PS ». L’audacieux mordait la main qu’il lécherait plus tard.

Les choses ont changé depuis ses années militantes. Lui aussi. Comme la majorité de ses camarades éditocrates, il est vivement critiqué : on lui reproche ses accointances avec le pouvoir ; on l’accuse d’avoir noirci des milliers de pages de sottises ; on observe que cet enquêteur s’aventure rarement au-delà des arrondissements parisiens où il vit et travaille ; on souligne qu’il a fréquenté le club Le Siècle ; on ironise sur sa peur maladive des blogueurs et des complotistes ; on se moque en rappelant que Mouchard père copinait avec Le Pen. Tout cela est parfaitement légitime : le falampo mérite d’être couvert d’opprobre. Il n’a rien à envier aux cuistres qui souillaient la presse de leur plume au XIXe siècle.

Mais tentons de mieux cerner le personnage ; revenons sur l’époque où Laurent André Marie Paul Mouchard s’est affirmé. Du fumier, où notre héros puisait la matière nécessaire à son éducation, poussait une rose épineuse. C’était il y a trente ans…

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11 Commentaires

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  • #282735
    Le 13 décembre 2012 à 13:45 par pierreleant
    Joffrin, aux plus belles heures de la social-traîtrise

    Ce n’est pas seulement un médiacrate parmi d’autres
    Il fait aussi parti de cette caste non dite à laquelle on ne peut pas appartenir facilement, simplement par médiocrité en d’autres termes. Le parcours assez hallucinant d’Audrey Pulvar en témoigne. On en pense ce qu’on veut, elle est plutôt sympa et agréable, mais elle restera toujours à la marge de ce pouvoir là. Aujourd’hui on apprend qu’elle vient de se faire sortir de la finance d’Hollandie, après avoir été virée par l’un de ses ministres. Son parcours est, au fond, assez tragique : entre le pouvoir et le capital, on va voir, par elle, où sont les vraies permamences et sa traversée du désert annoncée résume la question.

     

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  • #282744
    Le 13 décembre 2012 à 14:07 par tony
    Joffrin, aux plus belles heures de la social-traîtrise

    Il y a quelques temps aprés avoir vu l’émission ou Marine Le Pen était confronter à Laurent Joffrin et Caroline Fourest, j’avais décidé de me renseigner sur cet étron de Joffrin.Sur le net j’étais tombé sur une photo trés convivial de monsieur Joffrin torse nu avec un verre de whisky à la main en compagnie de Jean Marie Le Pen lui méme torse nu et le whisky à la main autour d’un bon barbecue .Cette photo date des années 80 si je la retrouve je vous l’envois.

     

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  • #282750
    Le 13 décembre 2012 à 14:12 par fabientoz
    Joffrin, aux plus belles heures de la social-traîtrise

    Dommage que la vidéo ne commence pas 20 secondes plus tôt. On y voit Joffrin éffectuer un léchage d’orteil magistral à Sarkozy. Dvd à voir absolument.

     

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  • #282762
    Le 13 décembre 2012 à 14:32 par Beny
    Joffrin, aux plus belles heures de la social-traîtrise

    Le docu "Les nouveaux chiens de garde" est dispo sur Fdesouche.

    Vraiment excellent !

    Le dernier Pierre Carles est très bon également.

     

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  • #282769
    Le 13 décembre 2012 à 14:49 par tomalh
    Joffrin, aux plus belles heures de la social-traîtrise

    Morceau choisi du documentaire "Les Nouveaux Chiens de Garde", de Serge Halimi.
    Un excellent documentaire sur le controle du pouvoir politico-mediatique.
    http://www.youtube.com/watch?v=o21q...

     

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  • #282826
    Le 13 décembre 2012 à 16:29 par blanc
    Joffrin, aux plus belles heures de la social-traîtrise

    Michel Field aussi en prend plein la gueule dans ce reportage . Le lien pour que ceux que ca intéresse http://www.dailymotion.com/video/xn...

     

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  • #282901
    Le 13 décembre 2012 à 18:44 par dédé75
    Joffrin, aux plus belles heures de la social-traîtrise

    C’est très drôle. On comprend que pour réussir dans ce métier il faille prendre quelques précautions. Je n’éprouve même plus de mépris comme avant pour ces sinistres personnages, mais plutôt de la pitié.

     

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  • #282936
    Le 13 décembre 2012 à 19:34 par Tremah
    Joffrin, aux plus belles heures de la social-traîtrise

    Sur le même thème, une émission rétrospective de France Inter consacrée à la diffusion en 84 du fameux programme "Vive la crise" sur le service public :

    http://www.franceinter.fr/emission-...

    Il s’agissait d’une émission polémique, concoctée par Libé sous la houlette du duo sociotraître July-Joffrin, dans le but de justifier auprès des Français le "tournant de la rigueur" pris par la gauche gouvernementale en 83.
    L’émission, qui rencontra un vif succès, fut surtout la première exposition médiatique de l’idéologie néolibérale en France, validée en quelque sorte par le service public.

    Le gros con Yves Montand, transfuge du PC converti au "capitalisme libéral" et qui se fantasmait à l’époque un destin politique de "Reagan de gauche" (ah oui, c’était du grand n’importe quoi...) avait été chargé de la présentation du fait de ses origines prolétaires et de son image rassurante auprès du peuple. Parfait idiot utile, avouant "ne rien comprendre à l’économie", il surjouait le candide auprès des idéologues néolibéraux expliquant que les Français étaient des privilégiés et des assistés dont l’avenir résidait dans le secteur des services, funeste présupposé dont nous connaissons aujourd’hui toutes les implications (désindustrialisation, chômage de masse).

    L’émission recourrait déjà à la stratégie du "nous sommes au pied du mur", depuis systématiquement utilisée par les néolibéraux pour imposer leurs idées :

    - "le monde a changé, il faut s’adapter"
    - "il n’y a plus de pétrole, il n’y a plus de ressources"
    - "la protection sociale coûte trop cher"
    - "il y a trop d’Etat"
    - "il faut plus d’immigrés"

    Dans un scénario catastrophe, la voix posée de Christine Ockrent (épouse Koushner) annonce sans états d’âme que l’Etat français ne peut plus se refinancer sur les marchés et doit tailler dans les dépenses publiques :
    - déremboursement des médicaments
    - augmentation du forfait hospitalier de 300%
    - baisse des retraites de 30 à 70%
    - baisse des indemnités chômage de 30%

    Joffrin, qui était au coeur du projet global et qui prônait à l’époque un libéralisme virulent afin d’instaurer "l’individualisme" et mettre fin au "toujours plus d’Etat", se dédouane très mal au micro de France Inter, incapable d’assumer ses convictions d’alors et expliquant grossièrement que Libé n’avait fait que "traduire l’air du temps".
    A écouter, cela en dit long sur l’incohérence et la soumission de ce cuistre.

     

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  • #283228
    Le 14 décembre 2012 à 09:44 par Ronan
    Joffrin, aux plus belles heures de la social-traîtrise

    A quand un mariage pour tous,laziza-joffreun,afin qu’ils se reproduisent dans l’auge,et fassent plein de petits porcinets mouchards avec un organe de colaboration a la place du coeur.

    Ils rempliraient,bavant joyeusement de haine sur les insoumis,les pages aussi vierges que les filles de madame claude,de leurs torchons aux blasons de rothschild.

     

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  • #283335
    Le 14 décembre 2012 à 13:50 par skawiwen
    Joffrin, aux plus belles heures de la social-traîtrise

    Joffrin qui reproche à J Chirac de bénéficier de certains privilèges par rapport au français moyen , on croit rêver , parlons du régime fiscal des journalistes pour comparer aux notres . le jour ou un ministre remet ça en question au nom de la solidarité , il se fait crucifié le jour même . journaliste = pute ou chômeur
    ( en ce moment ils dégomment Depardieu sur ce sujet )

     

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