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Kanye West (et nous) contre la mode hideuse de Karefa-Johnson de Vogue

Avant 1968, la mode mettait en avant, dans les magazines et les publicités, des femmes mûres et très bourgeoises. C’était le chic parisien, sélect, sobre des mamans en robes et tailleurs. L’impure Angleterre viendra bouleverser cet ordre immanent avec un mannequin informe, c’est-à-dire sans formes, jeune et branché (on dira hippie à l’époque) : Twiggy. Twiggy est une crevette un peu garçonne, un peu effrontée, mais très pop.

 

 

Elle lancera la mode des filles garçonnées, sans seins mais avec de longues jambes, et un ventre de plus en plus plat et des fesses de plus en plus petites. Un demi-siècle plus tard, abandon du twiggysme, qui sera incarné sur la fin par la turbulente Kate Moss, place aux modèles superlourds. Et le symbole viendra par le haut, via le magazine Vogue, qui fait la mode d’aujourd’hui. Comme pour le reste, l’Amérique a volé la mode à la France.

Les créateurs américains sont médiocres, mais ils tiennent le marché via la presse et la publicité. Idem en art, où la spéculation a fait monter artificiellement la cote des mauvais peintres américains. On ne reviendra pas sur les grosses tâches, au sens propre et au sens figuré, que sont les deux K, les escrocs Koons & Kapoor.

La chose nous a choqués, nous qui aimons les femmes, la mode, l’art et la beauté : la nouvelle journaliste et styliste en vue de Vogue – c’est carrément la rédactrice en chef monde ! – est une tanche hideuse. On a bien compris le message : adieu les jolies filles, noires ou blanches d’ailleurs, et bonjour les boudins. C’est la destruction programmée de la Beauté, qui doit chuter de son socle et payer pour des siècles de discrimination. Attention les yeux, âmes sensibles ou amateurs de beauté (on s’adresse ici aux hommes hétéros et aux femmes lesbiennes) sont priés de sauter ce qui va venir, oculairement parlant.

 

 

Notez bien qu’on n’a rien contre les grosses, les moches ou les Noires, on aime juste la célébration de la beauté, ce qui ne veut pas dire qu’on maudit le reste, bien au contraire : ça n’a presque pas de rapport. Mais confier à un monstre de vulgarité et de nullité créative un poste aussi symbolique et exposé, qui fait carrément du womanspreading pendant les défilés, c’est un message que l’on capte aisément, en ces temps de satanisme décomplexé. Si Karefa n’a pas compris ça, alors on ne peut rien pour elle.

On sent, comme dans les grands journaux américains, qu’il a fallu refiler des postes à des discriminées, des femmes si possibles de couleur, plus que de compétence. C’est une réalité. Dans certains établissements scolaires, la hiérarchie a été bouleversée au profit de ces anciennes victimes d’un esclavage aujourd’hui dépassé, mais qui fait beaucoup de petits des deux côtés de la barrière sociale.

L’esclandre entre Karefa et Ye (Kanye) a fait le tour de la planète : le rappeur puni par le lobby sioniste a osé pendant la fashion week critiquer les bottes du trumeau. La planète woke est en émoi : Ye est désormais non seulement antisémite, mais aussi négrophobe, sexiste et grossophobe, le grand chelem. Il ne lui manque plus qu’à torturer un chiot ou envoyer des armes aux Russes.

Madame Figaro relate l’incident :

Très engagée pour les droits civiques, et première femme noire à orchestrer une couverture pour le magazine Vogue, celle qui est présentée comme étant la rédactrice en chef monde du magazine a fait part de son désarroi sur Instagram. D’abord au moment du défilé, avec une vidéo d’un mannequin portant le tee-shirt, puis en partageant des captures d’écran, issues d’une conversation avec son amie. La journaliste y explique son désaccord avec le créateur : « Il essaye d’illustrer un monde dystopique où la blancheur pourrait s’éteindre, ou du moins serait suffisamment en danger pour exiger une défense », avant d’ajouter que ce comportement est « offensant, violent et dangereux » et qu’« il n’y a pas d’art à travers ça ». À la suite de cette réaction, le fondateur de Yeezy s’est livré à une guérilla sur ses réseaux sociaux.
D’abord, Kanye West publie une série de clichés de la jeune femme, dans lesquels il critique son style vestimentaire. Il affirme « qu’Anna Wintour déteste ses bottes » et décrète l’illégitimité de la rédactrice : « Tu n’es pas une personne de la mode ».

Pour info, c’est le modèle Gigi Hadid (le dealer des stars Gérard Fauré parle d’une Hadid en mal, mais c’est Bella, pas Gigi) qui a volé au secours de sa copine Karefa en déclarant que Ye était un « persécuteur » et une « blague ». Évidemment, Gigi se soumet au vent dominant.

 

 

 

Aussitôt en poste, Karefa s’est empressée de mettre en avant la chanteuse française Aya Nakamura, qui est une sorte de Nabilla en pire qui chante.

 

 

Quand on sait l’élitisme, mais aussi le racisme profond qui existe dans le milieu de la mode à l’encontre des pauvres, des laids, des Noirs, et in fine des pauvres moches de couleur, on comprend que la mise en avant de la Karefa constitue un à la fois un exorcisme, un bouclier et un aveu de culpabilité.

C’est assez drôle, au fond, de voir les dégâts du progressisme sur le progressisme lui-même. Hegel a sûrement un concept pour ça, nous demanderons à Mohamed Ridal.

The times, they are a changin...

 






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