Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

Kentra débunke l’affaire des 150 jeunes juifs déportés d’un parc de loisirs

Kentra débunke un énième fait antisémite. On remarque que l’antisémitisme supposé des Français – encore nous ! – monte avec le nombre de civils assassinés à Gaza. Ceux qui y verront une corrélation mathématique ne sont que vils complotistes. Mais pour les médias à la traîne du CRIF, tout fait ventre, le vrai comme le faux.

 

La présidente du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) en Languedoc-Roussillon, Perla Danan, a déploré, vendredi, auprès de l’Agence France-Presse « un événement d’une gravité extrême » qu’elle a qualifié d’« antisémite ». « On attend une réponse judiciaire rapide et exemplaire, il faut que ce soit dissuasif, sinon, on ne s’en sortira jamais. Aujourd’hui, à l’université, les étudiants juifs rasent les murs ». (Le Monde)

L’affaire du parc de loisirs tombe en plein psychodrame entre l’ambassade américaine et l’Élysée. Tout commence par une déclaration du père Kushner, Charles de son prénom, qui tire sur le Château dimanche 24 août 2025. Le Figaro écrit :

L’accusation ne vient cette fois-ci pas de l’État hébreu, mais des Américains. L’ambassadeur des États-Unis en France Charles Kushner dénonce « l’absence d’action suffisante » du président Emmanuel Macron contre l’antisémitisme, rejoignant les critiques du premier ministre israélien Benjamin Netanyahou. Dans une lettre adressée au chef de l’État obtenue dimanche par l’AFP, l’ambassadeur exprime « sa profonde inquiétude face à la flambée de l’antisémitisme en France et à l’absence d’action suffisante de (son) gouvernement pour le combattre ».

« Flambée d’antisémitisme », heureusement qu’on ne l’a pas faite celle-là. Charles reprend la rhétorique de Netanyahou, qui a déclaré à l’ONU (à New York, donc, d’où personne n’a été le jeter en prison en tant que criminel contre l’humanité) que Macron, avec son annonce de reconnaissance de la Palestine, « favorise la haine des juifs dans les rues ». Après la rue arabe, la rue française, 100 % antisémite. On a l’habitude, ici, de ne pas commenter les sorties d’un menteur pathologique, doublé d’un criminel, mais l’actu nous commande de rappeler le lien entre les Kushner et Israël.

 

 

Macron a aussitôt réagi en tapant du poing sur la table en carton, déclarant en gros que la lutte contre l’antisémitisme était sa priorité numéro un. Un classique, chez nos dirigeants. L’ambassadeur a été convoqué au Quai d’Orsay – il a dû trembler – ce 25 août, et étonnamment, Le Figaro a embrayé avec un second papier pas très kushnérophile...

En vingt ans, ce dernier sera passé de la cellule d’une prison de l’Alabama aux ors d’un hôtel particulier du Faubourg Saint-Honoré. Donald Trump avait annoncé en décembre la nomination du beau-père de sa fille Ivanka comme ambassadeur à Paris, l’un des postes diplomatiques les plus convoités.

Ce promoteur septuagénaire multimillionnaire avait donc emménagé dans l’hôtel de la baronne de Pontalba, la résidence des diplomates américains, une adresse prestigieuse sur le marché immobilier. « C’est un chef d’entreprise extraordinaire, un philanthrope et un homme d’affaires qui sera un ardent défenseur de notre pays et de ses intérêts », avait déclaré à son sujet le futur président sur son réseau social. Il y a quatre ans, il lui avait déjà accordé une faveur en le graciant juste avant de quitter la Maison-Blanche.

Un bon gros pourri de l’immobilier, quoi, et communautaire à mort (sa philanthropie n’est destinée qu’aux juifs et à Israël). Ce qui l’a sauvé d’encore plus de taule et d’opprobre, c’est d’avoir contribué lourdement à la campagne de Trump 2, et comme chez Donald tout se négocie en cash, le Kushner a hérité du poste très convoité d’ambassadeur US à Paris, tout près de l’Élysée, de Matignon et des grandes oreilles de la CIA...

Pendant que l’Élysée se débat avec le scotch d’accusation d’antisémitisme, ce qui fait bien rire tous ceux qui connaissent le vrai parcours de Macron, les forces de l’ordre continuent chez nous à persécuter les soutiens de la Palestine, pourtant du côté du bien. Aujourd’hui on dit des droits de l’homme.

Un type est jugé en comparution immédiate pour avoir tagué « Free Palestine » sur des voitures de « juifs israéliens ». On pense qu’il encourt la peine de mort.

 

 

En revanche, ceux qui ont déroulé un drapeau palestinien sur le Petit Dru courent (ou grimpent) encore. Le Parisien respire : le blasphème antisémite a été prestement retiré par les autorités. Et de grands moyens ont été réunis puisqu’il a fallu un hélico devant cette face bien raide que tous les alpinistes connaissent. Le collectif a communiqué ça :

« Suspendre ce drapeau, c’est rappeler qu’aucune paroi, aussi haute soit-elle, ne peut cacher la vérité : un peuple est en train d’être exterminé, sous les yeux du monde »

C’est reparti, comme en 42 !

 

 

On dirait que le fleuve de sang qui coule à Gaza a déclenché une émotion mondiale. Il éclabousse les génocidaires, et les taches de sang, ça met du temps à partir, même la mère Denis sait ça.

 

Kentra fait le job