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L’Allemagne de Merkel, cheval de Troie de Wall street

De notre correspondant à Wall Street

Ce qu’il faut bien comprendre c’est que l’Allemagne est pour nous, à Wall Street, un excellent allié de circonstance. Leur désir revanchard de conquête en Europe est un parfait cheval de Troie qui nous permet d’en accélérer la soumission. Je vous livre ici quelques clefs qui permettent de décrypter les événements actuels.

L’Allemagne a depuis un certain temps et avec notre bénédiction pris le contrôle de la Banque Centrale Européenne. Leur rôle majeur est de maintenir une surévaluation de l’Euro contre le Dollar bénéfique à l’Empire. C’est une alliance solide car les allemands profitent également de la forte valorisation de l’Euro dans leurs échanges avec la Chine. L’Euro/Dollar est aujourd’hui bien plus fort qu’à sa création alors qu’il devrait en toute logique être attaqué dans le climat de défiance actuel. Ce n’est pas le cas et ce n’est bien sûr pas un hasard.

Une évidence depuis le début de cette crise européenne, qu’Emmanuel Todd et quelques économistes ont bien notée : la crise serait instantanément apaisée, ou du moins passerait au second plan par rapport aux problèmes bien plus sérieux qui se présagent outre-Atlantique si Berlin donnait son feu vert à la BCE pour faire tourner la planche à billet. Les taux italiens, français et espagnols s’aligneraient immédiatement sur ceux de l’Allemagne. C’est très simple mais ce n’est bien sûr pas souhaitable.

La hausse des taux est notre arme ultime, celle qui permet de dissoudre en quelques jours tout gouvernement récalcitrant. C’est seulement à la fin du processus que la BCE sera autorisée à imprimer, afin d’éviter l’explosion de l’Euro qui serait autrement inéluctable. Quand l’Allemagne aura à sa botte une Europe fédérale et que les gouvernements qui ne s’exécutent pas avec assez d’entrain auront tous été remplacés par des partenaires de confiance formés chez Goldman Sachs, la pression pourra être relâchée.

Les choses avancent au pas de charge. La France et les autre pays se sont soumis à toutes les exigences allemandes sans broncher la semaine dernière et nous sommes allés un cran plus loin dans la maîtrise de l’espace européen. Sans surprise notre bras armé en Europe, la City, se maintient en dehors de ce système. Nous aurions pu craindre un sursaut de la classe politique, particulièrement en France. Ça n’a pas été le cas : les habituels Marine Le Pen et Dupont-Aignan ont exprimé leur désaccord, Elisabeth Lévy et Eric Zemmour se sont indignés. Pas de quoi déstabiliser un pays et pendant ce temps le rouleau compresseur avance.

 






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20 Commentaires

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  • #74880
    Le 13 décembre 2011 à 10:17 par mohand
    L’Allemagne de Merkel, cheval de Troie de Wall street

    Oui c’est vrai que l’ allemagne essaye de prendre le contrôle mais pour se sauvegarder au moment où tout le monde risque de plonger. En tous cas je ne vois que l ’allemagne et la russie qui pourraient résister au différentes crises avenir. La russie de son coté est indépendante énergitiquement et techniquement. l’allemagne vient d être allimentée par les russes en gaz....

     

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  • #74891
    Le 13 décembre 2011 à 10:48 par GanGan
    L’Allemagne de Merkel, cheval de Troie de Wall street

    donc l’euro ne disparaitra pas ?

     

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  • #74926
    Le 13 décembre 2011 à 12:43 par Aynsheron
    L’Allemagne de Merkel, cheval de Troie de Wall street

    vous vous trompez, pas évident d’y voire claire avec cette usine à gaz et que les soit disant experts balancent comme désinformations et informations.
    Pour arriver à comprendre il identifier l’objectif final du projet Europe

    C’est l’Europe Fédérale. (prévu pour 2012)

    Déjà faut se poser la question de pourquoi le RU n’a pas adhéré à la Zone Euro (monnaie Euro) et pourquoi aujourd’hui logiquement il refuse le nouveau traité Euro de Merkosy. Cela reste das la même logique.

    Comprendre c’est quoi une Europe Fédérale ! C’est tout simplement les USE : les Etats Unis d’Europe avec la BCE comme banque centrale qui fonctionnerait comme une vrai banque centrale pour un "Etat-Nation" à l’image de la FED aux USA. (le RU est pour une Europe fédérale)

    Est ce que l’Allemagne est une imposture ? En tout cas, officiellement l’Allemagne veut garder la main sur l’Europe en obligeant les pays membres à faire des réformes pour endiguer les dettes publiques sans passer par une Europe fédérales. Tout ceci ne fait que uniformisé les pays membres et augmenter les dettes. elle va tout simplement mettre les pays membres à genoux pour soit provoquer une explosion de l’Europe ou alors réussir à faire une Europe des Nations.
    C’est en autre ce nouveau traité du 9/12/11 que le RU refuse.

    L’Allemagne sait qu’elle va y passer tout comme la France sous la crise.
    La proposition d’une l’Europe fédérale c’est dans les mois à venir.
    Avec les dettes qui explosent, il est difficile de sortir de l’UE sans conséquence. C’est pour ça que la detet des Etats ont été organisé depuis des années. Pour arriver a cette finalité.

    C’est là que vous voyez la propagande en marche : appel à l’altruisme, les temps changent, une nouvelle époque, citoyenneté Européenne, la France une région d’Europe,... le blabla pour la dissolution des nations pour passer sous une nouvelle nation qui est l’Europe Fédérale.

    Donc il est difficile de savoir si l’Allemagne participe au jeu de l’endettement afin de forcer la création d’une Europe fédérale devant le fait accompli d’une crise irréversible.
    OU retard le projet afin de provoquer une explosion de l’UE. Mais en tout cas, pour moi c’est impossible qu’elle prétend construire une Europe des Nations avec tout ces traité qui ont posé les bases d’un fédéralisme.

     

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  • #74964
    Le 13 décembre 2011 à 14:16 par MG 42
    L’Allemagne de Merkel, cheval de Troie de Wall street

    http://1.bp.blogspot.com/-tMtmwfNWY...


    http://2.bp.blogspot.com/-ucvqSYtsF...


    anglela merkel (née kasner, puis mariée avec Ulrich Merkel puis remariée âpres son divorce avec Joachim Sauer, elle a choisi de ne pas prendre son nom et de garder celui de son ancien mari, le nom sauer signifiant en allemand "acide" n’étant pas tres avantageux pour un politique... ) est née et a fait ses études en RDA du temps ou celle ci était une colonie soviétique. elle fait partie de la marée de fonctionnaires rouges qui a déferlé a l’ouest lors de la coûteuse réunification.


    elle est la fille d’un pasteur passé a l’est volontairement et apparatchik puisque la famille bénéficiait du privilège exorbitant d’un permis pour se rendre a l’ouest a volonté, c’est dire si le régime avait confiance en lui... la famille bénéficiait de DEUX voitures (une famille d’ouvriers devait attendre 10 ans pour une seule...)


    lors de ses études elle était responsable de l’agitation-propagande a destination des jeunes.


    au moment de la chute du mur de berlin elle a été prise de court, avant de reprendre les mêmes fonctions chez les chrétiens démocrates. culot monstre.


    elle a tres exactement le même parcours qu’alexandre adler et les intellectuels communautaires trotskistes dont parle soral dans son bouquin : bolchevique du temps de l’union soviétique, néo conservateur maintenant.


    angela décorée par le Bnai Brith :

    http://1.bp.blogspot.com/-tMtmwfNWY...


    http://1.bp.blogspot.com/-nrdQRs3os...


    http://2.bp.blogspot.com/-ucvqSYtsF...


    http://2.bp.blogspot.com/—u_HWC2Es...


    http://4.bp.blogspot.com/-T-0T590hC...

     

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  • #75009
    Le 13 décembre 2011 à 17:01 par lantier
    L’Allemagne de Merkel, cheval de Troie de Wall street

    J’ai personnellement une lecture inverse.

    L’allemagne refuse la monétisation de la dette et l’impose à l’UE de manière à isoler le royaume-uni qui fait tourner sa planche à billets de la même manière que les USA avec des résultats tout de même mauvais.

    Ces deux entités sont dans des situations bien pire que l’Euroland mais possèdent une puissance médiatique dans la presse financière internationale tel qu’elles font croire que les problèmes les plus importants sont en Europe.

    Alors évidemment, dès que les médias étrangers tirent sur l’Europe, beaucoup prennent çà pour argent comptant. Je trouve que Jovanovic fait cette erreur par exemple en citant souvant des articles du Wall street Journal ou du NYT qui assurent que l’Europe est vraiment dans la merde.

    Que l’Europe dans sa forme actuelle ne soit pas démocratique et que ces dirigeants sont des incompétents à la solde de la haute finance est une chose, mais ce n’est pas en monétisant des dettes que l’on crée de la richesse que ce soit sur le plan européen ou national.

    Pour revenir sur l’allemagne, pensez qu’entre octobre 1922 et novembre 1923, le cours du goldmark par rapport au papiermark a été multiplié par 1 milliard. Ca ne leur donne pas forcément envie de recommencer dans cette voie.

     

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  • #75028
    Le 13 décembre 2011 à 17:54 par Scc
    L’Allemagne de Merkel, cheval de Troie de Wall street

    Nous somme en guerre contre l’Allemagne,celle-ci ne se passe plus comme en 40 avec deux armées opposés l’une a l’autre.Elle est économique et est 10 fois plus sournoise,pourquoi l’Allemagne a telle refusé que l’union pour la méditerrané se fasse alors qu’elle fait exactement la même chose avec les pays de l’est.La France qui avait un énorme potentiel avec ses anciennes colonies a baissé son froc devant les ordres de Merkel,juste un petit exemple:les Allemands on réussie a s’accaparer un énorme marché en Algérie reposant sur tous les véhicules de gendarmerie,police et on un contrat pour fournir tous les moteurs légers de l’armée et se n’est qu’un début.Qui s’est qui s’est fait couillonner ? la France et nous avec.Les Allemand joue sur les deux tableaux,un coté avec les pays de l’est et avance doucement mais surement ses pions vers les marché Nord et Sud Africain.

     

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  • #75165
    Le 13 décembre 2011 à 22:53 par Kikle
    L’Allemagne de Merkel, cheval de Troie de Wall street

    Sauf que l’euro baisse. Et ce depuis la crise de 2008.

     

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  • #75979
    Le 16 décembre 2011 à 17:00 par carrelli
    L’Allemagne de Merkel, cheval de Troie de Wall street

    Je crois que le comentateur ne prend pas en compte (volontairement...lol) l’importance du peuple ou des peuples.
    En effet travaillant pour un insititut de sondage -dont je prefere ne pas dire le nom- je peux vous garantir que Marine Lepen est en realité autour de 27% ce qui signifie qu elle serait en tete au second tour de la presidentielle. Et tout laisse à penser que si - comme nous le croyons - la situation economique va s’agraver a partir de janvier, qu’elle serait élue presidente en mai 2012. A partir de là, tout ce que pourrait bien vouloir faire l’empire ne servirait plus à rien. Marine ayant gagné, les autres pays européens dont l’ Allemagne rentreront dans le rang.
    Donc - ouf - implosion de l’europe et implosion de l’euro, retour aux monaises nationales, avec pour la France, la banque de France seule emmetrice de la monnaie... Qd à Goldman Sach il prendra son petit mouchoir pour secher ses larmes.
    Et pour les plus pessimiste, personne au monde ne declare la guerre à la 5eme puissance surtout qd celle ci dispose de l’arme atomique.
    Vive les nations, vive les peuples, et mort à l’empire...

     

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  • #77611
    Le 23 décembre 2011 à 00:30 par merove
    L’Allemagne de Merkel, cheval de Troie de Wall street

    La BCE vient d’accorder un prêt "illimité" aux banques commerciales de la zone Euro . Celles ci se sont ruées sur l’occasion et ont emprunté plus de 500 milliards !! . Il y a donc en ce moment de gros changements de la politique économique au sein de la BCE ( jusqu’a présent en effet il n’avait jamais été envisagé d’en arriver à de telles "extrémités" ) , on peut déduire de cet évènement que :
    _Soit la BCE a agit pour relancer la croissance , ce qui est très très peu crédible (car sinon pourquoi ne l’aurait elle pas fait avant ? ) , et surtout risque abbominable de créer une inflation monstre = chute de la consommation = chute de la croissance = encore plus de "planche à billets" = monnaie qui ne vaut plus rien = faillite des investisseurs , c’est à dire des banques puisqu’elles détiennent essentielement les dettes souveraines ,des actifs en euro ...
    Soit elle le fait pour simplement renflouer les réserves en fonds propres des banques , qui devaient donc êtres sérieusement dans le rouge ( c’est en tout cas ce que je comprends ) ,les 500 milliards vont ainsi renflouer les réserves mais par contre il va falloir surveiller une chose très intéressante : les banques vont elles après ça rabaisser leurs taux pour réinjecter une grande partie de cet argent (c’est à dire en gros 500 milliards x6 ou 7 je ne sais plus ) en prêts aux entreprises ou aux particuliers ? car là je ne comprends plus , si elles le faisaient cela voudrait dire mécaniquement une inflation monstre ... ce que la BCE cherche à éviter . Donc si les banques commerciales laissent leurs taux élevés cela s’ignifie pour être clair que nous nous faisont baiser sur toute la ligne , que la BCE sauve les banques et pas du tout la croissance Européenne dont elle se contrefout , mais surtout ce qui est vraiment grave c’est qu’il y a "arrangement" entre la BCE et les banques (celles ci devant impérativement maintenir leurs taux élevés pour ne pas créer d’inflation ) ... bien sûr nous n’en sommes pas là , il va falloir vérifier si ce que je dis est vrai dans le temps, mais si ça l’ait c’est une escrocquerie démentielle , l’argent circule dans une boucle fermée (pour combler le trou des banques) et n’alimente plus l’économie réelle , ça serait incroyable de mépris et de cynisme ,les mêmes banquiers disants ensuite aux peuples et aux états de se serrer la ceinture pour rembourser la dette ... !?!
    En espérant vivement me tromper ,

     

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  • #138824
    Le 20 avril 2012 à 13:41 par Mark Hitti
    L’Allemagne de Merkel, cheval de Troie de Wall street

    L’article perd de son poids puisque le constat est clair quelques mois après sa publication.
    La BCE de Mario Monti a déjà imprimé plus de 1000 milliards d’euros en échange d’actifs (de décembre à janvier) dont la valeur boursière a dégringolé depuis 3 ans, mais qui sont encore estimés à leur valeur d’achat par la BCE.

    L’Allemagne a beau se défendre d’une politique de planche à billet, il n’en reste pas moins que plus de 1500 milliards ont été créés depuis l’été 2011, reposant sur très peu de garantie. Et même une partie importante de cette liquidité est re-déposée à la BCE, moyennant intérêt, cette masse monétaire est une bombe à retardement inflationniste pour les économies.

    Economiquement parlant, l’Europe et une partie du monde aurait été dans une déflation sévère si la BCE, et d’autres institutions, n’avaient pas injectées des liquidités. La question n’est pas de savoir si c’est "bien" ou "mal", le remède n’est pas économico-monétaire, mais simplement géopolitique.

    L’Allemagne joue sur plusieurs tableaux à la fois comme tous les pays. Il ne faut pas la jeter aux orties si brutalement comme étant l’instrument de Wall Street ou de tel réseau atlantiste et mondialiste.

    Il faudra surveiller non seulement la construction européenne (MES, FESF, évolution de la commission européenne, fédéralisme, intégration budgétaire, etc.) dans les mois et les années à venir, mais aussi ses relations avec les USA et les BRICS, notamment la Chine. Tout changement en Europe s’accompagnant d’un éloignement des positions de l’axe américain, notamment sur la guerre en Iran, les relations avec la Chine, la gestion des réserves d’or et d’argent de la Deutsche Bank, etc. caractériserait un changement de paradigme structurel.

     

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