Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

L’Iran tombera, avec ou sans guerre

Alors qu’aux États-Unis, ce 1er octobre 2013, 800 000 fonctionnaires fédéraux voient leur contrat suspendu sine die à l’exception des militaires, la Maison-Blanche a pris acte de l’impossibilité, pour l’instant présent, de nouvelles confrontations armées au Levant ou ailleurs.

Que ce soit en Syrie où, malgré le camp des enragés, il a bien fallu se résigner à « temporiser »… laisser du temps au temps aurait dit feu Mitterrand ! L’échange téléphonique entre les présidents Hassan Rohani et Barrack Obama – une première depuis la prise d’otages du 4 novembre 1979 à l’ambassade américaine de Téhéran et les trente-quatre années de guerre larvée qui suivirent – est certes une sorte de coup de théâtre, mais il ne change rien sur le fond. Un jeu subtil s’est au demeurant engagé ces derniers jours entre les joueurs de poker menteur judéo-protestants, le colt chargé sur la table, et un maître de la taqîya, cette « restriction mentale » – art de la dissimulation – commune aux minorités longuement persécutées de l’Orient proche. Pratique de la taqîya qui contribua puissamment, souvenons-nous en, au rayonnement et à l’influence de la Compagnie de Jésus !

 

L’Iran tombera, avec ou sans guerre

Par Léon Camus, 9 septembre 2013

 

L’Iran est en effet appelé par la logique même du système-monde – sauf rupture historique inattendue – à être absorbé par le Grand Marché unifié planétaire. Le serpent constricteur est patient qui guette sa proie. Aussi devrions-nous, afin de réduire définitivement l’Iran à de meilleurs sentiments occidentalistes, assister à la mise en œuvre de stratégies de substitution pour atteindre ce but… moins rapidement sans doute, mais moins brutalement et peut-être plus sûrement.

C’est là qu’entre en scène le Caucase, qui devrait jouer un rôle décisif dans une éventuelle stratégie de contournement ou d’encerclement de l’Iran. C’est en tout cas ce que semble devoir nous révéler la bataille qui se déroule en ce moment même et dans l’ombre, à propos des jeux Olympiques d’hiver de Sotchi… objets de toute les mauvaises intentions de ce bras armé du département d’État que sont les djihadistes tchétchènes et consorts – décidément présents sur tous les théâtres de déstabilisation, en Syrie, en Irak, au Liban, au Maghreb, en Afrique de l’Ouest et au Sahel, etc.

La place du Caucase dans la crise syrienne

Alors que tous les yeux sont braqués sur Damas, nul ne songe à porter son regard vers le Caucase. Et pourtant ! Opérons un léger retour en arrière. Le 30 juillet, le président Poutine recevait en audience privée le prince Bandar, chef des services de renseignement séoudiens. Ce dernier, dans le cadre d’un marchandage particulièrement inédit portant sur la sécurité des jeux Olympiques d’hiver de Sotchi en février 2014, aurait offert à la Russie – avec le plein accord de Washington – en contrepartie de l’acceptation de la chute du régime de Damas, un partenariat particulièrement avantageux pour Moscou, relatif au commerce mondial des hydrocarbures. Ceci dans le cadre d’une « stratégie russo-arabe unifiée » visant à trouver un terrain d’entente sur « les tarifs et les quotas de production qui maintiennent la stabilité des prix sur les marchés mondiaux », proposition assortie d’un compromis favorable quant au gazoduc South Stream, rival du projet euro-américain Nabucco (London Telegraph, 30 juillet 2013).

Il était ici question d’une véritable coopération entre le cartel de l’OPEP et la Russie, lesquels produisent ensemble et quotidiennement quelque 40 millions de barils de brut, soit 45 % de la production mondiale. Un tel rapprochement – s’il était intervenu – aurait indéniablement profondément modifié la carte géopolitique et de fait, par le truchement du royaume séoudien, rapproché les intérêts russes et occidentaux. À la vérité une telle proposition était d’entrée de jeu entachée d’irréalisme, mais acceptons-en l’hypothèse comme faisant partie d’un puzzle dont il est encore trop tôt pour rassembler toutes les pièces avec toute la pertinence nécessaire. Le prince Bandar aurait également, dans le cadre du volet commercial de sa proposition, fait miroiter au président russe la perspective d’achats d’armement pour un montant de 15 milliards de dollars. À titre de comparaison, la France signait le 29 août avec Riyad un contrat de défense d’1 milliard d’euros pour la modernisation de quatre frégates et de deux pétroliers-ravitailleurs (La Tribune, 26 août 2013). Notons que Paris ne pèse guère dans cette crise, étant a priori inconditionnellement ralliée à la politique du département d’État.

En outre et surtout, le royaume wahhabite s’engageait à garantir la pérennité de la base navale russe de Tartous sur les côtes syriennes, mais plus incroyable, le dignitaire séoudien aurait assuré son interlocuteur de « garantir la sécurité des [prochains] jeux Olympiques d’hiver… Les groupes tchétchènes qui les menacent étant contrôlés par nous », ajoutant que les groupes « tchétchènes opérant en Syrie étant un outil de pression, ceux-ci peuvent être mis à tout moment en position “marche” ou “arrêt”… ». Un étrange marché bien peu diplomatique dans la forme et sur le fond car en forme de chantage à peine déguisé ! On peut ici voir en imagination le président russe blêmir, répondant au séoudien « vous ne nous apprenez rien, nous savons depuis une décennie au moins que vous êtes derrière les terroristes du Caucase ».

Précisons ici à propos du terrorisme fondamentaliste caucasien qu’il ne s’agit pas du tout d’un argument rhétorique de la part des Séoudiens. Les opérations dues aux islamistes du Caucase sont quotidiennes au Daguestan, en Ingouchie, en Kabardino-Balkarie et en Tchétchénie : assassinats de policiers, de juges, d’imams collaborateurs, attentats suicide contre des bâtiments officiels et des services de sécurité, incendie de magasin vendant de l’alcool, et caetera (AFP, 19 septembre 2013). Dans la même dépêche, il était rappelé que les rebelles du Caucase russe, acteurs proactifs du djihad en Syrie (Tchétchènes et Daguestanais au nombre approximatif de deux mille), représentent une menace bien réelle pour la sécurité de la Fédération de Russie… notamment à l’occasion des jeux Olympiques de Sotchi. Les autorités russes prennent de toute évidence très au sérieux la menace que représente « ces combattants originaires de Russie [qui] acquièrent actuellement en Syrie l’expérience de la guerre en milieu urbain ».

Sotchi dans le collimateur des bons amis du département d’État

Dans cet ordre d’idée, le chef de la rébellion islamiste dans le Caucase russe, Dokou Oumarov, a pour sa part appelé en juillet dernier « à empêcher par tous les moyens la tenue des jeux Olympiques d’hiver » de Sotchi, située certes sur les rivages de la mer Noire, mais aux abords immédiats du Caucase. Oumarov ne parle pas pour ne rien dire, il s’agit de l’homme qui a signé plusieurs attaques meurtrières en Russie, dont l’attentat à l’aéroport de Moscou-Domodedovo du 24 janvier 2011, lequel fit 37 morts, et les attentats de 2010 dans le métro de Moscou, 40 morts. Et la crainte du président Poutine de voir « ces bandits, forts de leur expérience syrienne » revenir « dans nos pays » s’est crûment exprimée jusque dans les colonnes du New York Times (« A Plea for Caution From Russia », 11 septembre 2013).

Pour revenir à la rencontre entre Vladimir Poutine et le prince Bandar, si elle s’est effectivement déroulée dans les termes précités, cela expliquerait la rumeur suivant laquelle, en cas de tirs de missiles américains sur la Syrie, Moscou pourrait ou aurait pu viser à son tour des objectifs sur le territoire séoudien… Effectivement de quoi faire réfléchir le Pentagone, frémir Wall Street – qui s’accommoderait volontiers d’un baril à 180 $ mais certainement pas à 250 – et engager in petto la Maison-Blanche à « temporiser ». Rumeur qui venait cependant contredire, au moins en surface, les déclarations réitérées du ministre des Affaires étrangères Sergei Lavrov suivant lesquelles Moscou ne bougerait pas en cas de frappes coalisées.

Parce que si l’on considère les choses attentivement, la Syrie constitue pour Moscou, à n’en pas douter, une ligne rouge à ne pas franchir. Si en effet la Syrie tombe dans l’escarcelle des États-Unis, alliés aux pétromonarchies wahhabites, c’en sera fait de l’Iran, avec ou sans guerre… et au-delà, c’est le Caucase qui tôt ou tard tombera. Ne pouvant abattre Damas, il fallait donc composer avec Téhéran. D’autant que Vladimir Poutine n’a pas, lui non plus – comme nous venons de l’indiquer – véritablement le choix face aux tragédies du Levant. Crises qui embrasent d’ores et déjà le Liban et l’Irak, où se confrontent et s’affrontent les mêmes protagonistes, le président russe se trouve donc, lui également, littéralement placé le dos au mur et doit, volens nolens, faire front.

La Syrie première étape vers la déstabilisation du Caucase

Dans cette occurrence et contrairement aux apparences, pour la Syrie comme pour l’Iran, la menace d’une intervention armée n’est pas définitivement écartée. Cela d’autant que les Gardiens de la Révolution, les Pasdaran, État dans l’État iranien, commencent à renâcler violemment, s’insurgeant d’un rapprochement jugé trop hâtif avec Washington. L’option militaire reste par conséquent sur la table des négociations, une dimension à ne pas perdre de vue. Ce pourquoi, en dépit des gages de bonne volonté qu’avait commencé à multiplier le nouveau président iranien Hassan Rohani, tels les grâces libératoires accordées à certains opposants incarcérés, le président Obama avait, l’avant-veille du sommet du G20 à Saint-Pétersbourg, jugé utile de rappeler, que le recours à la force contre l’Iran était toujours d’actualité… il n’excluait pas d’invoquer le cas échéant le National Defense Authorization Act l’autorisant à lancer une action militaire d’envergure sans approbation du Congrès.

Pour ne pas conclure, il faut préciser que les événements affectant actuellement le Levant, et par extension ou par contre-coup l’Iran et le Caucase, ne peuvent être compris ou interprétés hors d’une « grande stratégie de l’Empire américain ». C’est en effet à l’aune des grandes transformations géopolitiques en cours dans le monde, principalement dans le monde arabo-musulman de l’Atlantique à la Mer d’Oman – mutations visibles de tous mais incompréhensibles des non-initiés – que doivent finalement s’appréhender plans implicites ou explicites, de recompositions géopolitiques – précédées de démantèlements – des États-nations nées au Maghreb et au Machrek après la Seconde Guerre mondiale et portés par l’élan du nationalisme arabe. À ce titre et à la lecture de la carte des guerres et des balkanisations en cours au Proche-Orient, il ne faut pas être grand clerc pour apercevoir que l’éventuel dépeçage de la Syrie augure celui de l’Iran… et une recomposition étatique du Caucase sur des bases ethniques et confessionnelles.

Processus qui s’inscrit dans une logique globale qui, si elle n’est pas inéluctable, n’en sera pas moins difficile à inverser… sauf changement de paradigme dans les rapports de forces internationaux. Dans ce contexte, la crise syrienne doit être perçue comme la première ligne de défense de la Russie destinée à garantir le nord Caucase. L’attitude et la fermeté russes dans le dossier syrien s’expliquent de cette façon. Nous avons là une contre-stratégie qui apparaît maintenant au grand jour, mais sans que rien n’interdise de supposer qu’elle n’ait été à l’œuvre depuis longtemps et dans le plus grand silence, cela depuis les années de guerre froide. Après tout, la Route de la soie ne se rouvre-t-elle pas lentement, sans les États-Unis, entre Chinois, Russes et accessoirement avec les Allemands ? Or rien n’interdit de penser, en dépit des revers subis par la rébellion sur le champ de bataille syrien ou les déconvenues diplomatiques qui y sont liés, qu’une nouvelle guerre froide Est/Ouest ne s’esquisse au sein d’un nouveau monde désormais multipolaire.

Enfin, dans la mesure où les États-Unis répugnent aujourd’hui – face à une opinion publique américaine de plus en plus hostile à toute guerre et à toute confrontation directe, notamment terrestre – la réduction de l’Iran et son absorption par le grand Marché unique planétaire pourrait aussi bien s’atteindre par la déstabilisation du Caucase, cela grâce à l’islamisme radical. La voie suivie pourrait être celle de la création d’éventuels émirats wahhabites, ou mieux, la construction d’un Grand Azerbaïdjan qui absorberait le Haut-Karabagh avant d’annexer en fin de processus l’Azerbaïdjan oriental iranien. Le quotidien Le Monde ne titrait-il pas à ce sujet le 5 avril 2012, de façon assez emblématique : « Israël-Azerbaïdjan : le nouveau front anti-iranien ? »

Suivant cette dynamique, la République islamique d’Iran serait ainsi appelée à se morceler, tout comme l’Irak ou la Syrie en sont aujourd’hui précisément menacés. Nous sommes bien entendu, à ce stade, dans le domaine de la pure prospective. Néanmoins ce projet encore à peine esquissé de Grand Azerbaïdjan trouve sa place naturelle dans la logique de la grande stratégie d’encerclement évoquée plus haut et que rien dans l’évolution des faits et des crises ne vient jusqu’ici démentir ou contredire.

Sur l’Iran, chez Kontre Kulture :

 






Alerter

18 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

  • #546062
    Le 3 octobre 2013 à 19:53 par solaine
    L’Iran tombera, avec ou sans guerre

    Rien ne dit que l’Iran ne survivra pas à toutes ces attaques déjà prévisibles.
    L’homme propose et Dieu dispose.

     

    Répondre à ce message

  • #546082
    Le 3 octobre 2013 à 20:23 par La France-Le Christ
    L’Iran tombera, avec ou sans guerre

    L’empire s’effondre , point barre. Salutations à tous et merci l’équipe ER.

     

    Répondre à ce message

  • #546094
    Le 3 octobre 2013 à 20:31 par paul
    L’Iran tombera, avec ou sans guerre

    Si Poutine réussit à rendre la Russie aussi forte que l’était l’URSS, les sionistes n’ont pas fini de ronger leurs Tefilines et l’Iran est sauvé .

     

    Répondre à ce message

    • #546322
      Le Octobre 2013 à 23:46 par AurelG
      L’Iran tombera, avec ou sans guerre

      Je crois profondément que c’est précisément cela que les "politiques" sionistes oublient.. La chine a certainement fait des bonds spectaculaires en terme d’armements et je n’ose même pas imaginé le jour ou ils vont franchement se fâcher.. Apparemment sur le site il y a un article traitant d’intrusion Chinoise dans le domaine militaire Américain et pour les Américains ( pas les vrais ) c’est un sérieux dommage... N’oublions pas que l’armée Américaine est en quelque sorte " le moteur " d’expansion de l’empire.. C’est là que l’on voit la combine : le pays le plus endetté au monde et auquel les sionards aimeraient toujours plus soumettre leurs désidératas

       
    • #546364
      Le Octobre 2013 à 00:40 par D. Kada - Oran
      L’Iran tombera, avec ou sans guerre

      L’URSS fut une création des banques anglo-saxonnes comme la citibank par exemple...

       : ) Le Meilleur DK

       
    • #546621
      Le Octobre 2013 à 12:20 par Petrovitch
      L’Iran tombera, avec ou sans guerre

      L’URSS fut une création des banques anglo-saxonnes comme la citibank par exemple...

       : ) Le Meilleur DK



      Pas exactement. La révolution russe a été financée en partie par certaines banques occidentales (pas seulement anglo-saxonnes), ça oui. L’URSS, quant à elle, est surtout une création du génie de Staline, quasiment de A à Z, et réalisée par les peuples de l’immense espace russe. Ce magnifique projet fut saboté par Khrouchtchev aussitôt qu’il prit le pouvoir, puis "terminé" par le duo Gorby / Eltsine, dès la fin de la période de "gel" de Brejnev (si on schématise un peu). Par ailleurs, l’histoire de l’URSS prouve irréfutablement l’inanité et la fausseté du marxisme, puisque tout ce qu’elle contenait de positif allait à l’encontre de cette doctrine, qu’elle a tout de même du traîner et continuer de promouvoir en dépit de tout pour des raisons idéologiques et de simple inertie. Une ou deux années avant son assassinat, Staline a essayé de mettre au point une toute nouvelle idéologie pour s’affranchir de ce fardeau ; il disait fréquemment : "Sans nouveau système, nous sommes condamnés !". Malheureusement, on ne le laissa pas terminer.

      Tout ce qui reste de valable et de fonctionnel en Russie à l’heure actuelle, c’est toujours et encore les décombres héritées de l’URSS, ce qui prouve la solidité de l’ouvrage. La Fédération Russe n’a strictement rien produit de nouveau en 22 ans.

      Telle est la tragique vérité. Vous ne pouvez pas la connaître, à moins de lire couramment le russe et de trouver les bonnes sources d’info. Il n’existe rien en Occident de valable sur ce sujet (sauf peut-être chez les Ricains, à partir d’un "certain niveau"). C’est plus explosif que toutes les arnaques shoananesques véritables ou soupçonnées ; c’est pourquoi on le cache bien.

       
    • #546764
      Le Octobre 2013 à 14:44 par Heureux qui, comme Ulysse...
      L’Iran tombera, avec ou sans guerre

      @ D. Kada - Oran

      Merci, votre commentaire me donne un peu d’espoir, faut-il trouver dans votre propos toute la lucidité qui demeure de l’autre côté de la Méditerranée mais qui nous fait cruellement défaut dans l’Hexagone d’aujourd’hui ?
      Les USA tout comme l’URSS auront été deux laboratoires de sociologie appliquée destinés à créer une compétition utile au projet global en cours. Il faudrait cesser de voir des oppositions qui n’en sont pas !
      Personne pour le comprendre, enfin ? Il serait temps de se réveiller...

       
    • #546789
      Le Octobre 2013 à 14:59 par Saroumane38
      L’Iran tombera, avec ou sans guerre

      Une ou deux années avant son assassinat

      Preuves ?

       
    • #546877
      Le Octobre 2013 à 16:28 par Petrovitch
      L’Iran tombera, avec ou sans guerre

      Une ou deux années avant son assassinat

      Preuves ?



      En général, je ne réponds pas aux trolls (votre pseudo en dit suffisamment long), mais je vais faire une exception dans votre cas, pour les quelques intéressés potentiels qui liront. Il n’y a pas de preuves directes, car elles ont été "assassinées" dans les jours qui ont suivi. Une partie des archives soviétiques à ce sujet sont toujours sous le sceau du secret, la partie qui ne l’est plus est inexploitable car sabotée (bouts de texte ou rapports manquants, enquête bâclée, médecins ayant examiné le corps introuvables ou disparus, etc).

      Sinon, comme je le mentionnais dans mon message précédent, vous pouvez prendre le temps de faire vos propres recherches, sauf qu’il va falloir apprendre le russe d’abord. Voici un bon début : http://www.rusproject.org/

      Bon courage.

       
  • #546148
    Le 3 octobre 2013 à 21:06 par noname
    L’Iran tombera, avec ou sans guerre

    Question comme ça, qu’auraient fait les usa si le conflit syrien avait durée jusqu’à aujourd’hui ? Ça n’a ptet rien à voir mais bon je me demande...Assad aurait gagné du temps...Et défaite cuisante intérieur surtout non ?

     

    Répondre à ce message

  • #546337
    Le 4 octobre 2013 à 00:02 par Hound
    L’Iran tombera, avec ou sans guerre

    Je ne voudrais pas dire, mais cet article et surtout sa présentation me semblent un sacré boxon !

    Pourquoi, eh bien au niveau des dates citées abondamment dans l’artcicle et son introduction.

    L’intros annonce : " L’Iran tombera, avec ou sans guerre

    Par Léon Camus, 9 septembre 2009 "

    Or la suite de l’article abonde de références datées de 2013 ?

    De plus il est annoncé que V. Poutine aurait rencontré le prince Bandar ben Sultan cet Été et ce dernier est déclaré comme le chef des renseignements séoudiens.

    Pourtant, s’il est exact que ce dernier occupait bien ce poste jusqu’au 26 Juillet 2012, je n’ai pas eu vent qu’il ait repris ses fonctions depuis l’attentat perpétré à cette date et dont il fut une des victimes , auriez vous plus d’infos à ce sujet ?

    Th. Meyssan avait fait mention sur son site de l’attentat et semblait avoir assez d’infos pour affirmer que, même si Bandar avait survécu à l’attentat, il était en tout état de cause incapable de reprendre son poste.
    Auriez vous plus de précisions à ce sujet ?

    Merci.

     

    Répondre à ce message

  • #546359
    Le 4 octobre 2013 à 00:31 par bibiche
    L’Iran tombera, avec ou sans guerre

    Les Russes surveillent le Caucase comme le lait sur le feu : en 2008 la Géorgie soutenue par Israel et les US avait agressé l’Ossétie du sud , l’Ours Russe a déboulé avec ses chars et a flanqué une raclée à la Géorgie : l’Ossétie du Sud est depuis indépendante, sous protection Russe .

     

    Répondre à ce message

  • #546380
    Le 4 octobre 2013 à 01:04 par goy pride
    L’Iran tombera, avec ou sans guerre

    un maître de la taqîya, cette « restriction mentale » – art de la dissimulation – commune aux minorités longuement persécutées de l’Orient proche.



    La taqîya ne semble pas l’apanage des minorités opprimées mais semble être au contraire une stratégie largement employée par toute entité souhaitant atteindre un objectif sans éveiller de soupçons. Pour le rappel l’Iran n’est pas à proprement parlé une minorité persécutée. C’est une grande nation.
    L’art de la dissimulation est aussi pratiqué par toutes les grandes puissances : l’appareil militaire et politique américain passe son temps à employer la dissimulation, ils n’ont jamais commis leur forfait sous leur prétexte réel mais toujours recouvert d’un gentil vernis droit de l’hommiste...le projet franc-maçon de destruction des valeurs traditionnelles, de déification de l’homme...au profit d’une minorité non pas persécutées mais omnipotente avance ses pions par la dissimulation...d’ailleurs c’est peut être un des aspects épouvantable de la fin des temps c’est que les puissants font usage des stratégies les plus perverses, complexes et efficace afin d’asseoir leur projet de domination, or par le passé c’était plus souvent la valeur guerrière, le courage au combat, la recherche de la gloire...qui primait. On cherchait plus rarement à dissimuler des projets de domination derrière de fausses considérations.

     

    Répondre à ce message

  • #546519
    Le 4 octobre 2013 à 09:57 par Armand
    L’Iran tombera, avec ou sans guerre

    Grand Azerbaidjan ???

    Les Azeris sont les plus patriotes iraniens en iran !

    Le guide suprême iranien, l’ayatollah Khamenei en est un, en passant par un bon quart des ministres et parlementaires, même l’opposant Moussavi..

    Quand on voit à quel Enfer ressemble l’Azerbaidjan, un pays sans âme, sans culture, sans rien, sauf des putes et des mafieux soviets de tout l’ex URSS, on voit la trace du sionisme.

    Mais de là à croire que les azeris iraniens qui ont gardé leur noblesse et leur culture persane (peu importe leur patois "turcoide") décident de devenir comme les dégénérés de l’ex URSS, il s’agit, là encore, d’un rêve de l’entité sioniste, qui décidément, est toujours dans la merde quand il s’agit de s’en prendre à l’Iran

     

    Répondre à ce message

    • #547495
      Le Octobre 2013 à 00:22 par Azad
      L’Iran tombera, avec ou sans guerre

      Je confirme, j’ai passé quelque temps à Tabriz et alentour. Les locaux se sentent 100% iraniens. Ils souhaitent surtout plus d’égard pour leur langue locale, l’azeri. Mais ils ne songent certainement pas à s’unir à la république d’Azerbaidjan.

       
  • #547236
    Le 4 octobre 2013 à 20:23 par nono
    L’Iran tombera, avec ou sans guerre

    "L’Iran tombera"

    avant ou après l’euro ? c’est tout ce que j’aimerais savoir moi.

     

    Répondre à ce message

  • #547484
    Le 4 octobre 2013 à 23:59 par tor vidalia
    L’Iran tombera, avec ou sans guerre

    excellent article qui définit bien les enjeux. Les commentaires relatifs aux marxisme à Staline et à l urss sont au niveau 0 par contre. Le condominium impérialisme israélo-yankee a tout intérêts à brouiller les cartes sur ce sujet pour produire une réaction de rejet vis à vis d’un changement de société qui romprait avec l économie de marché , avec cette société décadente de la concurrence généralisée , au profit de la coopération. Donc mentir sur l histoire de l urss, insinuer que Staline est présent dans Lénine et ce dernier chez Marx. De quelque oripeau qu’ils se drapent ces agents de la propagande impérialiste sont tous sur la même ligne que les idéologues néo-cons israélo-yankee : mentir , déformer , cacher ce qui se passe sous la surface , accuser de collusion le système soviétique et le libéral. La grande historienne française Annie Lacroix Riz a fait litière de ces sottises .

     

    Répondre à ce message