Ce reportage fait une erreur. La "panne" de l’ascenseur social américain ne date pas de la Crise. Un rapport de l’OCDE publié en 2007 rédigé les deux années précédentes sur la mobilité intergénérationnelle (ascension ou régression sociale d’une génération à l’autre) l’a démontré.
Déjà avant l’éclatement de la Crise en 2008, le fils d’un ouvrier ou d’un employé aux USA à le moins de chance de devenir ingénieur ou avocat que le fils d’employé ou d’ouvrier dans le reste de l’OCDE. Et ce constat ne date pas de 2007 non plus, en vérité, de nombreux travaux et études, américaine ou internationale, depuis les années 30, montrent que les USA sont le pays où la reproduction sociale est la plus cruelle. Ils notaient également la précaution qu’il fallait prendre à ne pas ébruiter ce constat au delà du cercle universitaire car le mythe du rêve américain constitue un pilier du roman national.
Les USA sont un pays de fort, de riches, il est fait pour eux. Il y a de très belles opportunités, pourvu que vous soyez déjà riche en partant ou qu’à tout le moins vous ayez déjà fait vos études. Mais le mythe du va-nu-pied avec son baluchon et c’est $50 en poche qui commence balayeur et qui finit PDG de la firme, ça tient du pur mythe.
Mais ce mythe est indispensable à leur économie car il leur permet de mépriser leur propre jeunesse. Car en vérité une politique d’éducation est une politique publique par essence : on éduque les gens, on forme ingénieurs et médecins, parce qu’une économie et une société moderne en ont besoin. Et la manière dont on résout l’équation : comment faire tourner une économie moderne en privant les gens d’accès aux études est...faire venir les diplômés étrangers. Ces même diplômés qui ont été bercés par le rêve américain via les films d’Hollywood et qui effectivement trouve là bas bien souvent des salaires et des opportunités inespérés dans leurs pays d’origine.
C’est comme ça qu’on peut avoir à la fois un système éducatif en ruine, une reproduction sociale écrasante et les plus frimes et les universités les plus innovantes du monde.
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La culture des États-Unis n’est qu’une sous-culture de pillards, génocidaires, et culturicides ... ni plus, ni moins ...
et 
!