Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

L’engagement de l’Église catholique pour la paix en Syrie

A l’appel du Pape François, demain 7 septembre sera « une journée de jeûne et de prière pour la paix en Syrie, au Moyen-Orient, et dans le monde entier », initiative à laquelle sont invités à s’unir « par la manière qu’ils retiendront la plus opportune, les frères chrétiens non catholiques, les adeptes des autres religions, ainsi que les hommes de bonne volonté ». Rarement l’Eglise catholique et le Pape en personne auront fait entendre une parole aussi forte pour tenter d’éviter une guerre. On trouvera ici trois textes qui témoignent de cet engagement :

  • l’Appel du Pape François du 1er septembre,
  • sa lettre du 4 septembre au président du G20, Vladimir Poutine,
  • un entretien avec le Père Adolfo Nicolas, supérieur des Jésuites.

 

Pape François Place Saint-Pierre Dimanche, 1er septembre 2013

Chers frères et sœurs, bonjour !

Chers frères et sœurs, je voudrais me faire aujourd’hui l’interprète du cri qui monte de toutes les parties de la terre, de tous les peuples, du cœur de chacun, de l’unique grande famille qu’est l’humanité, avec une angoisse croissante : c’est le cri de la paix ! Et le cri qui dit avec force : nous voulons un monde de paix, nous voulons être des hommes et des femmes de paix, nous voulons que dans notre société déchirée par les divisions et les conflits, explose la paix ; plus jamais la guerre ! Plus jamais la guerre ! La paix est un don éminemment précieux, qui doit être promu et préservé.

Je vis avec une particulière souffrance et préoccupation les nombreuses situations de conflit qu’il y a sur notre terre, mais, ces jours-ci, mon cœur est profondément blessé par ce qui se passe en Syrie et angoissé par les développements dramatiques qui s’annoncent.

J’adresse un appel fort pour la paix, un appel qui naît du plus profond de moi-même ! Que de souffrance, que de destruction, que de douleur a provoqué et provoque l’usage des armes dans ce pays affligé, particulièrement parmi les populations civiles et sans défense ! Pensons : que d’enfants ne pourront pas voir la lumière de l’avenir ! Avec une fermeté particulière je condamne l’usage des armes chimiques ! Je vous dis que j’ai encore fixées dans mon esprit et dans mon cœur les terribles images de ces derniers jours ! Sur nos actions il y a un jugement de Dieu et aussi un jugement de l’histoire, auxquels on ne peut pas échapper ! Ce n’est jamais l’usage de la violence qui conduit à la paix. La guerre appelle la guerre, la violence appelle la violence !

De toutes mes forces, je demande aux parties en conflit d’écouter la voix de leur conscience, de ne pas s’enfermer dans leurs propres intérêts, mais de regarder l’autre comme un frère et d’entreprendre courageusement et résolument le chemin de la rencontre et de la négociation, en dépassant les oppositions aveugles. Avec la même fermeté, j’exhorte aussi la Communauté internationale à fournir tout effort pour promouvoir, sans délai ultérieur, des initiatives claires fondées sur le dialogue et la négociation pour la paix dans cette Nation, pour le bien de tout le peuple syrien.

Qu’aucun effort ne soit épargné pour garantir une assistance humanitaire à ceux qui sont touchés par ce terrible conflit, particulièrement aux réfugiés dans ce pays et aux nombreux réfugiés dans les pays voisins. Que soit garantie aux agents humanitaires engagés à alléger les souffrances de la population, la possibilité de prêter l’aide nécessaire.

Que pouvons-nous faire pour la paix dans le monde ? Comme le disait le Pape Jean XXIII : À tous incombe la tâche de rétablir les rapports de la vie en société sur les bases de la justice et de l’amour (cf. Pacem in terris [11 avril 1963] : AAS (1963], pp. 301-302].

Qu’une chaîne d’engagement pour la paix unisse tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté ! C’est une forte et pressante invitation que j’adresse à toute l’Église catholique, mais que j’étends à tous les chrétiens d’autres confessions, aux hommes et aux femmes de chaque religion, ainsi qu’à ces frères et sœurs qui ne croient pas : la paix est un bien qui dépasse toute barrière, parce qu’elle est un bien de toute l’humanité.

Je le répète à haute voix : ce n’est pas la culture de l’affrontement, la culture du conflit qui construit la vie collective dans un peuple et entre les peuples, mais celle-ci : la culture de la rencontre, la culture du dialogue : c’est l’unique voie pour la paix.

Que le cri de la paix s’élève pour arriver au cœur de tous et que tous déposent les armes et se laissent guider par le souffle de la paix.

Voilà pourquoi, frères et sœurs, j’ai décidé d’organiser pour toute l’Église, le 7 septembre prochain, veille de la célébration de la Nativité de Marie, Reine de la Paix, une journée de jeûne et de prière pour la paix en Syrie, au Moyen-Orient, et dans le monde entier, et j’invite aussi à s’unir à cette initiative, par la manière qu’ils retiendront la plus opportune, les frères chrétiens non catholiques, les adeptes des autres religions, ainsi que les hommes de bonne volonté.

Le 7 septembre, sur la Place Saint-Pierre – ici – de 19h00 à 24h00, nous nous réunirons en prière et dans un esprit de pénitence pour invoquer de Dieu ce grand don pour la bien-aimée Nation syrienne et pour toutes les situations de conflit et de violence dans le monde. L’humanité a besoin de voir des gestes de paix et d’entendre des paroles d’espérance et de paix ! Je demande à toutes les Églises particulières, outre le fait de vivre cette journée de jeûne, d’organiser des actions liturgiques à cette intention.

À Marie, nous demandons de nous aider à répondre à la violence, au conflit et à la guerre, par la force du dialogue, de la réconciliation et de l’amour. Elle est mère : qu’elle nous aide à retrouver la paix ; nous sommes tous ses enfants ! Aide-nous, Marie, à dépasser ce moment difficile et à nous engager à construire chaque jour et dans tous les domaines une culture authentique de la rencontre et de la paix. Marie, Reine de la paix, prie pour nous !

 

Lettre du pape François au président du G20, Vladimir Poutine

À son excellence M. Vladimir Poutine Président de la fédération de Russie

Au cours de cette année, vous avez l’honneur et la responsabilité de présider le groupe des vingt plus grandes économies du monde. Je suis conscient que la Fédération de Russie fait partie de ce groupe depuis sa création et a toujours eu à jouer un rôle positif dans la promotion d’une bonne gouvernance de l’économie mondiale, qui a été profondément touchée par la crise de 2008.

Dans le contexte d’interdépendance actuel, nous avons un cadre financier global avec ses propres règles justes et claires pour parvenir à un monde plus équitable et fraternel, dans lequel il est possible de vaincre la famine, d’assurer des emplois décents et des logements pour tous, ainsi que les soins nécessaires. Cette année, votre présidence du G20 s’ est engagée à consolider la réforme des organisations financières internationales et à parvenir à un consensus sur les normes financières qui conviennent aux circonstances actuelles. Cependant, l’économie mondiale ne se développera que si elle garantit à tous les êtres humains une vie digne, du plus vieux jusqu’à l’ enfant à naître, pas seulement pour les citoyens des pays du G20, mais pour chaque habitant de la planète, même ceux qui sont dans des situations sociales extrêmes ou dans des endroits reculés.

De ce point de vue, il est clair que, pour les peuples du monde, les conflits armés sont toujours une négation délibérée de l’harmonie internationale, et créent de profondes divisions et des blessures profondes qui nécessitent de nombreuses années pour guérir. Les guerres sont un refus concret d’atteindre les grands objectifs économiques et sociaux que la communauté internationale s’est fixée, comme nous avons pu le constater par exemple avec les objectifs du millénaire pour le développement. Malheureusement, les nombreux conflits armés actuels qui continuent d’affecter le monde nous offrent quotidiennement des images spectaculaires de misère, de famines, de maladies et de mort. Sans la paix, il ne peut y avoir aucune forme de développement économique. La violence n’engendre jamais la paix, condition nécessaire au développement.

La rencontre des chefs d’État et des gouvernements des 20 plus importantes puissances économiques, correspondant au 2/3 de la population mondiale, et à 90 % du PIB mondial, n’a pas pour but principal la sécurité internationale. Néanmoins cette rencontre n’omettra surement pas la situation au Moyen-Orient et en particulier en Syrie. Il est regrettable que, depuis le début du conflit en Syrie, des intérêts unilatéraux aient prévalu, et aient de ce fait entravé la recherche d’une solution qui aurait permis d’éviter le massacre insensé qui a lieu. Les leaders du G20 ne peuvent rester indifférents à la situation dramatique du bien aimé peuple syrien, qui dure depuis bien trop longtemps et qui risque d’ apporter une plus grande souffrance à une région amèrement touchée par des conflits et en quête de paix. Aux leaders présents, à chacun, je lance un appel sincère pour permettre de trouver des moyens de surmonter ces conflits et de mettre de côté la poursuite futile d’une solution militaire. Plutôt, qu’il y ait un engagement renouvelé à chercher, avec courage et détermination, une solution pacifique au travers du dialogue et de la négociation entre les parties, supportée unanimement par la communauté internationale De plus, tous les gouvernements ont le devoir moral de faire tout leur possible afin d’ assurer une assistance à ceux qui souffrent à cause ce conflit, que ce soit d’un côté ou de l’ autre des frontières.

Monsieur le Président, dans l’ espoir que ces pensées puissent être une contribution spirituelle valable à cette rencontre, je prie pour le succès des travaux du G20 à cette occasion. J’invoque l’abondance des bénédictions du sommet de Saint-Pétersbourg, sur les participants et les citoyens des États membres, et sur le travail et les efforts de la présidence russe 2013 du G20.

Tout en appelant à vos prières, je saisis cette occasion pour vous assurer, Monsieur le Président, de ma très haute considération.

Pape François  Vatican, 4 septembre 2013

 

Le supérieur des Jésuites critique les Etats-Unis et la France

Rompant avec sa discrétion habituelle, le préposé général de la Compagnie de Jésus, le Père Adolfo Nicolas, a critiqué en termes forts les Etats-Unis et la France susceptibles d’intervenir militairement en Syrie. Le supérieur général des jésuites, dans une interview publiée le 4 septembre 2013 sur le site de la curie romaine de l’ordre, juge "inacceptable" un éventuel recours à la force en Syrie.

Le religieux espagnol prévient que les Etats-Unis pourraient commettre une "grosse erreur" et déplore que la France, "qui a grandement contribué à la civilisation et la culture", soit aujourd’hui tentée "de conduire l’humanité à faire marche arrière vers la barbarie".

Le pape est sorti du protocole habituel pour parler en faveur de la paix en Syrie. Que pensez-vous de ce sujet ?

Père Adolfo Nicolas : Je n’ai pas l’habitude de commenter les situations internationales ou les affaires politiques. Mais, dans le cas présent, nous sommes devant une situation humanitaire qui va au-delà des limites normales pouvant justifier le silence. J’avoue, je dois le dire, ne pas comprendre qui a donné l’autorisation aux Etats-Unis ou à la France d’agir contre un pays d’une manière qui, sans nul doute, ajoutera aux souffrances d’une population qui a déjà souffert plus que l’on ne peut l’imaginer. La violence ou les interventions violentes comme celles qui se préparent ne sont justifiables que comme des moyens ultimes utilisés d’une manière telle qu’ils n’atteignent que les seuls coupables. Dans le cas d’un pays, cela est totalement impossible, et c’est pourquoi ce recours à la force me paraît totalement inacceptable. Nous jésuites, nous appuyons l’action du pape à 100 % et désirons du fond du cœur que l’action punitive annoncée n’ait pas lieu.

Mais le monde n’a-t-il pas la responsabilité de faire quelque chose contre ceux qui abusent de leur pouvoir par des actions contre leur propre peuple, comme dans le cas d’un gouvernement qui utilise les armes chimiques ?

Père Adolfo Nicolas : Cette question en contient en fait trois qu’il convient de séparer clairement. La première porte sur le fait que tout abus de pouvoir doit être condamné et rejeté. Avec tout le respect que j’ai pour le peuple des Etats-Unis, je crois que l’usage précis de la force qui se prépare actuellement est en lui-même un abus de pouvoir. Les Etats-Unis d’Amérique doivent cesser d’agir et de réagir comme s’ils étaient le ‘grand frère’ d’un quartier qui s’appellerait le monde. Une telle attitude conduit inévitablement à des abus, à des chocs violents et à des démonstrations de force devant les membres les plus faibles de la communauté.

La deuxième est que, si des armes chimiques ont été utilisées, il faut encore satisfaire à l’obligation d e montrer au monde, de manière claire, que cet usage est le fait d’une partie en conflit, et non pas de l’autre. Il ne suffit pas qu’un membre du gouvernement du pays qui désire attaquer dise qu’il en a la conviction. Il faut démontrer au monde qu’il en est ainsi, sans laisser quelque doute que ce soit, afin que le monde puisse faire confiance à ce pays. Cette confiance n’existe pas actuellement, et les spéculations ont déjà commencé sur les visées ultérieures que les Etats-Unis pourraient avoir dans ce projet d’intervention.

La troisième est que les moyens considérés comme appropriés pour punir l’abus commis à l’origine - une fois que l’on a montré que tel est bien ce qui s’est passé - ne blessent pas à nouveau les mêmes personnes, déjà victimes. L’expérience du passé nous apprend que c’est impossible… quand bien même on désignerait les victimes par l’euphémisme ‘dommages collatéraux’. Au final, c’est la souffrance des citoyens ordinaires innocents et étrangers au conflit qui augmente. Nous savons tous que le grand souci des sages et des fondateurs religieux de toutes les traditions et cultures est : ‘comment alléger la souffrance humaine ?’ Il est très préoccupant que, au nom de la justice, nous planifiions une attaque qui va augmenter la souffrance des victimes.

N’êtes-vous pas particulièrement dur à l’égard des Etats-Unis ?

Père Adolfo Nicolas : Je ne le crois pas. Je n’ai aucun préjugé contre ce grand pays et, en ce moment même, je travaille avec des jésuites de ce pays dont j’estime beaucoup les avis et l’aide. Je n’ai jamais eu de sentiments négatifs à l’égard des Etats-Unis, un pays que j’admire énormément pour beaucoup de raisons, parmi lesquelles son ardeur au travail, sa spiritualité et sa pensée. Ce qui me soucie le plus est que précisément ce pays, que j’admire sincèrement, soit sur le point de commettre une grosse erreur.

Et je pourrais dire quelque chose de semblable à propos de la France : un pays qui a été un véritable guide pour l’esprit et l’intelligence, qui a grandement contribué à la civilisation et la culture, et qui est maintenant tenté de conduire l’humanité ; à faire marche arrière vers la barbarie, et cela en contradiction ouverte avec tout ce qu’il a représenté durant bien des générations. Que ces deux pays s’unissent aujourd’hui pour une aventure aussi horrible est l’un des éléments de la colère éprouvée en bien des pays du monde. Ce n’est pas le fait d’attaquer que nous craignons ; ce qui nous atterre, c’est la barbarie vers laquelle nous sommes conduits.

Et pourquoi parler ainsi maintenant ?

Père Adolfo Nicolas : Parce que le problème se pose maintenant. Parce que le pape prend des mesures extraordinaires pour nous rendre conscients de l’urgence du moment. Avoir déclaré la journée du 7 septembre comme temps de jeûne pour la paix en Syrie est une mesure extraordinaire, et nous voulons nous unir à cette initiative. Nous pouvons nous rappeler que, dans un passage de l’Évangile, les disciples n’étaient pas parvenus à libérer un jeune du mauvais esprit, et Jésus leur dit : "Ce type d’esprit ne peut sortir que par la prière et le jeûne". Il m’est très difficile d’accepter qu’un pays qui se considère chrétien - ou en tout cas qui fait référence à ce nom - ne puisse envisager que l’action militaire lorsqu’il se trouve face à une situation de conflit, au risque de conduire le monde, à nouveau, vers la loi de la jungle.

Mieux connaître la foi catholique, avec Kontre Kulture :

 






Alerter

54 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

Afficher les commentaires précédents
  • #519204
    Le 8 septembre 2013 à 03:17 par Ouioui
    L’engagement de l’Église catholique pour la paix en Syrie

    Pierre Hillard a un temps d’avance... même sur Alain Soral, à méditer.

     

    Répondre à ce message

  • #519217
    Le 8 septembre 2013 à 04:28 par camaytoc
    L’engagement de l’Église catholique pour la paix en Syrie

    Quand je lis les commentaires cela me rend très triste. Elle est où cette France fille ainée de l’Église ? Je conçois bien certains commentaires provenant de musulmans rechignant devant les dogmes de notre foi, cela se conçoit bien... mais pourquoi si peu de commentaires témoignant de notre foi commune, en digne enfant de Dieu ?

     

    Répondre à ce message

    • #520049
      Le Septembre 2013 à 22:52 par Louve de France
      L’engagement de l’Église catholique pour la paix en Syrie

      Bonsoir de l’Angleterre Camaytoc,

      Vous ecrivez le vrai premier beau message sur ce post que consacre le message de Paix du Pape.
      Merci a vous de rappeler les valeurs fondatrices Chretiennes de nos nations perdues, sucidees dans ce multiculturalisme.
      Merci a vous de dire que nous sommes emplis de Christianisme et que nous devons respecter et proteger ce tresor ethique (mythe fondateur de notre culture).

      Amicalement, en Angleterre nous ecoutons les messages de votre Pape emplis d’emotions, recevez tout notre respect.

       
  • #519290
    Le 8 septembre 2013 à 09:27 par Louis Delga
    L’engagement de l’Église catholique pour la paix en Syrie

    Si nous voulons que la Paix s’organise sur la Terre, il faut éradiquer le Mal, par la force, éliminer les disciples de Satan à la tête de certains états et de certains organismes, prônant la guerre et la domination pour leurs intérêts personnels ou ceux de leurs petites communautés, contre l’intérêt du plus grand nombre et le respect des peuples.

     

    Répondre à ce message

    • #519484

      @ Louis Delga

      Sans vouloir jouer à l’oiseau de mauvais augure , c’est mort.
      Le livre d’Hénoch , l’apocalypse de saint Jean , la liste des papes de saint Malachie , les messages de la très sainte mère lors de ses apparitions en sont les preuves irréfutables.
      Ils ont tous eu le privilège de voir le futur , notre futur.
      Le pape François selon la liste de saint Malachie est le 112 ème et dernier pape :

      Dans la dernière persécution de la sainte Église romaine siégera Pierre le Romain qui fera paître ses brebis à travers de nombreuses tribulations. Celles-ci terminées, la cité aux sept collines (Rome) sera détruite, et le Juge redoutable jugera son peuple.

      Sachant que le pape à 76 ans , et qu’il est censé assister à l’apocalypse...

      Amicalement

       
  • #519321
    Le 8 septembre 2013 à 10:10 par Jeanne
    L’engagement de l’Église catholique pour la paix en Syrie

    Il faut passer par Marie "l’Immaculée Conception" pour atteindre son fils .....
    Prier la Vierge Marie le plus souvent possible, s’est "Elle" qui ouvre la porte".....
    Dans ce monde où le mal (satan) essaye de nous détourner de toute construction ne nous laissons pas séduire..... ayons le discernement.... même pour ceux qui ne crois pas ......
    Sachons faire la différence entre ce qui se fait et ce qui ne doit pas se faire .......
    Restons centré...... et allez vers le ciel, (vers le haut)......c’est le secret.......pour sauver l’humanité .....

     

    Répondre à ce message

  • #519462
    Le 8 septembre 2013 à 13:18 par Lothar Plazer
    L’engagement de l’Église catholique pour la paix en Syrie

    Bonjour et amitiés aux esprits libres qui animent et visitent ce site.
    Je ne suis qu’un simple citoyen Français comme beaucoup d’entre vous.Devant le danger d’une nouvelle guerre, de nouvelles victimes de bombardements, décidés par un petit nombre de dirigeants americains, israeliens et d’autres chefs d’états, dont monsieur François Hollande qui trahit toutes les valeurs de notre république comme celles des grandes religions auxquelles nous adhérons, j’appelle ceux qui peuvent fédérer les opinions par leur position de portes paroles, à engager un mouvement de protestation pacifique aussi vite que possible. Nous ne pouvons attendre, la machine de mensonge et de confusion tente avec acharnement, jour après jour, d’éloigner les peuples de leur prudence instinctive pour les faire adhérer à un projet belliqueux que la majorité refuse avec sagesse. Il n’y a aucune logique pour l’état Syrien à utiliser des armes prohibées alors que sur le terrain, il gagne actuellement un conflit entretenu ouvertement de l’exterieur par les pires états voyous. Ces états, l’Amerique, Israél et leur vasseaux comme la France et d’autres, coalisés avec les pires monarchies pétrolières rétrogrades du moyen Orient, portent l’entière responsabilité des plus de 100 000 morts du conflit Syrien, comme ils portent la responsabilité affreuse des 500 000 enfants morts de faims suite à l’enbargo mensonger sur l’Irak et du million de personnes déchiquettées, pulvérisées, anihilées dans cette région du monde. Ces états, nos états, portent la responsabilité de faire de la vie de ces peuples frères, berceaux de la civilisation et des grands monothéismes, un enfer sur la terre, de les mener à une régression de leurs conditions de vie et de leurs droits. Droits d’opinions, confésionnels, du travail, de la femme et de l’enfants, droits qui disparaitront demain de la Syrie comme ils ont disparu de Tunisie, d’Irak, de Lybie et de tous les pays dans lesquel ce projet funeste apporte la destruction et sème le chaos d’ attentats aveugles quotidiens. J’accuse un groupe d’hommes puissants, riches et influents d’avoir sacrifié sur l’hotel de leur dessein hégémonique, de leur inextinguible soif de pouvoir et de domination, les pauvres enfants innocents qui périssent sans comprendre dans ces conflits, alors que la vie s’ouvre devant eux.

     

    Répondre à ce message

  • #519482
    Le 8 septembre 2013 à 13:52 par Lothar Plazer
    L’engagement de l’Église catholique pour la paix en Syrie

    J’accuse ce petit groupe machiavélique d’avoir sacrifié les victimes des attentats qui dans le monde sont commis par des groupes qu’ils manipulent en sous-main pour pouvoir déclarer les guerres. Les plus brillants ingénieurs, batisseurs, démolisseurs, architectes, pilotes s’accordent pour dire que les tours jumelles du World Trade Center n’ont pu s’effondrer qu’à la suite d’une démolition contrôlée...Il existe parmis et derrière nos dirigeants des hommes qui ont décidé, à un moment, qu’il fallait appuyer sur un bouton et écrouler ces tours, broyant les centaines de petits employés, de pompiers, de policiers, qui étaient pris au piège dans cet enfer. Ces hommes existent, ils sont parmis nous et leur humanité est rongée par un mal obscur qui leur apparait lumineux. J’appelle chacun à agir là où il le peut, en posant le débat, en argumentant, en expliquant, en observant bien le discours des médias marchands de canons, pour le démonter. J’appelle chacun à fonder chaque fois que possible la racine d’une humanité libérée de ces monstres humains. Je demande à ceux qui sont déjà engagés ouvertement dans ce combat de libération, ceux qui par leur travail, de journalistes, d’essayistes, de comiques, de représentants d’associations religieuse où culturelles, toutes ces valeureux qui prennent parfois le risque de leur vie pour une idée de l’humanité et pour répendre la paix des peuples, j’appelle ces personnes influentes à ne pas laisser passer une occasion d’incarner leur idéal aujourd’hui. Car dans les jours qui viennent, si rien n’est fait, la guerre débuttera, ensuite viendra le temps des lamentations et des regrêts. J’appelle ces personnes à organiser, grace à leurs outils de diffusion et à leurs réseaux, une grande marche nationale contre la guerre. Une marche qui fédérera les Catholiques et les Musulmans éclairés, les humanistes, les pacifistes, tous ceux qui abhorrent la guerre et ces élites perverses. Il est encore temps de montrer à ces monstres que le peuple et la république de France existe. Leur montrer que la France, la vraie, incarnée dans ses citoyens et animée de ses valeurs, est une nation d’hommes et de femmes de paix, qui dépassent leurs différences et qui sont soumis devant un même idéal lumineux : celui du bien vivre ensemble. Il est temps aussi de montrer clairement que les véritables défenseurs de la paix sont les mêmes qui hier défendaient l’unité de la famille et que ceux qui au gouvernement, se disent humanistes sont des usurpateurs...

     

    Répondre à ce message

  • #519650
    Le 8 septembre 2013 à 16:35 par laurage
    L’engagement de l’Église catholique pour la paix en Syrie

    et si le pape pouvait visiter la Syrie peu etre qu il serait plus dificile d attaquer , ?

     

    Répondre à ce message

  • #519720
    Le 8 septembre 2013 à 17:32 par Valérie
    L’engagement de l’Église catholique pour la paix en Syrie

    Ce lundi, une manif à Paris
    http://www.printempsfrancais.fr/361...

    Avis à tous les gens qui ont manifesté contre la 2ème guerre en Irak : pour ceux qui voulaient exprimer autre chose que « Bush, je suis plus cool et moins bête que toi, moi », il faut aujourd’hui redoubler dans la mobilisation. Les autres peuvent rester à la maison, Bush a passé.

     

    Répondre à ce message

  • #519756
    Le 8 septembre 2013 à 17:52 par Erdoval
    L’engagement de l’Église catholique pour la paix en Syrie

    Vous aurez noté le manque d’empressement des médias à ne pas relayer la démarche du Pape en faveur de la paix en Syrie. Pourtant une grande première sur le plan international. Une preuve de plus de l’inféodation de nos médias à l’oligarchie américano-wahabo-sioniste.

     

    Répondre à ce message

  • #520141
    Le 9 septembre 2013 à 00:44 par Cassandre
    L’engagement de l’Église catholique pour la paix en Syrie

    A l’appel du pape François pour cette journée de jeûne et de prières, je me suis dis en voilà une bonne idée, bien que par ailleurs je sois très critique avec ce pape et Vatican II en particulier. Mais la proposition me semblait bonne. Alors j’ai regardé dans mon canton, J’habite en Suisse, ce qui se faisait à ce propos pour pouvoir y participer. J’ai vu qu’à Lausanne se tenait une messe à 18h à ce sujet. J’y suis donc allée, et l’évêque en personne célébrait cette messe. Cependant, il a juste signaler en passant la proposition du pape ; il a surtout longtemps parler de la Sainte Vierge qui avait son jour de naissance ce jour là et ensuite a passé beaucoup de temps à remercier toutes les personnes qui participent à la catéchèse en une sorte de show où tous doivent venir sur scène, euh ! plutôt à côté de l’autel pour recevoir des fleurs. Et à la fin, il a invité tous les présents à venir prendre un apéritif à la cure ! Je n’en croyais pas mes oreilles. Curieuse j’y suis allée, en me disant que peut-être le buffet était prévu depuis longtemps, et qu’ils ne voulaient pas l’annuler pour x raisons, mais les deux curés et l’évêque mangeaient à coeur joie. Les gens évoquaient leurs petits problèmes, leurs petits soucis, et personne, absolument personne ne parlait de la Syrie, du Moyen-Orient ou de la paix dans le monde. J’étais sidérée et bien triste. J’ai rencontré ensuite un groupe de jeunes catholiques qui avait une réunion dans une chapelle annexe, et je leur ai posé la question, s’il n’y avait pas des gens qui participaient à l’action du pape, ils m’ont dit si, il vient d’avoir une messe à la basilique !
    En proie à ma tristesse, je me suis dirigée vers la cathédrale, (à Lausanne la cathédrale appartient aux protestant depuis la réforme calviniste), et là il y avaient les églises réformées(protestantes) qui avaient organisé une fête, mais rien à propos de la paix dans le monde ou l’imminence d’une guerre en Syrie.
    Si les chrétiens ne se bougent pas pour la paix, mais qui va se bouger je me suis demandé ?
    J’étais bien triste de ne pas voir de relais dans ma région à cette proposition de jeûne et de prière pour la paix. Pourtant je crois fermement que sans prière et sans jeûne, ça va être difficile de recevoir de l’aide de La Sainte-Vierge et du Christ.

     

    Répondre à ce message

Afficher les commentaires précédents