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L’un des pères fondateurs de la zone euro admet que des pays devront en partir

L’Allemand Otmar Issing, un ancien économiste en chef de la BCE, et l’un des pères fondateurs de l’UE, estime que la zone euro pourrait être sur la voie de la dislocation.

C’est ce qu’il écrit dans son nouvel ouvrage, paru cette semaine, « How we save the euro and strengthen Europe » (Comment nous pourrions sauver l’euro en renforcer l’Europe). « Tout indique que nous devrions sauver la zone euro », écrit Issing. « Mais ce que l’on ignore, c’est combien de pays pourront continuer à y prendre part sur le long terme ».

Bien qu’ayant contribué à l’élaboration de la monnaie unique, Issing avait émis des doutes sur la capacité d’une union monétaire à fonctionner sans union politique. Il estime désormais que certains pays devront quitter la zone, mais que l’Allemagne aurait tout intérêt à y demeurer.

Toutefois, il s’abstient de mentionner explicitement les pays auxquels il pense dans son livre, comme la Grèce, par exemple, mais compte tenu qu’elle se trouve au bord du désastre financier et du défaut de paiement, sa sortie de l’union monétaire devient de plus en plus probable.

L’économiste allemand rejette l’idée selon laquelle la BCE devrait assurer un rôle central dans la sortie de la crise de la dette : « Il n’y a pas de solution miracle, et la solution des euro-obligations ou de quelque chose de ce genre signifierait pour moi la fin d’une union monétaire basée sur la stabilité ». « Les politiciens cherchent de moins en moins à résoudre ces problème à la source, et ils ont de plus en plus tendance à se tourner vers la BCE et à en attendre des solutions, mais la BC n’a pas été conçue pour ça », estime-t-il. « C’est une banque centrale, et pas une institution qui doit porter secours aux gouvernements au bord de la faillite. Une banque centrale se comporte toujours comme un prêteur de dernier ressort pour le système bancaire, mais elle ne porte pas secours aux gouvernements ».

Au début de cette semaine, Jean-Claude Juncker, le président de l’euro-groupe, a déclaré que le monde pourrait gérer une sortie de la Grèce de la zone euro, mais que cela ne signifiait pas qu’elle serait souhaitable. « Il y aurait des risques importants, en particulier pour les gens ordinaires en Grèce », a-t-il précisé.

 






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11 Commentaires

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  • #201163
    Le 10 août 2012 à 13:27 par Crack-Bourre-Scié
    L’un des pères fondateurs de la zone euro admet que des pays devront en (...)

    "L’un des pères fondateurs de la zone euro admet que des pays devront en partir"

    Celui-ci est tout aussi valable :

    "L’un des pères fondateurs de la zone euro admet que des pays devront en pâtir"

     

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  • Vu son C.V., il a beau déclarer ce qu’il veut, je me demande si ce genre de gugusse sait encore de quoi il parle.

     

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  • Je les vois venir gros comme une maison moi avec leurs :

    « Issing avait émis des doutes sur la capacité d’une union monétaire à fonctionner sans union politique »

    ...

    Autrement dit : "vous devez accepter un gouvernement fédéral européen, sales gueux, sinon vous finirez à la rue et tous les pays d’europe seront ruinés, et vous serez sous la botte des chinois".

    Et même s’ils arrivent à leurs fins de gouvernement fédéral européen, je vois d’ici la prochaine étape, après une nouvelle crise artificielle crée par leurs soins :

    "Vous devez accepter un gouvernement mondial sales gueux, sinon c’est la fin du monde. Le gouvernement mondial, ou la mort".

    "Les nations, même fédérales, c’est dépassé, de toutes façons. Voilà ce qu’il faut faire : établir un gouvernement mondial qui aura pour capitale Jérusalem, berceau des religions monothéistes (en particulier et surtout du judaïsme, mais chut) et abolir les frontières, sauf celles d’Israël, car le peuple élu a subi la shoah et en plus c’est la terre promise par Dieu, alors il faudra garder ces frontières là, mais abolir toutes les autres, et si vous contestez ça, vous êtes un antisémite négationniste et on vous fera subir la prison à vie pour cela".

    Ces gens là vous empoisonnent, puis vous font du chantage pour vous administrer l’antidote au poison qu’ils vous ont inoculé, antidote qui consiste d’ailleurs à vous empoisonner également, mais sur le plus long terme, de façon plus insidieuse, un peu comme un anti-venin qui serait cancérigène. Ils ont vraiment le génie du mal.

     

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    • C’est le coeur de la méthodologie de l’ingénierie sociale : remplacer quelque chose qui marche mais que l’on ne contrôle pas, en l’occurrence des Etats-nations souverains, multipolaires et décentralisés, par quelque chose qui dysfonctionne mais que l’on contrôle, en l’occurrence une tutelle supra-nationale unipolaire et centralisée toujours au bord de l’effondrement. L’oligarchie préfère le contrôle à la santé (d’où la "gouvernance par le chaos") plutôt qu’un bien-être des peuples mais qui peut se passer d’elle.

       
  • Un jour, alors que je zieutais La Grande Désinformation sur Anal++, Giscard d’Estaing, qui, entre parenthèses, paraissait complètement bourré, a fait, à moins que j’ai rêvé, une déclaration qui a fait sursauter les participants dégénérés. Tout le monde le regardais avec de gros yeux. Ça a dû perturber leur partouze après la séance de désinformation. Ils devaient bander mou. Giscard a dit en quelque sorte qu’il avait été prévu que l’euro, ou l’euroland, je ne me souviens pas bien, fasse fiasco.

    J’ai plus tard essayé vainement de retrouver une vidéo de cela, mais je suis un piètre chercheur.

     

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    • Je me souviens, c’est pas lors de la promo de son dernier livre sur Napoléon ?

      J’ai halluciné, je me suis dit regarde moi ce faussaire, il est derrière une bonne parti des saloperies qui ont ruiné notre pays et le mec à le toupet de venir nous expliquer qu’il l’avait anticipé.

      Ce mec est bohémien et comme tout les sataniques de ce bas monde avait une libido bien débridée, une sorte de DSK en son temps, boite à touze et tout le tralala. Sauf que lui était discret, il sortait tard dans la nuit. Initié très tôt il fut celui qui gratifia le peuple français du plus grand nombre de symbolique dans sa gestuelle, un véritable catalogue vivant.

      Dormez braves gens, je m’engage à sortir la France de la crise disait-il en 1974, quelques temps après avoir signé l’arrêt de mort de la France sous Pompidou et accéder à la présidence.

      Le pire c’est la politique c’est toujours ça 40 ans plus tard, et beaucoup continuer à espérer que ça change naturellement.

       
  • Qu on présente la "note" aux connards fondateurs....de ce merdier inextinguible....et maçonnique qu est L EUROPE......

     

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  • « Une banque centrale se comporte toujours comme un prêteur de dernier ressort pour le système bancaire, mais elle ne porte pas secours aux gouvernements ». Voila, tout est dit.

     

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  • Tiens , il a le livre "comprendre l’empire" d’alain Soral entre ses mains !!!

     

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  • #201493

    C’est une banque centrale, et pas une institution qui doit porter secours aux gouvernements au bord de la faillite. Une banque centrale se comporte toujours comme un prêteur de dernier ressort pour le système bancaire, mais elle ne porte pas secours aux gouvernements

    Hé ! Connard, les gouvernements sont dans la merde pour deux raisons structurelles :

    - Depuis Pompidou (en France) l’Etat doit emprunter aux banques sans jamais faire tourner la planche à billets (JAMAIS ! Sans quoi, horreur, ça provoquerait de l’inflation...Mon DiEurope ! Protégez-nous !)
    - La plus grosse part de la dette des gouvernements, actuellement, est dû, depuis 2008, à la récupération de la dette des banques par les états (fallait éponger pour sauver le système bancaire, vous imaginez, si on avait laissé les banque faire faillite, ç’aurait été la fin du monde ! Haaaaaaaaaaa !)

     

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  • Ils vont nous faire leur chantage habituel : si le torturé a mal aux mains c’est qu’on ne lui a pas coupé assez de doigts, donc il faut plus d’Europe, un fédéralisme pur et simple sous contrôle d’on sait qui, en gros ce pourquoi a été créée cette saleté d’UE. L’euro en arme fatale (ce pourquoi il faudrait arrêter, je pense, de crier à sa mort prochaine tous les 15 jours) poussant à cette solution inévitable évidemment puisque dans ce système du moindre mal, la résignation permanente est légitimée par les experts en tout genre (médias, politiques, économistes etc etc etc)... Bien sûr, toute solution crédible autre que celle que l’empire tient tant à nous imposer "parce-que c’est ça ou l’apocalypse" est fasciste, nazie, sent le zyklon B à plein nez etc...

     

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