Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

LA LOI GAYSSOT AU PATRIMOINE MONDIAL DE L’HUMANITE

Cinq mois d’emprisonnement avec sursis et 10.000 euros d’amende ont été requis vendredi par le procureur de la République de Paris à l’encontre de Jean-Marie Le Pen, jugé pour “complicité d’apologie de crimes de guerre” et “complicité de contestation de crime contre l’Humanité”, à la suite de ses propos sur l’Occupation dans l’hebdomadaire “Rivarol” en 2005.

Ah bon. Encore un “détail” me suis-je demandé, ne me souvenant plus de cette histoire d’interview à Rivarol ? Eh bien non. Même pas.

Dans cet entretien, paru en janvier 2005, M. Le Pen expliquait : “Je me souviens dans le Nord, un lieutenant allemand, fou de douleur que son train de permissionnaires ait déraillé dans un attentat, causant ainsi la mort de ses jeunes soldats, voulait fusiller tout le village : il avait d’ailleurs déjà tué plusieurs civils. Et c’est la Gestapo de Lille, avertie par la SNCF, qui arriva aussitôt à deux voitures pour arrêter le massacre”.
La Gestapo a été reconnue comme organisation criminelle par le tribunal de Nuremberg. La transformer en “autorité protectrice”, comme l’a fait Jean-Marie Le Pen, est caractéristique de l’apologie de crimes de guerre, a estimé le procureur, Anne de Fontette.

Immense. Ce qu’il faut comprendre ici, grâce à ce procureur au cerveau sans nul doute propice aux fulgurances intellectuelles, c’est qu’il est devenu impossible de sous-entendre que des salauds reconnus comme tel à Nuremberg n’étaient peut-être pas tout le temps que des salauds intégraux. A ce titre là, un film comme “La Chute” relève également de l’apologie de crime de guerre.

Pire encore, ce qui est sanctionné ici ce n’est pas une simple apologie de crime de guerre constituée d’aventure si Jean-Marie Le Pen avait par exemple déclaré “Les allemands ont fait un massacre et je trouve que c’était la bonne chose à faire, trop cool”. Mais non. L’apologie réside dans la présentation favorable non pas d’un crime de guerre mais d’une organisation considérée comme criminelle à Nuremberg. Dont les conclusions, décidément, apparaissent de plus en plus comme gravées dans le marbre pour l’éternité.

Au-delà, à un niveau d’irréalité encore plus élevé, il est quand même hallucinant que la question de la véracité de ce point d’histoire ne soit pas la seule question qui vaille. Si ce point est faux, alors l’apologie pourrait être constituée. Si ce point d’histoire est exact, alors l’accusation d’apologie de crimes de guerre tombe aussitôt.
Enfin, dans un monde rationnel.

Il disait en outre : “Ce n’est pas seulement de l’Union européenne et du mondialisme que nous devons délivrer de notre pays, c’est aussi des mensonges sur son histoire, mensonges protégés par des mesures d’exception”. Ces dernières étant les lois réprimant le négationnisme. Ce passage est poursuivi pour “complicité de contestation de crime contre l’Humanité”.
Non seulement Nuremberg est gravé dans le marbre, mais la loi Gayssot semble également le devenir par extension. Avec, sans doute, ce puissant raisonnement : Comme la loi Gayssot protège la vérité et que cette vérité est le récit d’un crime contre l’humanité, alors dire qu’il y a des mensonges dans cette loi revient à dire qu’on conteste la vérité des conclusions de Nuremberg et donc le génocide.
CQFD.

Vu que le lien est quand même un peu indirect, au grand désespoir d’Arno le Beau, on est descendu un stade au-dessous avec le chef de “complicité”. Ce qui est moins grave. Mais chacun aura surtout retenu “contestation de crime contre l’Humanité”. Ce qui peut aller jusqu’à se traduire en France par “contestation de la loi Gayssot”.
Ce qui sera bientôt un crime.

Source : I like your style