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La Commission européenne veut placer l’Italie en déficit budgétaire excessif

Bruxelles a recommandé de placer l’Italie en déficit excessif, avec à la clé de possibles sanctions allant jusqu’à 3,5 milliards d’euros. Après les élections européennes, Bruxelles et le gouvernement souverainiste italien reprennent leur bras de fer.

 

La Commission européenne a recommandé ce 5 juin d’ouvrir une procédure pour déficit excessif contre l’Italie en raison de sa dette, largement en dehors des clous européens et que la coalition au pouvoir pourrait encore aggraver.

« Une procédure de déficit excessif fondée sur la dette est justifiée », a annoncé le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici dans un communiqué cité par l’AFP. « Au lieu d’être réduite, la dette publique de l’Italie, qui représente une charge importante pour l’économie, a encore augmenté, passant de 131 % à 132 % du produit intérieur brut (PIB) » en 2018, a-t-il souligné.

À l’appui de cette recommandation, l’exécutif européen fait valoir que la dette italienne risque d’atteindre de nouveaux records : 132,2 % du PIB en 2018, puis 133,7 % en 2019 et 135,7 % en 2020 selon ses estimations. Soit bien au-delà du seuil de 60 % fixé par les règles européennes. Toujours selon Bruxelles, le déficit structurel italien devrait également s’aggraver en 2018, alors qu’une amélioration sensible était demandée.

Une telle procédure peut aboutir à terme à des sanctions allant jusqu’à 0,2 % du produit intérieur brut (PIB) italien, soit environ 3,5 milliards d’euros. Mais la sanction ne sera toutefois effective qu’au terme d’un processus complexe nécessitant l’approbation des autres États membres.

 

Après les européennes, Bruxelles et Rome reprennent leur bras de fer

Bruxelles s’était alarmée à plusieurs reprises du dérapage, à ses yeux, des comptes publics italiens. Le bras de fer entre Rome et Bruxelles a débuté en octobre 2018. Près de cinq mois après la formation du gouvernement de coalition mené par la Ligue et le M5S, la Commission européenne rejetait, pour la première fois de son histoire, le budget présenté par un État membre. En cause : Rome avait présenté un budget prévoyant un déficit public à 2,4 % du PIB, soit bien au-dessus du niveau sur lequel s’était engagé le gouvernement précédent (0,8 %). Par la suite, en décembre, Rome et Bruxelles avaient trouvé un accord par lequel le gouvernement italien acceptait de revoir à la baisse ses prévisions de déficit, les faisant passer de 2,4 % 2,04 % du PIB. Un compromis opportun à quelques mois des élections européennes.

Alors que la Ligue et le Mouvement 5 étoiles, les deux composantes de la coalition souverainiste au pouvoir en Italie, sont divisés sur l’attitude à adopter avec Bruxelles, Matteo Salvini a prévenu qu’il serait « têtu » face aux exigences de la Commission européenne.

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42 Commentaires

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  • #2213532

    T’as trop de dettes ? On t’en rajoute ! Comme dit Dieudo, "si tu veux faire rire, suffit de dire la vérité..."

     

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  • "Bruxelles a recommandé de placer l’Italie en déficit excessif, avec à la clé de possibles sanctions allant jusqu’à 3,5 milliards d’euros."

    Ça va durer encore combien de temps ce foutage de gueule surréaliste ?!!!

     

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    • Moi je demanderais cent mille milliards. Tant qu’à faire.

       
    • Autrefois, si un type tentait de me mettre au piquet, je lui éclatais les rotules sur le champ : désormais, la science aidant les procédures il convient d’être plus prudent, mais la réaction primaire est à l’identique.
      Les italiens ayant l’habitude des mafias et sachant comment procéder et quel type de "politique" il convient d’adopter avec ces lascars, attendons de voir, le gaulois ayant quelques antécédents latin qui pourraient aussi lui servir.
      Cependant, l’Italie reste le premier "porte-avions" de terre américain en Europe tel Israël au Proche-Orient : et cela ce n’est pas la moindre affaire...

       
  • Je suis pour la décision de l’UE qui reste encore à l’état de menace.

     

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  • La question est donc posée pour savoir qui est souverain en Italie ; le peuple, qui a mis Salvini et confrères en place pour mener une politique, ou la commission européenne qui n’a été élue par personne.
    Le problème est le même en France mais, chez nous, c’est un collabo qui gouverne alors, notre souveraineté, on l’a dans le fion.

     

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    • Le peuple est un simple alibi. Sur quoi et sur qui le peuple vote-t-il ? il vote sur les apparences et sur celui qui le caresse dans le sens du poil parce que le peuple est maintenu dans l’ignorance sur la chose politique comme sur ce qui se trame en secret dans les officines et autres lieux informels de décisions. Le peuple ne peut jamais rien contrôler par son vote. Il faut qu’il soit organisé et bien informé pour qu’il puisse le faire. Comme il n’est ni organisé ni bien informé, il se laisse guider par les plus organisés et les mieux informés qui souvent se soucient plus de leur propre intérêt que de celui du peuple. L’Italie est le pays qui me fait le plus peur, non pas en tant que pays mais en tant que pays des grandes tractations depuis la civilisation romaine, ensuite chrétienne.

       
    • Dès lors qu’il ne se lève pas un type pour dire à M. racket-tirelire, Pierre Moscoveni-vidi-vici, « T’es qui, toi ?! », une fois que la diplomate, Fredo la Romaine, de la même commission, l’ait alerté une première fois, il ne se passera rien. Et ce n’est pas J.C. la bibine, qui cassule à tous les rateliers des pourboires, qui mettra son veto.
      Regardez les Brexiters (qui ne sont pourtant pas dans l’euro, comme ils rament pour quitter le continent)...

       
  • #2213610
    Le 7 juin 2019 à 02:47 par alderic-dit-le-microbe
    La Commission européenne veut placer l’Italie en déficit budgétaire (...)

    C’est quoi excessif ? Et c’est quoi une dette ?
    Je demande parce que je trouve que Moscovici à une tête de dette excessive. On pourrait le rendre aux ritals pour les combler, on ferait d’une pierre deux coups, nan ? Moins par moins, ça donne plus logiquement.

     

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  • On prend ce genre d’injonction pour de l’argent comptant ou,plutôt,pour une parole biblique,indiscutable ,qui a la force de la vérité et la solidité de l’évidence. Or,ces États du vieux continent ne sont pas tombés de la dernière pluie. On a affaire à des États structurés,démocratiques,gérés par des experts bardés de diplômes. Ne planifiant que des"projets rentables". Les budgets étatiques sont"rigoureusement"équilibrés. Le commerce extérieur avec n’importe quel pays étranger,est vite équilibré pour assurer,au pays,des entrées de"devises" pérennes et sans surprise. Les crédits bancaires,contractés auprès des banques,sont regardés au microscope et sous tous les angles. Tout est réglé,comme on règle une horloge atomique. Et tout y est filtré : rentabilité financière,économique,création d’emplois permanents et saisonniers. Tout cela,évidemment,en mettant en priorité le remboursement,du principal et intérêts ( les banquiers et politiques diraient"service de la dette",pour éviter de recourir au terme"intérêt bancaire",ça fait pas très gai..)
    Enfin,comment un tel système,si parfait,a pu dégénérer en risque d’incendie,menaçant de se durcir en apocalypse planétaire ?Comment les"experts",pourrait expliquer un tel imbroglio,pour ne pas dire autre chose ? Jusqu’à nouvel ordre universel,inversant le sens de rotation des planètes,étoiles et galaxies : "un",ajouté à un autre solitaire"un", fera toujours deux. Pas un milliardième de boson en moins,ou en plus.
    Ne venez pas,s’il vous plaît,nous brouiller avec les interminables contes sur ceci est imputable à ce"courant"de gauche,ou de"droite",ou de"centre-droit" ou de"centre-
    gauche",ou à mettre au dos des"verts",ou tout autre amoureux de la fragile mère nature,etc...Ces arguments ne tiennent pas,pour la simple raison que quels que soient nos croyances,nous revenons toujours à cette vérité éternelle : "un"plus"un"font éternellement"deux"...
    Alors,où se cache le mystère ? Un jour,il va falloir nous expliquer,nous pauvres et humbles citoyens,comment s’évapore une substance qui n’est pas chauffée jusqu’à la sublimation ?...Ou alors,force est de constater que,parmi nous,se cache un mystérieux escroc,qui inhibe nos facultés intellectuelles,et surtout écrase notre dignité d’hommes, seule force en mesure de nous libérer de la peur absurde et tragique,celle qui dénoue nos langues pour nous laisser entonner du fond de nos âmes : c’est lui....

     

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  • #2213657

    parasites incompétents qui endettent et surrendettent et font mine de sanctionner pour redresser la situation , alors que le but est l’asservissement.
    de la dette sur de la dette sur de la dette sur de la dette ....
    on dirait un camp cette europe, avec des miradors bancaires.

     

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  • Moscovici a dû oublier ses déficits excessifs quand il était à Bercy...

     

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  • Au premier jour de la révolte finale, il faudra détruire les aéroports et tout autre moyen qui leurs permettraient de foutre le camp...

     

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  • Après, si les italiens décidaient de se montrer plus coopératifs au sujet de l’accueil des migrants si indispensables, ca donnerait des garanties aux banques, et ces dernières accepteraient d’étaler un peu les mensualités...

     

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