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La blague LREM du jour : les députés LREM sont un contre-pouvoir démocratique au gouvernement Macron

Après le premier tour des législatives, la droite et la gauche agitent le risque du « parti unique ». LREM garantit que ses candidats sauront « challenger » le gouvernement et tente de rassurer les électeurs.

 

À l’issue du premier tour des élections législatives qui s’est tenu le 11 juin dernier, le succès fracassant de La République en marche (LREM) s’est confirmé : avec 28,21 % des voix, le parti d’Emmanuel Macron réalise une performance qui lui permettra très probablement d’obtenir la majorité absolue des sièges à l’Assemblée nationale.

L’élément de langage a fait son apparition dans la bouche des responsables politiques très récemment – après le second tour de l’élection présidentielle. Avant lors, Emmanuel Macron était précisément attaqué en raison de l’absence d’enracinement de sa formation politique. Certains, comme François Fillon, avaient même été jusqu’à prophétiser l’ingouvernabilité du pays en cas de victoire de l’ancien ministre de l’Économie de François Hollande. « Emmanuel Macron ne peut pas gouverner le pays, car il n’aura pas de majorité pour le faire : si demain Emmanuel Macron était élu président de la République – ce qui à mon sens n’arrivera pas – il serait dans une situation d’impuissance, d’instabilité politique très grande », avait déclaré le candidat des Républicains (LR) le 23 mars sur France 2.

Après les des « scores de dictateur » d’Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle dans certaines villes (plus de 90 % à Paris, jusqu’à 100 % dans certaines communes rurales), et avec des circonscriptions où jusqu’à trois candidats se réclamaient de la « majorité présidentielle », LREM est désormais attaquée par ses opposants quant à l’éventuelle hégémonie politique qu’elle exercerait pour les cinq ans à venir. À gauche comme à droite, cette recomposition du paysage parlementaire suscite la crainte de la constitution d’un « parti unique ».

 

Face au « parti unique », Les Républicains veulent incarner l’opposition

Avec 15,77 %, un score bien en-deçà de celui réalisé à la présidentielle (20,01 %), LR peut toutefois espérer devenir le premier groupe d’opposition parlementaire à la majorité présidentielle. C’est dans ce sens que le député LR sortant dans la première circonscription des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti, a appelé dès le 11 juin au soir « tous ceux qui refusent le parti unique » à se mobiliser pour le second tour. Arrivé en tête avec 35 % des voix, il ne devance que de quelques voix sa concurrente LREM Caroline Reverso-Meinietti (32,35 %).

 

 

« J’appelle à la mobilisation de tous ceux qui refusent le parti unique », a poursuivi le député, filant la métaphore dictatoriale : « Je refuse de laisser les pleins pouvoirs à Emmanuel Macron. »

Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, a également exprimé ses craintes après la vague LREM qui a déferlé le 11 juin. « Nous avons le risque d’un parti unique, d’un programme unique », a-t-elle estimé, précisant que tel n’était pas, selon elle, l’attente des Français.

 

 

Au cours de la soirée du 11 juin, plusieurs ténors de la droite ont repris l’expression de « parti unique » pour appeler les électeurs à un sursaut au second tour. Hervé Mariton s’est ainsi adressé aux électeurs pour les avertir du « vrai danger d’un parti unique ». Le même message a été repris par Lionnel Luca, député des Alpes-Maritimes qui ne se représentait pas pour cause d’interdiction du cumul des mandats. « Ce qui est en marche c’est le parti unique », a-t-il affirmé sur Twitter. Face au risque de voir la France devenir « une République bananière », il a souligné la nécessité de « corriger » le résultat du premier tour le 18 juin prochain.

 

 

Cet argument de campagne avait d’ailleurs été lancé par François Baroin lui-même, chef de file de LR pour les législatives, dès avant le premier tour.

 

 

Du côté du Parti socialiste, pour qui la déroute électorale est extrêmement violente (7,44 % contre 29,35 % en 2012), la menace d’une hégémonie indiscutée de LREM au Palais Bourbon a également été évoquée. Le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, Olivier Faure, a exprimé son inquiétude sur le plateau de BFM-TV le 11 juin au soir. « Il n’est pas sain qu’un parti, non seulement gouverne seul, mais soit seul représenté à l’Assemblée », a-t-il déclaré, insistant sur le caractère historique d’une situation que la France « n’a pas connue depuis un siècle ».

 

Les candidats LREM jouent la carte de l’indépendance pour rassurer

Trop de succès peut-il nuire au succès ? Les candidats de LREM semblent s’être préparés à contrer l’argument du « parti unique » pour éviter que le score triomphal du premier tour n’effraie les électeurs pour le second tour. La candidate LREM dans la huitième circonscription de Paris Laeticia Avia, où elle frôle les 40 % au premier tour, près de 25 points devant son adversaire LR, s’est dite prête à « challenger » le gouvernement. « C’est le rôle des élus », a-t-elle estimé, assurant qu’elle n’hésiterait pas à voter contre le gouvernement si une loi ne lui convenait pas.

« Cette majorité que nous nous apprêtons à gagner, ce sont les Français qui nous la donne », a tenu à souligner Mounir Mahjoubi, secrétaire d’État chargé du numérique. Rappelant que le « parti unique » est un concept imposé par le droit ou la force, il a estimé que la question de « la démocratie contre la démocratie » ne se posait pas.

Le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, qui est en ballottage favorable après ce premier tour dans la 2e circonscription des Alpes-de-Haute-Provence, a également mis en avant sur TF1 le profil des candidats présentés par LREM. « Ils incarnent le renouveau », a-t-il souligné, assurant qu’ils ne seraient donc pas des députés dociles comme ont pu l’être ceux des majorités parlementaires précédentes, très enclins à respecter la discipline partisane. Selon lui, le fait que les députés soient pour la première fois soumis au non-cumul des mandats devrait les inciter à exercer pleinement leur fonction à l’Assemblée – et donc à scrupuleusement contrôler le gouvernement.

De manière beaucoup plus étonnante, Christophe Castaner est même allé jusqu’à s’appuyer sur la majorité sénatoriale de droite au Sénat comme garantie démocratique. « Il y a le Sénat, qui ne basculera sans doute pas en septembre », a-t-il expliqué, pour relativiser une razzia de sièges à l’Assemblée le 18 juin prochain. « Et puis, il y a la presse », a-t-il souligné... semblant presque oublier les récents démêlés d’Emmanuel Macron avec les journalistes ou les accusations de tentatives d’influence sur des rédactions de la part de ses équipes. « On est évidemment aujourd’hui dans une démocratie », s’est-il senti obligé de préciser.

Voir aussi, sur E&R :

La réconciliation nationale, seule ligne d’avenir pour les patriotes,
avec Kontre Kulture :

La réconciliation nationale contre la démocratie fantoche :

 






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35 Commentaires

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  • Faudrait que Soral nous pète une analyse sociologique d’entre 2 tours. Pour ma part, je note que quoi qu’il arrive dans l’avenir, les vieux partis et, surtout, ceux qui étaient dans ces partis comme responsables, sont morts (ou pour l’instant en sursis).
    Que Lrem(erde) soit au top avec les pleins pouvoirs est un bien. Çà va merder dur dans pas longtemps, autant avoir 1 seul ennemi.
    Je plains les has-been genre merluche, malika et autres Baroin si par malheur, quand la rue sera à feu, ils tentent de la ramener genre récupération. L’avenir sera "nouveau", après la guerre civile peut-être (faire l’autruche à ce sujet est condamnable). Je préfère Soral, de Lesquen, Kamel Béchikh, ou Serge Ayoub à toute cette bande de connards actuels. Au moins ceux là aiment mon Pays.

     

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  • Je trouve que c’est une bonne chose.
    Faut plonger dans la merde à fond, c’est le seul moyen de les réveiller malheureusement.

     

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    • Je ne sais même pas si j’ai cet espoir là ; ce n’est pas tant ce gouvernement qui m’écœure, que la multitude en marche derrière lui, je n’y comprends plus rien ; il les a hypnotisés ou quoi !!! Cette histoire me fait penser au conte allemand " Le joueur de flûte de Hamelin "...

       
  • Franchement rien à battre des états d’âme de cette pseudo droite gaulliste, qu’ils disparaissent, ils ont ce qu’ils méritent. Quant aux macronistes, ils seront là pour faire le job d’ubérisation de la France, le libéralisme sécuritaire est En Marche, tenons nous le pour dit.

     

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  • On y est. Une belle "démocratie imposée" en marche. Assumée, revendiquée.

    Manquerait plus que des affiches du président soient présentes partout dans les rues, que la presse et tv qui ne dresseraient que des portraits dithyrambiques du président, et qu’une horde non négligeable de fans complimente le président lors de micro-trottoirs. Hein ? Quoi ? On me signale que c’est déjà le cas ? Mais enfin, ce que je décris là, c’est quand même l’affreuse dictature Russie !

     

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  • #1744528

    On va en baver pendant 5 ans, mais on aura au moins le plaisir de voir tous les ténors de droite et de gauche mordre la poussière aux Législatives.
    Après, avec la politique ultra libérale qui nous attend, il va falloir compter ses sous à la fin du mois...du moins ce qui nous restera après le passage de l’Etat Vampire pro bruxellois.

     

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  • Et on ne peut pas rêver d’une Résistance Unique, qui appelle d’un seul chœur à barrer la route aux candidats macronistes au second tour ? Et qui pour la suite s’uniraient sur un PGCD pour renverser le cours tragique de l’Histoire ? Y’a un type qui a eu cette idée y’a 10 ans, mais comme il ne sait pas bien comment fonctionnent des gens normaux et pas intelligents comme lui, il a besoin d’un coup de main...

     

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  • #1744572

    Le seul parti d’opposition c’est le parti abstentionniste, celui à 51%

    Soutenir qu’il faut une opposition à l’Assemblée , c’est nier qu’elle existe déjà dans la nation.

    Chacun peut comprendre que si le gouvernement fait voter ses lois à l’Assemblée, il gouverne avec l’opinion.

    Il y a l’hémicycle et la rue.

    Normalement, la majorité nationale concorde avec la majorité parlementaire la seconde étant l’expression de la première.

    Lorsque ce n’est plus le cas, c’est un symptôme infaillible du décès de nos institutions.

    Il y a deux cas de figure à cette situation :

    - le putsch des dictateurs
    - le putsch de la nation par l’abstention.

    Le tank ou le tapis.

    51% de la nation a voté la mort du régime, de son ideologie : en tirant le tapis.

    Nous regardons les intrigues de Palais alors que les barricades idéologiques se dressent dans tout le pays.

    Nous regardons les personnes et leurs partis, alors que la France vient de proclamer qu’elle refusait l’idéologie mondialiste.

    L’opposition est dans la nation
    Elle est majoritaire
    Elle est contre révolutionnaire


    la Nation exige l’exact contraire de tout ce qui a été fait et cru depuis 1973 : à 51%

    Le vrai plafond de verre était là, et ils ne l’ont pas vu.

    Et notre personnel oligarchique meurt de ne pas le comprendre.

    La France qui se suffit à elle même est exclusivement blanche chrétienne, greco-latine, francophone, francophile et pour la propriété et la libre expression de tous.

    Française, donc : de Clovis à 2017, même combat.

    L’inverse exact de ce qu’ils nous font avaler depuis 40 ans.

    Tout ce qui selon eux était bien et donc obligatoire "dans le sens de l’Histoire et du progrès" comme ils disent, est MAL pour nous !

    Tout ce qu’ils adorent, la nation le déteste
    Et tout ce qu’ils détestent, la nation l’adore.

    Nous allons devenir homophobes, islamophobes antimondialistes negrophobes antilibéraux, anti medias ....parce qu’on les déteste.

    C’est normal :

    - Ils nous ont ruiné
    - humilié
    - confisqué nos libertés
    - défigurés
    - culpabilisés

    pour faire de nous leurs jouets dociles.

    Et bien ce dimanche, la nation a sifflé la fin de la récré.

    Pour eux, le calvaire commence.

    N.B :

    Minorités de tous poils ce n’est pas après vous qu’on en a mais après eux.
    Ne vous mettez pas entre eux et nous : ils se serviraient de vous comme boucliers.

    Et vous prendriez deux balles au lieu d’aucune.
    Une dans le front pour s’être opposé à nous
    Et une dans le dos pour les avoir crus.

     

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    • C’est très curieux vous qui prétendez haïr tous ceux que les élites mondialistes aiment et :

      - d’omettre de citer l’antisionisme alors que le sionisme est l’idéologie qui sous-tend tout le processus mondialiste et ses avatars idéologiques (néolibéralisme, féminisme, Lgbtisme, noachisme, wahabisme, protestantisme, métissage forcé et à échelle planétaire, etc...)

      - De citer l’islamophobie alors que l’oligarchie mondialiste est foncièrement anti-Islam car l’Islam interdit formellement l’intérêt (Ribâ) et La spéculation qui sont les bases sur lesquelles repose l’économie et le système financier actuelle destinés à vider les nations de leur substantifique mœlle ; l’Islam est par essence anti-néolibéral et anti-communiste, libéralisme et communisme=2 face d’1même médaille

      d’où la nécessité de détruire l’Islam en détruisant les Musulmans en les judaïsant par le wahabisme et les neutralisant politiquement par le frérisme (cf. La judaïsation des peuples par la Réforme protestante)

      - De citer la négrophobie càd le racisme (sous une de ses formes) alors que l’oligarchie mondialiste est elle-même foncièrement raciste, racialiste et suprémaciste D’où sa haine pour les différences anthropologiques et ethniques qui se traduit par une haine des blancs mais aussi des noirs, des asiatiques, etc... et c’est justsement pourquoi elle planifie la disparition des différences ethniques par une politique de métissage forcé de l’intégralité de tous les peuples et De toutes les Nations pour les faire disparaître.

      il n’y rien de mal au métissage quand il se fait à titre individuel et naturellement, au contraire, car il résulte d’un amour transcendant les différences que deux êtres peuvent avoir ; c’est Quand il devient une politique de masse imposée aux peuples selon le plan Coudenhove-Kalergi, que ça devient un problème !

      - d’omettre de citer l’anti-impérialisme ou l’anti-colonialisme (physique, idéologique, culturel, etc...) qui fonde la politique mondialiste ;
      d’où la logique d’1 Zemmour de glorifier en permanence l’impérialisme de Napoléon rabaissant mécaniquement l’Ancien Régime ; La France c’est le coq et non l’aigle !

      Au final par vos prises de positions vous vous retrouvez bien malgré vous oligarcho-sionisto-compatible et c’est tout l’objectif de l’ingénierie social dont nous faisons l’objet qui veut faire de nous des libéraux, racistes, sionistes, impérialistes, anti-Musulmans i.e. Pro-wahabites malgré nous.

       

    • l’Islam est par essence anti-néolibéral




      L’Arabie Saoudite, le Qatar, l’Indonésie sont pourtant des pays musulmans...

       
    • Ah mon François ! Si blanc ! Si bon !*

      Que dire !
      C’est tellement bien écrit, tellement vrai, tellement juste. Quel bonheur de vous lire.

      J’ai soudain la nostalgie de la campagne de mon enfance, les hirondelles tournoyant au dessus de l’AMI 8 au soleil couchant avant que John Wayne ne dézingue du comanche toute la soirée.



      homophobes, islamophobes, antimondialistes, negrophobes, antilibéraux, anti medias ....




      Tous ces mots n’existaient pas, on parlait de variétés, des actualités, des grandes ondes, des nouveaux francs....et nous on se marrait avec Guy, Léon, Simone et les vachettes.

      PS : OK mon commentaire n’a rien à voir avec LREM et Macron.
      Tant pis !

      * Avis aux amateurs de chocolat blanc

       
  • S’il faut répéter que "nous sommes en démocratie" c’est que nous n’y sommes plus.
    La démocratie suppose certaines conditions pour éviter des dérives autocratiques ou oligarchiques qui, à terme, menacent la démocratie elle-même :
    - une stricte séparation des pouvoirs (y compris le pouvoir médiatique)
    - l’application systématique du principe de subsidiarité pour limiter le pouvoir de l’Etat
    - l’instauration d’organes de contrôle réellement indépendants
    - l’indépendance réelle des corps intermédiaires (syndicats etc...) de la société civile par rapport à l’Etat
    - une règle d’or budgétaire et la stabilité fiscale pour limiter les coûteuses dérives électoralistes
    - la non-personnalisation du rôle de dirigeant : le suffrage universel doit s’appliquer à des partis et à des décisions plutôt qu’au choix d’une personne
    - la limitation des avantages des élus à ce que nécessite leur mandat, ainsi que le non-cumul
    - une population éduquée dont la réflexion est sollicitée régulièrement sur des décisions par un vote précédé d’un débat
    - une information pluraliste et un débat ouvert et libre sur tous les sujets
    Liste non exhaustive... Combien de ces conditions sont encore respectées ?

     

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  • Franchement, qu’ils se débrouillent (pour parler poliment) tous entre eux. Si la droite et la gauche n’avait pas laissé ses membres se présenter derrière Macron, ils n’en seraient pas là.

     

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  • Qu’ils arrêtent de nous prendre pour des cons !!!
    A LR et au PS, les ’’élites encartés’’ se sont précipités pour rejoindre Mr. Macron et lui donner sur un plateau leur voix et ce dans un seul élan !
    Alors radoter sur une opposition totalement fantoche de l’un et l’autre parti c’est vraiment le comble d’une très mauvaise ironie !!!
    Si aucun changement n’arrive au 2ème tour - ce que je crois - ce sera un parti unique qui siègera à l’Assemblée ...Point barre !

     

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