Egalité et Réconciliation
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La dette d’Hector : il est minuit Dr Edwards

Allez disons-le clairement : pour le moment, il n’y a pas eu un seul centime de donné ou prêté aux Grecs, à part des promesses "oui, oui, j’attends mon virement, dès que je l’ai, je vous fait un chèque", tout le monde en est au même point. Cela arrange la France, en banqueroute selon Fillon depuis maintenant 3 ans...

Alors aider les Grecs ! Et pourtant... La Grèce est le symbole de l’Europe AU SENS PROPRE COMME AU FIGURE, la Grèce tombe l’Euro tombe et le reste avec.

La semaine passée, je vous ai rapporté les propos des Grecs, peu aimables. Cette semaine un autre acte va se jouer. Trop nombreux sont ceux qui ont intérêt à ce que l’euro se fracture pour renforcer le dollar. On vit en ce moment même l’Histoire. Même l’AFP y va de son papier alarmiste : la crise financière grecque pourrait précipiter une réaction en chaîne à d’autres pays européens et mettre en difficulté le secteur bancaire allemand, estime le Bafin, l’autorité de tutelle du secteur financier cité par le magazine Spiegel. Le plus grand danger pour le secteur financier allemand provient des difficultés collectives des PIIGS, selon un mémorandum interne du Bafin. La Grèce pourrait "éventuellement être à l’origine d’une dislocation" de l’ensemble du système, selon le mémorandum cité par l’édition du Spiegel à paraître lundi".

Mr Arfeuille nous fait remarquer que Paul Mortimer-Lee de BNP Paribas a calculé combien coûterait le sauvetage de la Grèce : lui prêter 50 milliards d’euros. "D’après les rumeurs de marché, un éventuel plan de sauvetage pour la seule Grèce coûterait 20 milliards d’euros. Insuffisant selon Mortimer-Lee : 20 milliards, c’est le montant des sommes allouées à la Hongrie et à la Roumanie, soit aux alentours de 20% du PIB de ces pays. Appliqué à la Grèce le même ratio équivaut à 50 milliards d’euros, à 35 milliards d’euros pour l’Irlande, et à 30 milliards d’euros pour le Portugal. Le sauvetage le plus cher concernerait l’Espagne, avec une enveloppe de 200 milliards d’euros. Car, "pour mettre en place un plan qui ait une chance raisonnable de réussir, il faut venir en aide à tous les pays en difficultés", avertit Paul Mortimer-Lee. L’enveloppe totale de 320 milliards d’euros représenterait au final 3,5% du PIB de la zone euro, ou encore trois fois le déficit budgétaire allemand. Ca c’est Mortimer. Mais voyons ce que dit Blake de la Société Générale "Collapse of the euro is ’inevitable’ : Bailing out the Greek economy futile, says FRENCH banking chief". Selon Albert Edwards dans le Daily News, sauver la Grèce "est futile" dit-il au journaliste Sam Fleming. MAIS : ADMIREZ LE TITRE DU DAILY : "... says French banker". Albert Edwards vient de la Dresdner Kleinwort, avec James Montier et il a fait sa carrière d’abord à la Banque d’Angleterre et ensuite à la Bank of America, d’ailleurs je ne suis même pas certain qu’il parle French. Le "says French banker" dit tout, même s’il n’est pas faux. Et c’est la "une". POURTANT L’ANGLETERRE A ETE EN CESSATION DE PAIEMENTS, MAIS GRACE A LA PLANCHE A BILLETS ELLE A SURVECU. LA GRECE N’A PAS LA PLANCHE, ELLE ! C’est tellement plus simple de détourner l’attention sur la Grèce et l’Espagne... LES ANGLO-SAXONS veulent l’explosion de l’euro...