Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

La paternité en crise - Analyse et remèdes (1)

Par un prêtre catholique

Première partie : Le père de famille, ombre de Dieu le Père

 

Introduction

Au vu du titre de la conférence, permettez-moi d’abord de féliciter les épouses ou futures épouses ici présentes. Il m’est évident qu’elles sont venues ici ce soir non pour trouver de nouveaux griefs et reproches à l’endroit d’un mari jugé déficient, mais parce qu’elles sont à juste titre persuadées que, si toute paternité vient d’en haut, elle passe également par le « oui » d’une femme ; non seulement ce « oui » prononcé au jour des noces, mais de ce « oui » d’admiration et de donation renouvelé chaque jour dans lequel l’enfant pourra s’insérer pour grandir tant affectivement que spirituellement. Oui quotidien sans lequel l’enfant grandira avec la méfiance, voire la peur du père…

Se focaliser sur la crise de paternité peut surprendre. Pour saisir d’entrée de jeu l’importance du sujet, je voudrais citer un conseiller stratégique américain, très écouté de l’administration Bush, le sénateur et colonel Oliver North :

« Le plus grand problème que j’entrevois dans ce pays n’est pas la guerre contre le terrorisme. Le vrai problème concerne les hommes qui n’assument plus la responsabilité des enfants qu’ils ont engendrés [1]. »

Dans un tout autre registre, le père André Boze, auteur d’un très beau livre intitulé : Joseph, l’ombre du Père, n’hésite pas à dire :

« La carence de la paternité est un des drames profonds de notre civilisation. C’est l’absence de père qui rend tant d’individus incertains, désorientés, profondément malheureux et, souvent, dangereux. »

Le sujet est ample, d’autant plus que la juste compréhension du rôle paternel réclame de surcroît une description de tel out tel aspect de la mission de mère. Cette dernière ne m’en voudra pas de ne pas être exhaustif à son endroit : ce n’est pas un tableau de la famille que j’entends dresser, mais une analyse de la paternité permettant de mieux saisir la crise qu’elle traverse aujourd’hui dans nos sociétés. Je diviserai donc mon propos en trois parties :
- de la mission paternelle, nous mettrons en exergue dans un premier temps l’aspect central qui lui vaut d’être tant attaquée par la sécularisation présente ;
- nous analyserons ensuite cette crise de la paternité dont nos milieux ne sortent pas indemnes, allant jusqu’à démêler toutes les tristes conséquences pour notre jeunesse ;
- viendra enfin l’heure des remèdes, pour redonner tout son sens à la mission paternelle.

 

Le père de famille, ombre de Dieu le Père

D’où vient la dignité spécifique du père de famille ? Disons-le de suite avec saint Paul, du Père éternel. C’est du Père éternel et de lui seul que « toute paternité, au ciel et sur terre, tire son nom » (Éphésiens, III, 15). Le plus grand titre de noblesse du père de famille est donc qu’il représente, pour les siens, le Père éternel. Représentant, c’est-à-dire qu’il doit, en son être et son action profonde sur les siens, incarner la présence éternelle et l’action de Dieu sur ceux qui lui sont confiés. De la sorte, il placera l’enfant dans la véritable dimension tant de son être que de sa destinée.

 

Le père, le temps et l’éternité

La toute première caractéristique du père est évidemment d’être l’engendrant. Par là même, l’enfant n’apparaît pas au monde, malgré les prétentions de certains philosophes modernes, comme un « être jeté là », comme une sorte d’existant absurde, fruit du pur hasard. Non. Par la paternité, l’enfant n’apparaît au monde qu’inséré dans une chaîne ininterrompue qui traverse les temps et donc les dépasse, une chaîne qui le lie au passé et l’engage pour l’avenir. Cette chaîne le rattache à la création par le Père et le relie à sa finalité ultime. Au bout de cette chaîne donc, il y a l’ancre de l’espérance : l’éternité. Grâce au père qui le connaît, l’enfant n’est plus un être solitaire, incompréhensible y compris à ses propres yeux, et donc sujet à l’angoisse existentielle. Tout au contraire, il a été conçu par son père, et celui qui l’a engendré le connaît. Heureux est-il, ce géniteur, s’il sait faire sentir à son enfant combien toute paternité vient de Dieu ! Cet enfant découvrira alors, par-delà le passé, ses racines d’éternité. S’il a été conçu, c’est avant tout dans la pensée divine, par un Père qui le connaît et qui, selon l’expression chère à saint Augustin, est davantage présent à lui-même que lui-même. Lorsqu’il aura découvert cette réalité, l’enfant pourra en toute vérité chanter avec le psalmiste :

« C’est Toi qui as formé mes reins, qui m’as tissé dans le sein de ma mère. Je Te rends grâce d’avoir fait de moi une créature si merveilleuse, Tes œuvres sont admirables » (Psaumes, CXXXIX).

Comment un tel enfant, assuré ainsi d’une tranquille possession de soi-même, pourrait-il encore se croire seul, fruit du hasard jeté en pâture à une existence angoissante ?

Parce qu’il est fils et non pas un fruit du hasard, l’enfant est plus qu’un être, il est un héritier : « fils donc héritier » dira saint Paul (Galates, IV, 7). Avec le don même de la vie, le père communique à l’enfant une patrie, cette communion intime entre une terre et des hommes, cette harmonie payée de la sueur et du sang de ses aïeuls afin de faciliter à ce nouvel être une communion profonde avec le réel. Qu’il le veuille ou non, le petit être est, depuis le premier instant de sa conception, le fils d’une patrie. Le sang qui coule en ses veines a été intimement mêlé à une terre déterminée.

Communion de sang, et donc d’histoire : car, si la patrie situe géographiquement le nouvel être, elle s’accompagne d’un patrimoine, sublime héritage d’un passé qui a recueilli le meilleur de l’homme. Cet héritage est en premier lieu spirituel et culturel, même s’il s’incarne ensuite en des pierres de taille.

En l’enracinant dans le passé, le père indique par là même à l’enfant son ultime destinée. Créateur de vie, le Père donne à l’homme sa direction, il l’aide à s’y engager : Il est Providence, Ce qui est vrai du Père éternel l’est encore du géniteur charnel. Il lui revient de projeter l’enfant vers l’avenir, de telle sorte qu’à son tour il sache répondre à l’ordre reçu de Dieu lui-même dès l’origine des temps : « Emplissez la terre et soumettez-la. » (Genèse, I, 28.) Les Anciens, bien que païens, avaient saisi cette relation que le père entretenait avec l’éternité. Dans le livre 5 de l’Énéide, après la chute de Troie, Anchise, bien que mort, est envoyé par Zeus pour convoquer son fils Énée à une rencontre sur les Champs Élysée : « Ici, lui sera-t-il dit, tu sauras toi et ta descendance la cité qui t’est donnée. » Anchise, le père, incarne ce lien entre l’humain et le divin, cette Providence céleste qui mystérieusement veille sur nous. En aidant son fils à accepter la perte originelle de la mère-patrie, Troie, il le conduit vers un avenir imprégné de perpétuité et tourné vers sa descendance.

 

Le père, la transcendance et la loi morale

Principe et fin de toutes choses, le Père éternel ne donne pas seulement la direction, il indique aussi le moyen d’y parvenir, le chemin d’éternité. Par-delà les aléas du temps, il vient avec toute sa gloire communiquer aux hommes les tables de la Loi, ces dix commandements qui en tout et toujours resteront à tout jamais le mode d’emploi indispensable au plein épanouissement de l’homme, tant naturel que surnaturel. S’Il a voulu manifester toute sa transcendance à cette occasion, c’est précisément pour marquer le caractère intangible de cette Loi, que rien ni personne ne pourra modifier. Norme absolue, cette nouvelle nuée céleste dirige l’homme tout au long de sa pérégrination humaine pour le mener vers la terre promise, éternelle cette fois-ci. À nouveau, ce qui est vrai de Dieu l’est encore du père humain. Il lui revient d’incarner le caractère intangible de la loi morale. Si la mère, par sa proximité quasi fusionnelle avec l’enfant, renvoie davantage à la miséricorde divine, c’est au père qu’il revient d’incarner la justice, ce qui est droit, et donc le droit chemin. Il montre la bonne direction, encourage l’enfant encore incapable de se diriger lui-même. Il le fera en rétribuant ses efforts, mais encore par la correction en cas de fausse route [2]. Sur ce point, il est révélateur que le Livre sacré donne pour tout qualificatif à Joseph celui de Juste (Matthieu, I, 19). À la justice de Joseph s’unit Marie, mère de Miséricorde, et tous deux aident humblement le Fils éternel dans sa lutte victorieuse du bien sur le mal.

En tant qu’il est juste, le père de famille pleinement digne de ce nom est auréolé de sagesse. Il est l’Ancien, chargé d’expérience et de prudence, qui a traversé et vaincu le temps, reflet terrestre de la Sagesse éternelle, celui que l’on consulte et auprès de qui l’on sait donner la juste mesure de la conduite humaine. Chez les classiques, le personnage de Dédale symbolise cet aspect de la paternité. Prisonnier de son labyrinthe mais plus encore de la reine Pasiphaé, Dédale confectionne des ailes, afin de fuir la Crète avec son fils Icare. Il transmet à celui-ci l’enseignement paternel, avec son lot de renoncements nécessaires à la poursuite de la vie : « Mon fils, lui dit-il, prends garde à ne jamais voler trop haut, car le soleil fera fondre la cire de tes ailes, et garde-toi de voler trop bas, car les plumes pourraient être mouillées par la mer. » En résumé, abandonne tes désirs de grandeur excessive, comme tes inclinations à la bassesse, renonce à cette démesure liée aux fantaisies de l’adolescence, et ceci te sauvera la vie. Mais Icare, l’éternel enfant, ne peut accepter ni le sacrifice ni la médiation. Refusant tant le renoncement que la soumission à une quelconque norme, il meurt. Ces ailes confectionnées par Dédale renvoient à une autre image, biblique cette fois-ci, illustrant l’action paternelle de Dieu à notre endroit, et par là même toute la mission du père : « Il l’entoura, il l’éleva, il le protégea comme la prunelle de ses yeux. Comme un aigle qui veille sur son nid, tournant au-dessus de ses petits, il déploya ses ailes et le prit, le souleva sur lui. » (Deutéronome, XXXII, 11). L’aigle, image du père, réalise l’enfantement spirituel de l’enfant par trois actions précises : il arrache l’individu à la matière, il scrute la destination finale de son regard puissant, et de toute son énergie, il l’y transporte.

 

La mission paternelle au sein de la famille

Dès le premier instant de sa conception, l’enfant vit une sorte de fusion avec sa mère. Même si la naissance constitue une première déchirure physique, d’un point de vue psychologique, la symbiose demeure pour ainsi dire complète. Au début, cette relation affective mère-enfant, quasi sensorielle, est le lieu non seulement du développement physique, mais encore de la prise de conscience de son existence comme sujet. De l’affection dont la mère entoure l’enfant découle l’amour de l’enfant pour lui-même, le soin qu’il aura pour sa propre personne. Cette union vitale est irremplaçable. L’absence fréquente de la mère lors de ces années décisives, hélas encouragée par les usages de la société moderne, produit des séquelles jusque tard dans la vie, puisque la capacité d’aimer autrui repose toujours sur cette première expérience d’un tranquille amour de soi-même : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » (Matthieu, XIX, 19). Cette fusion avec la mère doit être aussi préservée que possible jusqu’à l’âge de trois ans. Encore très présente à l’âge de cinq ans, elle se réduit davantage à partir de sept. C’est surtout à partir de cet âge que se produit, lentement mais de manière décisive, la distanciation psychologique d’avec la mère, l’enfant se tournant alors davantage vers le père. Peut-être pourrait-on dire que, de même que l’être humain vient de Dieu pour aller à Dieu, ainsi l’enfant vient du père, dans l’acte même de la conception, pour s’en retourner vers le père. Pourquoi à cet âge-là ? Parce qu’alors commence chez le jeune individu la lente formation du moi, l’essor en cours, tout fragile, de l’âge de raison, qui nécessite une sortie progressive du cocon protecteur de la mère. Seul le père, en relayant avec amour cette symbiose initiale avec la mère, permet à l’enfant d’épanouir sa personnalité puis de s’insérer dans le monde de l’Autre, qu’il soit social ou divin. Certains penseront que la mère, à sa manière, pourrait assurer un tel bienfait. Je ne le crois guère. Comme le souligne le père Anatrella :

« Il ne suffit pas d’utiliser l’argument que la mère travaille pour croire qu’elle peut, à l’instar du père, introduire l’enfant à la réalité extérieure. Un cordon ombilical doit être coupé. Le père est alors cet élément étranger qui apparaît comme une autre réalité, permettant à l’enfant de devenir un sujet distinct de sa mère [3]. »

Certes, l’intervention du père ne se fait pas sans douleur, puisqu’elle consiste en quelque sorte à s’intercaler entre la mère et l’enfant, à porter atteinte à l’amour fusionnel qui jusque-là unissait totalement ces deux êtres. Cependant cette douleur est bienfaisante pour l’enfant. Il y découvre, ô précieux enseignement, que la vie n’est pas faite seulement d’assouvissements, de réconforts et d’assurance, mais aussi de manque, de labeur et de sacrifice. Douleur de la mère également, car elle ressent cette intervention comme une deuxième déchirure. Retentit alors en son cœur la réponse de l’enfant Dieu à sa Mère : « Ne savez-vous pas que je dois être aux affaires de mon Père ? » (Luc, II, 49.) Cet arrachement maternel est peut-être l’ultime lumière apportée aux mots de la Genèse : « Pour toi, tu enfanteras dans la douleur. » (Genèse, III, 16.) N’oublions pas que le rôle suprême de la mère n’est pas de se donner à l’enfant – cela n’est qu’une étape – mais de donner l’enfant… Tout comme le père aura à le faire plus tard, lors de l’entrée du grand adolescent dans la vie sociale ; là non plus, ce ne sera pas sans douleur…

Le père, avons-nous dit, donne à l’enfant une certaine direction. En le sortant de l’étreinte protectrice de la mère, il le dégage de l’immédiateté d’une affection reçue, pour le situer dans le temps. La figure paternelle tourne le regard vers l’avenir, faisant découvrir à l’enfant tour à tour la société, Dieu et le prochain. L’enfant alors, loin de se considérer comme simple sujet de droit – droit à une présence affective – découvre l’idée d’un devoir à accomplir. On peut dire qu’il relève du père d’opérer ce profond renversement chez l’enfant : si celui-ci se considérait jusque-là comme un réceptacle d’affectivité, il se découvre lentement comme capacité de bien ; il passe ainsi d’une attitude de passivité, de réceptivité, à une volonté plus active, qui apprend à donner. Grâce à ce renversement, disparaît chez l’enfant la vision faussée d’une société centrée sur lui. En effet, la famille, et sa mère en premier lieu, s’adaptait constamment à son rythme. Il réalise ainsi progressivement que le rapport est inverse : c’est lui qui est fait pour la société, pour ce qu’il y a de plus grand que lui. En sortant l’enfant de la symbiose maternelle, le père lui apporte donc tout à la fois sa personnalité propre et sa dimension sociale. Aussi la séparation du fils d’avec sa mère est-elle un événement central, non seulement pour la vie du fils mais également pour la communauté entière. D’où les rites d’initiation qui, en de nombreuses civilisations, entourent cette croisée des chemins. En somme, l’intervention du père, intrinsèquement nécessaire à l’existence de l’homme, est fondatrice d’un ordre. À travers cet homme adulte et porteur de norme qu’est le père, le mythe de l’omnipotence s’écroule pour l’enfant. Il ne lui suffit plus de pleurer pour que soient satisfaits ses besoins ou caprices ; désormais, il doit se plier à des règles extérieures, et par là même quitter le domaine de l’impression pour découvrir la soumission au réel. Par son père, l’enfant apprend à percevoir et à gérer cet élan intérieur qui le pousse vers le monde extérieur, vers le futur. Sans le père au contraire, le regard reste tourné vers le passé, vers l’Éden perdu de la relation sans problème – et sans rien à payer – que l’on réclamait de la mère.

La place du père située entre temps et éternité, a permis de souligner son rôle de guide, de piste d’envol en quelque sorte, sur les chemins de la vie et de l’éternité. Claudio Risé, dans son ouvrage intitulé Le père absent, n’hésite pas à comparer cette évolution psychologique de l’enfant, réalisée grâce à l’intervention du père, au mystère de la Croix. Le père place l’enfant au centre de cette croix ; il arrache le petit homme à la terre, qui ici représente la mère source de bienfaits matériels, et le fait tendre vers Dieu afin qu’il s’accomplisse lui-même par le sacrifice, en vue de transformer le monde. Il n’est plus cet être égoïste, assoiffé de biens matériels aussitôt assouvi par la mère mais, élevé de terre dans une dimension transcendante, il devient celui qui œuvre à la rédemption du monde par la volonté du Père. Une statistique est des plus parlante à cet endroit. Selon un institut de sondage suisse, le facteur décisif qui détermine la transmission de la religion d’une génération à l’autre est la pratique religieuse du père de famille. Dans le cas où le père n’est pas pratiquant, seul un enfant sur cinquante se rendra à l’église une fois adulte ; et ce, quel que soit le comportement de la mère. À l’inverse, si le père fréquente régulièrement l’église, entre les deux tiers et la moitié des enfants suivront cet exemple, toujours indépendamment des choix maternels.

[Lire la deuxième partie]

 

Bibliographie

Les titres cités permettront d’aller plus avant dans les descriptifs psychologiques donnés au cours de cette conférence. Mais la portée simplement psychologique de ces ouvrages dit suffisamment leurs limites.

Claudio Risé, Le père absent : Enquête sur la place du père dans les familles occidentales, Rémi Perrin, 2005

Tony Anatrella, Le Sexe oublié, Flamarion, 1990.

Rose Marie Miqueau, Harmonies éducatives, Institut Alcuin, Saint-Léger, 2002).

Aldo Naouri, Les pères et les mères, Odile Jacob, 2004.

Michel Schneider, Big mother, psychopathologie de la vie politique, Odile Jacob, 2002.

René Bergevin, Révolution permissive et sexualité – De la tolérance comme argument à la transgression comme processus, François-Xavier de Guibert, 2004.

Henri-Marie Manteau-Bonamy, La doctrine mariale du père Kolbe, Lethielleux, 1975.

Autres livres consultable :

Xavier Lacroix, Passeurs de vie : Essai sur la paternité, Bayard, 2004. Aldo Naouri, Les filles et leurs mères, Odile Jacob, 2000.

 

Iconographie : Sacrifice d’Isaac par son père Abraham (Laurent de la Hyre, 1606-1656).

Notes

[1] Sénateur et colonel Oliver North, conseiller stratégique très écouté de l’administration Bush. Cité par Claudio Risé dans Le père absent : Enquête sur la place du père dans les familles occidentales, Rémi Perrin, 2005.

[2] Le passage de l’Épître aux Hébreux (XII, 5-13) est célèbre : « Avez-vous oublié l’exhortation qui s’adresse à vous comme à des fils : Mon fils, ne méprise pas la correction du Seigneur, et ne te décourage pas quand il te reprend ; car le Seigneur corrige celui qu’il aime et châtie tous ceux qu’il reconnaît comme ses fils […] C’est en fils que Dieu nous traite. Et quel est le fils que son père ne corrige pas ? » Naturellement, la correction, comme intervention modifiant l’orientation instinctive vers la facilité, représente une fatigue pour celui qui la reçoit comme pour celui qui la donne, mais saint Paul, loin d’en faire un obstacle, dit combien elle est œuvre de charité : « Certes, toute correction ne paraît pas sur le moment être sujet de joie, mais de tristesse ; plus tard cependant, elle apporte à ceux qu’elle a exercés, un fruit de paix et de justice. C’est pourquoi redressez vos mains inertes et vos genoux fléchissant et rendez droits pour vos pas les sentiers tortueux, afin que le boiteux ne dévie point, mais plutôt qu’il guérisse. » Comme dit le Deutéronome (VIII, 5) : « Reconnais dans ton cœur que, comme un homme corrige son fils, le Seigneur te corrige. Observe les commandements du Seigneur ton Dieu, en suivant ses chemins et en le craignant, parce que le Seigneur est sur le point de te faire entrer dans un pays fertile. »

[3] Tony Anatrella, Le Sexe oublié, Flamarion, 1990.

Voir aussi, sur E&R :

Approfondir le sujet avec Kontre Kulture :

 






Alerter

23 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

  • #977001
    Le 24 septembre 2014 à 12:46 par fabienbdx
    La paternité en crise - Analyse et remèdes (1)

    pour confirmer ce fabuleux article, en 2013, la justice a rendu à 90% dans les jugements de garde des enfants, la garde exclusive aux meres...........le chiffre est révélateur d’une chose........ ;;fait on encore des enfants pour les bonnes raisons...............

     

    Répondre à ce message

  • #977078
    Le 24 septembre 2014 à 13:48 par Jean d’Artois
    La paternité en crise - Analyse et remèdes (1)

    Oui , mais le père mesestimé et relégué à un donneur de sperme anonyme , tout comme certaines catégories de femmes qui serviront de reproductrices , alors que les autres occuperont des postes à responsabilité , et seront de toutes façons hommes comme femmes déconnectés du cycle naturel basé sur la famille traditionnelle : verrou éradiqué , pour laissé place à la nouvelle société ! Ayant élevé au rang de privilégiés les invertis en tous genres et reléguant les basses besognes aux autres ....NON , c’est pas de la science fiction , il suffit de regarder attentivement la mutation de la nôtre !

     

    Répondre à ce message

  • #977086
    Le 24 septembre 2014 à 13:56 par Clara Imbert
    La paternité en crise - Analyse et remèdes (1)

    Une grande émotion... à mes yeux le Père représente le guide et surtout le PILIER du foyer !
    "Avec le don même de la vie, le père communique à l’enfant une patrie, cette communion intime entre une terre et des hommes, cette harmonie payée de la sueur et du sang de ses aïeuls afin de faciliter à ce nouvel être une communion profonde avec le réel. Qu’il le veuille ou non, le petit être est, depuis le premier instant de sa conception, le fils d’une patrie. Le sang qui coule en ses veines a été intimement mêlé à une terre déterminée." MAGNIFIQUE !

     

    Répondre à ce message

  • #977116
    Le 24 septembre 2014 à 14:18 par Arnolphe
    La paternité en crise - Analyse et remèdes (1)

    Ce n’est pas tant le père qui est dénigré que l’HOMME : il faudrait rappeler à toutes les petites connasses féministes que ce sont les hommes qui ont TOUT inventé, toutes les sciences, toutes les techniques, pendant que les gonzesses étaient cantonnées dans les taches subalternes, à leur mesure . Il suffit de feuilleter un dictionnaire des inventeurs pour se rendre compte qu’il n’y a que des "mecs" là-dedans . " L’ingéniosité c’est l’homme Ferdinand, ne pense pas qu’au vice " (Courtial dans Mort à Crédit) .

     

    Répondre à ce message

    • #978506
      Le Septembre 2014 à 13:52 par Une femme
      La paternité en crise - Analyse et remèdes (1)

      Ce message n’est-il pas un peu réducteur ?
      « les gonzesses étaient cantonnées dans les taches subalternes, à leur mesure ».

      Subalterne (adjectif) : « Qui est inférieur ou qui n’a qu’une importance secondaire » (Larousse)
      Vous m’excuserez, mais je ne vois pas en quoi les tâches réalisées par les femmes dans l’Histoire sont de moindre importance que celles des hommes. Nos tâches sont différentes, je l’admets fort bien, mais l’adjectif subalterne me semble tout à fait inadéquat pour ne pas dire insultant à l’égard des femmes, selon la définition ci-dessus. Surtout que vous ajoutez "à leur mesure", ce qui indique, si je le comprends bien, que l’adjectif "subalterne" se réfère aussi aux femmes...

      Dans les relations familiales, et même à l’échelle d’une population, hommes et femmes sont appelés à se compléter à s’associer, non pas à mesurer leurs capacités ou leur importance, que ce soit au sein d’une famille ou de la société. Il n’y a pas de subalterne, ni de dominant et de dominé(e), mais une franche égalité qui s’accomplit dans nos belles différences.

      Aussi, je vous l’accorde, la majorité des scientifiques/politiciens/philosophes/etc. des époques passées étaient des hommes. Des hommes qui, souvent, on été soutenus par leurs mères et leurs épouses... invisibles, inconnues, effacées, mais présentes. Car les femmes ne se réalisent pas dans l’accomplissement, contrairement aux hommes. Cela ne fait pas d’elles pour autant des "subalternes" de l’histoire de l’Homme.

      En conclusion : j’apprécie que vous souhaitiez remettre l’homme à sa juste place, et mettant en avant ses qualités et ses réalisations. Ce faisant, faites attention à ne pas dénigrez les femmes... Homme et femme n’ont pas à se battre pour un siège : ils ont chacun le leur, qui leur sied bien, et aucun n’est mieux que l’autre. Certaines féministes l’ont oublié, ne l’oubliez pas à votre tour !

      J’espère que cela introduira en vous quelque réflexion ! Bonne journée.

       
    • #979358
      Le Septembre 2014 à 08:55 par ALMANZOR
      La paternité en crise - Analyse et remèdes (1)

      Calmez-vous...Excessif donc insignifiant même si le fond de votre pensée contient quelque vérités. Hommes et femmes sont simplement dépendants les uns des autres et, par essence, ne s’illustrent globalement pas dans les mêmes domaines.

       
    • #980453
      Le Septembre 2014 à 00:50 par robin
      La paternité en crise - Analyse et remèdes (1)

      Superbe reponse de Une femme.
      Bien dans le ton de la reconciliation et du partage des savoirs
      Nous sommes tous perfectibles, a condition de le vouloir bien sur.
      Les talents pratiques, logiques, mathematiques, de recherche et dans tous les domaines, ne manquent pas chez la gente feminine. Meme si beaucoup n’ont pas developpe ces savoirs.
      Et nombre de prix nobels ou autres renomees auraient du echoir a des femmes de l’ombre, lors que l’aura se cantonnait a l’homme de savoir.
      Enfin, apres avoir pris soin de la maison et des enfants, il reste peu de place aux vagabondages mathematiques ou poetiques ou en recherche fondamentale ...
      Ce n’est pas impossible, mais le temps est reduit
      Quand on est parent concerne, l’objet de nos efforts a moins loisir de s’eparpiller dans les hautes spheres de la reflexion
      Et pour ce qui est du quotidien, homme et femme mettent en jeu d’ immenses competences de facon complementaire et souvent c’est elles qui apportent des solutions aux difficultes
      Bien sur, les aptitudes different, et l’homme est parfois inegalable (ce qui fait parfois craquer les femmes et elles aiment cet homme different d’elles)
      Pour resumer mon message : croire que la femme est naturellement absente du debat scientifique me semble une vue de l’esprit

       
  • #977190
    Le 24 septembre 2014 à 15:09 par Bobo
    La paternité en crise - Analyse et remèdes (1)

    Mais enfin, dans l’écrasante majorité des cas c’est la mère qui fout le père dehors !!! Me racontez pas d’histoires !!! Et après elles commencent à boire, ou font un cancer, ou se tapent des mongols.
    Quand elles étaient dépendantes financièrement de leurs maris, elles ne se permettaient pas de faire n’importe quoi.
    Je suis toujours frapppé du nombre d’enfants vivant avec des femmes séparées qui passent des HEURES devant MTV.

    La libération de la femme, c’est l’aliénation de son petit garçon.

     

    Répondre à ce message

  • #977291
    Le 24 septembre 2014 à 17:10 par La Merluche
    La paternité en crise - Analyse et remèdes (1)

    C’est la paternité GOYE qui est en crise, pas la juive, les Juifs sont hypertraditionnalistes . Le père goye viré, le prédateur juif vient dans le foyer détruit prélever tel ou tel enfant, puisqu’il n’est plus défendu par son père, qui entre autres roles, avait celui du chien de garde du foyer . Il n’est pas indifférent de rappeler que c’est le juif hirsute et sépharade Alfred "Naquet" qui fut le rapporteur de la loi sur le divorce en 1884 . "Derrière tout divorce il y a un Juif" prétend Yahia Gouasmi, chef du parti antisioniste , et il n’a pas tort .

     

    Répondre à ce message

    • #977884
      Le Septembre 2014 à 00:17 par Hacko
      La paternité en crise - Analyse et remèdes (1)

      Non monsieur, vous faussez cette citation dans un but bien compris, mais ICI personne n’est dupe de vos manipulations !

      "Derrière chaque divorce il y a un sioniste" Yahia Gouhasmi

       
    • #980551
      Le Septembre 2014 à 05:15 par Leïla.jecontacteMila36
      La paternité en crise - Analyse et remèdes (1)

      Moi je dirais, un franc-mac, la franc-maçonnerie détruit tout, surtout la dignité des humains, avec le féminisme et la soi-disant évolution des moeurs, qui a plûtot ligoté les gens, et déculpabilisé les consciences, tout le monde trompe tout le monde (en majorité !), et quand on a divorcé, se "recasser".....IMPOSSIBLE.

       
  • #977342
    Le 24 septembre 2014 à 17:57 par Ouioui
    La paternité en crise - Analyse et remèdes (1)

    Nous voulons plus d’articles d’ "un prêtre catholique" !

    La finalité ultime qu’incarne l’espoir E&R doit être la conversion des musulmans, agnostiques, athées, hérétiques et autres apostats à la seule vraie religion : le christianisme !

    Non à la foi diabolique de l’humanisme anthropocentrique !
    Non à la foi judéo-talmudique noachide holocaustique !
    Non à la foi laïcarde maçonnique !
    Non à la foi pérennialiste gnostique !

    Oui à l’apologétique et au prosélytisme catholique traditionaliste !
    Oui à l’Église militante et à la charité guidée par la foi catholique !

    La France au Christ-Roi ou la mort !

     

    Répondre à ce message

    • #977591
      Le Septembre 2014 à 20:37 par aurelinho93
      La paternité en crise - Analyse et remèdes (1)

      Je trouve ton discours des plus dangereux et n’apportant aucune réconciliation. Tu réfléchis de manière totalement égocentrique. Je respecte ta foi, moi une personne athée, sans la moindre croyance religieuse mais aux nombreux principes.
      La France est historiquement et majoritairement chrétienne. Pour autant, être Français ne suffit pas être chrétien. La foi et les croyances sont une question personnelle qui ne doit être institutionnalisé. Chacun peut croire ce qu’il veut temps qu’il respecte la France, son histoire (et donc son aspect chrétien forcement) et ses lois. Le prosélytisme est une action assez malsaine en contradiction avec le but recherché par une pratique religieuse ou spirituelle. Contraire à l’acceptation de l’autre.
      Il faut comprendre que la religion et la foi est une chose subjective et que d’un pays à un autre Jésus, Yahvée, Mahomet, Bouddha et autres ne représentent rien d’autre qu’un concept étranger, aussi louable soit-il.

      Je n’attends pas en France une religion d’Etat mais une mise à égalité de chacune des religion en tenant evidemment compte de l’identité historique de la France (je ne veux pas de retrait de jour férié religieux et d’ajout d’une autre religion) et de la proportion des pratiquant de chacune. Aimer la France, ça ne veut pas dire être chrétien, être Français aussi. Je ne veux pas d’un pays à formatage religieux. Libre à chacun de choisir son culte sans entraver les lois françaises et le respect de ses con-citoyens.

       
    • #977937
      Le Septembre 2014 à 01:10 par Ouioui
      La paternité en crise - Analyse et remèdes (1)

      @aurelinho93
      Que tu sois athée ne m’étonne pas, c’est en réalité la mode contemporaine, tu suis le mouvement massif idolâtre. La mode est un concept libéral pour révolutionner la société petit à petit, sans qu’on en ait pleinement conscience pour parvenir à un monde totalement factice et abstrait, la matrice déracinante et écimante totalement totalisante où l’Homme-tronc n’est plus qu’une particule inerte. C’est ça l’emprise terrestre du diable...
      Avoir des principes, c’est bien, encore faut-il qu’ils découlent d’une vraie croyance réellement bonne dans sa finalité ultime.
      Sais-tu que l’Homme est mauvais par nature ? nous sommes dans une société anthropocentrique droits-de-l’hommiste où notre seule référence est l’Homme avec toutes ses tares intrinsèques comme l’égoïsme et l’amour de l’argent par exemple. Y penses-tu ? Sur quoi te bases-tu pour tirer tes principes ? Quelle bible ? Quelle Église ? Quels principes éternels ?
      La religion est la base de toutes les sociétés humaines. Nous sommes dans une société religieuse, nous croyons au Progrès humain, nous avons foi en l’Homme et en son corollaire, l’Argent. Quel est ton avis sur l’athéisme militant des Lumières ?
      Une croyance en chasse une autre, la nature a horreur du vide, tu es obligé de croire. L’athéisme est une croyance et la pire des croyances, croire qu’il n’y a pas de Dieu, du nihilisme à terme destructeur. Même le sataniste croit en Dieu mais a choisi de servir Satan, c’est dire.
      Ensuite, je ne réfléchis pas de manière égocentrique névrotique mais en fonction de la Vérité révélée qui est universelle et non subjective...
      Le prosélytisme catholique n’est pas malsain, puisque guidé par une foi indéfectible dans la Vérité pour sauver les Hommes. En quoi est-ce malsain de vouloir envoyer les Hommes au paradis éternel en leur apportant la bonne nouvelle ?
      Quant au fait d’être pleinement Français sans être chrétien c’est... faux. Tu peux être véritablement républicain sans être chrétien, ah ça oui ! mais certainement pas Français sans être catholique ! L’anti-France ne sera jamais la France !
      L’Eglise a fait la France, la France a été le bras armée de l’Église, les deux sont consubstantiellement liés et ont le même destin. La France est morte comme l’Église, pratiquement à la même date. Mai 68, Vatican II. Les deux structures ressusciteront en même temps.

      Dernieres choses :
      - Comment est né le premier Homme ?
      - Le linceul de Turin n’est-il pas un signe de Dieu en ces temps apocalyptiques ?

       
    • #978137
      Le Septembre 2014 à 08:56 par aurelinho93
      La paternité en crise - Analyse et remèdes (1)

      Je suis d’origine africaine et avant le colonialisme, la bible, le coran, la torah... ne voulait rien dire en Afrique. Ca n’est pas une histoire de mode mais de culture. Chaque peuple essaye de se trouver une éternité à travers des divinités qui sont généralement à son images. Pour ma part, mon avis sur les religion est qu’elles ont été créé pour 2 raisons chez tous les peuples :

      - Trouver des réponses à ds choses qui nous dépassent (origine du monde, catastrophe, évenements peu compréhensibles...)
      - Satisfaire le manque d’humilité de l’être humain qui n’accepte pas la mort et donc le fait d’être éphémère.

      Je ne crois qu’en l’être humain. Il est son bien comme il est son mal...et cela est effectivement effrayant je pense pour beaucoup comme fait car l’humanité n’est ps parfaite et beaucoup d’injustice se font et que l’idée d’une justice ultime rassure pour punir les gens impunis de leur vivant et redonner dignité aux personnes bonnes mais qui ont eu une vie pleine de peines et tourments.

      Si tu étais né au fin fond de la Papouasie, tu ne serais pas chrétien, tu le sais bien... C’est une histoire culturelle le choix de la religion pour 95% des cas. Ce qui ne remet pas en cause sa pieuté ou foi pour autant. Penses-tu que que les Algériens sont Musulmans par "mode" (usage d’un terme assez méprisant et illustrant un manque d’ouverture et de tolérance) ou parce que c’est la culture du pays ? Toi, c’est pareil. Si tes parents t’avaient éduqué dans une autre religion, tu y croirais pleinement.

       
    • #978429
      Le Septembre 2014 à 12:58 par antoun
      La paternité en crise - Analyse et remèdes (1)

      ah un mulsulman doit se convertir au christianisme !? ouah quand on voit ce que sont les chretiennes maronites du liban tel jackie chamoun c,est sur la decadence va reculer !!!

       
    • #978548
      Le Septembre 2014 à 14:32 par redsniper06
      La paternité en crise - Analyse et remèdes (1)

      Allez et ça repart dans la bêtise outrancière ...........ma religion est mieux que la tienne !!!...........le prosélytisme de chacun se résume simplement à la vision que nous avons de nos croyances et aspirations mais cela n’apporte rien à la réalité du monde dans lequel nous vivons !!!............
      « Nous devons chercher la vérité en pleine liberté d’esprit, affranchis de toute idée préconçue. »

      Descartes

       
    • #978565
      Le Septembre 2014 à 14:49 par Saint Jean
      La paternité en crise - Analyse et remèdes (1)

      @ aurelinho93

      La grande différence entre quelqu’un qui a la foi et quelqu’un qui ne l’a pas est la suivante :

      - Celui qui n’a pas la foi croit que la religion a été inventée par l’homme, qu’elle n’est qu’un code moral pour le bien-vivre ensemble, une aide psychologique pour supporter les choses incompréhensibles (la mort, la douleur, l’injustice...)

      - Le catholique qui a la foi croit en Dieu, sa religion lui a été révélée par Dieu à travers les prophètes d’abord, puis à travers son fils unique Jésus Christ. La révélation est attestée par les apôtres qui ont rapporté la vie, la passion et la résurrection de Jésus dans la Bible. Est-ce que l’Eglise aurait pu voir le jour si des hommes n’avaient pas cru au caractère divin de Jésus Christ ? Puis s’en suit 1400 ans d’histoire de France, depuis le baptême miraculeux de Clovis jusqu’à l’assassinat de Louis XVI. Oui la France doit sa grandeur au Catholicisme, tant que la France a été la fille aînée de l’Eglise et l’a défendue. Il faut s’intéresser au baptême de Clovis oint avec le chrême sacré, il faut s’intéresser à Jeanne d’Arc, l’histoire de France est remplie d’événements surnaturels qui confirment la foi du croyant. Il en est de même de l’histoire des Saints, il faut lire l’histoire des Saints. La Vierge Marie est apparue de nombreuses fois. La Justice et la Vérité ne viennent que de Dieu, elles ne sont pas humaines.

      Je vous conseille une lecture qui pourra aider les athés à comprendre les catholiques (français en particulier), un livre magnifique et passionnant, ça se lit très vite, c’est un parcours rapide de l’histoire de France mais sans la dépouiller de ses éléments surnaturels :

      "La mission divine de la France" du Marquis de la Franquerie

      Quand au prosélytisme, il faisait entièrement partie du catholicisme traditionnel mais par la persuasion et par la prière uniquement. Bien sur un catholique doit souhaiter convertir des âmes pour les sauver. Ce n’est que depuis la perversion du Catholicisme et depuis l’œcuménisme qu’il n’en est plus ainsi.
      Ainsi un vrai catholique doit être prosélyte, mais il doit convaincre par sa droiture, sa manière de vivre, et par la prière. Ce n’est pas du tout le prosélytisme des témoins de Jéhovah à qui on ne dit jamais rien !!!

      J’espère que j’ai pu aider à faire comprendre le point de vue catholique, qui n’est pas simple à appréhender pour un laïc surtout si le catholique a un discours très enflammé et passionné sans les explications qui vont avec.

       
    • #979091
      Le Septembre 2014 à 22:24 par fred89
      La paternité en crise - Analyse et remèdes (1)

      @saint jean
      Pourquoi un athée auraient besoin de comprendre un catholique ? Pourquoi devrions nous faire cet effort si c’est le catholique qui a mission de convertir les autres ?
      C’est fort de café ça, c’est à vous qu’incombent les résultats et c’est nous qui devrions faire le boulot ?

       
    • #979119
      Le Septembre 2014 à 22:51 par damien
      La paternité en crise - Analyse et remèdes (1)

      Bonsoir,

      Si je suis d’accord avec vous sur le fait que ce serait parfait si notre "prêtre catholique" pouvait continuer de nous enrichir à travers ses magnifiques textes aussi souvent que cela lui est permis, et si je suis enjoué de voir une personne croyante aussi zélée et amoureuse du Christ, j’aimerai cependant vous inviter à plus de retenu dans vos propos.

      N’oubliez qu’un catholique n’est pas un prosélyte à l’image des commerciaux de notre temps, une sorte de vendeur à la sauvette qui vient mettre le pied contre la porte pour entrer de force dans ce qui est le plus sensible dans le coeur d’une personne : la foi.
      Le catholique annonce la Bonne Nouvelle avec l’Esprit de charité, et surtout invite à la conversion en montrant l’exemple, c’est à dire en illustrant comment sa foi l’a transformé.

      Je vous invite à lire quelques uns des magnifiques textes de nos illustres Papes, et n’excluez pas l’Eglise post Vatican 2 : à moins que vous ayez la prétention d’avoir tout lu et tout vu de ce qui a été fait par les Papes et évêques et que vous vous estimez suffisamment intelligent pour mesurer leur travail ? Personnellement je m’incline devant l’intelligence de ces illustres personnes et m’interdit la critique :
      Jean-Paul 2 a dit : " La foi et l’espérance conduisent à l’amour du prochain. Toute existence tire sa valeur de la qualité de l’amour. Dis-moi quel est ton amour, et je te dirai qui tu es" (http://fr.lourdes-france.org/approf...)

       
    • #981248
      Le Septembre 2014 à 19:53 par Saint Jean
      La paternité en crise - Analyse et remèdes (1)

      @fred89

      Je m’adresse aux gens curieux, c’est tout. Je ne force personne à s’intéresser à quoi que ce soit. "On ne donne pas à boire à un âne qui n’a pas soif".

      Il n’y a pas de "résultats" attendus ni de "boulot", il y a seulement de la curiosité et l’envie éventuellement de comprendre.

      Je précise que je n’ai pas eu d’éducation religieuse, mais je suis néanmoins baptisée catholique. Je me suis intéressée au catholicisme à l’age adulte, et j’ai été conquise.

      J’ai longtemps cru que Dieu n’existait pas, aussi je peux me mettre dans la peau d’un athé puisque je l’ai été. Mais je ne le suis plus.

      Je suis désolée si vous avez été choqué par mon message mais ce n’était pas mon intention...

       
  • #982956
    Le 29 septembre 2014 à 14:53 par Prométhée
    La paternité en crise - Analyse et remèdes (1)

    L’auteur nous livre 2 informations contradictoires :
    1 - l’enfant se détacherait naturellement de la mère, entre 3 et 5 ou 7 ans.
    2 - l’enfant a besoin du père pour se détacher.
    L’auteur mélange paternité biologique et paternité sociale, 2 rôles pourtant bien distincts.
    Les papas de cœur font souvent de meilleurs pères que les papas de sang, souvent absents.
    Et combien de pères se croient géniteur de l’enfant (adultérin) qu’ils élèvent et qu’ils aiment ?
    Ce qui compte, n’est-ce pas les liens du cœur, et non les liens du sang ?
    De nombreuses sociétés traditionnelles distinguent père social et père biologique.
    L’homme qui élève l’enfant n’est alors pas celui qui l’a engendré.
    C’est bien souvent le frère de la mère, l’oncle maternel,
    quand l’héritage tant expliqué par l’auteur,
    est transmis non pas de père en fils, mais par de mère en fille,
    la transmission non pas du Père-Patrie, mais de la Mère-Matrie.

     

    Répondre à ce message