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La reine des pommes : le prix Nobelle à Annie Ernaux

Annie, écrivain engagé (à la Kommandantur)

 

La meuf se rend même pas compte que « son » prix est décerné pour l’adéquation au progressisme. Cette laborieuse sans joie ni humour (si ça, c’est pas un signe de mé-talent, on sait pas ce que c’est) coche toutes les cases de la bien-pensance, c’est-à-dire de la non-pensée. Le jury du Nobel a récompensé ça, peu importe le medium humain, ça aurait pu être n’importe qui d’autre qu’Annie, puisque les agents serviles du Système sont remplaçables.

Quand les petits esprits se rencontrent...

Là, dictature MeToo oblige, il fallait une femme, donc victime des hommes, vieille si possible, donc victime des ans, et qui écrit mal, car quand on écrit bien, on a du mal à dire des conneries : la forme rejoint le fond, la forme exprime le fond, la forme et le fond sont mariés. Par exemple, BHL écrit mal, puisqu’il ment quasiment tout le temps, sauf dans son système paranoïaque incohérent. Quand on est mû par la vérité (le fond), qu’elle soit agréable ou désagréable, eh bien ça écrit tout seul, et c’est ça, le miracle de l’écriture. Regardez, Céline, Bukowski, Houellebecq écrivent selon leur vérité et ça donne quelque chose d’unique et de grand. Vous allez nous dire Annie aussi, elle écrit selon sa vérité. Niet, c’est comme par hasard la vérité du moment, l’expression des préjugés d’une époque, pour parler comme Laborit. Et notre époque est médiocrissime !

Dans toutes ses interviews post-Nobel, Ernaux confirme tout le mal qu’on peut penser de son écriture, et pour nous, le mal, c’est la soumission à la connerie ambiante, au retournement des valeurs que l’on sait. Annie ne va pas contre le vent, le vent mauvais de la séparation hommes–femmes, elle souffle avec lui, elle qui pleurniche à cause qu’elle a pas de mec super, mais évidemment, quand on fait passer les mecs pour des salauds et des objets…

Dans le genre, on a trouvé mieux que la sorcière nobélisée : Chloé Delaume (et pas DelHomme !, attendez, y a aussi Chloé Droits Delaume, OK on arrête). Écoutez sa sortie dans L’Obs (qui nous a désabonnés, on sait pas pourquoi : même notre fric sent le pâté ?) :

Depuis qu’il s’entend dire que l’homme est lâche, égoïste et sans empathie, ce spécimen s’est décidé à en tirer profit. Mensonges, tromperies, désertion, évitement, nombrilisme, muflerie ; absence d’éthique, déloyauté et foutage de gueule éhonté : confronté à sa fourberie, il assume volontiers car n’est pas responsable. Que voulez-vous, c’est un homme et c’est dans sa nature.

Pour l’extrait du Delaume, ça se trouve, dans la partie payante de l’article elle se rattrape, mais on sent quand même une petite dent de morse contre les mecs, et en même temps, rétroactivement, on se dit, parce qu’on est un peu salauds au fond : bien fait pour elle si elle est tombée sur des sales cons ! Finalement, elle a eu ce qu’elle méritait ! Sa fiche Wikipédia nous apprend qu’elle est la nièce de George Ibrahim Abdallah, qu’elle a partagé sa vie avec Mehdi Belhaj Kacem et Daniel Schneidermann...

On revient à la Ernaux, qui a fait la tournée des médias comme si elle avait inventé la roue, alors qu’elle écrit des platitudes avec un style faussement épuré, sans vie, une rédaction de 5e, quoi. En plus elle ose parler d’« engagement dans l’écriture », non mais regardez cette une de France Info Culture :

Pour un peu, on nous parlerait de génie ! Heureusement, personne n’a osé franchir ce pas, tant AE est une imposture de la grande littérature, pas de la petite, bien sûr. Mais elle n’est pas la seule, et l’imposture est unisexe. À la limite, on préfère encore BHL, qui lui au moins est sincère dans son combat sioniste : il ment (mal), triche, menace, mais c’est humain, et quand on est sous amphète, c’est inévitable. Le gars est honnête dans ses excès.
Annie, elle, est persuadée de son importance (l’immense écrivain des petites choses, lol), ce qui la rend dérisoire. Et c’est pas de la jalousie ni du machisme : il y a des femmes qui écrivent mille fois mieux – Annie Leclerc, Anne Vergne, Colette, Geneviève Dormann, Christiane Rochefort, Marie-Dominique Lelièvre, la noblesse de plume ! – et qui n’ont pas reçu un tel prix, et tant mieux.

Recevoir ce prix de la soumission à l’ordre bourgeois et se rengorger avec prouve qu’Ernaux est bien un con, une « personne dont on désapprouve le comportement », selon la troisième définition du dictionnaire (la première étant « idiot », la deuxième « vagin »).

 

 

Nobel, mais pas noble

Pas fichue de sortir une phrase forte, une fulgurance, même l’étrange Pannier-Runacher fait mieux dans ses conférences de presse tartignoles. Regardez ce qu’elle balance aux journalistes paresseux de France Info, incapables de déconstruire le faux concept de « responsabilité » :

Avec ce prix, Annie Ernaux se sent « une responsabilité : la littérature n’est pas neutre et ne l’a jamais été, parler seulement de beaux livres, de belle écriture, c’est une façon de masquer le pouvoir qu’a la littérature... »

Une responsabilité ?... N’importe quoi ! Ça n’a aucun sens. Responsabilité envers qui, de quoi ? S’il y en a une, c’est d’écrire aussi mal et de pérorer. Quand on interviewe une personne intelligente, il n’y a pas de phrase conne, chaque phrase a un sens et le tout prend un sens supérieur. Là, rien, toujours cette platitude, comme dans ses bouquins. La victimologie vient à son secours. On n’a pas envie de chialer parce qu’elle est de basse extraction, mais elle en fait un levier de vanité :

Lors d’une conférence de presse chez son éditeur Gallimard jeudi, Annie Ernaux a reconnu qu’elle s’était donné l’objectif de « venger sa race ». Elle apporte vendredi sur France Inter des précisions sur cette formule. C’est « d’être le dernier maillon d’une lignée qui avait été malmenée par la vie, par la société, par le système social », explique-t-elle. Elle revient ainsi sur son « grand-père illettré » et ses « parents qui ont quitté l’école à 12 ans et ont travaillé à l’usine. Ils ont vu dans l’école un levier pour s’en sortir », précise-t-elle. Ce milieu social est au cœur de nombreux romans autobiographiques d’Annie Ernaux, notamment La Place (1983), où elle revient sur la vie de son père, qui tenait avec sa mère un café-épicerie à Yvetot, en Normandie. (...)

Interrogée sur le mouvement #MeToo, qui célèbre cette semaine ses cinq ans, Annie Ernaux se dit « contente que ça fasse cinq ans, que ça continue et que ce n’est pas terminé ». Si elle salue la libération de « la parole des femmes », elle regrette qu’il y ait « toujours des résistances ».

« Venger sa race », on voit bien qu’il y a plus de haine que d’amour en elle, ça se devine dans son regard qui est tout sauf doux, compréhensif. De plus, qui empêche les femmes de parler ? Ce sont elles qui causent le plus, y a qu’à les voir en bagnole, au bureau, à la maison, toujours collées au téléphone ! Quant à ces « résistances » au mouvement MeToo, il faudrait que les mecs se mettent à genoux pour tout le mal que nos ancêtres néandertaliens ont fait aux néandertaliennes ?

 

 

Annie nous promet « un discours engagé » – rires dans la salle

Demorand : « Vous l’avez en tête le discours que vous allez prononcer ? »

Annie : « Mais non, je ne peux pas l’avoir en tête déjà, mais je sais une chose, hin hin hin, c’est que, bien entendu, ce sera pas, ce sera, ce sera un discours, allez, engagé. »

Tremble, Système patriarcal féminicidant ! Grandiose, cet échange entre le Nobel de la question et la Nobel de la réponse...

 

 

Cruche rend hommage à Annie sous le titre sexiste
« Annie Ernaux, pourquoi ce Nobel nous rend si heureuse ? »

Cruche : « Et des choses simples de la vie banale, du quotidien méprisé des femmes, elle en fait un objet de haute littérature. »

Et là Demorand intervient : « Cette écriture de la vie quotidienne, c’est aussi une écriture politique ! »

Avec un sourire désarmant, Demorand résume le panégyrique de Cruche : « On peut donc dire que c’est une écrivaine féministe ? »

Demorand, c’est pas pour rien que ça rime avec époustouflant. Heureusement, on n’entend pas le mot « génie » dans cette émission-gag. C’est déjà ça. Il este un peu de pudeur dans ce monde de mensonges.

 

 

Cruche, c’est Anne-Cécile Mailfert. D’après Wikipédia, il s’agit d’une « militante féministe et écrivaine française. Elle a été porte-parole puis présidente d’“Osez le féminisme !” et présidente fondatrice de la “Fondation des Femmes” ». On comprend mieux sa présence à l’antenne quand on découvre que cette propagandiste subventionnée est la compagne de Stéphane Sitbon, directeur des programmes de France Télévisions, en d’autres termes, propagandiste subventionné lui aussi et maître censeur du service public audiovisuel. La boucle est bouclée.

Pour une fois, on est d’accord avec Naulleau

On retrouve notre Naulleau préféré, celui d’ONPC, quand il faisait la paire – de couilles – avec son complice Zemmour, la matraque de gauche et la matraque de droite, qui s’abattaient avec fracas sur les imposteurs de la littérature et de la politique. Ah, ils n’avaient pas leur langue de vipère dans leur poche, nos gaillards !

 

 

 

La première salve, sur E&R :

 






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46 Commentaires

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  • #3044101
    Le 9 octobre 2022 à 12:57 par Marc
    La reine des pommes : le prix Nobelle à Annie Ernaux

    Connais pas cette brave dame mais n’est-il pas plutôt réjouissant qu’une française obtienne un prix Nobel ?

     

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  • #3044219
    Le 9 octobre 2022 à 18:08 par toto la ciboulette
    La reine des pommes : le prix Nobelle à Annie Ernaux

    Pour les jeunes n’ayant pas la culture des vieux "La reine des pommes" est le livre génialissime lui, d’un auteur noir Chester Himes qui fit un peu de prison et qui s’en sorti la tête haute grâce à un éditeur Français (un affreux babtou vieillissant et tel Edgar Poe, il conquit son pays à partir du pays des racistes, colonialistes, antisémites et plus si affinités).

    Cet auteur a fortement inspiré Daniel Pennac d’après moi.

    Ce livre a été traduit dans le cinéma dans les années 90 avec Forest Whittaker et la femme de petite fée (Mike Tyson)

     

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  • #3044223
    Le 9 octobre 2022 à 18:13 par Clairefontaine
    La reine des pommes : le prix Nobelle à Annie Ernaux

    Bonjour,
    Le mot fort intéressant avec cette femme, c’est transfuge de classe....et puis, c est une française .... Comment mériter l ascension sociale...et, ce n’est pas une question de argent..

     

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  • #3044343
    Le 9 octobre 2022 à 23:23 par anonyme
    La reine des pommes : le prix Nobelle à Annie Ernaux

    Le livre est un produit commercial comme un autre, particulièrement lorsqu’il est destiné à un public presque exclusivement féminin.

    La photo de l’auteur a autant d’importance que la première de couverture.
    Le producteur est aussi important que le produit.

    Ainsi, un homme plutôt jeune, même joufflu, sera plus vendeur et passera mieux à la télé, même s’il éprouve parfois des difficultés à se souvenir du contenu des bouquins que sa mère a écrit pour qu’il les signe.

    Une femme sait mieux ce qui plaira aux autres femmes et concoctera un produit à la mode en régurgitant ses lectures trouvées sur les rayons d’une bibliothèque municipale.

    Un lecteur attentif peut facilement retrouver dans ses productions des formules un peu moisies puisées dans les classiques du genre.

    Au fil d’interviews révélateurs on apprend qu’il est son premier lecteur et qu’il n’éprouve jamais l’angoisse de la page blanche, étonnant non ?

     

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  • #3044369
    Le 10 octobre 2022 à 01:57 par Nuit blanche
    La reine des pommes : le prix Nobelle à Annie Ernaux

    Annie Ernaux, Prix Nobel du wokisme, sans plus. On s’en tape.

     

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  • #3044599
    Le 10 octobre 2022 à 11:40 par Gopfdami
    La reine des pommes : le prix Nobelle à Annie Ernaux

    Très bien, toutes les bourges bobos qui n’ont pas encore ses bouquins vont se jeter dessus histoire de briller dans les mondanités. Mais face au diesel à 1,85 € (face à la réalité), Annie Ernaux ne fait pas le poids ;) et tout le monde s’en fout !
    L’oligarchie qui s’auto congratule.

     

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  • #3044789
    Le 10 octobre 2022 à 16:22 par —JUL—
    La reine des pommes : le prix Nobelle à Annie Ernaux

    Putain, même Eric Naulleau y a été de sa bastos !

     

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  • #3044808
    Le 10 octobre 2022 à 16:50 par Olivier
    La reine des pommes : le prix Nobelle à Annie Ernaux

    Le fait d’être d’accord avec naulleau devrait vous interroger. Je vous invite à lire la presse israélienne qui est vent debout contre ce prix Nobel remis à "une anti israélienne" selon leur mots.

     

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  • #3044873
    Le 10 octobre 2022 à 18:36 par Fran
    La reine des pommes : le prix Nobelle à Annie Ernaux

    Je viens de terminer le dernier Houellebecq. Alors Annie, n’essaye pas de jouer dans la cour des grands, tu n’y as rien à faire (si ce n’est de la télé).

     

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  • #3045476
    Le 11 octobre 2022 à 17:45 par Bvm7
    La reine des pommes : le prix Nobelle à Annie Ernaux

    J’ai été obligée en 3e(?) de lire Une femme de Annie Ernaux. Au programme. Rare livre que je n’ai jamais fini. Trop banal, pas très bien écrit. Raconte la vie de sa mère, mais sans beaucoup d’émotions. Je comprends que ça puisse plaire à certains. Mais je pensais que le prix Nobel était d’un niveau un cran plus haut. Mais bon...
    Après oui, c’est une femme oui. A la naissance il y a une chance sur 2. Et alors ? Privilégie-t-on le génie, ou le combat idéologique ? Malheureusement, en République, si tu as une étoffe de génie, il faut aller ailleurs pour avoir une chance dépasser entre les mailles de la connerie....

     

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