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Lassé par la violence de trolls macronistes, un journaliste des Décodeurs met Twitter "en pause"

Le journaliste Samuel Laurent, de l’organe de « fact checking » du Monde Les Décodeurs, a annoncé sur Twitter qu’il abandonnait provisoirement ce réseau social devant la virulence des attaques et du harcèlement de comptes de sympathisants LREM. 

 

« Ces gens sont malades » : c’est notamment par ces mots que le journaliste Samuel Laurent a exprimé son ras-le-bol dans plusieurs tweets le 7 juin et le 11 juin, devant le harcèlement dont il se dit victime sur le réseau social.

Le responsable des « Décodeurs », une rubrique web du quotidien Le Monde dédié à la vérification des informations, dénonce en effet une « campagne de harcèlement » en ligne dirigée contre lui par « des sympathisants » du partisan présidentiel La République en marche (LREM), captures d’écran à la clé.

« Je suis désolé de vous infliger ça, je n’ai pas trouvé d’autre solution pour tenter de faire comprendre le problème : ces gens sont complètement radicalisés, violents, haineux, menaçants », explique-t-il après avoir partagé une volées de tweets injurieux : « Ça c’est juste ce que j’ai reçu depuis hier », précise-t-il dans un autre tweet.

Le journaliste, qui dit n’avoir jamais vu ce niveau de violence « en dehors de l’extrême droite », a déclaré en conséquence qu’il mettait son compte « en pause ».

« En attendant je me vois forcé de mettre ce compte en pause pour une durée indéfinie. A bientôt peut être », écrit le journaliste dans son dernier tweet le 11 juin.

Samuel Laurent, qui estime par ailleurs que la campagne dont il se dit victime entre dans le cadre de la loi Schiappa de l’été 2018 sur le cyber-harcèlement, a annoncé qu’il étudiait les « réponses légales à cette situation », qui l’« affecte, et touche jusqu’à [son] entourage ».

Publiée au Journal officiel le 3 août, la loi Schiappa, qui renforce la lutte contre les violences sexuelles et sexistes, intègre en effet un volet qui punit le harcèlement en ligne, qu’il soit moral ou sexuel, de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende. Les « raids numériques », commis en groupes sont par ailleurs punis de trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende si le harcèlement est de nature sexuelle. Des poursuites peuvent être engagées contre un harceleur, même si ce dernier n’a envoyé qu’un seul message et sans concertation avec d’autres internautes malveillants.

Le travail oligarchique des Décodeurs, sur E&R :

 






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