Egalité et Réconciliation
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Le Marché impose la tendance et les médias commentent comme ils peuvent…

Jusqu’ici, à chaque fois que les marchés financiers européens et l’euro étaient chahutés, les moulins à propagande de la pensée unique expliquaient que le scénario du retrait de la Grèce de la zone euro devenait une rumeur persistante.

Avant vendredi dernier, l’explication était toujours de mise pour justifier le nouveau plongeon de ces mêmes marchés d’actions et de l’euro, puis… renversement de tendance.

Pourtant, le commissaire au Commerce Karel De Gucht explique à un journaliste du quotidien belge De Standaard que « la Commission européenne et la Banque centrale européenne (BCE) travaillent sur différents scénarios dans le cas où la Grèce devrait quitter la zone euro ». Dans le même temps, une porte-parole du ministère allemand des Finances avouait que Berlin se préparait à toutes les éventualités.

Mais le ministre des Finances allemands, probable successeur de J.C. Juncker, président de l’Eurogroupe, affirmait que tout irait bien mieux dans les deux prochaines années (!) et qu’il n’était pas question d’abandonner la Grèce…

Bref, les valeurs bancaires remontaient la pente et tiraient les indices vers l’équilibre. Qu’en conclure ? Difficile… Une certitude cependant : le Marché imprime une tendance et ensuite… les médias publient des "explications" pour rendre le mouvement logique au quidam qui croit et ne jure que par ce qui est écrit dans le journal… Tout le monde sait bien qu’en dehors du grand journal, on risque de se faire embobiner par les thèses dites complotistes.

En attendant, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement se méfie de ses propres projections, avertissant que l’art de la prévision est devenu aléatoire. “Une récession de l’ensemble des pays de l’Europe centrale et orientale dans les douze prochains mois est possible si la crise en zone euro empire encore, ou si la région connaissait un choc pétrolier…”.

 






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3 Commentaires

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  • #156867

    C’est sûr que si choc pétrolier il y a, les banksters et leurs marionnettes politico-médiatiques saisiront cette circonstance de la crise pour la cause principale de la crise systémique.Sans dire non plus que ce n’est pas tellement le pétrole qui monte mais davantage le papier monnaie qui se dévalue . Pour le consommateur évidemment celà revient au même dans les faits puisqu’il lui faut plus de faffiots pour le plein . Mais si on arrive à lui faire comprendre que c’est la faute du produit qui devient plus cher ( et faudrait voir comment justement) et non pas son bifeton qui ne vaut plus le prix du papier alors c’est pas pareil évidemment.
    Je ne vois pas pourquoi les banques qui vendent actuellement plus de pétrole que les Texaco et autres Carlyle réunis se priveraient de cette nouvelle manne de profits pour cambrioler pour la troisième fois directement dans les poches de ceux qui ont encore un pantalon.

     

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    • En déclenchant une guerre mondiale il déclenchent automatiquement de gros emprunts d’Etats pour l’armement et les munitions , s’ensuit la reconstruction aprés la guerre : encore de grands emprunts ... et de gros gains pour les banquiers ... espérons que je me trompe .

       
  • #157046

    Pétard de pétard !!! Pourtant ce n’est pas compliqué !
    Pour une monnaie "unique", il aurait fallu un législation "unique" du travail, du commerce, de la finance et même du politique.
    Pas besoin de Bac+24 pour comprendre ça.
    Et comme rien de tout ceci n’est réuni, RIEN ne marche et ne marchera.
    Maintenant, je vais être encore plus méchant avec nos technocrates de Sciences Politiquement Correctes et d’Enarques. Prenez les U.S.A., montez dans un avion, descendez à Washington, sortez un billet de 5 dollars et tentez de faire la même chose dans chacun des 51 états avec ce billet de 5 dollars, ça ne marche pas........................et n’a jamais marché.
    Pourtant c’est un état fédéral qui a procédé à un grand nombre d’ajustements législatifs entre les 51 états. L’Europe ne peut marcher dans ces conditions.
    Et pourquoi ?... Jacques Bainville le montre très bien, avant les banksters, la géographie gouverne le monde, les achats et les dépenses ne sont pas les mêmes sous toutes les latitudes et longitudes.
    Si quelqu’un l’a déjà vérifié qu’il nous en fasse part

     

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