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Le bassin du Levant et Israël - une nouvelle donne géopolitique ?

La découverte récente d’importants gisements de gaz et de pétrole en Méditerranée orientale modifie radicalement l’équation géopolitique dans la région et même bien au-delà. En effet, c’est l’occasion pour Israël de passer de la dépendance à la souveraineté énergétique, alors que le Liban revendique avec le soutien de Washington une partie de ce gaz qui se trouve dans ses eaux territoriales. William Engdahl explore les implications de cette évolution clé, qui est un des motifs principaux de la déstabilisation de la Syrie par le Qatar et les Occidentaux.

Les récentes découvertes de gisements de pétrole et de gaz, non pas importants mais immenses, situées dans une partie auparavant peu explorée de la mer Méditerranée (entre la Grèce, la Turquie, Chypre, Israël, la Syrie et le Liban), suggèrent que la région pourrait devenir un « nouveau Golfe persique ». Comme ce fut le cas pour l’« autre » Golfe persique, la découverte de ces richesses en hydrocarbures pourrait bel et bien devenir synonyme d’une terrible malédiction géopolitique pour la région.

Les conflits historiques du Proche-Orient pourraient bientôt êtres supplantés par de nouvelles batailles pour l’accès aux ressources pétrolières et gazières de la Méditerranée orientale, du bassin du Levant et de la mer Egée. Nous étudierons dans un premier temps les conséquences de la découverte d’un gigantesque gisement offshore de gaz et de pétrole au large d’Israël. Dans un second article, nous verrons les implications des découvertes de gaz et de pétrole dans la mer Égée, entre Chypre, la Syrie, la Turquie, la Grèce et le Liban.

Un léviathan israélien

Ce qui a tout fait basculer, ce fut une découverte spectaculaire, dans ce que les géologues appellent le bassin du Levant. En octobre 2010, Israël a trouvé un gigantesque méga-gisement offshore de gaz naturel dans ce qu’il estime être sa Zone Économique Exclusive (ZEE).

Cette découverte se situe à 135 km environ à l’ouest du port de Haïfa et à 5 km de profondeur. Cette poche a été appelée « Léviathan » en référence au monstre marin biblique. Trois compagnies d’énergie israélienne en coopération avec la compagnie texane Noble Energy ont annoncé des premières estimations à hauteur de 450 milliards de mètres cubes — ce qui en fait la plus importante découverte de gaz en eau profonde des dix dernières années—, discréditant un peu plus les théories malthusiennes autour du « pic pétrolier » qui prétendent que la planète est sur le point de connaître de terribles pénuries structurelles en matière de pétrole, de gaz et de charbon. Pour se faire une idée, le gisement de gaz Léviathan représenterait des réserves suffisantes pour approvisionner Israël en gaz pendant un siècle [1].

L’autosuffisance énergétique était inimaginable pour l’État d’Israël depuis sa fondation en 1948. D’importantes explorations pour le pétrole et le gaz avaient été entreprises à plusieurs reprises, mais n’avaient pas donné de résultats. Contrairement à ses voisins arabes riches en sources d’énergie, Israël voyait cette chance lui échapper. Mais en 2009, Noble Energy, le partenaire d’Israël pour la prospection, a découvert dans le bassin du Levant le gisement de Tamar, à quelques 80km à l’ouest du port de Haïfa, recelant environ 238 milliards de mètres cubes de gaz naturel de la plus haute qualité. Tamar fût la plus grande découverte mondiale de gaz en 2009.

À l’époque, le total des réserves de gaz israéliennes était estimé à seulement 45 milliards de mètres cubes. Les estimations de Tel-Aviv prévoyaient que l’exploitation de Yam Tethys, qui fournit environ 70 % du gaz naturel du pays, serait épuisée dans les trois ans.

Grâce à Tamar, les perspectives se sont largement améliorées. Puis, un an après seulement, Noble Energy a fait sa plus importante découverte depuis sa création des dizaines d’années auparavant avec Léviathan, toujours dans ce même bassin géologique du Levant [2]. En matière de gaz, Israël est passé de la disette à l’opulence en l’espace de quelques mois.

Avec les découvertes de Tamar, puis de Léviathan, Israël commença à se demander comment il pourrait devenir une nation de premier plan en matière d’exportation de gaz naturel et aussi comment récolter des taxes sur les revenus des produits pétroliers et gaziers afin de constituer un fond souverain qui investirait à long terme dans l’économie nationale comme le font la Chine et de nombreux pays arabes de l’OPEP [3].

« La zone du bassin du Levant est à l’image des grandes régions d’exploitation à travers le monde », a souligné un porte-parole du Programme ressources énergétiques de l’Institut d’études géologiques des États-Unis (US Geological Survey ou USGS), « ses ressources en gaz sont plus importantes que tout ce que nous avons connu aux États-Unis » [4].

Pressentant peut-être que ces découvertes majeures d’hydrocarbures pouvaient bouleverser les équilibres géopolitiques de toute la région, l’USGS a initié une première estimation des réserves de pétrole et de gaz de la région Méditerranée orientale (comprenant le bassin égéen au large des côtes grecques, turques et chypriotes, le bassin du Levant au large des côtes du Liban, d’Israël et de la Syrie, et le bassin du Nil au large des côtes égyptiennes). Dire que leurs conclusions furent impressionnante tient de l’euphémisme.

L’USGS, en s’appuyant sur les données des forages antérieurs et des études géologiques dans la région a conclu que « les ressources pétrolières et gazières du bassin du Levant étaient estimées à 1,68 milliards de barils de pétrole, et 3 450 milliards de mètres cubes de gaz ». En outre, selon ses estimations, « les ressources non découvertes de pétrole et de gaz de la province du bassin du Nil (délimité par le cône du Nil à l’ouest, par Strabon, au nord, par les failles de Pytheus et de Chypre à l’est et par le bassin du Levant au sud) sont estimés à environ 1,76 milliards de barils de pétrole et 6 850 milliards de mètres cubes de gaz naturel » [5].

L’USGS a évalué le total pour la Méditerranée orientale, dans son ensemble, à 9 700 milliards de mètres cubes de gaz et à 3,4 milliards de barils de pétrole. Soudainement, la région est confrontée à de tous nouveaux conflits potentiels et défis géopolitiques.

Pour mettre ces chiffres en perspective, l’USGS estime que le bassin de Sibérie occidentale - le plus grand bassin de gaz connu - recèle 18 200 milliards de mètres cubes de gaz. En outre, le Proche-Orient et l’Afrique du Nord possèdent plusieurs régions riches en gaz naturel, comprenant le bassin du Rub Al-Khali (12 062 milliards de mètres cubes de gaz) dans le Sud-Ouest de l’Arabie saoudite et le Yémen du Nord ; autours de Ghawar (Great Ghawar Uplift) dans l’Est de l’Arabie saoudite (6 427 milliards de mètres cubes) et dans la chaîne plissée du Zagros (6 003 milliards de mètres cubes) le long du Golfe persique en Irak et en Iran [6].

Quelques mois auparavant, la priorité pour la sécurité nationale d’Israël était de garantir ses approvisionnements étrangers, du fait de la diminution inquiétante de sa production de gaz domestique. À cette crise énergétique s’ajoutait les manifestations du soit-disant « printemps arabe », qui ont secoué l’Égypte et la Libye début 2011. Elles ont conduit au renversement du président Moubarak, dont le régime fournissait environ 40 % du gaz naturel israélien. Ceci conjugué à la levée de l’interdiction sur les partis islamiques en Égypte, notamment les Frères musulmans et le parti salafiste radical Al-Nour, ajouté au fait que le gazoduc livrant le gaz égyptien à Israël a été la cible de sabotages répétés et de perturbations — la plus récente ayant eu lieu en février de cette année dans le nord Sinaï— ne pouvait aure rendre Israël nerveux à propos de sa future sécurité énergétique [7].

La réaction Libanaise alimente de nouvelles tentions

La découverte de Léviathan par Israël au large de ses côtes a immédiatement déclenché un nouveau conflit géopolitique, le Liban faisant valoir qu’une partie du champ gazier réside dans les eaux territoriales de sa propre Zone Économique Exclusive. Le Liban a envoyé sa réclamation à l’ONU, cartes à l’appui, ce à quoi le ministre israélien des Affaires étrangères Lieberman a répliqué : « Nous ne céderons pas d’un pouce ».

Ce qui cloche dans le paysage énergétique méditerranéen est le fait qu’Israël, comme les États-Unis, n’a jamais ratifié la Convention des Nations Unies de 1982 sur le Droit de la mer attribuant les droits mondiaux sur les ressources sous-marines. Les puits d’extraction israéliens du gaz de Léviathan sont clairement dans le territoire israélien, ce que ne conteste pas le Liban, mais il estime que le gisement s’étend aussi sous ses propres eaux territoriales. Le Hezbollah affirme que le champ de gaz Tamar, qui devrait commencer à fournir du gaz d’ici la fin de l’année, appartient au Liban.

Washington n’a pas perdu de temps pour jouer sa propre carte de politique énergétique autours du différend sur le gaz naturel entre le Liban et Israël. En juillet 2011, alors qu’Israël s’apprêtait à soumettre sa propre proposition à l’ONU relative à la ligne de démarcation maritime entre le Liban et Israël, Frédéric Hof, diplomate états-unien chargé de la Syrie et du Liban, a déclaré que son administration appuyait le document libanais, ajoutant aux tensions croissantes existantes depuis le début du « printemps arabe » entre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président Obama [8].

Sheldon Adelson a été requis par Benjamin Netanyahu pour financer les républicains et faire barrage à un second mandat de Barack Obama. M. Netanyahou aurait récemment exhorté la huitième personne la plus riche des États-Unis, son proche ami et milliardaire des casino de Las Vegas Sheldon Adelson, d’injecter directement des millions de dollars dans les campagnes électorales des républicains, y compris Newt Gingrich et Mitt Romney. Cela représente une intervention israélienne sans précédent dans la campagne présidentielles états-unienne, tout cela pour essayer d’empêcher un second mandat d’Obama [9]. Les nouvelles questions liées au contrôle des vastes réserves d’énergie découvertes au large d’Israël et du Liban, ainsi que des rives chypriotes, grecques et turques, vont jouer un rôle croissant dans une région qui est déjà l’une des plus compliquées du globe au plan politique.

(À suivre...)

[1] « Big Gas Find Sparks a Frenzy in Israel », par Charles Levinson et Guy Chazan, The Wall Street Journal, 30 décembre 2010.

[2] « Israël : Leviathan détient plus de gaz que précédemment estimé » Offshore Energy Today, 19 décembre 2011.

[3] « Israël a assez de gaz pour devenir exportateur », AFP, 29 décembre 2010.

[4] US Department of the Interior, « Assessment of Undiscovered Oil and Gas Resources of the Levant Basin Province, Eastern Mediterranean », US Department of the Interior, U.S. Geological Survey Fact Sheet 2010–3014, mars-avril 2010.

[5] Ibid.

[6] Ibid.

[7] « Forecast Blackout Israel is about to run out of natural gas : Shortage expected to last at least until next year, when the Tamar gas field starts production », par Avi Bar-Eli et Itai Trilnick, Haaretz, 2 février 2012 . Voir aussi Reuters, « Blast Hits Gas Pipeline Between Egypt, Jordan, Israel », 4 février 2012.

[8] « US Backs Lebanon on Maritime Border Dispute with Israel », par Barak Ravid, Haaretz, 10 juillet 2011.

[9] « Sheldon Adelson Probe : Donations From Casino Owner Could Embarrass Republican Candidates », Reuters, 8 février 2012. Pour plus d’informations sur les liens Adelson-Gingrich-Romney-Netanyahu voir « The Bibi Connection », par Max Blumenthal, Al-Akhbar.com, 12 janvier 2012.

 






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12 Commentaires

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  • L’article est un peu faible pour le Réseau Voltaire.
    Un Siècle de consommation pour Israël ? L’équivalent d’une année de consommation mondiale. Et encore.... Ah oui, il s’éloigne "vachement" le pic pétrolier ! Et si c’est pour que le prix de l’énergie continue à augmenter malgré tout, quel est intérêt ? Tant que les "marchés" seront là....
    Le Mondialisme ne fonctionne que grâce aux sources d’énergie fossiles. Combattre ou sortir du système commence par faire en sorte de sortir de cette dépendance vis-à-vis de ces monopoles.
    Et puis je trouve les chiffres avancés étonnamment précis alors que personne n’arrive à dater avec exactitude ce fameux pic (qui est arrivé, arrive ou arrivera de toute manière très vite) ni les réserves mondiales, prouvées ou non, ni les stocks, ni rien en fait.
    D’ailleurs, d’ici à ce qu’on ai exploité toutes ces ressources, on aura ravagé et pollué la Terre depuis un moment. Si ça se trouve, il ne restera même plus un être humain su Terre pour en voir les dernières gouttes. La belle affaire.

     

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    • C’est ce que j’allais dire !
      1 siècle de consommation d’Israël c’est rien du tout à l’échelle mondiale !!!
      il y a erreur non ?

      Ensuite la fin de l’article est bizarre, il parle de Obama comme si c’était un ennemi d’Israël. On sait que Démocrate ou Républicain sont de toute façon sionistes, que ça soit l’un ou l’autre parti c’est toujours pareil, les lobby sionistes contrôlent tout aux USA. On peut se dire que les républicains sont plus ancrés sionistes étant composés de protestants pratiquants pro-Israël et qu’ils sont donc plus enclin à favoriser Israël mais de là à voir le Parti Démocrate comme des non-soumis aux sionistes.. faut pas déconner. C’est comme en France, je lis des articles de presse juive (même le CRIF) qui s’inquiète de l’arrivée du PS au pouvoir vis à vis de la politique d’Israël alors qu’on sait que le PS est tout autant sioniste que la droite UMP ! Là aussi faut pas déconner !

      Il n’en reste pas moins bizarre que les USA aient accepté la requête du Liban concernant ces gisements face à la demande d’Israël (le désir de ne pas créer de tensions dans la région ? contenter le Liban et envoyer un message à Israël afin qu’ils lâchent un peu du lest ?) Après tout le gisement frontalier au cœur de la querelle ne représente pas énormément sur l’ensemble des découvertes, Israël pourrait céder pour garantir la stabilité de la région (mais Israël veut-il la stabilité de la région ? c’est la grande question, avec ce qu’il se passe en Syrie et BHL qui déclare qu’Israël souhaite le départ d’El-Assad contrairement à ce que plein de juifs disent (Adler).

       
  • #160188

    article très léger et quelque peu manipulateur .. les États unis qui soutiennent le Liban dans ses eaux territoriales et patati et patata .. voltaire nous a habitué à bien mieux que ça ..

    no comment

     

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  • #160422

    Cela pourrait correspondre au début de lutte entre le lobby WASP et Sioniste dont nous parle AS depuis quelque temps. Quand à la théorie du pic pétrolier il faut se mefier, on ne sait meme pas avec certitude si le petrole est une ressource biotique ou abiotique.

    Moi je dit toujours ce méfiér de la propagande imperiale qui joue la corde du pic petrolier, rechauffement climatique etc etc.

    Remettre en question les certitudes, verifier de qui viennent ces informations, faire ses propres recherches etc

     

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    • Tu sais, le pétrole abiotique existe peut-être, mais dans des quantités infimes. Si l’être humain pouvait créer artificiellement du pétrole, on le saurait depuis longtemps. Pourquoi certains se sont tournés vers les "bio-carburants" ? Parce que rien n’indique qu’on puisse créer le pétrole nous-même (sauf en ravageant un peu plus notre environnement). En tout cas, jamais assez pour continuer sur la voie actuelle.

       
    • Je ne pretend pas connaitre trés bien le sujet, mais il me semble que si le petrole est abiotique ca ne signifie pas qu’il soit manufacturable par l’homme, bien au contraire. D’apres ce que j’ai comprit le processus abiotique implique des temperature et des pression énorme que l’on trouve tres profondement dans la croute terrestre.

      Maintenant ce que je veut dire c’est que rejeter d’un bloc cet article parce qu’il remet en cause la theorie (qui me semble trés, voir trop mainstream pour y croire aveuglement) du pic petrolier et souligne un possible conflit d’interet entre un eventuel lobby WASP et Sioniste me semble un peu hatif, c’est tout.

       
    • @ seber

      tu ne te serais pas fait un peu trop gangrené par la propagande écologiste ?

      Pour les 100 ans de réserves en gaz pour Israël, c’est une échelle pour se rendre compte des proportions.
      Ce qui est malthusien dans l’histoire, c’est que l’on nous dit " attention, vous voyez bien que la fin du pétrole est proche, donc la seule source d’énergie rentable va nous être supprimée, résignons-nous, toute croissance est donc impossible " " d’ailleurs, vous mangez trop donc on va limiter les naissances, tuer les bébés, et crée des maladies mortelles "…

      Mais ce que beaucoup n’ont pas compris, c’est que lorsqu’une ressource vient à manquer, on peut compter sur des esprits inventifs (oui oui, il y en a encore) pour découvrir d’autres sources d’énergie… Mais l’empire préfère un monde fixiste où tout est contrôlé. N’oublions pas les Géorgian guidestones qui rêve d’une planète à 500 millions d’habitants. Tout est bon pour y parvenir. Surtout le pessimisme et la haine de l’homme qui ose toucher à Gaya la sacrée !

      Un petit livre très sympathique sur le sujet
      http://www.priceminister.com/offer/...

       
  • #160449

    .
    Un "nouveau golf" en méditerranée ? Si c’est vrai alors on peut dire définitivement adieu à la grande bleue et à ses rivages magnifiques...golf persique, golf du Mexique, golf de guinée etc. sont les endroits les plus pollués du monde !

     

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  • #160500

    un coup on nous annonce que l’israel découvre du pétrole,un coup on nous annonce qu’il se retire faute de découverte,en tout ce qui est sure ,les égyptiens,les palestiniens,les libanais vont faire valoir leur droit.

     

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  • Les républicains : "Israël a toujours raison, même s’il a tort, et même si ça nuit aux intérêts des Américaians eux-mêmes".

     

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  • #160545

    "...discréditant un peu plus les théories malthusiennes autour du « pic pétrolier » qui prétendent que la planète est sur le point de connaître de terribles pénuries structurelles en matière de pétrole, de gaz et de charbon. Pour se faire une idée, le gisement de gaz Léviathan représenterait des réserves suffisantes pour approvisionner Israël en gaz pendant un siècle ."
    Admettons donc que cette mirifique représente deux ou trois ans d’approvisionnement mondial ; cela remet-il en cause la théorie du pic-oil ? Cette théorie ne dit pas qu’il n’y aura plus de pétrole, mais qu’il deviendra inabordable car on sera devenu trop pauvre pour acheter un pétrole dont le cout d’extraction dépassera les capacités économiques des acheteurs. Cette théorie, nous allons sans doute le voir avec l’effondrement financier,est en passe de se concrétiser dramatiquement. Je ne vois pas en quoi cette théorie arithmétique sur la production du pétrole est malthusienne. La théorie du soleil qui explose dans 8 milliards d’année est aussi une théorie malthusienne si on veut voir les choses ainsi.

     

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  • Malgrès les approximations de l’article il est un fait que le Quatar avec les Saouds et les occidentaux ont axé leur politique sur l’appropriation des ressources gazières.
    ..Pressions sur l’Algérie (gros producteur de gaz)
    ..Annexion de la Libye.
    ..Déboulonnage de Bachard en Syrie.
    ..Plus ce qui n’est pas connu

    Le tout avec de gros moyens et tous les coups tordus possibles. Notre avenir énergétique n’a jamais été les moulins à vent mais bien le gaz et Poutine avait déjà essayé de faire un opep du gaz notamment avec Boutéflika qui s’est vitte pris deux bombes ’’Al Kaîda’’ a Alger pour ensuite dénoncer les accords russo algérien. (le lendemain !!!!)

    Cette clique mafieuse a un gros tuyau en projet dans cette zone mais comme les Iraniens et Syriens n’ont pas vendu leur âme au diable il n’y a pas grand chose à faire passer dedans (pour le moment) ....

    Tout ce tien surtout quand il s’agit de tuyaux.....

     

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