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Le calvaire des professeurs

par Laurent Pinsolle, porte-parole de " Debout la République"

Il y a deux semaines, un professeur s’immolait par le feu dans son lycée de Béziers. Parallèlement, le Monde faisait un article sur une étude qui révèle que 17% des professeurs souffrent de « burn out », un grave épuisement physique et mental.

Quand l’Etat abandonne les professeurs

L’étude révélée par le Monde est proprement effrayante. Un professeur sur six serait dans un état très difficile. En clair, n’importe quel élève de collège ou de lycée a un ou deux professeurs qui souffrent d’un grave épuisement physique et mental. Cela est doublement révoltant. Tout d’abord, il est inacceptable que l’Etat laisse ainsi les personnes en charge de l’éducation de la jeunesse à l’abandon, mal à l’aise dans leur métier, 30% souhaitant même le quitter.

Il n’est pas acceptable que tant de personnes souffrent à cause de leur travail du fait des frustrations et des difficultés que ce noble métier provoque aujourd’hui. Il est primordial que le métier de professeur soit épanouissant non seulement pour eux, mais aussi pour leurs élèves. Comment espérer que l’éducation nationale fasse bien son travail si les professeurs sont si mal dans leur peau, comme le montrent ces quelques témoignages récoltés par le Figaro ?

Et ces témoignages ne sont malheureusement pas anecdotiques. D’innombrables articles dans les journaux ou les magazines rappellent à quel point la condition de professeur est aujourd’hui difficile. Absence d’autorité sur des élèves qui n’ont plus le moindre repère, manque absolu de soutien de la part d’une administration qui préfère trop souvent ignorer les problèmes. Aujourd’hui, il faut un sacré courage et une belle vocation pour continuer à exercer dans de telles conditions.

Améliorer les conditions de travail

En outre, il faut reconnaître que le niveau de rémunération est bien faible par rapport au niveau d’études et à l’investissement demandé à l’immense majorité des professeurs. Tout cela créé un cocktail détonnant pour l’Education Nationale. Malgré un niveau de chômage extrêmement élevé et la sécurité procurée par le fait de devenir professeur, le nombre de candidats ne cesse de baisser, réduisant dramatiquement le niveau de sélectivité et illustrant le manque d’attrait de la carrière de professeur.

En fait, nous assistons depuis quelques années à une grande déconstruction de l’éducation nationale, qui était pourtant une des grandes forces de notre pays. Le niveau baisse avec des méthodes d’éducation qui ne fonctionnent pas, les professeurs se sentent mal, et il n’y a plus d’autorité dans les cours. Pourtant, les gouvernements ne font presque rien pour régler les problèmes. Le PS a cédé à un pédagogisme imbécile et refuse l’autorité nécessaire pour faire fonctionner l’école.

L’UMP se contente de réduire le nombre de professeurs pour donner des gages aux agences de notation et marquer sa différence avec les socialistes. Et pendant ce temps, les professeurs et les élèves trinquent. En fait, il faudrait à la fois améliorer les conditions de travail des professeurs, remettre de l’autorité dans les classes et revoir les méthodes d’enseignement et les programmes. Les solutions existent, comme l’avait montré la Convention Nationale de DLR du début d’année.

Il est extrêmement préoccupant de constater à quel point les grands partis semblent ignorer l’immense malaise de l’ensemble du corps professoral, qui ne cesse de grandir. Avec la lutte contre le chômage, la refonte de l’éducation nationale doit être la priorité des prochaines années.

 






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29 Commentaires

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  • #58180
    Le 26 octobre 2011 à 23:28 par Ismael
    Le calvaire des professeurs

    Moi j’enseigne l’Histoire et le Géographie depuis trois ans. C’est pas demain que je vais m’immoler dans la cour. Je peux vous dire que mes élèves ont du respect pour moi et qu’en cours ça joue pas les John Wayne. De l’intérieur du Mammouth je fais de la résistance et je démystifie le plus possible la propagande maçonnique et tout le prêt à penser de gauche. Cependant les programmes étant obligatoires (Les "femmes" de la Belle Epoque à nos jours, par exemple...) je peux vous dire que ça ne m’empêche pas de glisser des quenelles cosmiques. Cependant je reste prudent, je donne pas dans le Faurisson, mais je lance quelques fléchettes quand même sur le sujet histoire de faire réfléchir les élèves sur le ratio nombre de juifs français déportés/total en France et la raison de tels écarts avec la Pologne et je relativise le tout des "six millions" talmudique avec les vingt deux millions de Russes morts dont une énorme majorité de civils.

    Mais pour le coeur du sujet, il manque aux enseignants une bonne paire de couille, l’honneur, l’amour de la Patrie, et 1000 euros net sur la fiche de paie.

    Bien à vous.

    Ismaël

     

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    • #58203
      Le Octobre 2011 à 00:10 par Raphaël Kaliyuga
      Le calvaire des professeurs

      ça doit tout de même pas être drôle tous les jours d’enseigner les programmes d’histoire, honnêtement Ismael, je compatis.

       
    • #58204
      Le Octobre 2011 à 00:11 par Victor
      Le calvaire des professeurs

      Étant plus jeune, j’aurais aimé vous avoir comme prof.

       
    • #58287
      Le Octobre 2011 à 09:59 par Gaga
      Le calvaire des professeurs

      Je m’imagine bien dans un cours sur le crime de lumière :

      "-Alors les enfants, on va faire un test, quel pourcentage de Juifs français déportés selon vous, une estimation ?
      - 50%
      - 60%
      - 80% !
      - Non, c’est 15 % et malgré les lois anijuives de Vichy. Maintenant, au lieu de projeter "La Rafle" avec Gad Elmaleh et d’organiser une seance de priere comme me l’impose le Crif par l’intermediaire du Ministere, on va se demander pourquoi on cherche ainsi à salir la France et les français.

      "Les enfants, qui a inventé l’attentat terroriste ?
      (tous en choeur) -Ben Laden
      - Non c’est le gouvernement américain, maintenant on va visionner l’allocution du président Truman qui annonce, sourire aux lèvres et yeux pétillants derriere ses lunettes, le lachage de la Bombe atomique sur Hiroshima et Nagasaki, et on se demandera pourquoi on en parle si peu."

      Ou, un jour ou je suis remonté (type guerre en Libye à cause de Botul).
      "Qui a dit dans les années 40,
      ’Après la formation d’une grande armée à la suite de l’établissement de l’État, nous abolirons la partition et nous nous étendrons[...]’ ?
      - Hitler
      - Mussolini
      - Staline
      _Et non , il s’agit de Ben Gourion !"

      N’hésite pas à nous faire partager tes queneles Ismael

       
  • #58191
    Le 26 octobre 2011 à 23:52 par babal
    Le calvaire des professeurs

    Les politiques veulent veulent que l’eductaion soit de la plus mauvaise qualité possible afin d’empecher toute ascension sociale possible. Leurs enfants ayant acces aux ecoles privées il ne seront pas pénalisés.

     

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  • #58202
    Le 27 octobre 2011 à 00:09 par Victor
    Le calvaire des professeurs

    "souffrent de *burn out*" Encore ces journalistes qui popularisent ces anglicismes qui détruisent notre langue, vecteur direct de la culture, moyen d’expression symbolique, et outil de défense et de subversion majeur. C’est vicelard, mais cela permet de constater que les chemins de la culture et de la révolution patriotique se fera sans eux. Je sais que ce n’est pas le sujet mais j’avoue être inquiet de voir ces mots anglais aller en grandissant, quand la plupart des gens ignorent ce phénomène. La langue est le témoin du passé, du présent, et du futur, elle est un vestige unique de notre pays que nous transportons tous les jours à tous les coins du monde, et que nous devons exposer comme un trophée, un cadeau de Dieu, socle de notre union et de notre dignité. Quand est-il si ce cadeau est couverts d’impuretés, de cassures, de poussière ? Qui sont ces gens, dont le niveau de langue est censé être irréprochable, qui salissent notre langue française, comme ils salissent tout le reste ? Je demande leur démission. Je suis métis, j’ai des ancêtres qui furent esclaves de la France, massacrés par la France, traînés dans la boue par la France, mais j’aime la France, c’est mon pays, et je ne permettrai jamais une seule fois dans ma courte vie qu’on salisse ma langue devant moi sans réagir. À part ça, bon article, même s’il ne m’apprend rien.

     

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    • #58390
      Le Octobre 2011 à 16:02 par karimbaud
      Le calvaire des professeurs

      je suis mille fois d’accord avec victor sur la langue française et je dénonce aussi depuis longtemps, avec l’amère impression de prêcher dans le désert, les coups bas et la dénaturation pernicieuse (notamment via le langage du web=toile) dont notre chère langue est victime....

       
    • #58512
      Le Octobre 2011 à 19:54 par mouloud
      Le calvaire des professeurs

      Je suis aussi dans le combat pour la langue française.
      Car un nouveau mot permet une nouvelle pensée qui inventera un nouveau mot...etc
      Le langage et la pensée sont liés dans leur progression ou régression.

      l’anglish aussi morfle avec le globish qu’est l’anglais international. Paradoxalement, cette langue est en train de mourir en se diluant dans le monde : je me réjouirais si je ne distinguais pas les peuples anglophones de leurs élites. La langue anglaise a aussi dépéri à cause d’hollywood : le nombre de mots et de structures synthaxiques différents est en chute libre dans les films depuis la fin des années 80.

       
    • #58792
      Le Octobre 2011 à 17:50 par Victor
      Le calvaire des professeurs

      Karimbaud, les gens te soutiennent peu car ils n’ont pas conscience de toute l’importance de la langue, je pense donc que, tout fainéant qu’ils sont, ils feront cet effort avec la juste prise de conscience. Courage pour ton combat. Si tu venais à faire un site internet, préviens moi s’il te plaît.
      Mouloud, merci pour ton message, qui est très juste à mon sens. La protection de la culture Française, ça passe en PREMIER par la protection, la valorisation et la promotion de la langue, et çà il faut que tous les défenseurs de la cause Française et Francophone, le comprennent, et même tous les défenseurs de langue en général.
      Chaleureusement.

       
    • #58805
      Le Octobre 2011 à 18:21 par muku
      Le calvaire des professeurs

      1) Toutes les langues ont recours aux emprunts, la langue anglaise elle-même contient des centaines (voire des milliers) de mots français.

      2) La "langue française" a été imposée par politique d’intolérance linguistique menée lors du coup d’état de la fin du XVIIIe siècle (connu sous le nom de "révolution française"). Des lois ont alors été promulguées pour détruire ces "jargons barbares et ces idiomes grossiers qui ne peuvent plus servir que les fanatiques et les contre-révolutionnaires". Depuis, et notamment à la faveur du système totalitaire "d’éducation nationale", la langue artificielle créée par l’Académie au XVIIe siècle (à base du dialecte parisien de la langue d’oïl et d’un grand nombre de mots créés à partir de racines grecques et latines) a totalement supplanté les parlers régionaux enracinés.

      Cette langue est donc depuis l’origine une sorte de novlangue destinée à ôter au peuple son outil de réflexion authentique.

       
    • #58917
      Le Octobre 2011 à 01:21 par Victor
      Le calvaire des professeurs

      1) La langue anglaise est composée à 72%, par son seul vocabulaire, de mots français. Elle fût durement touchée durant le Moyen-Âge par le mépris des élites qui, n’ayant point donné un seul sou pour l’anglais (qui pourrait être comparé, à l’époque, à un dérivé du vieil allemand, et subtilement assimilé au latin, depuis les conquêtes de l’empire de Rome), s’adonnait à la parlure qu’il était bon ton d’utiliser en haut-lieu, le "françoys", mais disons ici le français. La France a su imposer, par sa tranquille domination, par son seul rayonnement culturel et économique, sa culture à travers le Vieux Monde. Les Russes ayant été les plus à même de la pratiquer de leur propre volonté, à travers leur noblesse, leur grande, moyenne et petite bourgeoisie, et constituant à l’époque, un empire très puissant et souvent ami de la France, l’hypothèse selon laquelle le royaume de France se servi le plus souvent de la brutalité militaire pour ce faire est donc erronée.

      2) La langue française a depuis plus d’un millénaire été "la langue du Roy" et reconnue comme telle par tous les peuples de France, qui savait qu’elle symbolisait l’union et la paix sociale du pays, car elle permettait aux Français de communiquer entre eux. Puis, durant ce que je qualifierais de "coup d’état maçonnique", de zélées et méprisantes élites, au lieu d’attribuer au français le symbole qu’il avait toujours transmis et qu’on a tenté de faire oublier au peuple (ce qu’il fût sous les grands Rois, un caractère quasi-sacré), et dont les identitaires régionaux sont à mon avis les premières victimes, au lieu de l’enseigner aux divers peuples de France en laissant pour eux leur riches individualités qui faisait à l’époque tout le charme de la France et qui provoquait toujours l’engouement des nouveaux venus (culture qui ont toutes enrichies la culture Française en conservant leur individualité) fût imposée de manière impérialiste et destructrice, à nous tous, par mépris premièrement, et deuxièmement dans le but d’instaurer leur nouvel ordre "républicain" "moderne" et structuré, sous l’égide d’une seule langue, afin qu’il soit plus maniable. C’est une caractéristique typiquement impérialiste de vouloir imposer sa langue car un empire par définition est contre-nature, et doit donc être organisé pour ne pas s’effondrer.
      Enfin la langue française fût ainsi imposée pour qu’elle gagne un caractère impérialiste, pour qu’elle perde son image royale, pour que les peuples nouvellement opprimées la voie (suite)

       
    • #58920
      Le Octobre 2011 à 01:37 par Victor
      Le calvaire des professeurs

      (suite) la voit désormais comme un symbole de l’impérialisme Républicain. Ce fût ces évènements qui amenèrent le début de la division du peuple Français et qui marquèrent ainsi au fer rouge le commencement du règne de la Franc-Maçonnerie et de sa bourgeoisie auto-proclamée "progressiste".
      Si les Bretons avaient du respect pour le Roi de France, beaucoup ont aujourd’hui, ainsi que bon nombre de Français, la haine de la république. Ceci indique, sans vouloir être trop robotique, une faille dans le système.

      Je te demanderais donc, sans pour autant changer d’avis, de revoir ton raisonnement.

       
    • #59124
      Le Octobre 2011 à 16:17 par Victor
      Le calvaire des professeurs

      (Depuis plus d’un millénaire*, pardon, en fait c’est une erreur) depuis presque un millénaire*.

       
  • #58207
    Le 27 octobre 2011 à 00:17 par Victor
    Le calvaire des professeurs

    "Je suis métis, j’ai des ancêtres qui furent esclaves de la France, massacrés par la France, traînés dans la boue par la France, mais j’aime la France, c’est mon pays, et je ne permettrai jamais une seule fois dans ma courte vie qu’on salisse ma langue devant moi sans réagir. À part ça, bon article, même s’il ne m’apprend rien." P.S. : Quand je disais la France, je parlais bien évidemment de la politique des gouvernements de l’époque, je ne reproche pas aux peuples de l’époque leur xénophobie, car déjà ils ne l’étaient pas tous (moins que ce qu’on dit pour faire culpabiliser les gens), et en plus leur réaction de peur est humaine. Et aussi je ne dis pas ça pour faire le fier, je m’en fous, je suis loin d’être le seul patriote pas complètement "de souche" (terme naze) mais plus pour donner l’exemple ou quelque chose comme ça.

     

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    • #58971
      Le Octobre 2011 à 09:54 par OV
      Le calvaire des professeurs

      Esclaves de la France, massacrés par la France...ça ne veut rien dire. La France c’est un concept que l’on définit comme un pays, i.e. une entité géographique et historique.
      Ce n’est pas un individu. Ce sont ceux qui dominaient ce pays et sa population qui ont organisé l’esclavage de vos ancêtres, et il s’agissait d’une petite minorité de grands bourgeois et d’aristocrates.

       
  • #58247
    Le 27 octobre 2011 à 02:22 par Substance2004
    Le calvaire des professeurs

    Et moi je persiste à penser que la Novlangue ravage le pays. Un exemple ? On peut éduquer son enfant, même son chien... Quant à instruire son chien, je suis pas sûr qu’on y arrive. Comment s’appelle le minstère qui s’occupe de l’instruction des enfants de France : le ministère de l’Éducation Nationale ! Il fut un temps, on l’appelait l’Instruction Publique. Une fois que tout le monde, parents d’élèves, élèves, profs, directeurs, inspecteurs, ministres et chefs d’état auront compris cette différence et donc, son propre rôle dans ce merdier... on aura parcouru la moitié du chemin ! Croyez moi !

     

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  • #58296
    Le 27 octobre 2011 à 10:35 par Durandal
    Le calvaire des professeurs

    Bonjour à tous,

    J’aime beaucoup ce que les uns et les autres disent en commentaires de cet article. J’en profite aussi pour saluer mon collègue prof d’histoire-géo. On doit donc être au moins deux profs d’histoire géo à penser "quenelles" à l’intérieur du mammouth ? C’est un début...
    Même si les quenelles peuvent avoir du mal à se frayer leur chemin dans la tête encombrée de conneries de nos jeunes têtes plus ou moins blondes... Un collégien en fin de 3ème aurait à sa disposition environ 300 mots de vocabulaire... La novlangue donc certes, pour rebondir sur certains commentaires précédents mais aussi la non-langue ... De l’intérieur de la citadelle éducation nationale, on mesure à quelle point l’Empire a mis le ver dans le fruit : culpabilisation à outrance, relativisme culturel, apologie du métissage (sans jamais expliquer pourquoi), de la différence, de l’Europe... Et au nom de la liberté, toute pensée contraire est bien entendu passible d’ostracisation...
    Je crois que les profs sont l’une des catégories ayant le mieux intégrée la culpabilisation, l’auto-censure... Soral, il faut poursuivre le combat et aller vers les profs, victimes d’un lavage de cerveau, honnis par une proportion de plus en plus importante de Français etc... Moi, je suis en train de laisser tomber. Salarié de l’Etat je mesure chaque jour un peu plus ma condition d’esclave...
    Bien à vous les amis.

     

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  • #58332
    Le 27 octobre 2011 à 12:25 par Le petit reporter
    Le calvaire des professeurs

    C’est " l’âge des ténèbres" que redoutait le philosophe espagnol José Ortega y Gasset ( 1929) dans son oeuvre : - La révolte des masses - Livre majeur qui annonçait que le monde allait devenir un " immense asile psychiatrique planétaire" .

    Fiche détaillée : La révolte des masses
    Auteur José Ortega Y Gasset
    Editeur Belles Lettres
    Date de parution octobre 2010

     

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  • #58384
    Le 27 octobre 2011 à 15:27 par muku
    Le calvaire des professeurs

    Ne comptez par sur moi pour pleurer sur leur sort. A part baratiner les enfants avec leur morale corrompue et les énormes mensonges historiques qu’ils relayent ; je ne vois pas quel est leur rôle dans la société. D’autant qu’une bonne partie des profs (si ce n’est la quasi-totalité) a choisi ce métier essentiellement pour bénéficier d’avantages comme les horaires peu contraignants, la sécurité de l’emploi, les vacances scolaires...

    Et puis ceux qui ne sont pas satisfaits de leur situation - et les enseignants sont très loin d’avoir le monopole de l’insatisfaction professionnelle - n’ont qu’à chercher à se reconvertir ; certes ce n’est pas facile (j’en sais quelque chose), mais ça vaut toujours mieux que de s’immoler.

     

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  • #58578
    Le 27 octobre 2011 à 22:47 par damien
    Le calvaire des professeurs

    Le capitalisme repose sur un rapport exploiteur / exploité.
    Déja individuellement, on ne part pas de la même ligne, par effet d’accumulation du capital transgénérationnel. Et on peut saluer les honnête libéraux ricains comme Warren Buffet de le reconnaître et de le déplorer.

    Mais comment asservir les exploités alors que le niveau monte et que le capitalisme entre en crise avec sa chute tendanciel du taux de profit ?

    Plusieurs options "douces" dont le point commun est "libéral" :
    * saper les droits acquis (qui ne le sont pas éternam, faut les défendre)
    * casser le niveau (l’école à supposer qu’elle soit profitable)
    * diviser (par importation d’exogène / immigration en menaçant la cohésion et l’identité nationale),
    le capitalisme peut rebondir par guerre extérieurs ou civile
    * NWO
    * frontières ouvertes à gogo pour les marchandises pas équitables

    * libre capitaux pour cassos et magouillos au cas où

     

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  • #58735
    Le 28 octobre 2011 à 13:35 par Ben quoi ?
    Le calvaire des professeurs

    L’armée (donc, les soldats) fait ce qu’on lui dit de faire.
    L’Education nationale (donc, les enseignants) fait ce qu’on lui dit de faire (cf programmes).
    Le service public, c’est la cohésion sociale, c’est la stabilité, c’est la sécurité ...
    Le service public, c’est "Tous pour un !".

     

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